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question au sujet de Gerstein

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Message  caballero 22/6/2010, 14:15

gerstein dit:

“ en 1941, je reçus l'ordre de rentrer au service médico technique de l'armée SS, ....j'y réussis bientôt, là où mes prédécesseurs n'avaient pas réussi. Ainsi il était possible de abaisser le numéro de morts considérablement . Pour mes succès je devint bientôt lieutenant...”




question:




comment comprendre que gerstein soit récompensé pour avoir sauvé des vies de déportés dans les camps de concentration, alors que l'objectif était de les supprimer




faut il considérer que son programme de santé s'appliquait uniquement aux non juifs?




Deuxième question:

gerstein dit




“à belzec et à treblinka, on ne s'est pas donné la peine de compter d'une manière quelquement exacte le nombre des hommes tués..... en vérité il s'agira ensemble de 25 millions d'hommes pas juifs seulement ...”




peut on se baser sur ces estimations ou doit on les tenir pour éxagérées sans passer pour un réviso?
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Message  eddy marz 22/6/2010, 15:00

caballero a écrit:gerstein dit:

“ en 1941, je reçus l'ordre de rentrer au service médico technique de l'armée SS, ....j'y réussis bientôt, là où mes prédécesseurs n'avaient pas réussi. Ainsi il était possible de abaisser le numéro de morts considérablement . Pour mes succès je devint bientôt lieutenant...”




question:




comment comprendre que gerstein soit récompensé pour avoir sauvé des vies de déportés dans les camps de concentration, alors que l'objectif était de les supprimer




faut il considérer que son programme de santé s'appliquait uniquement aux non juifs?




Deuxième question:

gerstein dit




“à belzec et à treblinka, on ne s'est pas donné la peine de compter d'une manière quelquement exacte le nombre des hommes tués..... en vérité il s'agira ensemble de 25 millions d'hommes pas juifs seulement ...”




peut on se baser sur ces estimations ou doit on les tenir pour éxagérées sans passer pour un réviso?



comment comprendre que gerstein soit récompensé pour avoir sauvé des vies de déportés dans les camps de concentration, alors que l'objectif était de les supprimer
Gerstein est récompensé par son service médico-hygiénique car il endigue les épidémies de typhus et de dysenterie qui ravagent les camps de concentration du territoire allemand (et donc créent un danger réel pour tous les alentours, ainsi que le personnel).

faut il considérer que son programme de santé s'appliquait uniquement aux non juifs?
Il n'y avait plus de Juifs dans les camps de concentration. Ils étaient évacués en Pologne orientale vers les 5 camps d'extermination.

“à belzec et à treblinka, on ne s'est pas donné la peine de compter d'une manière quelquement exacte le nombre des hommes tués..... en vérité il s'agira ensemble de 25 millions d'hommes pas juifs seulement ...”peut on se baser sur ces estimations ou doit on les tenir pour éxagérées sans passer pour un réviso?

On peut. Le rapport Gerstein n'est pas les "minutes" de sa mission, mais un témoignage global de cette dernière, incluant ce qu'il vit et ce qu'il ressentit, écrit 3 ans après les faits, avec les oublis, les erreurs et les fragments personnels que toute remémoration subjective entraîne. Gerstein n'est pas le seul à avoir des difficultés à jauger à l'oeil nu d'une distance ou d'une hauteur. Sur 100 personnes, pas une n'arrive à donner les même chiffres en jaugeant à vue de nez un immeuble, ou une distance.

• L'homme ne peut porter de témoignage absolument sûr que sur son expérience subjective présente, par exemple: « j'ai mal aux dents ». Déjà des jugements qui portent sur une expérience personnelle passée (après l'accident, j'ai souffert pendant six mois de violents maux de tête) peuvent être faux (les souffrances peuvent être apparues déjà avant l'accident, mais on a pu alors ne pas y prendre garde).

• Quant aux descriptions, les erreurs sont nombreuses, du fait des lacunes de mémoire, ou même des lacunes dans la perception et dans son élaboration (on comble les lacunes à partir de fragments personnels). Les estimations d'un témoin [...] concernant les distances dans l'espace, dans le temps ou le nombre de personnes, sont en général sujettes à caution. Ainsi des expériences ont été faites avec des élèves adultes gendarmes sur la longueur d'une caserne qui mesurait 64 pas. Les réponses allaient de 15 à 213 pas.

• Cela correspond précisément à certaines « invraisemblances » et « étrangetés » que le révisionniste ROQUES croit relever dans les « confessions » de Gerstein, les données numériques dont Allard parle pendant la soutenance: « Vous garderez le mérite d'avoir souligné [...] les incohérences multiples du témoignage de Gerstein, ce rappel aux évidences notamment en ce qui concerne les indications numériques [...] ».

• Kurt Gerstein [...] a visité, en août, les camps d'extermination de Belzec et de Treblinka. Il a assisté à l'arrivée d'un train de déportés juifs à Belzec et a été témoin de leur extermination par l'oxyde de carbone. Il en fait confidence à un diplomate suédois. Son témoignage a été confirmé par le professeur nazi Pfannenstiel [...]. Mais Gerstein a déclaré que dans la chambre à gaz de Belzec 700 à 800 personnes s'entassaient sur 25 mètres carrés. Témoignage refusé. Il aurait dû se munir de son mètre pliant et faire défiler les Juifs un par un pour les compter.

• Autrement dit, la critique du témoignage aurait imposé de constater: premièrement, que Gerstein avait estimé à vingt-cinq mètres carrés, sans possibilité de la mesurer, la superficie d'une chambre (Kammer) où les SS poussaient sans ménagement des hommes, des femmes et des enfants; deuxièmement, que Gerstein avait évalué, sans possibilité de les compter, ces Juifs que l'on empilait à coups de cravache dans la chambre, à sept cents ou huit cents (essayez donc de compter un troupeau de plusieurs centaines de têtes qui défilent devant vous); troisièmement, que cette estimation et cette évaluation avaient été effectuées dans les conditions d'émotion bien légitime; quatrièmement, que Gerstein fournissait un rapport écrit de ces événements -- qui s'étaient déroulés en août 1942 -- seulement en avril 1945.

• Or que fait ROQUES, à l'instar de Faurisson, son gourou ? Il prend en considération les données numériques fournies par Gerstein, sans tenir compte de la marge d'erreur que la vraie critique du témoignage imposerait, pour faire porter la critique, au second degré, sur le caractère invraisemblable de la scène présentée.


ROQUES :
« Cet étrange officier S.S. qui ne manquait pas d'imagination a vu des tas de chaussures ou de linge qui atteignaient 35 à 40mètres de hauteur, soit l'équivalent de 10 à 12 étages. N'a-t-il pas eu conscience de l'absurdité d'une telle affirmation? Comment aurait-on pu accéder à de telles hauteurs pour placer ces chaussures? Ces monticules, en outre, auraient été repérables de très loin, alors que Gerstein nous dit que l'extermination dans les camps devait se dérouler dans le plus grand secret ».

Réponse : Même réponse qu’à la question précédente… Il est possible aussi que Gerstein décrive les monceaux de vêtements entreposés à l’aérodrome désaffecté de Lublin qu’il visita avec Odilo Globocnik, et qui était directement concerné par sa mission officielle de désinfection de textiles.
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