Les aveux de Rudolf Höss : circonstances & polémiques

supertomate a écrit:
Höss était de ceux-là puisqu'avant la guerre il faisait parti du corps-franc Rossbach et a participé au meurtre du communiste Waltert Kadow.

Tu fais bien de rappeler cet épisode.

supertomate a écrit:
Höss n'était donc pas simplement un gars pétri de discipline et d'obéissance, il était un salopard qui était discipliné quand il le voulait. En 1923, il ne respectait pas l'autorité des lois, il respectait l'autorité qu'il s'était choisi.

Il est impossible, dans le cas de Höss, qu'il n'ait pas pris un certain "plaisir" à gérer un camp de la mort. Sinon il aurait tenu 2 jours.

Ça me rappelle une anecdote : lors des procès des Einsatzgruppen, le procureur Benjamin Ferencz était allé voir Otto Ohlendorf dans sa cellule, avant même le verdict, parce qu'il l'avait trouvé plutôt "franc" et "honnête", ne cherchant pas à se défiler en somme. En plus, il était père de cinq enfants. Bref, Ferencz lui demande :
- Ohlendorf, y'a t-il quelque chose que je puisse faire pour vous ?
Sa réponse :
- Vous les juifs d'Amérique, vous allez souffrir pour ça.

Autre exemple : Eichmann. Au début de son procès, il se présente lui aussi comme un rond-de-cuir. Puis, petit à petit, on apprend via les preuves et les rapports écrits, les témoignages et ses conversations avec Willem Sassen, qu'il était bien plus qu'un simple fonctionnaire mais un rouage suprême de la Solution Finale ; disons une saloperie de la pire espèce.

De même : peut-on dire, qu'à la manière des JH, ces types-là étaient endoctrinés dès leur enfance ? Il est évident que non.