citation curieuse...

"Tout Français doit lire ce livre" C'est ce que nous dit le maréchal Lyautey en préface à l'édition française de Mein Kampf. J'ai mené plusieurs recherches à ce sujet, pour savoir quel était le sens de cette citation, mais rien, désepéremment rien... si vous en savez plus...

Je pense qu'il s'agissait d'une mise en garde ...

http://www.page2007.com/le-cinquieme-pouvoir-de-thierry-crouzet-tout-citoyen-devrait-lire-ce-livre/

Recherche: "Maréchal Lyautey mein kampf" sur n'importe quel moteur de rechrche, ensuite trier ...

oui bon... faire les recherches sur le net n'est pas un automatisme chez moi... j'ai cherché "à l'ancienne"...

je suis d'accord avec Phil c'est certainementt un avertissement , quoi d'autre ??

Je suis du même avis: une mise en garde. Staline aussi a dit a ses sbires de lire "Mein Kampf" .

Sturmovik a écrit:Je suis du même avis: une mise en garde. Staline aussi a dit a ses sbires de lire "Mein Kampf" .

Apparemment, il a ensuite complètement oublié ce qu'il avait lu. Au point d'être pris complètement au dépourvu par l'opération Barbarossa.

Pas exactement. Staline pensait que le traité de non agression signé avec Hitler lui garantirait la paix pour quelques temps, car dans la "pensée communiste", il s'agissait, un peu à la manière de la 1ère GM, d'une guerre capitaliste. Donc, dans l'absolu et pour aller jusqu'au bout de la bétise, il était persaudé dur comme fer que l'Urss serait épargnée et qu'elle ne participerait pas au conflit.
Seulement ce qu'il a oublié au passage c'est qu'hitler pensait comme lui, je cite le tyran rouge : "les traités sont faits pour être déchirés".
En dépit des très nombreux avertissements qu'il a reçus (Richard Sorge, Tricycle, les britanniques et même un soldat allemand déserteur la veille de Barberousse, qu'il a d'ailleurs fait fusiller séance tenante) il s'est obstiné à continuer de penser qu'Hitler ne l'attaquerait pas et que les "manoeuvres" et concentrations de panzers à la frontière étaient tout autre chose que ce dont les généraux russes l'ont averti.
De toute façon, ces différents avertissements n'ont pas servi à grand chose, puisqu'au bout du troisième si je ne me trompe pas, il a calmé d'une manière radicale toute personne souhaitant l'informer de la menace d'une invasion allemande en déclarant, je cite "le prochain crétin qui vient me soumettre ce genre de commentaires, je le fais fusiller". Inutile de dire qu'après la période des purges de 1937, tout le monde se l'est tenu pour dit et personne, pas même les services secrets et encore moins les renseignements militaires, n'ont osé moufter.

Apparemment, il a ensuite complètement oublié ce qu'il avait lu

Lui peut-etre, mais le but était que les cadres du parti connaissent bien l'état d'ésprit des dirigeants nazis et de façon plus générale celui des allemands.
Insuffler une saine haine pour que le moment venu personne ne se débine du champ de bataille. Il est vrai que tous les cadres n'ont pas développé cette volonté farouche de casser du fasciste. Il faudra attendre que la terre russe soit en grand danger.

Insuffler une saine haine pour que le moment
venu personne ne se débine du champ de bataille. Il est vrai que tous
les cadres n'ont pas développé cette volonté farouche de casser du
fasciste. Il faudra attendre que la terre russe soit en grand danger.

Aussi parce que ceux qui sont allés se battre en Espagne et qui ont goûté du fascisant se sont faits pour la plupart exécuter au retour, voir même in situ. Et puis, l'invasion allemande, c'est deux ans après celle de la Pologne ou certaines troupes soviétiques ont sympathisé avec les troupes allemandes, de la même manière qu'à Torgau en 1945 avec les américains, ce qui ne les pas empêchés d'entamer par la suite une trèèèèèès longue guerre froide...

Chercher une morale ou une éthique dans la politique-politicienne ou dans la guerre, c'est chercher l'aiguille dans la meule de foin !