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Operation Ironclad

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Message  Invité 1/4/2007, 11:19

Ironclad, conquete britannique de Madagascar


Craignant une isolation de l'Inde, Churchill fait débarquer deux brigades britanniques le 5 mai 1942 à proximité de Diego Suarez (Antsiranana). C'est l'opération Ironclad, qui s'achève le 8 mai par la défaite des troupes françaises et malgaches.

"Ironclad was the first large amphibious assault made by British forces since the attempt to storm the Dardanelles in the First World War."

Les actions menées par les sous-marins japonais dans le canal du Mozambique poussent les Britanniques à s'emparer de la totalité de Madagascar. Tananarive est prise le 23 septembre, et l'armistice est signé le 5 novembre.

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Cette opération fut ressentie par les Français Libre comme un second Mers-el-Kebir. Personne n’a juge utile d’en informer Charles de Gaulle. Il l’apprend le 5 mai 1942 a 3 heures du matin par un coup de téléphone d’un journaliste de l‘Associated Press !

Cela fait des mois qu’il invite les Britanniques a l’aider à intervenir dans cette Ile Française. Ils ont à chaque fois refuse pour agir enfin, seuls et sans le prévenir. Volonté évidente de prendre partout la place de la France, d’abuser de sa faiblesse momentanée.
Sa réaction face à cette atteinte a la souveraineté nationale sera rapide, violente, extrême et sans appel, bref Gaullienne.

D’une part, il se rend au petit matin a Carlton Garden ou il a convoque tout son état-major :
« Messieurs, je vous rends votre liberté. J’ai voulu ici organiser le gouvernement. J’ai signe des accords avec les Britanniques. Ils ne les respectent pas et son en train de s’emparer de Madagascar. Ils prétendent l’administrer directement. Nos accords sont rompus. […] Engagez-vous dans l’armée canadienne, au moins vous combattrez les Allemands. La France Libre, c’est fini ! Messieurs je vous salue. »

Operation Ironclad Chasdg


Puis il envoie un message dans le même sens aux cadres FFL non présents a Londres.
Et obtient exactement le résultat qu’il recherchait : Panique à bord chez les cadres des FFL, Leclerc, Catroux, Eboue, d’Argenlieu, Larminat et d’autres font part, avec véhémence, aux représentants britanniques de leur fidélité a de Gaulle.
Cette nouvelle sème l’inquiétude a Downing Street et au Foreign Office. Les journaux britanniques sont remplis d’éloges pour les soldats français qui pendant ce temps la, se battent à Bir Hakeim, de dénonciation de la barbarie nazie en France (55 fusilles le 5 mai a Lille, 40 a Caen le 6 mai) et d’admiration pour les Français qui, le 1er mai, ont manifestes en France, répondants a l’appel de De Gaulle a la BBC.
Eden demande à le rencontrer «d’urgence ». Charles de Gaulle attendra 2 jours, le temps que la presse britannique, qui a toujours soutenu la France Libre, exprime doutes et inquiétudes.

L’entretien est glacial.
« - Pourquoi adoptez-vous à notre égard une attitude qui sème le trouble dans nos rangs ? Je vous rencontre partout sur ma route. En Syrie, par exemple, vous nous créez de graves difficultés.
- Les difficultés ne viennent pas seulement de nous, dit Eden, elles viennent bien souvent de vous.
- Mais c’est vous qui les cherchez ! »
Il ne serre pas la main d’Eden en sortant.
Tension extrême, contact coupe avec les Britanniques. Churchill donne l’ordre de ne pas la laisser quitter les Iles Britanniques.

Charles de Gaulle joue alors la carte soviétique. Il reçoit Bogomolov, l’ambassadeur soviétique a Londres, puis rencontre Molotov qui l’assure du soutien de l’URSS a la France Libre, trop heureux de gêner un peu les Britanniques et les Américains. La constitution de l’escadrille Normandie Niemen, prévue auparavant, s’accélère.

De ces rencontres naîtront la légende d’un de Gaulle prévoyant un repli a Moscou. Il en a parle, mais, bien évidemment, n’y a jamais songe sérieusement, il s’agissait simplement de faire plier les Britanniques avec les maigres armes dont il disposait.

La crise durera jusqu’en janvier 1943, date à laquelle les Forces Françaises Libres prennent enfin le contrôle de l’île.

Operation Ironclad Legentilhommezq0

Le Gentilhomme


Le général Le Gentilhomme, mandate gouverneur par Charles de Gaulle, vire à toute allure le gouverneur Vichyste Annet avec lequel les Britanniques, comme il se doit, avaient traite. Le Gentilhomme sera remplacé en mai par le gouverneur général de Saint Mart
Ce fut la l’une des plus difficile page de l’histoire de la France Libre.

Sources : Charles de Gaulle, Mémoires de guerre
Plus divers Web


Dernière édition par le 1/4/2007, 13:46, édité 1 fois

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Message  Ivy mike 1/4/2007, 13:11

Arf ! Et bien ça c'est du grand Charles !
J'aime beaucoup ce genre de réaction mais ça aurait pu lui couter cher...

since the attempt to storm the Dardanelles in the First World War."
Olha olha... La percé dans le détroit des Dardanelles était une opéartion Franco-Britannique et non British seule !!
enérvé

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Message  Invité 1/4/2007, 13:41

Ivy mike a écrit:Olha olha... La percé dans le détroit des Dardanelles était une opéartion Franco-Britannique et non British seule !!
enérvé
Je citais un officier de la perfide Albion, Ivy.
mort de rir gri

Oui, cela aurait pu lui couter cher, mais prendre des risques, meme parfois juges "inconsideres" par certains de ses contemporains francais de moindre volonte, de moindre obstination, de moindre clairvoyance, fut une constante chez Charles de Gaulle.

Et le resultat, que nous connaissons tous, n'a fait que lui donner raison.

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Message  Panzer5 2/4/2007, 12:03

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Message  Invité 2/4/2007, 12:13

Mince, j'avais demande a un membre de l'equipe si on avait deja parle de ca avant de poster mon truc, mais c;etait pas le bon....

Il se reconnaitra, le bougre
enérvé

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Message  tietie007 30/5/2007, 12:22

Source : La seconde guerre mondiale de Pierre Montagnon, Tome 1, Editions France Loisirs, 1999, chapître : Alarme dans l'Océan Indien, p.588 à 596.

1) Ceylan, la base aéro-navale de l'Océan Indien.

Inquiet par la dynamique des offensives nippones, Churchill choisit d'établir le QG anglais à Ceylan, au détriment de Calcutta, le 13 mars 1942. Trois escadrilles de Hurricane et trois de Fulmar,
http://avions.legendaires.free.fr/fulmar.php
sont envoyées dans l'île.
Une flotte dite orientale est constituée sous les ordres de l'amiral Somerville, commandant de la Force H, à Gibraltar. Cet assemblage hétéroclite de 5 cuirassés, 3 porte-avions, 7 croiseurs, 14 destroyers, n'est imposant que sur le papier. Beaucoup de bâtiments sont "vieux". Une Force A constituée du cuirassé Warspite, des portes avions Indomitable et Formidable, 3 croiseurs, 7 destroyers, fournira son intervention rapide. Les autres, dans la Force B, regroupés autour des "4 R", ne sera qu'une force d'appoint.
Le tout est donc basé à Ceylan (Colombo et Tricomalee), ainsi qu'aux Maldives. A 950 km de Ceylan, l'atoll d'Addou dispose d'un ,lagon aussi vaste que Scapa Flow. Devenu Port T., il est rapidement fortifié dans le plus grand secret. Un terrain d'aviation y est aménagé.
Les britanniques disposent d'un atout : ils décryptent les liaisons radio nippones, et, le 28 mars, ils interceptent un message qui annonce une attaque contre Ceylan.
Nagumo s'avance avec une véritable armada : 5 porte-avions, 4 cuirassés, 3 croiseurs et 11 destoyers. Il est suivi par l'amiral Ozawa qui dispose d'un porte-avions, 7 croiseurs et 11 destroyers. L'objectif japonais est de bombarder Calcutta et perturber le trafic maritime dans le Golfe du Bengale.


2) Affrontement anglo-japonais dans l'Océan Indien.

Somerville sait parfaitement que la flotte nippone le surclasse. Il ne peut espérer l'emporter que dans un combat de nuit où la puissance de feu de ses cuirassés pourraient l'emporter. Durant 3 jours il va patrouiller, en vain, à la recherche de la flotte de Nagumo. Ses soutes vides, il part se ravitailler sur l'Atoll d'Addou.
Durant son absence, le 4 avril, un Catalina repère les porte-avions ennemis à 560 km au sud-est de Ceylan. Somerville est trop loin pour intervenir, mais l'alerte a pu être donnée et les navires anglais s'éloignent de leur port d'attache.
A l'aube du 5 avril, 91 bombardiers et chasseurs tombent sur Colombo, commandés par le commandant Fuchida, qui avait déjà sévi à Pearl Harbor. Lui et Nagumo croyent réediter l'exploit de Pearl, pensant que la flotte anglaise attend paisiblement dans le port de Colombo. Raté, la rade est quasiment vide. Le bilan du raid sera faible, un cargo et un destroyer seront coulés. Par contre 18 appareils britanniques ont été abattus contre 7 Zéro.
L'après-midi connaîtra une autre fortune. Deux croiseurs lourds, le Dorsetshire et le Cornwall, en route vers l'atoll d'Addou, sont localisés. A 13h 30, 53 bombardiers en piqué attaquent les deux malheureux. Le Dorsetshire sera coulé en 8 minutes, le Cornwall en 22 !!
Somerville revenu dans la zone recherche à nouveau le combat de nuit que Nagumo refuse. Durant 48 heures, les deux hommes vont se guetter.
Le 8 avril, au matin, les japonais attaquent Trincolmalee, mais l'alerte avait été donnée et les bâtiments avaient pu s'éloigner. Mais la chance va encore une fois tourner. Le porte-avions Hermes et le destroyer Vampire, regagnant Ceylan après l'attaque nippone, seront repérés et seront coulés en moins de 20 minutes ! Trois autres navires sont également coulés.
Simutanément, Ozawa a bombardé Vizagapatnam et Cocanada sur la côte orientale de l'Inde, au sud-ouest de Calcutta. En 3 jours, dans le gofle du Bengale, il aura détruit 23 navires, soit 112 312 tonnes !
Après cette défaite et la perte quelques semaines plus tôt du Prince of Wales et du Repulse, les anglais vont retirer leurs gros bâtiments sur Monbasa, en Afrique Orientale.

3) Madagascar, nouveau pivot de l'Océan Indien.

Le raid nippon sur Ceylan et l'Inde inquiète Churchill. Que les japonais prennent pied à Madagascar, et ils contrôleront le canal du Mozambique, et la route du Cap, vitale, serait coupée. Plus de soutient à la VIIIe armée et à la flotte d'Alexandrie. Plus d'acheminement vers l'URSS par le Transiranien, plus d'évacuation du pétrole du Golfe. De plus, l'anglais a une confiance plus que limitée dans l'attitude des forces vichystes en cas d'invasion nippone. Churchill est en droit de penser que le précédent de l'Indochine se reproduirait.
De Gaulle a mesuré depuis longtemps tout l'intérêt de Madagascar. Il a envisagé l'intervention d'une brigade française pour y rétablir l'ordre de la France Libre. Londres, se souvenant de Dakar, n'a pas donné suite.
L'offensive nippon vers l'Inde va accélerer le cours des événements. Churchill décide d'occuper Diego Suarez, à la pointe septentrionale de l'île. Si le marchéchal sud-africain Smuts promet son concours, Roosevelt refuse de s'associer à ce coup de force, espérant secrètement une attitude conciliatrice de Vichy. Il a envoyé auprès de Pétain l'amiral Leahy comme ambassadeur extraordinaire, et à Alger, le consul Murphy s'active. Les américains ne seront donc pas de l'Opération Ironclad, destinée à éliminer le risque d'implantation de sous-marins japonais à Diego Surez.
Diego Suarez assure un mouillage qui en fait le meilleur port de l'océan indien. La vaste baie pourrait loger "toutes les escadres du monde" ne s'ouvre que par un étroit goulet. La France, dès 1895, a reconnu la valeur de l'endroit et elle a édifié des installations portuaires et maritimes.
Au début de 1942, Madagascar vit en marge de la guerre, en quasi autarcie. Le gouverneur général Annet, arrivé en 1941, pérpétue les traditions coloniales et les troupes, sous le commandement du général Guillemet, mènent une vie morne de garnison. Exportations et importations ont cessé, le riz indochinois n'arrive plus, il faut produire sur place.

4) Opération Ironclad.

Soucieux d'éviter un échec (Les anglais se souviennent de Dakar ...), Churchill a prescrit d'utiliser de gros moyens.
Le cuirassé Ramillies sera accompagné de 2 porte-avions, l'Indomitable et l'Illustrous, de plusieurs croiseurs, destroyers et sous-marins, ainsi que la force de débarquement.
La force d'intervention dite Force 121 comprendra 3 brigades (13e, 17 et 29e), un commando, des éléments d'appui, soit environ 30 000 hommes. L'aéronavale interviendra avec des Albacore,
http://avions.legendaires.free.fr/albacore.php
lancés de 2 Porte-avions. L'ensemble est placé sous le commandement de l'amiral Syfret.
Les français, en face, pour couvrir Diego et sa région, n'alignent que 4 000 hommes. Un bataillon de tirailleurs sénégalais, trois bataillons de tirailleurs malgaches.
Le 5 mai, à 4h 30, les 17 et 29e brigades débarquent dans les baies du Courrier et d'Ambararatra. Elle constitue le premier débarquement d'importance effectué par les britanniques. Les français ont été surpris. Les quelques avions situés au camp Arrachart, à 10 km au sud, ont été détruits sur le terrain. Les bâtiments au mouillage ont été coulés par les attaques à la torpille. La défense française est pourtant brave. Sommé par un ultimatum de ne pas s'opposer au débarquement, le colonel Claerebout, répondit :
"Sir, la défense de Diego a été confiée à mon honneur militaire. Diego sera donc défendu jusqu'au bout, conformément aux traditions de l'armée, de la marine et de l'aviation françaises"!
Dans le ciel, les rares Morane 406 et Potez 63 venus de Tananarive ont tenté l'impossible. Le capitaine Jean Assolant, un des grands noms de l'aviation française, est tombé un des premiers.
Pour forcer la décision, le destroyer Anthony tente, dans la nuit du 7, un coup d'audace. Il arrive à s'infilter dans la rade pour débarquer un petit détachement de 60 hommes qui prendront à revers les français. Au matin du 7, les anglais sont maîtres de Diego. L'affaire leur a coûté 109 morts et 284 blessés. Les français ont eu près de 200 morts et 500 blessés.

5) La fin de l'autorité de Vichy sur l'île.

Devant ce coup de force, le gouverneur Annet espère parvenir à un modus vivendi acceptable pour les deux parties. Il envoie même des délégués pour négocier un protocole d'accord. Mais les deux parties ne s'entendent pas. Les anglais sont exigens et Annet ne veut pas céder sur le droits de l'administration française.
Mais les incursions des sous-marins japonais dans le canal de Mozambique et le torpillage du Ramillies et d'un pétrolier dans la rade de Diego, par un sous-marin de poche, vont accélerer la décision.
Le 10 septembre 1942, la 29e Brigade occupe Majunga et, laissant la place à la 22e, elle rembarque pour se diriger vers Tamatave. Tananarive est alors déclarée ville ouverte, et est atteinte le 23 septembre. Annet s'est réfugié, provisoirement, à Fianarantsoa. Le 29, les sud-africains débarquent à leur tour à Tuléar. Annet ne serait pas hostile à une fin honorable, mais Vichy lui ordonne de combattre ! Le 5 novembre, il se voit contraint d'accepter un armistice qui est en fait une capitulation.
Plus d'un historien s'est interrogé sur l'utilité de cette deuxième campagne. Le débarquement en Afrique du Nord approchait, et la Grande Ile serait certainement tombée sans effusion de sang!
Churchill donnera, dans ses Mémoires, la véritable explication de cette intervention :

" La nouvelle de l'heureuse conclusion de l'épisode de Madagascar parvint à un moment où nous avions le plus pressant besoin d'un succès."

6) Tension avec la France Libre.

La France Libre a été totalement écartée de cette opération et de Gaulle s'en irrite, à juste titre. Ce contentieux malgache s'ajoute à d'autres. Sur la Syrie et le Liban où la Grande Bretagne interfère pour réclamer des élections. Sur la conjuration du secret vis-à-vis des Free French dans les opérations à venir en Afrique du Nord. De Gaulle n'est informé de rien!!
C'est le 30 septembre que se situe l'algarade célèbre, au 10 Downing Street, entre deux hommes en colère.

CHURCHILL: Vous dites que vous être la France ! Vous n'êtes pas la France ! Je ne vous reconnais pas comme la France ! La France, où est-elle ?
DE GAULLE: Si, à vos yeux, je ne suis pas la France, pourquoi et de quel droit traitez-vous avec moi de ses intérêts mondiaux ?

Selon l'auteur des Mémoires de guerre, Eden, le 6 novembre, vient le voir, "tout sucre et tout miel" pour lui annoncer que le gouvernement de Sa Majeté a décidé de rétrocéder Madagascar à la France combattante. Il lui propose d'annoncer, dans un communiqué commun, le départ pour Tananarive du général Legentilhomme, déjà nommé haut-commissaire pour l'océan indien. De Gaulle reçoit même une invitation à déjeuner chez le Premier ministre. Perspicace, il en déduit que le débarquement en Afrique du Nord n'est pas loin.
Le 14 décembre, de Gaulle et Eden signeront un texte remettant la Grande Ile entre les mains de la France combattante. Le gouverneur Saint Mart sera désigné gouverneur général. Entre temps, le contre-torpilleur Léopard, commandé par le capitaine de frégate Richard, aura débarqué dans la nuit du 27 au 28 novembre, en rade de Saint Denis, une compagnie qui ralliera la Réunion à la France Libre.
A Madagascar comme à la Réunion, les troupes sur place se rallieront à une grande majorité à de Gaulle.
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Message  MIKE 29/8/2008, 17:27

[quote="Invité"]
Ironclad, conquete britannique de Madagascar

Craignant une isolation de l'Inde, Churchill fait débarquer

Churchill craignait l'isolement de l'Inde et non son "isolation" !

Ce qui n'est pas dit dans ce résumé est que l'objectif souterrain mais principal des britanniques était, au dela du pretexte japonais, de mettre la main sur l'Ile et de profiter des évènements pour éliminer la France de l'Océan indien. Même jeu qu'en Syrie, Indochine, Sénégal etc.

Il est significatif que lorsque le gouverneur Annet a du capituler apprés une résistance très ferme ( les Anglais avaient prévu une campagne de 4 semaines, il leur a fallu 6 mois ), les envahisseurs refusaient de signer la clause garantissant le maintien de la souveraineté française sur l'Ile .... Sa fermeté fut récompensée à la façon gaulliste : Annet fut fait prisonnier, disgracié, ramené en France comme un criminel etc. malgré des promesse formelles...

A noter que les exactions commises par les soudards sud africains lors de cette campagne furent couvertes, sinon approuvées, par les FFL qui prirent elles mêmes des mesures locales si impopulaires qu'elles conduisirent directement à l'insurrection de 1947

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