Constanze Manziarly: Diététicienne du Führer

Née à Innsbruck, le 14 avril 1920, d’un père grec et d’une mère tyrolienne, Constanze Manziarly suivit des études de diététique culinaire à la Haushalteschule d’Innsbruck et, à partir de 1939, suivit les cours au Kurheim du professeur Zabel (décédé en 1978), à Bischofswiesen. Or, il se trouve que lorsque Hitler devint végétarien (peu de temps après le suicide de sa nièce, Geli Raubal, le 20 septembre 1931), son médecin personnel, le Dr. Théo Morell (décédé en 1948) se fiait aux conseils en diététique du même Dr. Zabel…

Pendant l’été 1944, suite à une recommandation, Constanze Manziarly se vit offrir le poste de cuisinière-diététicienne pour le Führer. Le même été, elle rencontra Christa Schroeder, une des secrétaires de Hitler, qui suivait une cure à Bischofswiesen, et lui demanda si elle devait accepter cette proposition. Après guerre, Christa Schroeder déclara : « à mon grand regret, je lui ai conseillé d’accepter le poste ». Constanze Manziarly rejoignit donc le staff de Hitler dans les QG « Wolfsschanze » et « Adlerhorst ». Plus tard, dans le bunker de Berlin, elle eut une petite cuisine de diététicienne où elle préparait les repas du Führer (et de Christa Schroeder) : le régime Bircher-Benner. À ce titre, elle devint une des invitées régulières des « 5 o’clock teas » journaliers du dictateur.

Le régime Bircher-Benner fut inventé par un suisse, le Dr. Maximilian Oskar Bircher-Benner, un des pionniers en recherches nutritionnelles. Dans son sanatorium de Zürich, un régime équilibré de légumes crus et de fruits fut utilisé pour soigner les malades, contrairement aux croyances en vigueur au 19e siècle. Mais l’invention pour laquelle il est le plus connu est, bien entendu, le Muesli de céréales. Bien que son invention était différente de ce que l’on appelle aujourd’hui (en Suisse, par exemple) le Bircher-Muesli, une préparation destinée essentiellement pour le petit-déjeuner, Heinz Linge, le valet de Hitler, affirma dans son livre (paru en anglais sous le titre « The Hitler Book ») que son maître avait une nette préférence pour les pommes, les noix, et le porridge ; tous des ingrédients du Bircher-Muesli…

Les photos de Constanze Manziarly sont extrêmement rares – elle apparaît dans des photos de groupe, elles-mêmes sujettes à caution. Christa Schroeder la décrit comme « une fille ravissante, grande et brune, et très douée pour le piano ».

Dans son livre, « Bis zur letzten Stunde : Hitlers Sekretärin erzählt ihr Leben », Traudl Junge, secrétaire particulière de Hitler, raconte qu’elle la vit pour la dernière fois lorsqu’ils s’échappèrent tous du bunker (après le suicide de Hitler), perdue dans Berlin. Constanze Manziarly avait enfilé un manteau de la Wehrmacht. Les Russes l’aperçurent et l’entraînèrent vers un bureau et la violèrent… « C’est la dernière vision que j’eu d’elle ». Christa Schroeder, par contre, raconte que Constanze se suicida au cyanure le 2 mai 1945.

Sources :

- Junge, Traudl. (avec Müller, Melissa) Dans la tanière du loup : les confessions de la secrétaire de Hitler (Bis zur letzten Stunde : Hitlers Sekretärin erzählt ihr Leben), Jean-Claude Lattès, Paris, 2005

- Toland, John. Adolf Hitler Doubleday & Company, Inc. 1977

Demain matin, si le coeur vous en dit, faites comme le führer :



Eddy

Donc qu'est devenue cette brillante diététicienne nazie au juste ???: suicide après le viol des cosaques ??????? votre opinion ????????

Major cowburn a écrit:Donc qu'est devenue cette brillante diététicienne nazie au juste ???: suicide après le viol des cosaques ??????? votre opinion ????????

Ce qui est certain, c'est qu'elle à disparu ! Son suicide a été avancé, mais sans preuves !

Bonjour Major;

"Donc qu'est devenue cette brillante diététicienne nazie au juste ???: suicide après le viol des cosaques ??????? votre opinion ????????"

En fait, Constanze Manziarly n'était pas nazie (ni membre du NSDAP), ni, a priori, politiquement ou idéologiquement engagée de quelque manière que ce soit. Son histoire - et son destin inhabituel et tragique - ne fut que le résultat d'un néfaste concours de circonstances...

Eddy

Oui elle n'etait aps réellement nazi ni engagé comme nombres des 100 000 femmes de Berlin qui se souviendront a jamais du passage sovietique.