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Gedanke, ideologie und philosophie in Nationalsozialismus

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Message  Invité 18/3/2008, 21:48

Pour analyser une philosophie national-socialiste, il faut distinguer trois choses: tout d’abord d’où elle vient, ensuite ce qu’elle revendique et ce qu’elle est, enfin ce qui en découle.



Selon beaucoup d’historiens du fascisme et du nazisme (ou du troisième Reich), le nazisme prendrait racine dans les mouvements romantiques de la fin du XIXème siècle. Effectivement, on peut constater dans le nazisme beaucoup d’accointances avec ce mouvement: l’irrationnel, le culte du moi (transcendé ici dans un moi collectif, à ne pas confondre avec l’éradication du moi chez les communistes), un retour vers la spiritualité et le passé, le nationalisme. Mais à la différence des mouvements romantiques qui se veulent souvent chrétiens, il y a un refus de la chrétienté et un retour vers des racines plus profondes encore, un retour vers les germains et leurs cultes païens.

Comme on le sait, les mouvements nationalistes sont issus en partie de ces courants romantiques, c’est le cas du nazisme. Déjà à la fin du XIXème siècle, l’idéologie Völkisch (c’est-à-dire ce qui représente l’idée du Volk) apparaît. Le Volk est une idée fort étendue qui ne se limite pas au peuple, il s’agit d’un concept fortement imprégné du romantisme par lequel transparaît l’exaltation de la culture, de l’histoire d’un peuple, de sa puissance et enfin des individus eux-mêmes.

Les mouvements Völkisch vont vite se transformer en un terreau nationaliste, xénophobe et antisémite bien que ce ne soit pas le cas de tous.

Ces Mouvements sont l’expression du malaise ressenti par les Allemands, non pas seulement, comme on le dit souvent, à cause de la défaite de 1918, mais bien à cause de l’abdication du dernier empereur du Saint Empire Germanique devant Napoléon. Ce sera d’ailleurs le début d’une haine viscérale entre les deux peuples.

En effet, la défaite de 1918 ne fera que réanimer le sentiment national allemand qui réapparaîtra à travers les mouvements d’extrême droite et les diverses sociétés ésotérique plus ou moins secrètes (par exemple, la société de Thulé) et les Corps-Francs dont le nombre ira croissant.

Les influences de ces sociétés et groupuscules extrémistes sont bien évidemment celles des mouvements Völkisch mais aussi des travaux plus ou moins scientifiques sensés prouver la supériorité de la race germanique. On peut citer entre autres, les travaux de Georges Dumézil sur les races indo-européennes (qui seront détournées au profit des germains, car Dumézil n’est évidemment pas extrémiste) ainsi que sur la tripartition de la société, mais aussi, tous les philosophes et intellectuels allemands du XIXème siècle ayant prôné l’unité de l’Allemagne par une forme de mysticisme unissant tous les peuples germains les uns aux autres. La question de la véritable identité du peuple allemand est le centre du problème. Les Allemands étaient-ils chrétiens ou païens ? S’ils étaient chrétiens, quelle église épouser ? Et si au contraire les Allemands étaient païens, comment devaient-ils traiter les juifs et les représentants des trois religions du livre ? Chaque possibilité a été évoquée, du paganisme le plus extrême au mysticisme chrétien.

Mais ce qui a alimenté l’extrême droite allemande de la fin du XIXème et du début du XXème siècle ce sont les mouvements libéraux et socialistes. En effet, en donnant au peuple une place prédominante dans la politique, les mouvements libéraux ont ainsi contribué au développement des idéologies totalitaires qui basent tous leurs efforts dans le contrôle de la masse. Il faut aussi souligner que les mouvements socialistes (et marxistes plus spécialement) ont été la tendance politique de base pour beaucoup des premiers nazis (ne serait-ce que Hitler lui-même et une bonne partie des membres de la SA).

Ce que revendique le nazisme n’a pas forcément de lien avec ce qui (selon les experts) est l’origine et la base de cette idéologie. Les nazis ne se revendiquent pas Völkisch, mais Hitler dira qu’effectivement, beaucoup de ces mouvements lui apportaient leur soutient. Les nazis vont encore moins se revendiquer « romantiques » et ne penseront jamais à se définir comme tels. L’art qu’ils soutiendront sera plutôt un néo-classicisme revu dans le style national-socialiste. A ce propos, il est intéressant de remarquer que les SA portaient des étendards similaires aux étendards romains et que l’architecture nazie s’inspirera de la culture gréco-romaine. Mais pour se donner plus de consistance, les nazis remontent beaucoup plus loin dans le temps en considérant que leur idéologie est en accord parfait avec les peuples germains païens. Aussi, toute la mythologie païenne sera reprise au compte des nazis et ceux-ci iront beaucoup plus loin. Par exemple, ils se tourneront vers les sciences occultes, les préférant aux sciences rationnelles telles que les mathématiques, la biologie, la physique et la chimie. Ils vont entre autre reconstruire toute la physique moderne et la conception du fonctionnement de l’univers avec la théorie du monde glacé de Hans Horbiger. Ils vont aussi privilégier les mythes de l’Ultima Thulé selon laquelle un civilisation extraterrestre vivrait à l’intérieur des entrailles de la terre après une catastrophe naturelle qui les aurait empêché de continuer à vivre dans leur lieu d’habitat initial qui est soit l’Atlantide, soit un continent aujourd’hui disparu se situant au nord de la Scandinavie, soit la Scandinavie elle-même. En tous les cas, le fait que la Thulé se trouve dans le nord près de la Scandinavie semble justifier une descendance directe des germains avec les premiers Aryens qui sont les habitants intra-terrestres possédant des technologies surpassant la notre en tout point et des pouvoirs surnaturels, dont la force du « Vril ». Les cités intra-terrestres ont des ouvertures à divers endroits de la surface. Ainsi, des montagnes d’Asie (Elbrouz, Himalaya), l’Arctique, etc., sont les connections directes avec les intra terrestres. Mais pourquoi ces lieux précisément ? Non seulement pour les informations que livrent les légendes faisant état de Thulé, mais aussi par rapport aux divers lieux cités dans la religion hindoue, très appréciée des nazis (d’où l’utilisation du swastika), notamment Himmler. Ce mythe de Thulé a plus tard été lié aux peuple germains, de sorte que les nazis ont naturellement fait des liens entre les légendes germaniques et la Thulé, en prolongeant le tout avec une histoire revisitée et détournée par les recherches de l’Ahnenerbe (bureau de la SS lié aux recherches archéologiques). Les nazis attachent énormément d’importance à ces mythes (« … les dirigeants du 3ème Reich, Adolf Hitler en tête, non seulement croyaient en l’existence d’êtres venus d’Outre-Espace, mais pensaient également solliciter leur appui dans l’effort de guerre qu’ils menaient contre le reste du monde ! »[1]), et elle influencera presque toutes leurs décisions et leur politique. Par exemple, elle sera la base de la théorie du Heartland, de la décision d’attaquer la Russie, de la justification de divisions SS avec des habitants du Caucase (considérés comme des descendant des Aryens à cause de leur position géographique), et surtout, la supériorité des Germains par rapports aux autres races.

Au niveau philosophique, les nazis rejettent presque tous les courants rationalistes (le siècle des lumières), judéo-chrétiens, et socialistes. Pour eux, il faut faire un retour vers les philosophies païennes et seul Nietzsche l’a fait. Ils se revendiquent alors dignes successeurs de Nietzsche. De nombreuses études sur Nietzsche sortiront dans l’Allemagne nazie, chacune tentant de rapprocher le national-socialisme du philosophe. En découlent des études approximatives niant systématiquement certains éléments des ouvrages de Nietzsche ou les détournant frauduleusement. Heidegger, quant à lui, bien qu’amenant un grand débat sur sa position envers le national-socialisme, n’est pas une influence revendiquée par les nazis. En effet, si Heidegger a effectivement cherché la sympathie des dirigeants nazis, jamais ceux-ci n’auront vraiment les yeux posés sur lui. Le philosophe du nazisme, l’idéologue en chef, c’est plutôt Alfred Rosenberg, lui aussi versé dans l’irrationnel, le culte de Nietzsche et du paganisme (mais il s’opposera à l’extermination des peuples slaves considérant que l’ennemi est le communisme, et non les Russes). D’autres influences très claires sont les idéologues racistes tels Gobineau ou Chamberlain, qui ne cesseront d’affirmer la supériorité du Germain et la médiocrité néfaste du Juif.

Le Juif justement, tient une place toute particulière aux yeux des nazis (à tel point d’ailleurs que l’on ne voit plus maintenant que l’aspect antisémite du mouvement, ce qui est réducteur). Il est « l’expression du peuple inutile qui ne peut que parasiter le monde dans lequel il vit. De plus, il est celui qui a fait tomber l’Allemagne nazie. La plupart (pour ne pas dire toutes) des figures clés du communisme sont juives ! » Ce qui est révélateur pour les nazis, parce qu’il s’agit de la société la plus ignoble : « le communisme est l’ennemi de la nation allemande ! Et qui a sapé le ravitaillement en munition des troupes allemandes durant la Grande Guerre ? Les Juifs ! En organisant de grandes grèves au nom du communisme et du pacifisme, ils ont contribué à la défaite de l’Allemagne. De plus, le « protocole des sages de Sion » est une preuve tangible du but des juifs à déstabiliser le monde afin de le faire tomber dans le chaos (or nous savons aujourd’hui qu’il ne s’agit que d’un faux rédigé par les services secrets du Tzar). La « juiverie » est aussi à l’origine de la religion des faibles, la plus grande plaie de l’humanité en matière de croyance religieuse : le christianisme. Ce monothéisme s’opposant à toutes les cultures, cette religion qui amènera, à force de dégénérescence, le rationalisme. » Tel est le discours nazi sur les Juifs. Le racisme finit (à force d’exalter le peuple germain et rejet de tout apport génétique extérieur) par être la base du nazisme, avec les mythes de Thulé. « Si […] un individu de race donné s’unissait au représentant d’une race inférieure, le résultat du croisement serait un abaissement du niveau en soi et, en outre, une descendance plus faible que les individus de race demeurée pure au milieu desquels elle devrait vivre. » [2]. Le nazisme va même au-delà du racisme, il s’inspire également de l’eugénisme. Ainsi Hitler défini-t-il le rôle de son « état raciste » dans « l’hygiène de la race », par l’élimination des individus atteints de dégénérescence quelconque (morale ou physique). Cette hygiène est très importante, car le but des nazis est de recréer la race aryenne authentique dans les 600 ans à venir en préservant les éléments germains de toute tare héréditaire et surtout de tout métissage. Mais pour ce qui est de la supériorité des Aryens, il faut plutôt se pencher sur la théorie de l’évolution selon Darwin et le « surhomme » de Nietzsche qui dépasse la religion et les anciennes croyances, ces deux théories avançant (selon les nazis) que seul les plus forts ont le droit de vivre et de dominer les autres races. Cette supériorité des germains est justifiée par plusieurs choses. « Tout d’abord, ils furent à peu près les seuls à rester invaincus par l’empire romain. Ensuite, ils ont pu édifier un empire millénaire qui n’a vu la fin qu’à l’époque de Napoléon et leur histoire n’est faite que de progrès, de victoires et de grandeur. »

Mais comment cela est-il possible ? Comment concilier un rejet des civilisations méditerranéennes (Rome, Grèce) et l’utilisation constante de l’art gréco-romain dans l’architecture et les symboles ? Comment considérer possible que la race ne peut être mélangée aux autres et soutenir en même temps l’évolution selon Darwin ? Car cette évolution suppose un changement, alors que la pureté de la race est due à un statisme absolu. Et Nietzsche ? Pourquoi lui ? Alors que seuls ses ouvrages suffisent à se parer contre toute interprétation telle que celle des nazis.

Autant d’incompréhensions et de paradoxes qui font de l’idéologie nazie quelque chose d’unique, mais de totalement inconciliable avec elle-même. Le nazisme est fait de mythes, et de réalités expliquées par ces mythes. En ce sens, il est intéressant de faire le lien avec les mythes grecs, qui eux aussi sont irrationnels. La question se pose donc : les paradoxes du nazisme sont-ils dus à ses revendications irrationnelles et anti-intellectualistes ? Si oui, je réplique que même le mythe grecque (pourtant irrationnel) trouve une logique que les nazis n’ont pas su mettre en place, prouvant ainsi la faiblesse de leur pensée.
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[1] F-P SCHNEIDER, « La société secrète "vril" ou l’alliance avec les créatures d’outre-espace », Les dossiers secrets du IIIème Reich, 2007, vol. 3, p. 8-27. (Les termes en italique le sont dans le texte d’origine).


[2] A. HITLER, Mein Kampf, trad. fr. J. Gaudefroy-Demombynes, Paris, Nouvelle éditions latines, 1980, p. 398.


Dernière édition par ezechielle le 18/3/2008, 21:50, édité 1 fois

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Message  Invité 18/3/2008, 21:49

1. sources premières



- CHAMBERLAIN Houston Stewart, La genèse du XXè siècle, trad. fr. A. Godet, Paris, Librairie Payot, 1913.

- FICHTE Johann Gottlieb, Discours à la nation allemande, trad. fr. A. Renaut, Paris, Imprimerie nationale, 1992.

- GOBINEAU Joseph Arthur, Essai sur l’inégalité des races humaines, Paris, Librairie de Firmin Didot, 1853.

- HEILBUT Iven George, Les vrais sages de Sion, trad. fr. A. Mandel, Paris, Denoël, 1937.

- HITLER Adolf, Libres propos sur la guerre et la paix, trad. fr. F. Genoud, Paris, Flammarion, 1952.

- HITLER Adolf, Mein Kampf, trad. fr. J. Gaudefroy-Demombynes, Paris, Nouvelles éditions latines, 1980.

- LIST Friedrich, Système national d’économie politique, trad. fr. E. Todd, Paris, Gallimard, 1998.

- PENKA Karl, Die Herkunft der Arier : neue Beiträge zur historische Anthropologie der europäischen, Vienne, Teschen Karl Prochaska, 1886.

- ROSENBERG Alfred, Das Parteiprogramm : Wesen, Grunstätze und Ziele der NSDAP, Munich, F. Eher Nachf, 1939.

- ROSENBERG Alfred, Der Mythus des 20. Jahrhunderts : eine Wertung der seelisch-geistigen Gestaltenkämpfe unserer Zeit, Munich, Hoheneichen-verlag, 1941.

- VACHER DE LAPOUGE Georges, Race et milieu social: essais d’anthroposociologie, Paris, M. Rivière, 1909.



2. sources secondes



- ALLEAU René, Hitler et les sociétés secrètes : enquête sur les sources occultes du nazisme, Paris, Grasset, 1969.

- ARNAUD Bernadette, « L’archéologie au service des nazis », Sciences et Avenir, 2007, vol. 380, p. 80-84.

- BORIS Laurent, «Les racines occultes de nazisme, le société de Thulé », Axe & Alliés, 1939-1945 un monde en guerre, 2007, vol. 2, p. 40-49.

- BORIS Laurent, « La magie politique nazie, fêtes et culte des morts », Axe & alliés, 1939-1945 un monde en guerre, 2007, vol. 2, p. 50-55.

- CONTE Edouard, ESSNER Cornelia, La quête de la race, une anthropologie du nazisme, Paris, Hachette, 1995.

- ENRIQUE Léon, Le nazisme des origines à 1945, Paris, Masson, 1997.

- FARIAS Victor, Heidegger et le nazisme, Paris, Verdier, 1989.

- FERAL Thierry, Les essentiels civilisation allemande : le national-socialisme, Paris, Ellipses, 1999.

- HARVILL-BURTON Kathleen, Le nazisme comme religion: quatre théologiens déchiffrent le code religieux nazi, 1932-1945, Québec, Presses de l’université de Laval, 2006.

- HOFFER Walther, Le national-socialisme par les textes, trad. fr. G. & L. Genoud, Paris, Plon, 1959.

- ILIAL Philippe, « Les études indo-européennes et leurs récupérations politiques », Les dossiers secrets du IIIème Reich, 2007, vol. 3, p. 42-49.

- ILIAL Philippe, « Communisme, corps-francs et N.S.D.A.P …le témoignage d’Ernst Von Salomon », Les dossiers secrets du IIIème Reich, 2007, vol. 4, p. 46-54.

- JACOBSEN Hans-Adolf, Karl Haushofer, 2 vol., Boppart am Rhein, Harald Boldt Verlag, 1979.

- LACOUE-LABARTHE Philippe, Le mythe nazi, La Tour d’Aigues, Editions de l’aube, 1991.

- KERSHAW Ian, Hitler, Londres, Allen Lane, 1998.

- KORINMAN Michel, Deutschland über alles, Le pangermanisme de 1890 à 1945, Paris, Fayard, 1999.

- LE COURTOIS Erwan, « Les OVNI du IIIème Reich ? », Les dossiers secrets du IIIème Reich, 2007, vol. 3, p. 30-39.

- LELEU Jean-Luc, Les Waffen SS, Paris, Editions Perrin, 2006.

- MICKLEM Nathaniel, National socialism and christianity, Londres, Humphrey Milford, 1941.

- MOSSE Georges L., Les racines intellectuelles du troisième Reich, La crise de l’idéologie allemande, trad. fr. Darmon Claire, Paris, Calmann-Lévy, 2006.

- MÜNSTER Arno, Nietzsche et le nazisme, Paris, Kimé, 1995.

- NOLTE Ernst, Les fondements historiques du national-socialisme, trad. fr. J-M. Argelès & P. Baillet, Paris, Pocket, 2003.

- PAUWELS Louis, BERGIER Jacques, Le matin des magiciens, Paris, Gallimard, 1960.

- RICHARD Lionel, Le Nazisme et la culture, Bruxelles, Complexe, 2006.

- SCHNEIDER François-Pierre, « La société secrète "vril" ou l’alliance avec les créatures d’outre-espace », Les dossiers secrets du IIIème Reich, 2007, vol. 3, p. 8-27.

- SCHNEIDER François-Pierre, « Ernt Schäfer, un zoologue allemand au Tibet », Les dossiers secrets du IIIème Reich, 2007, vol. 3, p. 52-74.

- SCHNEIDER François-Pierre, « Opération Edelweiss : les nazis sur l’Elbrouz », Les dossiers secrets du IIIème Reich, 2007, vol. 4, p. 18-36.

- SCHNEIDER François-Pierre, « Heinrich Himmler, réincarnation d’un roi saxon du Moyen Age. Sa passion pour la préhistoire et les objets légendaires », Les dossiers secrets du IIIème Reich, 2007, vol. 4, p. 58-77.

- STERN Fritz Richard, Politique et désespoir : les ressentiments contre la modernité dans l’Allemagne préhitlerienne, trad. fr. Malamoud Catherine, Paris, A. Colin, 1990.

- STIBBE Matthew, Women in the Third Reich, Londres, Arnold, 2003.

- SUMAC Pierre, « Des musulmans sous l’uniforme noir ! », Les dossiers secrets du IIIème Reich, 2007, vol. 5, p. 38-49.ZENTNER Christian, BEDÜRFTIG Friedemann (éds.), The encyclopedia of the Third Reich, trad. fr. A. Hackett, New-York, Da Capo Press, 1997.

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Message  navigant 18/3/2008, 21:58

En 1935, Htiler est tout puissant en Allemagne , il aurait pu interdire les églises, comme les soviétiques en Russie, et imposer une nouvelle religion paienne.
Mais en réalité, c'était surtout Himmler, qui voulait cette nouvelle religion ?

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Message  Invité 18/3/2008, 22:24

Les nazis, mais pas les allemands en général. Beaucoup de pangermanistes fondaient la "spiritualité typique de l'allemand" sur un christianisme protestant à caractère mystique (comme Fichte, même s'il s'agit d'une autre époque). Ensuite, en 1935, Hitler n'est pas "tout puissant". Il a certes peu d'obstacle, mais imposer si vite sa volonté sur un sujet aussi sensible que la religion, c'était risqué. Hitler tendra plutôt à une forme de négation de la religion où il peut prendre la place du divin. Seuls les nazis mystiques y ont adhéré... il a donc finalement opté pour la religion païenne à laquelle il n'était pas opposé puisqu'elle implique les "racines germaniques les plus pures" de la nation allemande, mais jamais il n'a pu erradiquer le christiannisme comme il l'aurait voulu. D'ailleurs, l'image de Dieu revient fréquemment chez lui, dans Mein Kampf par exemple. Maintenant, fait-il référence au Dieu révélé par les trois religions du livre ou à un symbole déroutant dû aux envolées pseudo-lyriques de son discours?

Autre exemple déroutant, la trinité est à l'origine de l'appellation "IIIème Reich", les trois empires germaniques symbolisant chacun une part de la sainte trinité. Cependant, il m'est arrivé de lire qu'Hitler n'approuvait pas cette appellation, considèrant que le Reich était unique, éternel et qu'il n'avait jamais subi de coupure, Weimar n'étant à son sens qu'une période de régression, mais non la fin d'un empire, tout comme Napoléon n'a pas vaincu l'empire germanique... ça reste à voir... mais à mon humble avis, Hitler devait fréquemment pencher entre les deux. L'appelation de "IIIème Reich" a ceci de séduisant qu'elle suggère un accomplissement et la réussite, mais le Reich éternel est la preuve de la puissance allemande...

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