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Message  Phil642 11/6/2007, 08:57

Bonjour,

Je suis à la recherche d'un éditeur pour un livre écrit en Français et en Russe.

Il s'agit des mémoires d’une jeune fille qui a vécu l’horreur du siège de Léningrad : presque mille jours durant lesquels la population de cette ville eut à subir les affres d’un siège effarant.


Voici un extrait:

Léningrad, le 7 novembre 1941.

C’est aujourd’hui le jour de la 24e célébration de la Révolution d’Octobre.

La nuit a été relativement calme ; seule la canonnade de l’artillerie s’est fait entendre.

Il n’y a pas eu de bombardement et c’est très bien. Le soir, nous avons pu vaquer à nos affaires.

Au moment de l’alerte du soir, j’étais à mon poste à l’abri anti-aérien n°3.

J’ai eu à peine le temps de traverser la cour que débuta une terrible canonnade et, encore plus terrible, le bruit des bombes qui explosent et le bruit envahissant de l’effondrement des bâtiments qui se transmet par des secousses souterraines.

Une fois, un coup particulièrement violent se produisit. Le bâtiment, sous nos pieds se mit à osciller et mon cœur faillit lâcher.

Le calme revint petit à petit dans l’abri.

Les gens écoutaient, tendus.

Beaucoup avaient le visage blême.

Quelqu’un soupira profondément et dit : « C’est tombé tout près ».

Progressivement, les conversations reprirent autour de moi.

Le cœur était un peu soulagé mais la douleur ne partait pas.

C’était une douleur sourde, interminable, engendrée par toutes ces souffrances et par la solitude.

J’étais assise et discutais avec Natalia Petrovna. Nous philosophions quelque peu.

L’alerte ne dura pas longtemps et nous partîmes retrouver l’équipe.

Sur le chemin, dans la cour, nous avons rencontré des gens qui regagnaient leur maison avec gosses et baluchons.

Quelque part, tout près, on tira un coup de fusil. Nous tressaillîmes, on tendit l’oreille. On tira encore. Ensuite tout s’apaisa.

Nous nous mîmes à courir plus vite.
Il faisait froid, glissant.
J’avais en mains une trousse de secours et le livre « Résurrection » de Tolstoï.

Nous regagnâmes l’équipe. Il y avait de l’effervescence, des urgences.

.....

Autre extrait:

Léningrad, le 9 novembre 1941.

Je sors tout juste de la cantine ; comme je voudrais manger.

On vit d’un repas à l‘autre. On a faim. Par jour, nous recevons 200 g de pain et, à part le pain, presque rien d’autre.

Dieu merci, demain est le dernier jour de la décade et cela signifie de nouvelles rations. Il y aura une norme

En vérité, encore moins, parce que pour les jours de fête ils accordaient un peu plus d’aliments.

Normalement, après dix jours, on est tellement affamé que, lorsqu’on reçoit une nouvelle ration, elle est mangée pratiquement en deux jours.

Et comment ne pas la manger !

Ils accordent 100 g d’huile végétale (mais on n’en trouve nulle part) et l’huile de cotonnier est terriblement écoeurante : on n’a aucune envie de la porter à la bouche … mais on le fait !!!

Ils distribuent 50 g de graisse animale.

300 g de semoule, … mais on n’en trouve nulle part en magasin. Ce qui fait que les coupons restent inutilisés. Même dans les cantines il n’y a plus de semoule.

300 g de viande, ce qui permet d’en manger six fois. …. Si on a la deuxième du hachis dans lequel la viande ne compte que pour 5 g au lieu de 50, le reste étant une sorte de tripaille d’arrière-boutique.

100 g de sucre et 100 ou 150 bonbons.

Cette décade, ils ont accordé en tout et pour tout 500 g de douceurs : et c’est peu)

Et voilà les rations : on les mange quand et où on veut.

On est affamé. Souvent, on a la tête qui tourne, on saigne du nez, les jambes se dérobent dans les escaliers.

Mais on pense que c’est bon ainsi et que cela pourrait encore être pire.

Avant la fête, on avait rêvé qu’on allait recevoir un supplément de pain.

Partout se colportaient des rumeurs portant à l’optimisme mais, malheureusement, ce n’étaient que les rêveries de tous ls gens.

Dans le doute, les gens conservaient le pain pour le jour d’après. Il semblait que demain, on allait en donner et en vendre plus.

Certains ont jeûné un jour pour pouvoir acheter le 7 novembre au cas où il n’y en aurait plus eu.

Oui ! Une vie pénible mais, le pire, c’est qu’on n’en voyait pas la fin. On aura encore une année difficile … ou une demi année : c’est ce qu’avait dit Staline.

Est-il possible que ce soit aussi long ? Pourvu que cela ne dure pas une année de plus !

Avec la faim, il y a le froid. Où que l’on soit, il faut garder son manteau. Ecrire gèle les mains. Et il faut travailler en même temps. Et, pendant ce temps, il est difficile de se concentrer sur quoi que ce soit.
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Message  pegase001 11/6/2007, 09:01

salut

renseignes toi auprès des éditions de krijger à Erpe Mere

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