Le mystère St Exupéry résolu ?
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tietie007
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Le mystère St Exupéry résolu ?
Nouvelle polémique
Ils ont retrouvé le pilote qui a abattu Saint-Exupéry
Publié le samedi 15 mars 2008
Le journaliste Jacques Pradel et le plongeur marseillais Luc Vanrell lèvent le dernier coin de voile
Il s’appelle Horst Rippert et vit toujours, quelque part en Allemagne. À l’été 1944, il avait 24 ans et déjà plusieurs victoires aériennes à son actif. Affecté au groupe de chasse Jgr.200 de la Lüftwaffe, il faisait partie des rares pilotes encore présents dans le sud-est de la France.
Le 31 juillet 1944, deux semaines avant le débarquement des alliés en Provence, Horst Rippert est en alerte sur l’aérodrome des Milles. À la mi-journée, il reçoit l’ordre de décoller: les radars ont repéré un avion ennemi qui croisait à très haute altitude au-dessus d’Annecy, avant de mettre le cap au sud et de disparaître des écrans.
Entre Les Milles et Hyères, le jeune pilote allemand ne rencontre personne. Il oblique alors vers Toulon pour rentrer à la base. C’est là qu’il aperçoit un Lightning volant vers Marseille, 3000 m plus bas. Il le suit à distance, le voit amorcer un virage vers le large, puis un autre vers la terre.
Lino von Gartzen, qui a enquêté avec Luc Vanrell sur la disparition de Saint-Ex, a recueilli les souvenirs du pilote. C’est Horst Rippert qui raconte : "Après l’avoir suivi, je me suis dit, mon gars, si tu ne fous pas le camp, je vais te canarder. J'ai plongé dans sa direction et j'ai tiré, non pas sur le fuselage, mais sur les ailes. Je l’ai touché. Le zinc s’est abîmé. Droit dans l’eau. Il s’est écrasé en mer. Personne n’a sauté. Le pilote, je ne l’ai pas vu. J’ai appris quelques jours après que c’était Saint-Exupéry. J’ai espéré, et j’espère toujours, que ce n’était pas lui. Dans notre jeunesse, nous l’avions tous lu, on adorait ses bouquins. Il savait admirablement décrire le ciel, les pensées et les sentiments des pilotes. Son œuvre a suscité la vocation de nombre d’entre nous. J’aimais le personnage. Si j’avais su, je n’aurais pas tiré. Pas sur lui."
Ce jour là, Horst Rippert a donc tué son héros, celui qui sans le savoir lui avait donné envie de tutoyer les nuages. C’est en partie ce qui explique les 64 ans de silence qu’il s’est imposé.
Après la guerre, le jeune pilote se reconvertit. Il devient journaliste et entre à la ZDF, la 2e chaîne de télévision allemande. Il finira par diriger le service des sports. En 1972, il faisait d’ailleurs partie de l’organisation des JO de Münich, au cours desquels un commando de huit palestiniens prit en otage et assassina onze athlètes israéliens. "Vous imaginez ce que serait devenue ma carrière si on avait su ce que j’avais fait pendant la guerre", confiera-t-il à Lino von Gartzen au cours de leurs entrevues pour justifier son mutisme.
Depuis avril 2004 et l’identification formelle de l’épave du Lightning que pilotait Saint-Ex, Horst Rippert s’attendait à voir débarquer quelqu’un d’un jour à l’autre. Quelqu’un qui lui demanderait : "Que savez-vous de la disparition de Saint-Exupéry ?" C’est désormais chose faite.
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L’enquête
Un moteur pour seul indice
Comment Luc Vanrell a-t-il fini par retrouver Horst Rippert ? En 2000, c’est lui qui avait repéré des débris de Lightning par près de 80m de fond, au pied de l’île de Riou. Remontés par la Comex, ils furent identifiés grâce à un numéro de série en avril 2004. Chose étrange : à côté de ses bouts de tôle épars, Luc avait retrouvé un moteur V12. Comme ceux du Lightning de l’écrivain-aviateur. Mais celui-ci appartenait à un Messerschmitt Bf 109.
D’où l’hypothèse d’un téléscopage entre un chasseur allemand et l’auteur de Pilote de guerre. Ramené à la surface en 2006, l’engin a été envoyé en Allemagne pour identification. C’est Lino von Gartzen, un jeune aristocrate bavarois, fondateur d’une association de recherches d’avions perdus pendant la guerre, qui s’en est chargé.
Après plusieurs mois de recherches, il a acquis la certitude que ce moteur appartenait à l’avion que pilotait le prince Alexis, fürst von Bentheim und Steinfurt, abattu le 2 décembre 1943 par un chasseur américain qui protégeait les bombardiers lourds chargés de pilonner la base des sous-marins de Marseille. Il tenait ainsi la preuve que Saint-Ex n’était pas mort dans une collision aérienne.
En Bavière, Lino retrouvera facilement Christian, le frère cadet d’Alexis von Bentheim, qui hérita du titre de fürst à la mort de son frère. Les von Bentheim und Steinfurt sont en effet une des plus vieilles et des plus respectées familles régnantes d’Allemagne. Et son nom un formidable passeport pour ouvrir la porte aux souvenirs des pilotes survivants du Jgr.200, auquel appartenait Alexis.
Cinq furent identifiés, tous susceptibles d’avoir été en poste en Provence à l’été 44. Lino von Gartzen les a contactés un par un. Jusqu’à Horst Rippert, qui lui lâcha au téléphone "vous pouvez arrêter de chercher, c’est moi qui ai abattu Exupéry." Le lendemain, il était chez lui.
Hervé Vaudoit
http://www.laprovence.com/articles/2008/03/15/338952-Region-Ils-ont-retrouve-le-pilote-qui-a-abattu-Saint-Exupery.php
Ils ont retrouvé le pilote qui a abattu Saint-Exupéry
Publié le samedi 15 mars 2008
Le journaliste Jacques Pradel et le plongeur marseillais Luc Vanrell lèvent le dernier coin de voile
Il s’appelle Horst Rippert et vit toujours, quelque part en Allemagne. À l’été 1944, il avait 24 ans et déjà plusieurs victoires aériennes à son actif. Affecté au groupe de chasse Jgr.200 de la Lüftwaffe, il faisait partie des rares pilotes encore présents dans le sud-est de la France.
Le 31 juillet 1944, deux semaines avant le débarquement des alliés en Provence, Horst Rippert est en alerte sur l’aérodrome des Milles. À la mi-journée, il reçoit l’ordre de décoller: les radars ont repéré un avion ennemi qui croisait à très haute altitude au-dessus d’Annecy, avant de mettre le cap au sud et de disparaître des écrans.
Entre Les Milles et Hyères, le jeune pilote allemand ne rencontre personne. Il oblique alors vers Toulon pour rentrer à la base. C’est là qu’il aperçoit un Lightning volant vers Marseille, 3000 m plus bas. Il le suit à distance, le voit amorcer un virage vers le large, puis un autre vers la terre.
Lino von Gartzen, qui a enquêté avec Luc Vanrell sur la disparition de Saint-Ex, a recueilli les souvenirs du pilote. C’est Horst Rippert qui raconte : "Après l’avoir suivi, je me suis dit, mon gars, si tu ne fous pas le camp, je vais te canarder. J'ai plongé dans sa direction et j'ai tiré, non pas sur le fuselage, mais sur les ailes. Je l’ai touché. Le zinc s’est abîmé. Droit dans l’eau. Il s’est écrasé en mer. Personne n’a sauté. Le pilote, je ne l’ai pas vu. J’ai appris quelques jours après que c’était Saint-Exupéry. J’ai espéré, et j’espère toujours, que ce n’était pas lui. Dans notre jeunesse, nous l’avions tous lu, on adorait ses bouquins. Il savait admirablement décrire le ciel, les pensées et les sentiments des pilotes. Son œuvre a suscité la vocation de nombre d’entre nous. J’aimais le personnage. Si j’avais su, je n’aurais pas tiré. Pas sur lui."
Ce jour là, Horst Rippert a donc tué son héros, celui qui sans le savoir lui avait donné envie de tutoyer les nuages. C’est en partie ce qui explique les 64 ans de silence qu’il s’est imposé.
Après la guerre, le jeune pilote se reconvertit. Il devient journaliste et entre à la ZDF, la 2e chaîne de télévision allemande. Il finira par diriger le service des sports. En 1972, il faisait d’ailleurs partie de l’organisation des JO de Münich, au cours desquels un commando de huit palestiniens prit en otage et assassina onze athlètes israéliens. "Vous imaginez ce que serait devenue ma carrière si on avait su ce que j’avais fait pendant la guerre", confiera-t-il à Lino von Gartzen au cours de leurs entrevues pour justifier son mutisme.
Depuis avril 2004 et l’identification formelle de l’épave du Lightning que pilotait Saint-Ex, Horst Rippert s’attendait à voir débarquer quelqu’un d’un jour à l’autre. Quelqu’un qui lui demanderait : "Que savez-vous de la disparition de Saint-Exupéry ?" C’est désormais chose faite.
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L’enquête
Un moteur pour seul indice
Comment Luc Vanrell a-t-il fini par retrouver Horst Rippert ? En 2000, c’est lui qui avait repéré des débris de Lightning par près de 80m de fond, au pied de l’île de Riou. Remontés par la Comex, ils furent identifiés grâce à un numéro de série en avril 2004. Chose étrange : à côté de ses bouts de tôle épars, Luc avait retrouvé un moteur V12. Comme ceux du Lightning de l’écrivain-aviateur. Mais celui-ci appartenait à un Messerschmitt Bf 109.
D’où l’hypothèse d’un téléscopage entre un chasseur allemand et l’auteur de Pilote de guerre. Ramené à la surface en 2006, l’engin a été envoyé en Allemagne pour identification. C’est Lino von Gartzen, un jeune aristocrate bavarois, fondateur d’une association de recherches d’avions perdus pendant la guerre, qui s’en est chargé.
Après plusieurs mois de recherches, il a acquis la certitude que ce moteur appartenait à l’avion que pilotait le prince Alexis, fürst von Bentheim und Steinfurt, abattu le 2 décembre 1943 par un chasseur américain qui protégeait les bombardiers lourds chargés de pilonner la base des sous-marins de Marseille. Il tenait ainsi la preuve que Saint-Ex n’était pas mort dans une collision aérienne.
En Bavière, Lino retrouvera facilement Christian, le frère cadet d’Alexis von Bentheim, qui hérita du titre de fürst à la mort de son frère. Les von Bentheim und Steinfurt sont en effet une des plus vieilles et des plus respectées familles régnantes d’Allemagne. Et son nom un formidable passeport pour ouvrir la porte aux souvenirs des pilotes survivants du Jgr.200, auquel appartenait Alexis.
Cinq furent identifiés, tous susceptibles d’avoir été en poste en Provence à l’été 44. Lino von Gartzen les a contactés un par un. Jusqu’à Horst Rippert, qui lui lâcha au téléphone "vous pouvez arrêter de chercher, c’est moi qui ai abattu Exupéry." Le lendemain, il était chez lui.
Hervé Vaudoit
http://www.laprovence.com/articles/2008/03/15/338952-Region-Ils-ont-retrouve-le-pilote-qui-a-abattu-Saint-Exupery.php
Phil642- Général (Administrateur)
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Re: Le mystère St Exupéry résolu ?
A noter que l'aviateur allemand en question est le frère de Hans-Rolf Rippert, mieux connu sous le nom d'Ivan Rebroff.
http://afp.google.com/article/ALeqM5g7ukB4TAlW0AQaNTtxsKvBqkjbVA
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Rebroff
http://afp.google.com/article/ALeqM5g7ukB4TAlW0AQaNTtxsKvBqkjbVA
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Rebroff
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Toutes les vertus secondaires comme le courage, la discipline, la fidélité, l'endurance n'ont un effet positif qu'aussi longtemps qu'elles servent une cause positive. Si une cause positive devient négative, les vertus secondaires deviennent problématiques
Baugnez44- Général (Administrateur)
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Re: Le mystère St Exupéry résolu ?
Baugnez44 a écrit:A noter que l'aviateur allemand en question est le frère de Hans-Rolf Rippert, mieux connu sous le nom d'Ivan Rebroff.
http://afp.google.com/article/ALeqM5g7ukB4TAlW0AQaNTtxsKvBqkjbVA
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_Rebroff
Et oui, comme quoi le monde est petit ! Saint Exupéry n'aurait pas du faire cette mission, mais l'écrivain-pilote ne pouvait s'empêcher d'aller tutoyer les nuages, comme le Petit Prince. Je lui ai rendu hommage, dans mon blog :
http://tietie007.over-blog.com/article-17938988.html
Re: Le mystère St Exupéry résolu ?
L'opinion de l'AéroBibliothèque, où plusieurs personnes ont lu le livre en avant-première :
http://www.aerostories.org/~aerobiblio/article1970.html
marc_91- Général de Brigade
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Re: Le mystère St Exupéry résolu ?
Le souci, pour faire écho à ce qui dit Marc ci dessus, est que Pradel est resté dans certaines mémoires (dont la mienne !) pour son "fameux travail d'investigation" sur l'histoire de Roswell et des petits hommes verts.
Blague à part (ce n'est pas totalement humoristique d'ailleurs) c'est un peu comme lorsque les Poivre d'Arvord (orthographe incertaine, j'ai la flemme de chercher!) font un livre sur l'Aéropostale. C'est intéressant mais on reste sur sa faim, en se demandant comment la compagnie a été liquidée, pourquoi et comment a-t-elle été intégrée à Air France naissante, etc. (les réponses à ces questions se trouvent dans un ouvrage fabuleux de Guillaumette de Bure, "les secrets de l'Aéropostale", si ça vous intéresse !)
Il est très dommage qu'un historien sérieux du calibre de François Delpa pour ne citer que lui ne se soit pas penché là dessus. Non pas qu'Alain Décaux n'en soit pas un, puisqu'il n'a pas été nommé à l'Académie par hasard, mais qu'une enquête sérieuse et poussée serait légitime.
Blague à part (ce n'est pas totalement humoristique d'ailleurs) c'est un peu comme lorsque les Poivre d'Arvord (orthographe incertaine, j'ai la flemme de chercher!) font un livre sur l'Aéropostale. C'est intéressant mais on reste sur sa faim, en se demandant comment la compagnie a été liquidée, pourquoi et comment a-t-elle été intégrée à Air France naissante, etc. (les réponses à ces questions se trouvent dans un ouvrage fabuleux de Guillaumette de Bure, "les secrets de l'Aéropostale", si ça vous intéresse !)
Il est très dommage qu'un historien sérieux du calibre de François Delpa pour ne citer que lui ne se soit pas penché là dessus. Non pas qu'Alain Décaux n'en soit pas un, puisqu'il n'a pas été nommé à l'Académie par hasard, mais qu'une enquête sérieuse et poussée serait légitime.
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Patrie, Courage, Foi. Regarde Saint Michel et saute rassuré.
Wenn de net wellcht metkommen, los es stehn !
Membre du club des survivants du péril thaïlandais, du canon de 88 sulfateur de l'infâme colonel Olrik (rebus: oui russe, non russe, liquide, vomi)
Membre du service de protection de Sa Majesté Impériale, la bien touffue et heureuse nordique.
Ming- Général (Administrateur)
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Re: Le mystère St Exupéry résolu ?
Hier, dans La Provence, édition 1er Novembre 2008, un retour sur l'affaire Saint-Exupéry. Jean-Claude Bianco, le pêcheur qui avait pris, miraculeusement dans ses filets, la gourmette de l'auteur du Petit Prince, a reçu, vendredi 31 octobre 2008, des mains du Maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, la Légion d'Honneur.
Tout commence le 7 septembre 1998. Il appareille avec 4 hommes d'équipage au petit matin à Saumaty (Un nom donné à un quai marseillais), à bord de l'Horizon. La météo est mauvaise et les pêcheurs vont aller pêcher à l'abri, dans les calanques, près du Riou. Vers 14 heures, un orage à tout casser oblige le chalutier à remonter le poisson. Dans le filet, une gourmette emprisonnée dans des concrétions. Après dégagement et nettoyage, un nom apparaît, Antoine de Saint-Exupéry ! Cadeau empoisonné pour le pêcheur puisque cette découverte va lui amener plus d'ennuis qu'autre chose. Accusé d'être un faussaire voire un mytho, Bianco va être l'objet de railleries pendant des années et surtout d'attaques de la part des héritiers de Saint-Ex. Il aura fallu qu'un plongeur marseillais, Luc Vanrell, repère et remonte, en 2003, les restes du Lightning P38 de Saint-Exupéry pour qu'enfin, le pêcheur phocéen retrouve son honneur.
Tout commence le 7 septembre 1998. Il appareille avec 4 hommes d'équipage au petit matin à Saumaty (Un nom donné à un quai marseillais), à bord de l'Horizon. La météo est mauvaise et les pêcheurs vont aller pêcher à l'abri, dans les calanques, près du Riou. Vers 14 heures, un orage à tout casser oblige le chalutier à remonter le poisson. Dans le filet, une gourmette emprisonnée dans des concrétions. Après dégagement et nettoyage, un nom apparaît, Antoine de Saint-Exupéry ! Cadeau empoisonné pour le pêcheur puisque cette découverte va lui amener plus d'ennuis qu'autre chose. Accusé d'être un faussaire voire un mytho, Bianco va être l'objet de railleries pendant des années et surtout d'attaques de la part des héritiers de Saint-Ex. Il aura fallu qu'un plongeur marseillais, Luc Vanrell, repère et remonte, en 2003, les restes du Lightning P38 de Saint-Exupéry pour qu'enfin, le pêcheur phocéen retrouve son honneur.
http://avions.legendaires.free.fr/p38.php
5 ans plus tard, le pilote allemand, Horst Rippert, avoue avoir été le bourreau de Saint-Ex. À l’été 1944, il avait 24 ans et déjà plusieurs victoires aériennes à son actif. Affecté au groupe de chasse Jgr.200 de la Lüftwaffe, il faisait partie des rares pilotes encore présents dans le sud-est de la France.
Le 31 juillet 1944, deux semaines avant le débarquement des alliés en Provence, Horst Rippert est en alerte sur l’aérodrome des Milles. À la mi-journée, il reçoit l’ordre de décoller: les radars ont repéré un avion ennemi qui croisait à très haute altitude au-dessus d’Annecy, avant de mettre le cap au sud et de disparaître des écrans.
Entre Les Milles et Hyères, le jeune pilote allemand ne rencontre personne. Il oblique alors vers Toulon pour rentrer à la base. C’est là qu’il aperçoit un Lightning volant vers Marseille, 3000 m plus bas. Il le suit à distance, le voit amorcer un virage vers le large, puis un autre vers la terre.
C’est Horst Rippert qui raconte : "Après l’avoir suivi, je me suis dit, mon gars, si tu ne fous pas le camp, je vais te canarder. J'ai plongé dans sa direction et j'ai tiré, non pas sur le fuselage, mais sur les ailes. Je l’ai touché. Le zinc s’est abîmé. Droit dans l’eau. Il s’est écrasé en mer. Personne n’a sauté. Le pilote, je ne l’ai pas vu. J’ai appris quelques jours après que c’était Saint-Exupéry. J’ai espéré, et j’espère toujours, que ce n’était pas lui. Dans notre jeunesse, nous l’avions tous lu, on adorait ses bouquins. Il savait admirablement décrire le ciel, les pensées et les sentiments des pilotes. Son œuvre a suscité la vocation de nombre d’entre nous. J’aimais le personnage. Si j’avais su, je n’aurais pas tiré. Pas sur lui."
Le 31 juillet 1944, deux semaines avant le débarquement des alliés en Provence, Horst Rippert est en alerte sur l’aérodrome des Milles. À la mi-journée, il reçoit l’ordre de décoller: les radars ont repéré un avion ennemi qui croisait à très haute altitude au-dessus d’Annecy, avant de mettre le cap au sud et de disparaître des écrans.
Entre Les Milles et Hyères, le jeune pilote allemand ne rencontre personne. Il oblique alors vers Toulon pour rentrer à la base. C’est là qu’il aperçoit un Lightning volant vers Marseille, 3000 m plus bas. Il le suit à distance, le voit amorcer un virage vers le large, puis un autre vers la terre.
C’est Horst Rippert qui raconte : "Après l’avoir suivi, je me suis dit, mon gars, si tu ne fous pas le camp, je vais te canarder. J'ai plongé dans sa direction et j'ai tiré, non pas sur le fuselage, mais sur les ailes. Je l’ai touché. Le zinc s’est abîmé. Droit dans l’eau. Il s’est écrasé en mer. Personne n’a sauté. Le pilote, je ne l’ai pas vu. J’ai appris quelques jours après que c’était Saint-Exupéry. J’ai espéré, et j’espère toujours, que ce n’était pas lui. Dans notre jeunesse, nous l’avions tous lu, on adorait ses bouquins. Il savait admirablement décrire le ciel, les pensées et les sentiments des pilotes. Son œuvre a suscité la vocation de nombre d’entre nous. J’aimais le personnage. Si j’avais su, je n’aurais pas tiré. Pas sur lui."
Pour ceux qui veulent lire l'article paru dans La Provence, plus confortablement.
http://apu.mabul.org/up/apu/2008/11/02/img-084616kx116.jpg.html
Re: Le mystère St Exupéry résolu ?
tietie007 a écrit:Jean-Claude Bianco, a reçu la Légion d'Honneur.Il la méritait bien...
Invité- Invité
Re: Le mystère St Exupéry résolu ?
ben je ne sais ce que vous en pensez mais perso, il me semble
qu'on distribue la Légion d'Honneur un peu trop facilement...
Que ce pecheur mérite une récompense, soit, mais là c'est
peut être aller loin.
qu'on distribue la Légion d'Honneur un peu trop facilement...
Que ce pecheur mérite une récompense, soit, mais là c'est
peut être aller loin.
Dernière édition par riderdigeste le 4/11/2008, 11:09, édité 1 fois
riderdigeste- Général de Brigade
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Localisation : Le Plat pays (BW)
Date d'inscription : 31/05/2008
Re: Le mystère St Exupéry résolu ?
moi aussi je trouve que la légion d'honneur ne veut plus dire grand chose... La donner à quelqu'un qui a, par pur hasard, remonté la gourmette de Saint Ex dans ses filets...Je suis d'accor avec Riderdigeste, lui donner une récompense parce qu'il s'est acharné à montrer qu'il avait raison, ok mais peut etre pas la légion d'honneur.
babou- Sergent
- Nombre de messages : 44
Date d'inscription : 03/03/2008
Re: Le mystère St Exupéry résolu ?
babou a écrit:moi aussi je trouve que la légion d'honneur ne veut plus dire grand chose... La donner à quelqu'un qui a, par pur hasard, remonté la gourmette de Saint Ex dans ses filets...Je suis d'accor avec Riderdigeste, lui donner une récompense parce qu'il s'est acharné à montrer qu'il avait raison, ok mais peut etre pas la légion d'honneur.
Je prendrais le problème dans le sens inverse : étant donné qu'on la donne à des chanteurs voir des acteurs, pourquoi pas justement lui.
En revanche, le coup de l'avoir donnée aux survivants de la guerre de 1914-1918 c'était limite une insulte qui leur était faite. Je crois que le gouvernement aurait pu y penser beaucoup plus tôt...
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Ming- Général (Administrateur)
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Age : 52
Localisation : MingLouffie occidentale
Date d'inscription : 04/10/2007
Re: Le mystère St Exupéry résolu ?
On peut prendre le problème dans les deux sens, le résultat est le même: cette "haute décoration" a perdu toute sa haute symbolique d'honneur. Je rappelle qu'elle est censée récompenser les mérites éminents, militaires ou civils, rendus à la Nation. C'est une question de point de vue me direz-vous.Ming a écrit:
Je prendrais le problème dans le sens inverse : étant donné qu'on la donne à des chanteurs voir des acteurs, pourquoi pas justement lui.
Tout à fait d'accord. Mais, cf. au-dessus. Qu'ont-ils pensé en voyant un chanteur belgo-français la recevoir? A moins même qu'il ne l'ait reçue AVANT eux (1997)!En revanche, le coup de l'avoir donnée aux
survivants de la guerre de 1914-1918 c'était limite une insulte qui
leur était faite. Je crois que le gouvernement aurait pu y penser
beaucoup plus tôt...
Invité- Invité
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