X Flottila MAS

Extrait du discours prononcé par le président de la république Italienne le 9 juin 1991(Francesco COSSIGA_président de la république Italienne_1991), à l'occasion de la remise du drapeau de combat au Comsubin Comando Subacquei Incursori (Commando Subaquatique d'incursion)

La dixième flottille MAS depuis son aube

Dans ce site magique de la côte italienne, en 1938, les activités de formation des moyens et des départements spéciaux de la Marine ont commencé, ce qui témoigne une fois de plus du haut professionnalisme, du dévouement au devoir, de l'engagement, du courage de l'armure et aussi fait de fantaisie entièrement italienne, de monstres marins dans des actions épiques et glorieuses.

En fait, parmi les plus grandes gloires nationales que notre peuple ne peut pas et n'as pas le droit d'oublier s'il ne veut pas s'oublier et se nier, les actes héroïques des engins d'assaut de la marine italienne doivent être comptés. Ils ont commencé à la fin de la Première Guerre mondiale avec le naufrage du cuirassé Viribus Unitis, un navire amiral austro-hongrois, par le lieutenant du génie naval Rossetti et le lieutenant-Médecin de la Marine, Paolucci. Et ils ont continué pendant la Seconde Guerre mondiale avec les entreprises de Suda, Gibraltar, Malte, Alexandrie en Égypte dont nous nous souvenons et célébrons aujourd'hui spécifiquement le glorieux cinquantième anniversaire, avec les entreprises menées dans la lointaine mer Noire.

Les quelque deux cents hommes qui ont servi dans des engins d'assaut sous-marins et de surface ont coulé 38% des navires militaire ennemi détruit par notre marine pendant la Seconde Guerre mondiale et 15% des navires marchand. À Alexandrie, en décembre 1941, les deux cuirassés britanniques en Méditerranée orientale sont été rendus inutilisables. Des actes de grande valeur qui ont été reconnus, comme l'a reconnu à la Chambre des communes par le Premier ministre de cette nation courageuse qui était la Grande-Bretagne, la valeur de la Brigade Folgore en Afrique, des entreprises qui ont été tellement reconnues par nos opposants qu'il était le commandant de la Flotte britannique de la Méditerranée, si gravement touchée, pour demander, après le douloureux armistice, le privilège de pouvoir décerner la médaille d'or à ceux qui, de cette opération, comme le rappelait le ministre de la Défense, étaient devenus l'architecte.

Combattants sous-marins Duce(*). Comment est née la 10e flottille de la MAS

Après la Première Guerre mondiale et l'effondrement de l'Empire austro-hongrois, les ambitions géopolitiques de l'Italie se sont considérablement accrues. Ce n'était pas surprenant, car des pays relativement forts de la côte adriatique, il ne restait que l'Italie. Les possessions balkaniques de l'Autriche-Hongrie sont devenues une partie de l'État des Slovènes, Croates et Serbes (puis le Royaume des Serbes, Croates et Slovènes) et, bien que le GSHS ait reçu l'intégralité de la flotte austro-hongroise lors de sa création, le jeune pays ne pouvait rivaliser dans l'Adriatique avec l'Italie. Pendant un certain temps, Rome s'est calmée avec les développements dans le domaine du sabotage sous-marin, car il n'y avait personne d'autre à qui résister dans l'Adriatique.

L'école de plongée

La première école de plongée, née à Gênes le 24 juillet 1849, fut transférée à la base de Varignano le 10 novembre 1910 et, devenant une spécialisation des torpilleurs, elle mélangea la capacité d'effectuer n'importe quel travail subaquatique avec celle de neutraliser les engins explosifs trouvés dans l'eau.

Les premiers groupes de raids

La formation des premiers groupes de raids sous-marins a eu lieu pendant la Première Guerre mondiale : en utilisant des moyens tels que le MAS et les torpilles automotrices Rossetti (appelées "sangsues" et dont la torpille lente ou "maiale" était dérivée) , les hommes de la Regia Marina ont mené de nombreuses actions contre la flotte austro-hongroise, infligeant de lourdes pertes à l'ennemi dans des actions sensationnelles comme l'exploit historique de Premuda.
L'officier du génie naval Armando Andri mérite le mérite d'avoir mené la première récupération de l'histoire d'un cuirassé en eaux peu profondes, le Leonardo da Vinci (longueur 167 m - déplacement 22 700 t), qui eut lieu dans le Mar Piccolo de Tarente en 1921 qui était le jalon de toutes les activités du lentiare.

Avec la loi du 15 juin 1933, inhérente aux variantes au texte consolidé du règlement du Corps Royal des Equipages Maritimes (CREM), la "Première formation de la catégorie plongeurs" fut entre-temps aménagée.
Cependant, l'origine des raiders COMSUBIN doit être spécifiquement retracée dans les années 1930, avec l'utilisation expérimentale - en plus du MAS déjà mentionné - de véhicules d'assaut spéciaux et de matériaux et d'équipements qui permettraient à des opérateurs individuels de les utiliser sous l'eau (tels que appareils respiratoires et combinaisons).

Le premier département «organique» appelé «Commandos des engins d'assaut» a été créé en 1938 au sain du 1er groupe Sous-marins et a pris l'indicatif d'appel de couverture Iª Flottiglia MAS, plus tard re-dénommé en 1941 en Xª Flottiglia MAS.

Jusqu'au 1er juillet 1939, cependant, un service organique ad hoc n'avait pas été créé. A cette date, la 1ère Flottille du MAS est née à La Spezia.

En 1936, deux officiers, Teseo Tesei et Elios Toschi, ont commencé à mettre la main sur un projet dont l'intention était d'aider à combler la disparité des ressources entre la Marine et la force navale la plus puissante à l'époque, la Royal Navy, à cette époque. période fortement présente en Méditerranée

1 ª Flottille MAS commandée par le capitaine Paul Aloisi, chargée d'organiser la force d'assaut de la Marine, qui a débuté fin avril 1939 dans le domaine familial Salvati situé près de l'embouchure de la rivière Serchio.

En 1936, les premiers échantillons de petits bateaux ont été construits, conçus par Aimone di Savoia-Aosta, commandant du général MAS, dont dépendaient à la fois la 1ère flottille MAS que les torpilleurs.

I componenti della 1ª Flottiglia MAS nel 1939. Da sinistra a destra sottotenente di vascello Luigi Durand de la Penne (medaglia d'oro), capitano (GN) Teseo Tesei (medaglia d'oro), capitano Bruno Falcomatà (medaglia d'oro), capitano di fregata Paolo Aloisi (medaglia d'argento), tenente (GN) Gian Gastone Bertozzi (medaglia d'argento), tenente di vascello Gino Birindelli (medaglia d'oro), capitano (AN) Gustavo Maria Stefanini, guardiamarina Giulio Centurione.