Liste noire de collabos

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Message  lebel 27/10/2010, 14:26

Sur le Net , il est possible de consulter , in extenso , tous les numeros de LIfe Magazine de 1936 à 1972.............Les numeros relatifs à la 2è GM sont interessants pour la somme de documents et photos

Le numero du 24 aout 42 rapporte un long entretien avec un resistant refugié aux USA sur la Resistance , en France , à cette époque ( page 86 )
http://books.google.com/books?id=fk4EAA ... &q&f=false
En tête de l'article :
Liste noire de Français condamnés par la Resistance pour collaboration avec les Allemands
- A abattre , ou à juger lorsque la France sera liberée -
http://books.google.com/books?id=fk4EAAAAMBAJ&lpg=PA1&hl=fr&pg=PA86#v=onepage&q=&f=false

Des gens des arts , de la litterature , du spectacle, de la Presse
Mistinguett, G.Carpentier , Corinne Luchaire , Pagnol , M. Chevalier , S. Guitry , Celine , Derain......

Du monde politique et de leaders de partis
Luchaire , Deat , Doriot , M de Polignac , R.de Chambrun, Fonck, Valery Radot........

De membres du Gouvernement et de l' Armée
Pétain , Laval , Darlan , Brinon , Pucheu , Dentz , Weygand , Vallat ..........




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Message  Laurent "Pink panth 27/10/2010, 21:43

Emmanuel d'Astier de la Vigerie est le résistant "dans l'ombre"
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http://1dfl.francaislibres.net/

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Message  roltanguy 4/11/2010, 22:44


un peu de lecture et bonjour à tous .





Accusé, levez-vous ! Avant Après
ALAIN
(Emile-Auguste CHARTIER, dit ) Philosophe radical-socialiste, pacifiste, libre-penseur.
Signe l'appel "Paix immédiate" de Lecoin.
Pendant la guerre, membre de la Ligue de la Pensée Française, ouvertement collaborationniste. Il écrit en outre dans la Nouvelle Revue Française de Drieu la Rochelle. A la chute de l'empire nazi, Alain a perdu son aura de penseur de la gauche républicaine au profit de jeunes loups qui la perdront à leur tour avec la décadence de l'empire soviétique.
Sic transit gloria mundi.
ANOUILH (Jean) Pendant la guerre, il continue à écrire comme si de rien n'était. Collabore à Aujourd'hui. Non-résistant. .
ARLETTY Comédienne avant et pendant la guerre.
A fricoté avec un officier allemand. Emprisonnée au moment de l'Épuration. Assignée à résidence pendant 75 semaines.
AYMÉ (Marcel) Ecrivain très drôle. Signe en octobre 1935 le "Manifeste des intellectuels français pour la défense de l'Occident", qui soutient l'agression de Mussolini contre l'Ethiopie.
Collaborateur des journaux collaborationnistes Aujourd'hui, La Gerbe, Je suis Partout. En 1945, il prend la défense de Céline et de Brasillach. Cet homme était politiquement incorrect, avant que le terme ne désigne un intellectuel mondain.
BARJAVEL (René) Directeur littéraire aux Editions Denoël (associées à l'allemand Andermann) pendant la guerre. Directeur de la collection pour la jeunesse "la fleur de France". Publie un roman, Ravage, en 1942. Ce roman, ainsi que trois nouvelles, sera publié en feuilleton dans le journal collaborationniste Je Suis Partout . Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Innocenté par la suite (comme Roparz Hemon).
BELMONDO (Paul) Sculpteur de talent et de renom. Membre du groupe "Collaboration". Familier des diners de l'ambassade d'Allemagne pendant la guerre. Ces artistes, ils se croient tout permis.
Père de l'acteur Jean-Paul Belmondo.
BENOIT (Pierre) Romancier. Commandeur de la légion d'honneur. Membre de l'Académie française.
Membre du groupe "Collaboration". Familier des diners de l'ambassade d'Allemagne pendant la guerre. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Arrêté pour collaboration, emprisonné à Fresnes. Relâché faute de preuves

BENOIST-MECHIN (Jacques) Secrétaire général du gouvernement Pétain chargé des rapports franco- allemands. Secrétaire d'État dans le gouvernement Laval. Partisan d'un collaborationnisme dur. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Sous la Vème république, il exercera des missions en pays arabes pour le compte du gouvernement français. Même de Gaulle, le chef de la Résistance, se serait-il ramolli ?
BÉRAUD (Henri) Rédacteur au Canard Enchaîné de 1917 à 1934. Rédacteur aux journaux collaborationnistes L'Oeuvre et Gringoire. Violemment anglophobe. Condamné à mort pour intelligence avec l'ennemi. Gracié. Libéré en 1950. Meurt en 1958.
BETTENCOURT (André) Violemment antisémite. Dirige pendant la guerre le journal La Terre Française. Secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil sous le gouvernement Mendès-France (1954-1955). Plusieurs fois ministre sous la Vème République. Sa femme est l'héritière des parfums L'Oréal (entreprise fondée par son père, Eugène Schueller, financeur du groupe d'extrême-droite La Cagoule), et une des premières fortunes de France.
Citoyennes, ne vous parfumez plus !
BLOND (Georges) Collaborateur jusqu'en 44 de l'hebdomadaire fasciste et antisémite Je Suis Partout.
En 1944, il publie un livre violemment antibritannique, L'Angleterre en guerre. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945. Il a publié dès 1951 des ouvrages à la gloire des Alliés (Le débarquement, D'Arromanches à Berlin, L'agonie de l'Allemagne). Est-ce bien suffisant pour obtenir le pardon républicain ?
BONNARD (Abel) Poète, essayiste, voyageur, journaliste, ami de Marcel Proust. Membre de l'Académie française.
Antisémite, partisan de la collaboration, membre du PPF, anglophobe.
Ministre de l'Education nationale du maréchal Pétain après Jérôme Carcopino. Se réfugie à Singmaringen, puis en Espagne.
Condamné à mort par contumace.
Meurt à Madrid en 1968.

BORDEAUX (Henry) Auteur à succès.
Elu à l' Académie française en 1919.
Pétainiste convaincu. Voir le texte Les murs sont bons, 1940. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945. Siège encore à l'Académie après la guerre. Une honte. Libres penseurs, il faut boycotter l'Académie.
BRASSENS (Georges) STO [NDLR: comme Georges Marchais, secrétaire du Parti communiste français, du temps de l'«Union de la gauche»]. Chanteur libertaire, peu enclin aux démarches citoyennes ("Le jour du 14 juillet, je reste dans mon lit douillet").

CAMUS (Albert) L'Etranger paraît en 1942 aux éditions Gallimard. Camus rencontre Sartre en 1943 à la générale des Mouches. Il fait jouer sa pièce Le Malentendu en 1944, avec l'appui de Gherard Heller, de la Propaganda Staffel. [NDLR: Après Hitler, Staline!!!] .
CARCOPINO (Jérôme) Fils de dreyfusard et dreyfusard lui-même. Membre de l'Académie Française. Auteur de "la vie quotidienne à Rome" Secrétaire d'Etat à l'Education nationale et à la Jeunesse en 1941 et 1942, jusqu'au retour de Laval aux affaires. Il propose à Pétain une limitation (numerus clausus) du nombre d'étudiants juifs. Révoqué de ses fonctions et traduit devant la Haute Cour. Emprisonné à Fresnes. Libéré en 1945.
Bénéficie d'un non-lieu en 1947 pour les accusations de Collaboration. Comme Roparz Hemon.
CARNÉ (Marcel) Réalisateur de chefs d'oeuvre du cinéma, dont "Les visiteurs du soir" (1942) et "Les enfants du paradis" (1945). Certains critiques disent, pour le couvrir, que "Les visiteurs du soir" est une allusion à l'occupation allemande. Les vrais résistants ont été moins naïfs : Carné a reçu un "blâme" du Comité de Libération du Cinéma.
CASTELOT (André) Historien. Rédacteur pendant la guerre au journal collaborationniste La Gerbe. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945. Historien et vedette de la télévision nationale.
Libre-penseurs, il faut boycotter les chaînes publiques...
CAVANNA (François) STO (Lire son bouquin : "Les Russkoffs") [NDLR: comme Georges Marchais, secrétaire du Parti communiste français, du temps de l'«Union de la gauche»]. [NDLR: Après Hitler, Staline!!!] Résistant à tout
CAYATTE (André) Réalisateur de cinéma. Pendant la guerre, a fait plus de 2 films pour la "Continental Films", société de production sous direction allemande. Condamné par le Comité de Libération du Cinéma à l'interdiction à vie d'exercer son métier. Il n'en a pas tenu compte, ce qui aggrave son cas. Un vrai Roparz.
CÉLINE
(Louis-Ferdinand DESTOUCHES, dit) Médecin dans une banlieue pauvre. Romancier.
Antisémite virulent. Collaborationniste acharné. Se réfugie à Baden-Baden, à Singmaringen puis au Danemark. Emprisonné au Danemark.
Condamné en France en 1950 à l'indignité nationale et à un an de prison. Considéré comme un écrivain innovant ce qui, pour un vrai libre-penseur, doit rendre l'innovation littéraire suspecte de collaboration avec l'étranger.

CHACK (Paul) Ecrivain.
Membre du bureau politique du PPF.
Fondateur du Comité d'Action Antibolchévique Condamné le 18 décembre 1944 pour Intelligence avec l'ennemi et exécuté le 9 janvier 1945.
CHARDONNE (Jacques) Romancier et épistolier.
Fait deux fois le voyage en Allemagne, pendant la guerre, avec Drieu la Rochelle. Emprisonné en 1944. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Exerce une grande influence sur "les Hussards" (Nimier, Laurent, Blondin).
François Mitterand a témoigné de son admiration pour cet écrivain.
CHEVALLIER (Maurice) Chanteur. Excellent quand il chante en anglais.
Pendant la guerre, il anime sur Radio-Paris des émissions de 30 minutes qui lui sont payées 60 000 francs chacune. Les nazis, vraiment, jetaient l'argent par les fenêtres.
Une honte.
CLAUDEL (Paul) Ambassadeur de France jusqu'en 1935, et poète comblé d'honneurs.
Claudel publie dans le Figaro, le 10 mai 1941 un ode au maréchal Pétain. Claudel publie, toujours dans le Figaro, le 23 décembre 1944, une ode au général de Gaulle.
CLAVEAU (André) Prince de la chanson de charme avant, pendant et après la guerre.
Anime des concerts pour la LVF. Chanteur, parolier d'Edith Piaf. Acteur de cinéma. Comme si de rien n'était. C'est désespérant.
CLOUZOT (Henri-Georges) Réalisateur de films, dont "L'assassin habite au 21" (1942), "Le Corbeau" (1943). Condamné par le Comité de Libération du Cinéma à l'interdiction temporaire d'exercer son métier.
Récompensé au festival de Venise et au festival de Cannes pour "Quai des Orfèvres" (1947), "Manon" (1949), "le salaire de la peur" (1949).
C'est un défi à la France combattante. Il ne s'est purgé ni de son erreur ni de son talent. Un vrai Roparz. A déconseiller.
COCTEAU (Jean) 1940 : Ecrit dans le journal collaborationniste La Gerbe.
1941 : fréquente Ernst Jünger et Otto Abetz, dine chez Maxim's avec Albert Speer. Il entame la collaboration culturelle avec le journal Comoedia.
Publie le Salut à Breker.
Cocteau et Giono ont, en commun, d'avoir parlé de Hitler comme d'un "poète". .
COLETTE
(Sidonie Gabrielle) Ecrivaine à la forte personnalité.
Collabore au journal Le Petit Parisien. Pour un vrai libre penseur, une forte personnalité, c'est louche.
COSTON (Henri) Ecrivain ; journaliste.
Anti-franc-maçon. Antisémite.
Chargé par le maréchal Pétain des dossiers maçonniques. Secrétaire de rédaction de La France au Travail et de Paris Soir. Décoré de la Francisque en 1943. Condamné aux travaux forcés en 1944. Libéré en 1951.
A néanmoins continué à écrire avec succès... sur la Collaboration.
DEBRÉ (Michel) Maître de requêtes au Conseil d'Etat en 1942.
A prêté serment d'allégeance au maréchal Pétain. Partisan de l'Algérie française.
Premier ministre du général de Gaulle de 1959 à 1962.
DERAIN (André) Peintre, fondateur du fauvisme. Grande figure de l'Ecole de Paris.
Représente pour les nazis l'art français authentique. Fait une visite officielle en Allemagne en 1941 (avec Maurice Vlaminck), et se prête à la propagande nazie. Dénoncé publiquement comme "collaborateur" en 1945. Interdit d'exposition.
Ses peintures se vendent aujourd'hui pour des millions d'euros. Les amateurs d'art sont donc des mauvais français, ou pire des nationalistes bretons. Il ne faut pas oublier de boycotter les musées qui exposent des oeuvres de Derain.
DESNOS (Robert) Poète surréaliste.
Collabore pendant la guerre au journal Aujourd'hui. Arrêté et déporté malgré les efforts d'amis comme l'écrivain Georges Suarez (fusillé après la guerre pour crime de Collaboration), et d'officiers allemands comme le lieutenant Ewers. Meurt en déportation.
DORGELÈS (Roland) Ecrivain.
En Janvier 1941, il publie "Parole de Franc", une apologie du maréchal Pétain.
Ecrit dans Gringoire. Bénéficie d'un non-lieu, en 1946, auprès du Comité d'épuration des gens de lettres.
DRIEU LA ROCHELLE (Pierre) Nazi. Directeur de la Nouvelle Revue Française (NRF) pendant la guerre. S'est suicidé, ce qui lui a évité le désagrément d'être fusillé.
A ne pas lire, surtout son meilleur roman, Gilles.
DUNOYER DE SEGONZAC (André) Peintre, graveur, lithographe, sérigraphe. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur". Suspendu en tant qu'artiste (d'où le mot de Sacha Guitry, autre collaborateur notoire : "Suspendu, Segonzac ? Mais c'est au mur qu'il faut le suspendre !").
DURAS (Marguerite) En 1939-1940, co-écrit avec Philippe Roque un livre raciste et colonialiste, L'Empire français.
Pendant la guerre : secrétaire d'une commission de censure contrôlée par la Propaganda Staffel.
Ecrivain branché. Icône littéraire de François Mitterrand.
PS = Propaganda Staffel .
Son mari Antelme proche de Pucheu.

DUVERGER (Maurice) En 1937 : Dirigeant à Bordeaux de l'UJPF, organisation de jeunesses du PPF.
Pendant la guerre, il enseigne à l'Institut d'Etudes Corporatives et Sociales, fondé sous le patronage du maréchal Pétain.
Un article qu'il publie sur le statut des Juifs dans la Revue de Droit Public (1941-1942) est un modèle d'argumentation anti-communautariste. Constitutionnaliste républicain de renom. Collabore au Nouvel Observateur et au journal Le Monde.
Elu au parlement européen en 1989 sur une liste présentée par le Parti Communiste Italien.
Editions DENOËL Pendant la guerre, il a été associé à l'Allemand Andermann. Editeur de Voyage au bout de la nuit de Céline, de Les décombres de Rebatet (mais aussi d'Aragon et Elsa Triolet) Aragon accusa Denoël de lui avoir fait subir le voisinage d'écrivains fascistes.
Robert Denoël a été assassiné le 2 décembre 1945.
Editions GALLIMARD Editeur de la Nouvelle Revue Française (NRF) dirigée par Drieu la Rochelle.
Gaston Gallimard fréquente l'Institut Allemand pendant la guerre. A continué son métier d'éditeur après la guerre. La honte.
Editions GRASSET Editeur avant et pendant la guerre. Bernard Grasset fut dénoncé comme "ultra-fasciste" après la guerre. Il a néanmoins continué son métier.
Editions FAYARD Editeur de Candide et de Je suis Partout.
Militant d'Action Française, Arthème Fayard n'hésite pas à rendre visite à Charles Maurras en prison en octobre 1936.
A la mort d'Arthème en 1936, on trouve à la tête de l'entreprise Jean Fayard, Fernand Brouty (administrateur de Candide pendant la guerre, et Pierre Gaxotte. .
EFFEL (Jean) Dessinateur au journal collaborationniste Le Rouge et le Bleu. Dessinateur de gauche. A reçu le prix Lénine en 1968.
FARGUE (Léon-Paul) Poète. Constamment poète.
Collabore au journal Aujourd'hui. Toujours poète.
FAURE (Sébastien) Théoricien de l'anarchisme.
Un des principaux orateurs de la Libre-Pensée.
En 1940, il appelle à la collaboration avec les nazis.
Meurt en 1942. .
FAVALELLI (Max) Rédacteur à l'hebdomadaire antisémite Je suis Partout avant la guerre. Spécialiste des mots croisés ; animateur de jeux télévisés.
FERRÉ (Léo) Né en 1916. Pendant la guerre, il occupe un poste de distributeur de bons de ravitaillement aux hôteliers.
Il se marie en octobre 43 avec Odette. Il entre à Radio Monte-Carlo, contrôlé par les Allemands, où il est tout à la fois, suivant l'occasion, speaker, bruiteur ou pianiste. Chanteur et poète anarchiste.
FORT (Paul) Poète.
Considéré comme le "prince des poètes" en 1912. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Georges Brassens, autre suspect, a mis ses poèmes en chansons (Le petit cheval blanc, allégorie de la soumission face aux voyageurs étrangers).
FRESNAY (Pierre) Comédien. Joue dans Le dernier des Six (1941), L'assassin habite au 21 (1942), La main du diable (1942), Les inconnus dans la maison (1942), le Corbeau (1943), Je suis avec toi (1943), Le voyageur sans bagage (1944). Décoré de la Francisque. Emprisonné lors de l'Epuration. Normal.
A néanmoins continué à faire l'acteur. Un vrai Roparz de l'écran.
GAXOTTE (Pierre) Historien. Secrétaire de rédaction de l'Action Française. Secrétaire particulier de Charles Maurras. Créateur et éditorialiste de l'hebdomadaire fasciste et antisémite Je Suis Partout jusqu'en 1940. Après la guerre, devient éditorialiste au Figaro et entre à l'Académie Française en 1953.
Ne jamais le citer.
GIONO (Jean) Ecrivain pacifiste et écologiste
Collabore pendant la guerre à l'hebdomadaire La Gerbe et à la NRF de Drieu la Rochelle.. Incarcéré sept mois lors de l'épuration.
Après la guerre, il persévère et reste un écrivain écologiste. Un Roparz bio.
GISCARD D'ESTAING (Edmond) Président des Compagnies d'assurances "Le Phénix"
Décoré de la Francisque. Père de Valéry Giscard d'Estaing, président de la République (1974-1981).
GUITRY (Sacha) Académie Goncourt. Artiste, écrivain. Une des figures de la vie parisienne pendant la guerre. [ndlr: arrêté, emprisonné plusieurs mois, jugé. Quand le président de la Cour l'accuse d'«intelligence avec l'ennemi», Guitry rétorque: «Monsieur le Président, de l'intelligence je n'en manque pas! Quand on rappelle que le PCF, Aragon, Vercors et consorts, on collaboré avec l'Allemagne nazie de 1939 à juin 1941, on voit à quel point le CNE a été dégeulasse!]. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Lors de l'épuration, emprisonné au Vel' d'Hiv', à Drancy puis à Fresnes. Il a l'air de s'en foutre. Un vrai Roparz mondain.
HERGÉ (Georges RÉMI, dit) Dessinateur et auteur des aventures de Tintin.
Il collabore au journal d'extrême droite Le Soir Volé. Ami de Léon Degrelle, chef du parti collaborationniste belge Rex. Hergé est belge, mais ce n'est pas une raison.
Il faut censurer Tintin, qui pourrit notre belle jeunesse une et indivisible.
HERMANT (Abel) Romancier, satiriste, homme de théâtre.
Elu à l'Académie française en 1927. Condamné à la perpétuité pour faits de Collaboration. Grâcié et libéré en 1948.
HERNU (Charles) Délégué à la propagande ouvrière du Maréchal Pétain en Savoie. Député-maire socialiste de Villeurbanne. Ministre des armées du gouvernement Mauroy lors de l'affaire Rainbow Warrior.
JOUHANDEAU (Marcel) Ecrivain, homosexuel tourmenté, et antisémite à ses heures. Publie en 1937 " Le péril juif ". En Octobre 1941, il participe au voyage des écrivains français en Allemagne. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
JOUVENEL (Bertrand de) Adhère au Parti radical en 1925.
A partir de son interview d'Hitler en 1936, devient partisan du socialisme à la mode nazie. Adhère au PPF de Doriot. Un des fondateurs d'une nouvelle discipline, la prospective, qui permet d'anticiper les conséquences de ses actes.
LA VARENDE (Jean De) Membre de l'Académie Goncourt Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
LAFORGUE (René) Pionnier de la psychanalyse en France, disciple et ami de Freud. Membre du Comité central de la LICA.
Entre 1940 et 1942, demande aux Allemands une aryanisation des professions psychothérapiques. Bénéficiera d'un non-lieu lors d'une procédure d'épuration.
Reçoit la légion d'honneur en 1953.
LECOIN (Louis) Anarchiste et pacifiste.
En septembre 39, il lance la pétition "Paix immédiate" et réclame des négociations avec les Allemands. Il est soutenu par les libres penseurs pacifistes, les partisans de la collaboration comme Déat, ainsi que les communistes (pour pacte germano-soviétique). Il en profite, mais pas longtemps. Après la guerre, il persévère dans l'erreur.
Il s'oppose à la loi républicaine sur le service militaire, au nom du communautarisme philosophique et religieux. Le statut des objecteurs de conscience de 1963, qu'il a inspiré, est un modèle de passe-droit et d'inégalité des citoyens devant la loi.
Un vrai Roparz du communautarisme et du défaitisme.

LIFAR (Serge) Maître des ballets au Palais Garnier. Il est reçu par Hitler et proposé par Göring pour diriger les futurs ballets européens. Lifar règne sur le monde de la danse dont les spectateurs, pour un tiers, sont des soldats allemands. Condamné à mort à sept reprises sur les ondes de Radio-Londres pour collaboration. Banni de l'Opéra de Paris. S'est lâchement réfugié à l'Opéra de Monte-Carlo, comme Roparz Hemon au Dublin Institute for Advanced Studies, invités tous les deux par des institutions dépourvues de valeurs universelles.
LORULOT (André)
Principal animateur de la Libre-Pensée entre les deux guerres.
Publie La Bible comique illustrée, puis La vie comique de Jésus, ouvrages à la fois anticléricaux et antisémites. Publie aussi ces années-là des pamphlets antiféministes (Catéchisme du parfait mouton ; Notre ennemie : la femme)
1939 : Publie Les hommes me dégoûtent, ouvrage où il exprime son mépris pour l'humanité.
1940 : André Lorulot entame des contacts et persiste dans des pourparlers avec la Kommandantur de Versailles, puis de Paris, pour faire reparaître le journal de la Libre Pensée, L’idée Libre.
Il poursuit son activité de libraire pendant toute la guerre, quémande désespérément auprès des Allemands le papier nécessaire à son activité d’auteur et d’imprimeur, et se plaint de leur incompréhension à son égard.
Féroce partisan de l'Épuration, y compris chez les résistants (vu son passé collabo, il avait le profil de l'épurateur...).
Principal animateur de la Libre-Pensée sous la IVème République. Les libres penseurs l'ont reconduit dans ses fonctions. Chez eux, on ne se pose pas de questions ! Lorulot a dominé la Libre Pensée pendant plusieurs décennies, jusqu'à sa mort en 1963.

Ni le site internet de la Libre Pensée ni ses sites provinciaux, pourtant sourcilleux sur le comportement de Roparz Hemon, ne soufflent mot de l'antisémitisme de leur leader historique, ni de ses rapports avec les nazis... (Pour en savoir plus : La libre pensée en France 1848-1940, Jacqueline Lalouette, Ed Albin Michel 2001, pages 85, 207)

LOUIS II de Monaco Très germanophile pendant la guerre.
Décoré de la Francisque. Père de Rainier III ; grand-père d'Albert de Monaco, souverain actuel, ainsi que de Caroline et de Steph' de Monac'.
LOUSTEAU-CHARTEZ (Jean) Journaliste à Je Suis Partout et à Radio-Paris. Il s'engage dans la Waffen-SS. Réfugié en Allemagne, il anime "Radio-Patrie". A été rédacteur en chef de Valeurs Actuelles.
Faut-il brûler ce journal ?
LUMIÈRE (Auguste) Biologiste et industriel, frère de Louis.
Pendant la guerre, membre du Comité d'honneur de la LVF. Collabore au journal du PPF L'Emancipation Nationale.
Décoré de la Francisque. Ne me parlez plus de la philosophie des Lumières.
LUMIÈRE (Louis) Inventeur du cinématographe avec son frère Auguste.
Pendant la guerre, membre du Conseil National de Vichy.
Décoré de la Francisque. Avec de telles origines, le cinéma est-il un art citoyen ?
MAC-ORLAN (Pierre) Ecrivain et pataphysicien.
A signé en 1935 le manifeste de soutien à la colonisation de l'Ethiopie par Mussolini.
Collabore au journal Les Nouveaux Temps pendant la guerre, et à d'autres journaux collaborationnistes.. A vécu à Brest, ville de Roparz Hemon, où il a écrit de beaux chants de marins.

MARIN-MARIE Peintre de la marine.
Décoré de la Francisque. Reste peintre de la marine. Officier de la légion d'honneur en 1950.
Les militaires devraient prendre des leçons de patriotisme épurateur auprès des libres penseurs...
MASSIS (Henri) Auteur de biographies de Renan, Proust, Salazar, Barrès.
Directeur de La Revue Universelle. Proche de Charles Maurras.
Décoré de la Francisque. Intellectuel de droite.
Croix de guerre 39-45.
Elu à l'Académie française en 1960.
MAURIAC (Pierre) Doyen de la faculté de médecine de Bordeaux.
Frère de François Mauriac. Décoré de la Francisque. A écrit un livre François Mauriac, mon frère.
Pour se disculper ?
MENDÈS-FRANCE (Pierre) Adhère au « Plan du 9 juillet », élaboré au printemps 1934. Il appelle à une conciliation avec l'Allemagne nazie et à un renforcement de l'exécutif d'État en France. Icône de la politique française.
MITTERAND (François) Travaille dans le service public à Vichy pendant la guerre.Décoré de la Francisque. A réalisé une carrière politique et littéraire de premier plan. Président de la République française de 1981 à 1995.
MOISAN (Roland) Dessinateur dans la revue vichyste Le Rouge et le Bleu. Dessinateur et rédacteur au Canard Enchaîné. au temps de Morvan Lebesque. Destins parallèles ?
MONTANDON (Georges) Anthropologue. Publie en 1935 L'Ethnie française. Antisémite et "ethno-raciste". Président de la Commission ethnique du PPF. Abattu sommairement avec sa femme le 3 août 1944.
MONTHERLANT (Henry De) Ecrivain avant et pendant la guerre.
Publie en 1941 le texte Le solstice de Juin à la gloire de la vigueur allemande. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Elu à l'Académie française en 1960.
Se suicide à 76 ans.
MORAND (Paul) Ecrivain avant et pendant la guerre.
Ambassadeur du gouvernement Pétain à Berne.
Publie L'homme pressé en 1940.
Il écrit dans Combats, l'hebdomadaire de la Milice.
Décoré de la Francisque. Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
Réfugié en Suisse.
Entre à l'Académie française en 1968.
MORLAY (Gaby) Actrice de cinéma et de théâtre.
Tourne une quinzaine de films pendant l'Occupation.
"Amie" de Max Bonnafous, ministre du maréchal Pétain de 1942 à 1944. Epouse Max Bonnafous en 1961, quand il est enfin veuf.
NOHAIN (Jean) Animateur de radio.
Décoré de la Francisque. Animateur de radio et de télévision
POULAILLE (Henri) Ecrivain prolétarien. Signataire de Paix immédiate en 1939
Pandant la guerre, collabore à Aujourd'hui , à La Gerbe, à Germinal. Ecrivain prolétarien.
POURRAT (Henri) Ecrivain. Auteur de Gaspard des Montagnes. Il offre en octobre 1940 un éloge au Maréchal Pétain, Le chef Français.
Prix Goncourt pour Vent de Mars en 1941, qui exalte le retour à la terre, un des thèmes pétainistes.
Décoré de la Francisque. Mort en 1959.
Ses oeuvres sont diffusées massivement en Auvergne comme celles de Per Jakez Helias en Bretagne.
Les Auvergnats ne sont pas de bons libre-penseurs ; ils lisent et ils diffusent n'importe quoi.
RIEUX (Jean) Humoriste, poète et chansonnier toulousain.
Anime des concerts pour la LVF Dans la région de Toulouse, des rues et des centres culturels portent son nom. Les Occitans me déçoivent, vraiment...
ROBIN (Armand) Poète et intellectuel parisien d'origine bretonne.
1940 : Collaborateur de la NRF de Drieu la Rochelle.
1941 : Espion chargé des écoutes au service des nazis, au Ministère de l'information.
( Bretonnant, on peut imaginer qu'il avait dans ses attributions l'écoute des autonomistes et des résistants bretons, en vue de leur surveillance ou de leur liquidation.)
1942 : Collabore à Comoedia, journal de la collaboration culturelle franco-allemande (voir Cocteau, ci-dessus). Il anime aussi des émissions à Radio-Vichy.
Il aurait écrit des poèmes "résistants" dès 1943, mais ceux-ci n'apparaissent qu'après la guerre. Il ne sera jamais inquiété par les nazis (et pour cause). Il faut être bien naïf pour avaler ce genre de calembredaines.
Dénoncé publiquement comme "Collaborateur" par le Conseil National des Ecrivains (CNE) en 1944-1945.
1946 : Ecrit des poèmes anti-communistes dans le Monde Libertaire, tout en étant protégé par les communistes Le même jeu d'agent double avec les communistes qu'avec les nazis ?
Secrétaire de la Fédération Anarchiste de la région Sud de Paris et de la Seine.
Contrairement à Roparz Hemon, il a été blanchi, alors que son activité d'écoute contribuait directement à la répression nazie. Combien d'arrestations, de tortures ou d'exécutions découlent de son activité ? Les archives ont été détruites.

RODHAIN (Jean) Aumonier général des prisonniers.
Décoré de la Francisque. Fondateur du Secours Catholique.
Ce garçon n'est pas un modèle de laïcité.
ROMAINS (Jules) Intellectuel de la gauche laïque avant la guerre.
Membre éminent du Comité France-Allemagne.
Dès 1933, il rêve d'une « démocratie hiérarchisée, selon d'autres lois que celles de l'argent (...), ce que seul le fascisme a su réaliser depuis la révolution de 1789 ».
(J. Romains. Problèmes européens, Flammarion, 1933).
Le 14 juin 1934, Jules Romains préside une conférence de Von Nabersberg, chef des Jeunesses Hitlériennes de Paris, à l'Ecole Normale Supérieure.
En novembre de la même année, il fait un séjour en Allemagne. A son retour, il se pose, selon les archives officielles consultées par l'historienne Annie Lacroix-Riz (Le choix de la défaite, ed. Armand Colin 2006, p 172) , en avocat du Reich. Selon cette universitaire, il y trouve son profit. "Nombres d'indices attestent alors l'achat nazi du seul écrivain français dont les pièces étaient traduites et jouées en Allemagne et qui pouvait y faire des conférences payées. Romains bénéficiait d'une dérogation extraordinaire, voire même invraisemblable, le permis d'exporter en devises, sans aucune limitation de plafond, les sommes rémunérant ses diverses activités".
Pendant la guerre, Romains est un habitué des fêtes organisées à Paris par Otto Abetz. Intellectuel républicain après la guerre. Chroniqueur à l'Aurore.

Partisan de l'Algérie Française.
ROQUEVERT (Noël) Acteur de cinéma Condamné à trois mois de suspension de travail lors de l'Epuration
ROSSI (Tino) Chanteur avant et pendant la guerre. Anime des concerts pour la LVF. Emprisonné lors de l'Epuration.
SARTRE (Jean Paul) Ecrivain. Publie L'Être et le Néant en 1943.
Fait jouer ses pièces de théâtre pendant la guerre (Les mouches en 1943, Huis clos en 1944), devant des parterres d'Allemands. Les mouches sera jouée dans l'ancien théâtre Sarah Bernhardt, débaptisé par antisémitisme. Mais les affaires sont les affaires. La commission de Sartre sur les recettes avoisine les 13%. On lui doit l'affirmation : "Jamais nous n'avons été plus libres que sous l'occupation allemande" (La république du silence).
La principale phrase reprochée à Roparz Hémon est qu'il "passa un vent de liberté sur la Bretagne" de 1940 à 1944. Les commentateurs français considèrent que Sartre a dit le contraire de Roparz Hemon. Normal: l'un est philosophe, l'autre est breton.

Directeur des Temps Modernes. Il y fait afficher pendant plusieurs années son refus a priori de tout manuscrit provenant de condamnés de l'Épuration.

C'est sans doute le seul cas d'un intellectuel qui considère que la justice politique émet des jugements ayant force de vérité, y compris sur le talent littéraire.
SOLIDOR (Suzy) Chanteuse, actrice, romancière, tenancière de cabaret.
Pendant la guerre, elle chante pour les officiers allemands une version française de Lili Marleen. Elle anime des concerts pour la LVF. Interdite d'exercer pendant 5 ans après la guerre.
Elle était d'origine bretonne, ce qui n'étonnera pas les vrais libres penseurs.
SOREL (Cécile) Actrice de la Comédie Française. Immortelle auteure de la phrase "L'ai-je bien descendu ?". Amie de Maurice Barrès. Anime des concerts pour la LVF Après la guerre, Cécile Sorel tourne Les perles de la couronne de Sacha Guitry. Encore un qui est infréquentable (voir plus haut).
TRENET (Charles) Chanteur avant et pendant la guerre Condamné par les épurateurs à une interdiction de 10 mois. Il s'en est très (trop ?) bien remis.
VANEL (Charles) Acteur de cinéma.
Décoré de la Francisque .
VLAMINCK (Maurice de) Fait une visite officielle en Allemagne en 1944 (avec René Derain, qu'il n'aimait pas), et se prête à la propagande nazie. Arrêté après la guerre.
Dénoncé comme "collaborateur" en 1945. Interdit d'exposition en tant qu'artiste.
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Message  le ronin 5/11/2010, 23:10

Bonsoir, un grand merci pour la publication de cette liste nominative de "bons français" très propre sur eux . Par la suite, ce sont leurs progénitures, et familles qui ont dirigé la France , et qui la dirige encore , les grandes fortunes ne se bâtissent pas sur la loyauté et l'intégrité, mais plus sûrement sur des tas de fumier .



Amicalement .




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Message  Loïc 6/11/2010, 14:50

c'est du grand n'importe quoi, certaines personnes citées n'ont rien à faire dans une véritable liste de collabos, l'exemple le plus frappant étant Mitterrand, et sont mélangées au milieu de personnalités les plus compromises
d'autres par le simple fait d'avoir reçu la Francisque, Mendès-France, et pourquoi pas de Gaulle et Jean Zay tant qu'à faire yeu gri

d'où la difficulté de l'Historien face à ce genre de "document" ex abrupto
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Message  sukhoi 6/11/2010, 15:20

BRASSENS (Georges) STO [NDLR: comme Georges Marchais, secrétaire duParti communiste français, du temps de l'«Union de la gauche»].Chanteur libertaire, peu enclin aux démarches citoyennes ("Le jour du14 juillet, je reste dans mon lit douillet").

Je suit asses étonné de voir figurer Brassens dans cette liste car même si on ne peut pas dire de lui qu'il a résister, je doute qu'il ait vraiment été du genre a collaborer. La seule chose que l'on peut lui reprocher c'est d'avoir écrit des chansons durant la guerre et de s'être évader du STO. Un peu léger...
Un nanar qui résiste, difficile, mais un nanar qui collabore avec un gouvernement d'extrême droite c'est inimaginable!


Sinon merci quand même pour cette liste, qui doit néanmoins être prise avec des pincettes. Bon sur ce je vais aller me renseigner sur quelques noms de personne encore vivante, particulièrement riche et au cœur de polémique(s) actuelle...

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Message  le ronin 6/11/2010, 17:20

Hello ami sukhoi, tu fais la "guerre" en ce moment ?? Au vu de ce qui se passe niveau universités sur Lyon , j'ai pensé à toi . Excusez pour ce HS, merci.




Amicalement .



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Message  Phil642 6/11/2010, 22:21

Pour Brassens je suis effectivement étonné, surtout qu'il était réfractaire au STO et qu'il a dû trouver asîle clandestin chez l'un ou l'autre de ses amis et que reclu il passâ son temps à rédiger des chansons, de plus c'est un anar avéré.

Pouyr Mittérand, là il n'y a pas photo, et sa carrière par la suite ne fut pas sans tache non plus.
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Message  Laurent "Pink panth 7/11/2010, 17:05

roltanguy a écrit:
un peu de lecture et bonjour à tous .

(....)

Dénoncé comme "collaborateur" en 1945. Interdit d'exposition en tant qu'artiste.

Debré, Mendes France, Cavanna avec Drieu la Rochelle. Ben voyons. Au pilori donc !!!

Voici une methode habituellement utilisée par l'extreme-droite, pour tenter de salir le plus grand nombre ,et ainsi attenuer la responsabilité des plus compromis.


Dernière édition par Laurent "Pink panth le 7/11/2010, 20:21, édité 2 fois
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Message  david885 7/11/2010, 17:41

... Surtout que Suzy Solidor enregistrait encore des disques en 1947 et que la presse collabo soupçonnait Charles Trenet d'être Juif...
Et dans ce cas, pourquoi ne pas parler de Danielle Darrieux ou Albert Préjean qui firent partie des tournées organisées en Allemagne?
Encore une chose, "Les Perles de la Couronne" de Sacha Guitry, avec Cécile Sorel, date de 1937, pas d'après la guerre... Pourquoi ne pas mentionner le fait que Maurice Chevalier sauva la vie de toute la famille de sa compagne de l'époque, juive roumaine, Nita Raya, toujours en vie aujourd'hui grâce à lui? Pourquoi ne pas parler de Léo Marjane, de Marcelle Bordas? Bref, en ce qui concerne les arts et la musique, ce n'est pas très sérieux...

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Message  sukhoi 7/11/2010, 19:26

Ouuuuuuuuups, merci Laurent pour avoir relevé le nom de Mendés-France, je ne l'avait pas vu, or ceci est une pure abbération.
En effet c'est insulter les FFL que de traiter de collabo un PN qui, aprés avoir rejoint Londres dés 1941, participa a des missions aériennes extrêmement risqué où il y eut plus de 50% de pertes parmi les équipages!

De plus il fut le seul député de gauche a s'opposer officiellement contre les jeux Olympiques a Berlin en 1936.

Je ne sait pas qui a réalisé cette liste a la base mais j'ai l'impression d'y voir une manœuvre politique de bas niveau.

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Message  Loïc 9/11/2010, 10:37

les mêmes qui ont interêt à faire passer Mitterrand pour un collabo, ideologie d' extrême-droite ou d'extrême-gauche,
cette page me parait plutôt le produit de la deuxiéme s'adressant à des athées militants de la Libre-Pensée de Bretagne sans doute car il y'a des references recurrentes à Roparz Hemon une figure assez peu connue en dehors de cette région, un autonomiste collabo breton


Citoyennes, ne vous parfumez plus !

Une honte. Libres penseurs, il faut boycotter l'Académie.


Libre-penseurs, il faut boycotter les chaînes publiques...

Ses oeuvres sont diffusées massivement en Auvergne comme celles de Per Jakez Helias en Bretagne.
Les Auvergnats ne sont pas de bons libre-penseurs ; ils lisent et ils diffusent n'importe quoi.



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Message  Laurent "Pink panth 9/11/2010, 12:21

http://www.contreculture.org/AT_Roparz.html


Cette page "ironise" plutot sur les libres-penseurs de la laïcité
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Message  Karbychev 24/11/2010, 23:57

merci à Laurent "Pink panth d'avoir trouver et de citer la source...

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Message  ours blanc 3/5/2013, 15:26

lebel a écrit:Sur le Net , il est possible de consulter , in extenso , tous les numeros de LIfe Magazine de 1936 à 1972.............Les numeros relatifs à la 2è GM sont interessants pour la somme de documents et photos

Le numero du 24 aout 42 rapporte un long entretien avec un resistant refugié aux USA sur la Resistance , en France , à cette époque ( page 86 )
http://books.google.com/books?id=fk4EAA ... &q&f=false
En tête de l'article :
Liste noire de Français condamnés par la Resistance pour collaboration avec les Allemands
- A abattre , ou à juger lorsque la France sera liberée -
http://books.google.com/books?id=fk4EAAAAMBAJ&lpg=PA1&hl=fr&pg=PA86#v=onepage&q=&f=false

Des gens des arts , de la litterature , du spectacle, de la Presse
Mistinguett, G.Carpentier , Corinne Luchaire , Pagnol , M. Chevalier , S. Guitry , Celine , Derain......

Du monde politique et de leaders de partis
Luchaire , Deat , Doriot , M de Polignac , R.de Chambrun, Fonck, Valery Radot........

De membres du Gouvernement et de l' Armée
Pétain , Laval , Darlan , Brinon , Pucheu , Dentz , Weygand , Vallat ..........




Intéressant.
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Message  alderome 4/6/2013, 23:57

Sartre a fait la guerre à Huis-Clos du côté du café de Flore et s'occupait des Mouches. Il s'est transformé en sycophante à la Libération.
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http://hongrie2gm.creer-forums-gratuit.fr/forum.htm

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Liste noire de collabos Empty Arletty...source Wiki

Message  Invité 16/11/2015, 15:53

Karbychev a écrit:merci à Laurent "Pink panth d'avoir trouver et de citer la source...
Après la Libération, Arletty est arrêtée, non pour fait de collaboration, mais en raison de sa liaison affichée avec Hans Jürgen Soehring4, un officier allemand. Ils se sont connus à Paris le 25 mars 1941, présentés par Josée de Chambrun, épouse de René de Chambrun et fille de Pierre Laval. Soehring est, à l'époque, assesseur au conseil de guerre de la Luftwaffe à Paris. Elle aurait dit à Michèle Alfa et Mireille Balin qui avaient aussi comme amants des officiers allemands : « On devrait former un syndicat. » Elle est internée quelques jours à Drancy puis à Fresnes. Prise à partie par l'un des FFI lors de son arrestation, elle répond : « Si mon cœur est français, mon cul, lui, est international ! », phrase qui lui avait été suggérée par Henri Jeanson mais qui est peut-être apocryphe5. Elle répond à une détenue qui lui demandait des nouvelles de sa santé : « Pas très résistante »6,7.
« Si vous ne vouliez pas que je couche avec les Allemands, fallait pas les laisser entrer », répond-t-elle à ses juges, renvoyant ainsi la République à ses responsabilités dans la débâche de 1940[réf. nécessaire].
Lorsqu'elle est libérée, on lui conseille de quitter la capitale. Elle trouve refuge pour dix-huit mois au château de La Houssaye-en-Brie, chez des amis résistants. En 1946, le comité d'épuration lui inflige un blâme, assorti d'une interdiction de travailler pendant 3 ans8.

Merci aussi pour la source...mais cela peut permettre quand même de confirmer ou d'infirmer des "collabos"( même si le chef d'inculpation n'est pas retenu)...un début ci-dessus avec Arletty

Cordialement

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Liste noire de collabos Empty "Celine", source wikipédia

Message  Invité 12/12/2015, 18:11

L'Occupation

Sous l'Occupation, Céline, s'il ne signe pas à proprement parler d'articles, envoie des lettres aux journaux collaborationnistes dont certaines sont publiées. Il y fait preuve d'un antisémitisme littéraire violent.


Dans son numéro 4 de septembre 1941, Notre Combat pour la Nouvelle France Socialiste, André Chaumet sélectionne pour ses lecteurs de courts extraits de Bagatelles pour un massacre (1939) sous le titre "Céline nous parle des juifs..." :
« Pleurer, c'est le triomphe des Juifs ! Réussit admirablement ! Le monde à nous par les larmes ! 20 millions de martyrs bien entraînés c'est une force ! Les persécutés surgissent, hâves, blêmis, de la nuit des temps, des siècles de torture… »
Visitant l'exposition « Le Juif et la France », Céline reproche à Paul Sézille d'avoir éliminé de la librairie de l'exposition Bagatelles pour un massacre et L'École des cadavres. Ces ouvrages sont controversés jusque chez les nazis : si Karl Epting, directeur de l'Institut allemand de Paris, décrit Céline comme « un de ces Français qui ont une relation profonde avec les sources de l'esprit européen », Bernard Payr, qui travaille au service de la propagande en France occupée se plaint du fait que Céline « gâcherait » son antisémitisme par des « obscénités » et des « cris d'hystérique ».
Durant cette période, Céline exprime ouvertement son soutien à l'Allemagne nazie. Lorsque celle-ci entre en guerre contre l'Union soviétique, en juin 1941, il déclare :
« Pour devenir collaborationniste, j’ai pas attendu que la Kommandantur pavoise au Crillon… On n’y pense pas assez à cette protection de la race blanche. C’est maintenant qu’il faut agir, parce que demain il sera trop tard. […] Doriot s’est comporté comme il l’a toujours fait. C’est un homme… il faut travailler, militer avec Doriot. […] Cette légion (la L.V.F.) si calomniée, si critiquée, c'est la preuve de la vie. […] Moi, je vous le dis, la Légion, c'est très bien, c'est tout ce qu'il y a de bien. »
Il publie alors Les Beaux Draps, son troisième et dernier pamphlet antisémite (Nouvelles éditions françaises, le 28 février 1941), dans lequel il exprime clairement sa sympathie pour l'occupant :
« C’est la présence des Allemands qu’est insupportable. Ils sont bien polis, bien convenables. Ils se tiennent comme des boys scouts. Pourtant on peut pas les piffer… Pourquoi je vous demande ? Ils ont humilié personne… Ils ont repoussé l’armée française qui ne demandait qu’à foutre le camp. Ah, si c’était une armée juive alors comment on l’adulerait ! »
En 1943, Hans Grimm, membre du Sicherheitsdienst, le service de renseignement de la SS à Rennes, fournit à Louis-Ferdinand Céline une autorisation pour se rendre en villégiature à Saint-Malo (zone d'accès limité à cette période du conflit). L’auteur lui offre un exemplaire d'une première édition d'un de ses romans.
L'absence en librairie des pamphlets n'est pas due à une décision d'interdiction officielle, puisque Bagatelles n'a donné lieu à aucun procès, que L'École des cadavres fut amputée de six pages (suite jugement en correctionnelle pour diffamation du 21 juin 1939), mais ne connut aucune mesure de restriction à la vente.
Les Beaux Draps fut interdit en zone libre le 4 décembre 1941 par le gouvernement de Vichy car il y critique sévèrement le régime de Vichy75 (mais l'ouvrage continua d'être normalement diffusé et réimprimé en zone occupée). À son retour en France, Céline n'autorisa jamais leur réimpression et son ayant droit a, depuis 1961, respecté sa décision.
Même si Céline était ouvertement antisémite, selon l'historien Henri Guillemin, il n'a jamais collaboré pendant la guerre.
En février 1944, lors d'un dîner à l'ambassade d'Allemagne à Paris avec ses amis Jacques Benoist-Méchin, Pierre Drieu la Rochelle et Gen Paul, Céline a déclaré à l'ambassadeur allemand Otto Abetz qu'Hitler était mort et remplacé par un sosie juif.
Le 16 mars 1944 marque son retour au roman : il publie Guignol's Band, récit de son séjour de 1915 en Angleterre.


L'exil : Sigmaringen, puis le Danemark

Après le débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944, Céline, craignant pour sa vie, quitte la France quelques jours plus tard, le 14 juin et se retrouve d'abord à Baden-Baden, dans le sud-ouest de l'Allemagne, avant de partir pour Berlin, puis pour Kränzlin (de) (le Zornhof de son roman Nord), à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale allemande, d'où il ne peut rejoindre le Danemark. Apprenant qu'ungouvernement français en exil tente de se former à Sigmaringen, Céline propose alors à Fernand de Brinon, ancien représentant de Vichy pour la France occupée et qui va présider ce gouvernement, d'y exercer la médecine ; celui-ci accepte. Céline gagne par le train Sigmaringen, voyage qu'il relate dans Rigodon ; là-bas, il s'installe avec sa femme et son chat Bébert, et côtoie le dernier carré des pétainistes et des dignitaires du régime de Vichy (D'un château l'autre). Le 22 mars 1945, il quitte Sigmaringen pour le Danemark, encore occupé par les Allemands, afin de récupérer des fonds qu'il a confiés avant guerre, sous forme de lingots d'or, à une amie danoise.
Il passe au Danemark près d'une année et demie en prison, et plus de quatre ans dans une maison au confort rudimentaire près de la mer Baltique, tandis qu'il est boycotté par le monde littéraire français. Entre 1947 et 1949, Céline entame une longue correspondance avec un universitaire juif américain, Milton Hindus, admirateur de son œuvre romanesque qui publie en 1950 une importante étude enthousiaste sur le romancier intitulée The Crippled Giant (« Le Géant infirme » sorti en France l'année suivante sous le titre de L.-F. Céline tel que je l’ai vu) que ce dernier versera à sa décharge lors de son procès.


Le 21 février 1950, dans le cadre de l'épuration, il est condamné définitivement par contumace par la chambre civique de la Cour de justice de Paris pour collaboration selon l'article 83 (pour « actes de nature à nuire à la défense nationale ») — et non l'article 75 (pour « intelligence avec l'ennemi et de trahison ») des ordonnances du GPRF relatives à l'épuration —, à une année d'emprisonnement (qu'il a déjà effectuée au Danemark), 50 000 francs d'amende, la confiscation de la moitié de ses biens et à l'indignité nationale. Raoul Nordling — consul général de Suède à Paris qui joua un rôle important auprès des autorités allemandes dans la sauvegarde des monuments de Paris à l'été 1944 —, est intervenu en sa faveur auprès de Gustav Rasmussen (da), ministre danois des Affaires étrangères, pour retarder son extradition et aurait écrit en sa faveur au président de la Cour de justice qui le jugeait. Céline fait valoir auprès des autorités danoises son exécution de peine de prison effectuée en 1946-1947.


Retour en France.

Le 20 avril 1951, Jean-Louis Tixier-Vignancour, son avocat depuis 1948, obtient l'amnistie de Céline au titre de « grand invalide de guerre » (depuis 1914) en présentant son dossier sous le nom de Louis-Ferdinand Destouches sans qu'aucun magistrat ne fasse le rapprochement.

  J'ai lu et aimé son livre " voyage au bout de la nuit"...je ne pense pas qu'il ait des excuses sur la suite collaborationniste de son parcours ( sa femme serait partie avec un Juif).


  Cordialement


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Message  Invité 24/12/2015, 19:51

snob a écrit:

ARLETTY
Après la Libération, Arletty est arrêtée, non pour fait de collaboration, mais en raison de sa liaison affichée avec Hans Jürgen Soehring4, un officier allemand. Ils se sont connus à Paris le 25 mars 1941, présentés par Josée de Chambrun, épouse de René de Chambrun et fille de Pierre Laval. Soehring est, à l'époque, assesseur au conseil de guerre de la Luftwaffe à Paris. Elle aurait dit à Michèle Alfa et Mireille Balin qui avaient aussi comme amants des officiers allemands : « On devrait former un syndicat. » Elle est internée quelques jours à Drancy puis à Fresnes. 
Lorsqu'elle est libérée, on lui conseille de quitter la capitale. Elle trouve refuge pour dix-huit mois au château de La Houssaye-en-Brie, chez des amis résistants. En 1946, le comité d'épuration lui inflige un blâme, assorti d'une interdiction de travailler pendant 3 ans.


En 1962 elle tournera dans ..."le jour le plus long" de Zanuck !!!( rôle : Mme Barrault ) pouce ba gri





Cordialement

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Message  Sandrine cossé 28/2/2016, 12:33

Bonjour, je cherche des informations sur mon grand-père que je n'ai pas connu mais qui vivait au Venezuela à partir de 1945 et que donc je soupçonne d'avoir été un collaborationniste voire carrément un collaborateur. Quelqu'un saurait-il ou pourrais/je me renseigner?
Merci d'avance
Sandrine

Bonjour et merci de vous présenter dans la bonne rubrique:

https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/f1-presentation-des-nouveaux-membres

Sachez que les noms des collabos ne seront pas donnés avant 100 ans après les faits afin d'éviter les représailles entre familles.

C'est légal, si vous souhaitez en apprendre plus, vous pouvez cherchez un site d'une amicale de collabos qui pourra vous aider, ce forum-ci n'est pas le bon endroit pour ça.

Phil642

Sandrine cossé
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Message  AndréT 26/7/2018, 20:08

Bon, moi, j'avais en tête un tract très célèbre (je l'ai quasiment dans l'oeil) avec les noms des sculpteurs, peintres, écrivains à abattre... Il y avait là-dedans des types que je ne voyais pas plus collabos que ça, comme Henri Bouchard, le sculpteur de l'Apollon musagète du Palais de Chaillot

Sinon, sur un blog gaulliste, donc pas précisément d'"extrême droite", ça permet de relativiser bien des choses:


Qui sont les collabos? Qui sont les résistants?




Je relisais hier une lettre de René Chirade, maquisard du Réseau Vengeance décédé le 13 avril 1945 à Bergen-Belsen: "Oui, mes chers parents, j'ai rejoint la Résistance, car je ne peux plus supporter qu'un peuple étranger fasse la loi chez nous Français" (août 1943) Et cela a enclenché un petit train de réflexions personnelles.
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Combien de vrais collabos? Qui étaient les collabos?


Gérard Boulanger, l'avocat bordelais, infatigable militant des droits de l'homme - et le fameux responsable de la condamnation de Maurice Papon pour crime contre l'humanité -, avait publié un travail unique qui avait déterminé avec beaucoup d'exactitude la proportion exacte de collaborateurs sous l'Occupation. Un pour cent. Et Simon Epstein, professeur d'histoire à l'Université de Jérusalem nous a "appris" - pas à titre personnel, nous le savions déjà, mais à titre collectif - que presque 84% de ces collabos notoires venaient de la gauche: on pense à Déat, Doriot, Laval, Hersant, le SS Augier, alias Saint-Loup, le philosophe Alain (Emile Chartier, radical socialiste devenu membre actif de La Ligue de pensée française, organisation de gauche favorable à la collaboration avec l'Occupant nazi), Jérôme Carcopino passé de dreyfusard à anti-Juif avec le changement de régime, l'anarchiste Sébastien Faure, le psychanalyste et ami de Freud (voir note) René Laforgue, Jules Romains qui aimait tant les Jeunesses hitlériennes, et on ne parle pas des donneurs de leçons Jean-Paul Sartre et Marguerite Duras, collabos à l'heure allemande et résistants à retardement...
Quant aux communistes du PCF, jusqu'au 22 juin 1941, ils collaboraient ouvertement avec l'Occupant nazi en vertu du pacte de non-agression germano-soviétique et, aussi effarant que cela puisse paraître aux esprits pavlovisés par la propagande volontairement manichéenne de la télévision, ses responsables (Maurice Tréand, Jean Catelas, Jacques Duclos… tous téléguidés par un Maurice Thorez réfugié dans l'URSS de Staline suite à sa désertion pour ne pas faire de mal aux copains nazis) négociaient ouvertement avec Otto Abetz à qui ils donnaient avec zèle et application tous les gages de bonne conduite. Ainsi, demandant aux autorités nazies la reparution de L'Huma, ils déclarent par écrit (les documents sont disponibles à tous): "L'Humanité, publiée par nous, se fixerait pour tâche de dénoncer les agissements des agents de l'impérialisme britannique qui veulent entraîner les colonies françaises dans la guerre.   L'Humanité, publiée par nous, se fixerait pour tâche de poursuivre une politique de pacification européenne et de défendre la conclusion d'un pacte d'amitié franco-soviétique qui serait le complément du pacte germano-soviétique et ainsi créerait les conditions d'une paix durable".
Ainsi, non seulement les membres du PCF ne font évidemment pas partie des résistants de la première heure, non seulement ils fraternisent avec les nazis, mais en plus - comme en témoignent les documents effarants rassemblés sur ce blog: "pcf-1939-1941" - ils proposent de lutter contre l'"impérialisme britannique" (c'est-à-dire la Résistance organisée depuis Londres), contre le "dingaullisme" (sic!), et pour défendre la "pacification de l'Europe" orchestrée… par le Troisième Reich (!)

Cette belle harmonie s'effondre le 22 juin 1941 avec le déclenchement de l'opération Barbarossa. Les communistes staliniens du PCF rejoignent alors le maquis. Le philosophe Emmanuel Mounier, du groupe Combat, les appellera avec mépris des "alternationalistes", parce qu'ils sont motivés par un "nationalisme" qui n'est pas l'amour de la France, mais celui de l'Union Soviétique.
Le Cas Gabriel Péri
Le cas Gabriel Péri en dit long sur la collaboration du PCF avec l'occupant nazi. Communiste antifasciste abondamment récupéré à la Libération par la fraction stalinienne du Gouvernement provisoire de la République française, il est peut-être le résistant qui en France a le plus grand nombre de rues, de ruelles, de places publiques et de squares à son nom. Qui ne connaît pas, ou n'a pas connu, ou n'a pas lui-même habité dans ou près d'une rue "Gabriel-Péri"! Pourquoi une telle abondance? Parce que, comble du comble, Gabriel Péri - cas rarissime d'antinazi parmi les membres du PCF - a servi de caution à la "Résistance communiste"... alors même qu'opposant à la ligne stalinienne de collaboration pro-nazie du PCF, il avait été arrêté le 18 mai 1941 suite à une machination orchestrée par l'adjoint du responsable aux cadres du PCF choisi par Duclos, Maurice Tréand. Evidemment avec son aval. On ne prenait pas d'initiative au PCF. Hiérarchie, hiérarchie, sicut ac cadaver, et les ordres venaient de Moscou.
A l'époque, Edmond Foeglin, dit "Armand", l'auxiliaire de Maurice Tréand à la commission des cadres depuis 1938, gère les listes noires du PCF. Tout indique qu'il est l’initiateur du déménagement de Péri à la porte de la Villette, chez André Chaintron. Ce déménagement chez un militant communiste connu des services de police et frère de Jean Chaintron, chef communiste de la zone sud déjà arrêté et condamné à mort, équivaut à jeter Péri dans la gueule du loup. Le rapport des renseignements généraux confirme que "Gabriel Péri est arrêté à la porte de Champerret, dénoncé par un camarade." Après-guerre, Pierre Teruel-Mania, membre du PCF pendant plus de vingt ans, accuse violemment Jacques Duclos d’avoir livré Péri à la police, car il est impossible, selon lui, étant donné la tyrannie bureaucratique de la hiérarchie interne au parti que Foeglin, alias Armand, ait pris des initiatives; lui faire porter à lui seul la responsabilité de la trahison et de la livraison de Péri aux nazis est absurde.
L’historien du communisme Stéphane Courtois confirme: "Or, il semble avéré que Péri et Catelas sont « tombés » sur dénonciation d’un adjoint de Tréand […] lequel n’aurait jamais eu à subir les foudres vengeresses du Parti ce qui paraît très surprenant pour une pareille faute ou trahison (sauf s’il était en « service commandé »)"
La faute de Gabriel Péri? Courtois nous le dit. Il était le porte-parole de la tendance "nationaliste" du Parti Communiste Français. Quelle imposture, et quelle ignominie de constater la récupération bien pratique de Gabriel Péri par le PCF en 1945 - quelle caution morale que le sacrifice de ce grand homme quand le PCF se compromettait ouvertement, et avec zèle avec les nazis! - alors que c'est le PCF LUI-MEME QUI L'AVAIT VENDU AUX NAZIS!

Combien de vrais résistants? Qui étaient les résistants de la première heure?
Combien y a-t-il eu de résistants? Entre 1947 et 1974, le Ministère des anciens combattants et victimes de guerre en a recensé… un pour cent. Même proportion que pour les collaborateurs. Mais quelle était la composition politique de ces un pour cent aux premières heures de la Résistance, quand la gauche parlementaire votait les pleins pouvoirs à Pétain et que le PCF négociait cordialement avec Abetz? Elle était très  logiquement le reflet inversé de celle des collabos: il y avait au moins 80% de nationalistes qui, comme René Chirade avaient "rejoint la résistance parce qu'ils ne pouvaient pas supporter qu'un peuple étranger fasse la loi chez eux". Le Colonel Rémy, l'agent secret de la France libre? Nationaliste. Pierre Clostermann, l'as des Forces Aériennes Françaises Libres? Nationaliste. Car après tout, qu'est-ce que ça peut bien faire d'être envahi par une armée étrangère si on n'aime pas son pays par-dessus tout? Rien. Les antifascistes tonitruants, dans la Résistance? Les antiracistes officiels, dans la Résistance? Non. Simon Epstein l'a prouvé avec son Paradoxe français: une fois écartés les cas individuels - dont, d'ailleurs, mon père était (ce qui prouve leur existence) - ce n'est pas la Résistance qu'ils ont rejointe, mais la Collaboration. D'où le "Paradoxe" d'Epstein.

Alors, je me demandais, sérieusement, en me souvenant de ce que Noam Chomsky dit du néo-libéralisme, "cadet des totalitarismes issu du même terreau que le nazisme et le bolchevisme", comment les fantoches-dictateurs que la haute finance nous a imposés les qualifieraient aujourd'hui, nos résistants de 1940. Comme des voyous réactionnaires d'ultra-droite? Comme des "dingos" qui ne savent pas s'"adapter" au "progrès"? Oui, c'était bien le discours que les nazis et leurs alliés du PCF tenaient à l'époque. Rien n'a changé. Un pour cent de résistants, un pour cent de collabos, et quatre-vingt dix-huit pour cent de "sans-opinion", dont certes des Français - une poignée - qui donneront ici ou là un coup de main inattendu et providentiel à un aviateur anglais ou à un maquisard traqué (ceux qu'Alain Rafesthain appelle les "résistants aux mains nues"),  et des Français opportunistes qui dénonceront aux Allemands un type ou un autre, sans conviction politique, par jalousie, par désoeuvrement, par méchanceté. Et parfois, oui parfois, c'étaient les mêmes.

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Message  AndréT 26/7/2018, 20:57

Bon, ça y est, j'ai retrouvé. C'est sur le site d'un "libraire liégeois", Henri Thyssens (dont je ne sais rien, alors prudence), consacré si j'ai bien compris à la mémoire de Robert Denoël, l'éditeur de Céline. C'est complètement subalterne; le fait est qu'il a une pages entièrement dédiée à l'archivage des tracts de "listes noires" et je dois dire que c'est assez impressionnant. La liste que je cherchais est intitulée "Le Groupe Collaboration" qui rassemble, de fait, des personnalités inattendues: Serge Lifar, Maurice Denis, Dreyfus, Decoin, Clouzot, Pierre Fresnay... c'est assez étonnant comme document.

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Message  tietie007 5/8/2019, 22:06

Concernant la collaboration française, il y a le Dictionnaire de la collaboration, de François Broche.

Liste noire de collabos Dictionnaire-de-la-collaboration



Je me suis d'ailleurs aperçu, aujourd'hui, que certains collabos comme Georges Guilbaud, un des créateurs de la phalange africaine, n'avait pas de fiche sur wikipedia. Je vais m'occuper de ça ! beret
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http://bachistoiregeo.blog4ever.com/

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Message  Aldebert - 2 10/8/2022, 18:11

Loïc a écrit:les mêmes qui ont interêt à faire passer Mitterrand pour un  collabo, ideologie d' extrême-droite ou d'extrême-gauche,
Mitterand était un avocat arriviste, malin des malins, faux témoin, qui en a roulé plus d'un dans la farine, ce que sont d'ailleurs les politiciens en général. 

Il n'est pas nécessaire d'être extrémiste pour l'avoir constaté. clin doeil gri
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Message  Major cowburn 23/9/2022, 15:37

+1  Je n'ai jamais donné ma voix à ce faussaire des faussaires...Malheureusement son remplaçant n'avait plus rien de l'homme des débuts conseillé par M F Garaud & Cie Malheureusement les légistes depuis 1789 se sont toujours arrangés pour s'accaparer du pouvoir du peuple et transformer chaque jour davantage,ce pays en cour des miracles paradis des défenseurs de la malfaisance......"humaine"

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