division ss en corse

si l'un d'entre vous pouvait me donner des renseignements sur les noms des divisons ,brigade ,regiment ect de la waffen ss stationné en corse de 41à43 ce serais sympa.merci d'avance.

Désolé,

Mon domaine, c'est l'aviation ...

Voici Wikipédia : la Corse n'a pas été occupée jusqu'en fin Novembre 1942 ...Puis des Italiens et quelques allemands.....Voici la copie d'un site officiel[quote]














LA LIBÉRATION DE LA CORSE.

9 septembre - 4 octobre 1943





Le 4 décembre 1938, à Bastia, en réponse
aux revendications mussoliniennes : "Corsica, Savoia, Tunisia a noi ! ",
des milliers de Corses prêtent serment devant le monument aux morts : "Face
au monde, de toute notre âme, sur nos gloires, sur nos tombes, sur nos
berceaux, nous jurons de vivre et de mourir Français".

Le 8 novembre 1942, les Alliés passent à l'offensive et débarquent
en Afrique du Nord (opération Torch). Hitler envahit la zone libre (opération
Attila). 80 000 Italiens occupent la Corse le 11 novembre, auxquels viendront
s'ajouter, à partir de juin 1943, 14 000 Allemands de la brigade SS
Reichsfiihrer, soit presque un occupant pour deux habitants, l'île comptant
environ 200 000 habitants. Novembre 1942 apporte un changement décisif
en Méditerranée. Sans doute, l'Allemagne n'a-t-elle aucune prétention
territoriale sur les îles de la Méditerranée occidentale
; mais Corse, Sicile et Sardaigne sont devenues à partir de novembre
des postes stratégiques à conserver. De plus, en Corse, l'Allemagne
craint que la population ne souhaite et ne favorise le cas échéant
un débarquement anglo-américain.

Dès le mois de décembre 1942, le général Giraud,
co-président du Comité français de libération nationale
avec le général de Gaulle, envoie en Corse, à bord du
sous-marin Casabianca, la mission Pearl Harbour en vue de constituer des réseaux
de Résistance.

Fred Scamaroni, qui a créé le réseau gaulliste Action
R2 corse en 1941, est mandaté par le général de Gaulle
en janvier 1943 pour tenter l'unification de la Résistance ; bien engagée,
celle-ci ne peut aboutir, car Scamaroni arrêté par l'OVRA (police
politique italienne), torturé, se donne la mort pour ne pas parler,
le 19 mars 1943 à Ajaccio. Son réseau est alors démantelé.

Le général Giraud envoie, le 4 avril 1943, Paul Colonna d'Istria
pour tenter de "fédérer tous les éléments
de la Résistance [...], rechercher les terrains de parachutage, définir
les objectifs militaires dont l'attaque simultanée au jour "J" doit
paralyser la défense et permettre le débarquement d'un corps
expéditionnaire que l'état-major du commandant en chef prépare
secrètement à Alger". Son action contribuera de manière
décisive à conduire les résistants, en liaison avec l'armée
française, à la victoire finale.

Entre-temps, le sous-marin Casabianca, au cours de plusieurs missions, débarque
agents, armes et munitions pour armer la Résistance insulaire. Rescapé du
sabordage de la flotte à Toulon, ce bâtiment aura hautement symbolisé le
lien entre Alger, la Résistance et l'armée française.



Au cours du mois de juin, l'OVRA arrête de nombreux patriotes. Certains
sont exécutés (Pierre Griffi, Jean Nicoli, Michel Bozzi), d'autres
déportés en Italie.

Le 10 juillet 1943, les Alliés débarquent en Sicile (opération
Husky). Mussolini est destitué. En août 1943, la dégradation
de la situation militaire des forces de l'Axe en Italie amène les Allemands à envisager
une nouvelle stratégie. Le plan allemand prévoit d'abandonner
la Sardaigne et de concentrer les troupes allemandes sur la Corse et sur l'île
d'Elbe, pour protéger les positions acquises en Italie du Nord et du
Centre. La brigade SS est donc renforcée, alors que la 90e division
Panzergrenadier se prépare à passer de Sardaigne en Corse.

Le 3 septembre, l'Italie signe secrètement un armistice avec les Alliés.
Celui-ci, proclamé le 8, stipule que la Corse doit être "restituée
aux Alliés" (sic). Le 9, les Alliés débarquent à Salerne,
au sud de Naples.



Les combats de la libération.



A - L'armistice italien du 8 septembre : l'insurrection
en Corse
et les nouveaux rapports germano-italiens.

Dés le 4 septembre, la Résistance corse est mise
en alerte par un message radio qui lui apprend l'imminence d'un débarquement.

Le soir du 8, le général Magli reçoit deux ultimatums
: l'un du commandement allemand qui exige le désarmement des forces
italiennes, l'autre de Paul Colonna d'Istria qui réclame une prise de
position sans équivoque pour ou contre la Résistance corse. Le
premier est rejeté, le second accepté avec des réticences
qui expliquent que les troupes italiennes ne sont vraiment engagées
contre les Allemands qu'une quinzaine de jours plus tard. La situation est
extrêmement confuse. La réponse positive du général
Magli à Colonna d'Istria ne règle pas tout ; tous, dans l'armée
italienne, ne reconnaissent pas l'autorité du maréchal Badoglio,
le chef du gouvernement italien. La tension avec les Allemands augmente : dès
le lendemain, aux premières heures, des incidents graves se produisent
dans le port de Bastia. La défense anti-aérienne italienne tire
sur des appareils allemands, un navire italien qui appareille est attaqué et
incendié par les Allemands. À l'aube du 9 septembre, plusieurs
navires allemands sont endommagés par les batteries italiennes et les
prisonniers placés sous contrôle des autorités militaires
italiennes. Ce même jour, dans la ville, patriotes et soldats italiens
s'emparent de la citadelle, de la gare et des principales voies de communication
; le local de la Légion des combattants devient une permanence des résistants
du Front national.

D'autres cas de coopération immédiate entre Italiens et résistants
corses sont signalés (à Sartène, par exemple).

Ajaccio se soulève le 9 septembre. Des Allemands stationnés à la
Parata sont stoppés à l'entrée de la ville, le 10 septembre,
par un groupe de résistants. Ils se replient par mer, leur infériorité numérique
rendant très aléatoire toute tentative d'utilisation du réseau
routier. Ainsi, le port d'Ajaccio demeure libre et disponible pour le débarquement
de forces amies.



Le 12 septembre, modifiant les plans de l'état-major, Hitler ordonne
l'évacuation des deux grandes îles, Sardaigne et Corse, mais non
sans prévoir une période transitoire qui doit permettre le regroupement
des forces allemandes et l'évacuation des stocks. Ce plan exige la reprise
du contrôle des axes routiers de la Corse.

C'est mal connaître la géographie de l'île et le rapport
des forces. Le général von Senger tente effectivement des percées
vers l'ouest de l'île, mais il prend rapidement la mesure de la détermination
des partisans et refuse de s'engager dans une guérilla meurtrière
et incertaine.

squal27 a écrit:si l'un d'entre vous pouvait me donner des renseignements sur les noms des divisons ,brigade ,regiment ect de la waffen ss stationné en corse de 41à43 ce serais sympa.merci d'avance.

Je pense qu'il s'agit de la Sturm Brigade Reichsführer SS, qui était postée en Corse lors de la chute du gouvernement Italien. Je n'ai pas beaucoup de détails. Sorry.

Eddy

merci pour ces renseignements.
saurais tu ou je peux avoir plus d'info concernant cette brigade ss reichfuhrer.comment se décomposer t-elle,combien d'officier ,sous officier , qui la commandait ect

squal27 a écrit:merci pour ces renseignements.
saurais tu ou je peux avoir plus d'info concernant cette brigade ss reichfuhrer.comment se décomposer t-elle,combien d'officier ,sous officier , qui la commandait ect

Commandants des Forces Allemandes en Corse

- Befehlshaber des Sturmbrigade Reichsführer-SS (1943) : SS Obersturmbannführer Karl Gesele (1912 - 1968)

- Wehrmachtsbefehlshaber Sardinien und Korsika (1943): LtGen. Fridolin von Senger und Etterlin (1891 - 1963)



SS Obersturmbannführer Karl Gesele (source Bundesarchiv)

C'est tout ce que j'ai.

Eddy

Alors nous avons :
Région de Sartè : Brigade allemande Reichsführer SS

Région sud (Porto Vecchio) : Raggrupammento Sud (III btg)
Ajaccio : Divisione Cremona 226ème div Costiera; VI btg
General Primieri

Plaine Orientale : 182ème reggimento costiero II btg
Centre Vivario: Raggruppamento Fuci
Centre Corte : Raggruppamento Marinas
Centre Ponte Leccia et cote Haute Corse: 225ème divisione costiera (5 btg)
Bastiav : Raggruppamento M
Balagne : Divisione Friuli

Source : Grimadi S(2006) : La Corse et le Monde, Edisud

S'ajoute le 8 septembre la 92ème panzergrenadier qui retraite de Sardaigne et remonte le long de la plaine orientale vers Bastia pour rejoindre l'Italie. Pellegrinetti JP, Rovere A (2004) : La Corse et la république. p340

grace à vos réponses je commence à y voir plus clair sur le stationnement des unités,mais je ne comprends pas d'ou sort cette 92ème panzergrenadier qui remonte le long de la cote orientale.car si il s'agit bien de la 92ème panzergrenadier elle devrait se trouver sur le front est au sein de la 20 panzerdivision du moins sous le nom panzerartillerie reg92 sinon je n'ai rien sur cette 92ème panzergrenadier.il pourrait s'agir aussi de la 15ème panzergrenadier ou des restes de la 21 ème panzerdivision .merci de votre aide

Salut Squal27!

Dans un premier temps, pourrais tu aller te présenter dans le forum adéquate? Voici le lien:
=> Forum "Présentation".


Ensuite, ce fil m'interesse beaucoups parce que je n'ai jamais pris le temps de me pencher dessus!! Merci de l'avoir lancé.

Je pense que certain pourront nous répondre!

Aprés, voici un lien qui pourrait t'intéréssé. Il traite de la Libération de la Corse!
=> Libération de la Corse .


DKP

merci pour ton lien Die korsischen Panzer
et desolé pour ma présentation.
je résume les recherches :
la 16 éme ss on est sur qu'elle y a stationné
là ou ca coince c'est l'autre unité
si je me réfère à ghjattuvolpa (merci également pour tes réponse notament la position de la 16 (je vais pouvoir commencer à travailler)) il s'agirait de la 92ème panzergrenadier source Pellegrinetti JP, Rovere A (2004) : La Corse et la république. p340
si je me réfère à charlemagne et ces sources il s'agirait de la 90.Panzergrenadier-Division
enfin si je me réfère à la préfècture il s'agirait de la 9 ème panzerdivision en retraite.
donc la il nous faut plus de précisions
merci à tous

Grimaldi parle lui de la 90ème.
Voici comment il dit que cela s'est déroulé :
Au début de Juin 43 des membres de la Kroegsmarine sont envoyés en Corse à la tête d'une légère base de la Luftwaffe.
Fin Juin, La Reichsführer SS d'abord sur Corte, se déplace vers le sud pour couvrir le transfert de la 90ème Division qui vient de Sardaigne.
1er juillet arrivée d'un bataillon de Panzerjager et de la DCA
En septembre les Allemands se déploient pour défendre les côtes : ils sont 10 000.

grimaldi n'est pas plus préci que ca ?
ce serait donc les restes de la 90. Leichte Afrika Division réorganisée en 90^e Panzergrenadier Division.je n'avais jamais entendu dire qu'ellle avait stationné en sardeigne.

C'est confirmé par tous les ouvrages "officiels" commémorant le 50ème anniversaire du soulèvement. Je reviens juste de la bibliothèque où j'ai pu en lire trois.
Le général commandant les troupes allemandes en Corse dit que la Brigade d'assaut "Das Reich" comportait tout juste deux bataillons d'infanterie, un de Panzerjager et de l'artillerie. La 90ème est remontée de Sardaigne et il a été question à un moment qu'elle défende la côte Corse mais les Allemands ont préféré évacuer plutôt que de risquer de perdre des élements blindés.
Il faut noter que ces éléments ont été stationnés en Sardaigne suite à l'opération d'intoxication lancée par les Britanniques visant à faire croire à une offensive alliée en Crète et en Sardaigne alord que seule la Sicile était visée.

Bonjour
Il n'y a jamais eu de Panzer-Grenadier-Regiment 92 ( une Panzer-Grenadier-Brigade 92, issue de la Grenadier-Brigade 92 ( mot. ) a été formée en Janvier 1945, mais elle n'avait de Brigade que le nom )
La 90. Panzer-Grenadier-Division ( ex 90. leichte Afrika-Division ) a été organisée en Sardaigne et est effectivement passée par la Corse en Août 1943 avant de rejoindre l'Italie.
Amicalement.

www.panzer-voran.com/

C'est ça, c'est bien la 90ème.

Doit-on voir un lien entre son rapide passage et le mythique trésor "de Rommel" au large des iles Sanguinaires ????

Ah non, le trésor de Rommel il est au large de Lucciana

exacte au large de lucciana à l'embouchure du fleuve golo mais aucun rapport avec la 90° sauf si des ss en faisait partis car tous ce mythe est parti d'un soi disant officier ss

Pour ce qui concerne la 16. SS-Panzergrenadier-Division, je suis en mesure d'apporter quelques réponses. Malheureusement, je n'ai aucune donnée sur la Corse.
La 16. SS-Panzergrenadier-Division "Reichsführer-SS"est au départ une brigade d'assaut (SS-Sturmbrigade) formée au début de l'année 1943 et expédié en Bretagne (Loudéac) pour y perfectionner son entraînement. Comma l'a indiqué à juste titre l'un d'entre nous, elle est commandée par le SS-Sturmbannführer Karl Gesele.Deux évènements majeurs vont faire qu'elle va devenir une division. D'abord, sous l'influence d'Himmler, Hitler signe le 3 octobre 1943, une circulaire visant à détourner 30 000 jeunes allemands de la classe 1926 des cellules de recrutement de l'OKW vers la Waffen-SS. Les 30 000 jeunes allemands vont être répartis entre deux nouvelles unités, la 16. SS et la 17. SS-Panzergrenadier-Division "Götz von Berlichingen". D'autre part, en octobre 1943, l'unité est placée sous commandement de la Heer dans le Midi de la France, puis en Corse et en Sardaigne pour y combattre les partisans. Seulement, devant l'urgence du Front Italien, la Sturmbrigade, qui devient division par l'amalgame de Volksdeutsche Hongrois, est expédiée dans la péninsule. Elle combattra les Alliés dans les Appenins mais se fera aussi remarquer par des massacres de civils en Toscane. Elle sera envoyée en Hongrie et en Autriche en Janvier-Février 1945 contre les Soviétiques. Elle se rend aux Britanniques en mai 1945.

Ont succédé à Karl Gesele le Gruppenführer Max Simon et le Brigadeführer Otto Baum.

Composition organique

- SS-Panzergrenadier-Auflärung-Abteilung 16
- SS-Panzergrenadier-Regiment 35
- SS-Panzergrenadier-Regiment 36
- SS-Artillerie-Regiment 16
- SS-Panzerjäger-Abteilung 16
- SS-Pionier-Bataillon 16
- SS-Nachrichten-Bataillon 16

Distinctions: 1 Ritterkreutz (Croix de Chevalier) décernée