Vie à bord d'un blindé

Bonjour,

En suivant la discution du Sherman Calliope, je me suis posé une question.

Comment se passait la vie à bord d'un blindé?

Par exemple, je suppose qu'ils n'étaient pas équipés de climatisation? L'étroitesse de l'engin devait peser aussi? Le bruit? etc...


DKP

ouf... c'est trés original comme question. Bon pour ce qui est de la climatisation, j'en ai jamais entendu parlé donc je suppose que non parcontre, de nombreux blindés étaient équipé d'un ventilateur chargé d'aspirer l'aire nauséabonde du blindé (vapeur d'essence, gaz d'échappements, rejet de tirs...) mais bon bien souvent ce ventilateur était insuffisant. Lorsque les engins n'étaient pas engagés et que les conditions climatiques le permettaient, les équipages ouvraient les différentes trappes pour ventiler l'engin. Sinon, les chars réputés les moins confortables furent les engins soviétiques trés sommairement finis.

En ce qui concerne l'étroitesse, moi il y a une question qui me trotte dans la tête depuis un petit moment: aprés avoir vu un certains nombres de chars français de 1940 en vrais à Saumur, comment le Général de Gaulle a t'il put être dans les chars?

Avec l'étroitesse, je suppose que les occupants risquaient de rester coincé à l'intérieur et de mourrir brûlés vifs après avoir été frappé par un tir décisif

Charlemagne a écrit:
En ce qui concerne l'étroitesse, moi il y a une question qui me trotte dans la tête depuis un petit moment: aprés avoir vu un certains nombres de chars français de 1940 en vrais à Saumur, comment le Général de Gaulle a t'il put être dans les chars?

La seule explication est qu'il devait laisser la trappe (comment ça s'appelle?) de la tourelle ouverte pour pouvoir y passer sa tête (pardon général)

Au super cet explication, maintenant je connais un peut plus la vie des tankistes, j'aurais jamais penser qu'il y aurais se genre de question...

a+

Et en se qui concerne le repos, comment dormaient-ils ? Part terre avec une couverture ?

Ils sortait du char. Comme les autres soldats.

Pour ce qui est de dormir dans char, ben ça dépend du type de char parce que dans une Panzer I ou un FT 17 c'est pas trop envisageable. Parcontre j'ai déjà lu des témoignages de types qui s'endormaient au fond du char mais jamais entendu parler d'un équipage entier...

Salut DKP,

Pour mieux comprendre la vie que menaient les soldats dans le blindés, je te conseille vivement la lecture de "En automitrailleuse, à travers les Batailles de Mai" de Guy de Chézal.
Ce sont des automitrailleuses, mais c'est la même chose.

Ce livre à lui seul je pense peut répondre à ta question, de plus il est passionnant, et très bien ecrit.

Je ne sais pas s'il a été edité recemment mais à tout hasard, va voir sur internet et demande à des bouquinistes ;)

EDIT: Regarde si ce vendeur le remet en vente:
http://cgi.cafr.ebay.ca/WW2-guerre-1940-en-auto-mitrailleuse-Guy-de-Chezal_W0QQitemZ250163985615QQihZ015QQcategoryZ38683QQcmdZViewItem
(C'est l'édition que j'ai)

@ bientôt
Ivy

Et pour se qui est de la climatisation tout dépendait du blindée. Si je me rappelle bien les sherman était équipé de climatisation pour le moteur et pour les membre du tank aussi je crois

Merci Ivy,

Je vais essayer de suivre ceci, car en effet, ça m'intéresse!!


DKP

je recomande aussi "En automitrailleuse, à travers les Batailles de Mai" de Guy de Chézal.
je l'ai lu et il est vraiment bien

hum
et pour ce qui est de besoin naturels?
y'avait quelque chose de prévu??

la trape de secour sous le ventre (comme sur le sherman) etait elle répandue a d'autres modeles?

Ce n'était pas le cas pour les panzer, pour ce genre de "vidange" la seul solution était de s'arréter... je posterez un petit témoignage la semaine prochaine la dessus...

- Charlemagne a écrit : En ce qui concerne l'étroitesse, moi il y a une question qui me trotte dans la tête depuis un petit moment: aprés avoir vu un certains nombres de chars français de 1940 en vrais à Saumur, comment le Général de Gaulle a t'il put être dans les chars ? .

- Ha oui c'est vrai , c'est vrai , comment ce bon Général De Gaulle faisait , avec son 1m92 , pour pouvoir s'installer dans un char ? Bien que n'y connaissant absolument rien aux chars , c'est une bonne ( je pense ) question . Car personnellement , j'ai déja eu l'occasion de visiter un musé de la seconde guerre aux U.S , il y avait des chars datant de cette époque , j'ai en effet essayer d'y entrer , résultat : il m'est impossible d'y rentrer , donc lui , il devait avoir de trés grosse difficulté , A+ .

Salut,

Pendant le developpement des cahrs, lors de l'entre de guerre, De Gaulle était déjà assez gradé pour n'être plus dans les chars. Il était Colonel en 39. Ceci expliquerais cela...En 14, lorsqu'il n'était que Lieutenant, les char n'existaient pas encore et en 18, n'étaient que très faiblement utilisés et produit. Aussi, la cavalerie n'a pas été très souvent utilisé pendant la PGM

Enfin, c'est ce que je pense, maintenant...

Ivy

enfin je me souviens quand même de quelques clichés du grand Charle avec un casque de tankiste français...

En parlant de la vie a l'interieur d'un char, quelqu'un aurais des photo a l'interieur d'un char US ?

à propos des "besoins pressants" voici une anecdote. Il s'agit d'un témoignage de l'Oberleutnant Hans Joachim Jung, commandant du I.Zug/5.Kompanie/II.Abteilung du Panzer-Regiment de la division "Deutschland" . L'action se passe dans le village de Ruginoasa, dans la région de Targul-Frumos, le 27 avril 1944.

"Alors que l'on continuiait à avancer, je fus pris d'une envie aussi pressente qu'irrépressible... J'ordonnai à Breunning, mon pilote, de stopper le char derrière une grange dont le toit avait disparu puis je sautais au sol depuis ma tourelle pour me dégoter un petit coin tranquille afin de me soulager. Ce fut précisément à ce moment-là que, soudain, à une trentaine de mètres, un T-34 embusqué démarra en trombe dans un nuage de fumées. Je n'avais pas entendu son moteur car son bruit était recouvert par celui de notre propre machine qui tournait au ralenti! Le "Popof" se mit à rouler à pleine vitesse, entrant dans le village, sur les traces des chars de mes camarades. De toute évidence, il avait l'intention d'attaquer notre groupe en le prenant à revers. "Forçant la cadence", je me pressais pour finir et rejoindre mon Panzer au plus vite. J'avais dans l'idée de prendre ce T-34/76 en chasse. Mais ce fut peine perdue car Heinrich (le tireur du Panzer), qui lui aussi l'avait repéré, lui expédia un perforant dans le moteur."

En fait les Allemands avaient toujours au moins une personne dans le char, il était responsable de la radio, et également de l'observation d'un secteur bien précis (ils n'étaient que très raraemnt seuls!).
les autres dormaient soit en dessous du char quand ils étaient en position "exploitée", c'est à dire quand ils avaeint eu le temps de creuser un épaulement. Ils avaient aloirs l'habitude de creuser un évidement en dessous du panzer afin d'y prendre place pour dormir.
En cas de froid, une pertie de l'équipage dormait sur le capot arrière du moteur (il y fait bien chaud, je l'ai fait à plusieurs reprises ...). Lorsu'il pleuvait, la tourelle était tournée de manière à se trouver au dessus du moteur (vers 6 heures) et une bâche était jetée sur le canon légèrement en élévation, de manière à procurer un tant soit peu de toit.

Dormir dans le panszer était possible, mais ne se pratiquait QUE pour le chauffeur et le canonnier, et uniquement lors de courtes haltes.

Ces faits m'ont été communiqués par un ancien chauffeur de panzer de la LSSAH qui a participé à toutes les campagnes et aussi avec Peiper ...

Il a senti l'oignon relativement rapidement et s'est tiré de Hongrie en 45 pour finir en Autriche en captivité US.

Voilà une petite contribution!

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Ob's stürmt oder schneit, ob die Sonne uns lacht ...

Punaise les fautes de frappe que j'ai faites. Sorry!

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Der Tag glühend heiss oder einsam die Nacht ...