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Généraux allemands moins connus

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Message  Yeoman 35 24/11/2010, 15:38

WALTHER WENCK
(18 septembre 1900 Wittenberg - 1er mai 1982, Bad Rothenfelde)

[img]Généraux allemands moins connus - Page 2 Wenck_10[/img]


Fils d'officier, il est toutefois trop jeune pour pouvoir participer aux combats de la Première Guerre mondiale. Après être entré chez les Caders en 1917, il entre dans les Freikorps afin de lutter contre les Révolutionnaires et les Républiques des Conseils et rejoint la Reichswehr en 1920 et est incorporé au sein du Infanterie-Regiment 9 (Preuss). Il est Fahnrich (Porte-Enseigne) en 1921. Il rencontre alors Heinz Guderian alors officier subalterne. En 1922, il est promu Elève-Officier, puis Leutnant en 1923. Il commande alors une section à Spandau. Son commandant de compagnie est alors le Hauptmann Freiherr von Schleinitz. Le 1er février 1928, il commande la 12. Kompanie/9. Infanterie-Regiment (mitrailleurs) à Spandau. Walther Wenck fait alors la connaissance de l'Oberst von Seeckt. Le 1er mars 1929, il est promu commandant-adjoint du III. Bataillon/9. IR. Il reste à ce grande pendant plusieurs années durant. Toutefois, il fait la connaissance des l'Oberst Ernst Busch et du Major Freiherr von Glabenz. Le 1er novembre 1932, il commande le 3. Kraftfahr-Abteilung (Preuss) à Spandau, puis Berlin-Lankwitz. En 1934, il est promu Hauptmann (Capitaine) et, profitant des opportunités qu'offre le régime nazi, il occupe plusieurs postes de plus grande importance comme commandant de l'Académie de Guerre de Berlin et adjoint au Kommando der Panzertruppen à Berlin en 1936. Début février 1938, il est muté à l'Etat-Major du XVI. Armee-Korps et en novembre, il commande la 1/Panzer-Regiment 2 et est promu Major l'année suivante. En mars 1939, il est à l'Etat-major de la 1. Panzer-Division

C'est au sein de la 1. PZD qu'il participe donc à la Campagne de Pologne durant laquelle il reçoit la Eisernekreutz de Première Classe. Placée ensuite en garnison à Dotmund, la 1. PZD se prépare à l'Offensive de 1940. Walther Wenck participe à aux combats du printemps 1940 au sein de la même formation. En novembre 1940, Walther Wenck est promu Oberstleutnant et est nommé Officier Opération de la 1.PZD. Il reste à ce poste lors de l'offensive contre Leningrad à l'été 1941. Fi 1941, la division est engagée dans les opérations contre Moscou où elle subit de lourdes pertes. Mais pour son action, Walther Wenck reçoit la Deutsches Kreutz in Gold le 26 janvier 1942. Après un passage à l'Académie de Guerre comme Professeur de Tactique, il est promu Oberst en juin 1942. A la fin d'août 1942, il émet le souhait de retourner au combat, ce qui lui est accordé. Il rejoint donc le LVII. Panzer-Korps en tant que Chef d'Etat-Major. Mais il ne tarde pas à remplacer son ancien supérieur, Friedrich Kirchner, à la tête de la 1. Panzer-Division. A la fin novembre 1942, alors que les Soviétiques infligent aux forces de l'Axe la défaite de Stalingrad, Walther Wenck se retrouver à diriger presque à lui tout seul l'Etat-Major de la IIIe Armée Roumaine. Il réussit alors à faire en sorte que cette Grande Unité qui a subi d'effroyables pertes défende le bras du Tchir. Wenck est ensuite immédiatement envoyé dans le Caucase pour participer à la l'évacuation du Heeres-Gruppe A de von Kleist du Kouban. Le 26 décembre 1942, il devient Chef d'Etat-Major du Armees-Abteilung Hollidt, constitué avec des unités de la 4. Panzer-Armee et quelques débris rescapés de la 6. Armee de Paulus à Stalingrad. Pour ses actions à Stalingrad et dans le Caucase, il se voit décerné la Ritterkreutz le 28 décembre. Avec le AA Hollidt, il participe à la contre-attaque réussie de von Manstein à Kharkov.
Le 1er mars 1943, il est promu Generalmajor et devient Chef d'Etat-Major de la 6. Armee que commande alors Karl-Adolf Hollidt. Remplacé peu après, il rejoint la 1. Panzer-Armee d'Eberhard von Mackensen comme Chef d'Etat-Major. Il participe alors à tous les combats de cette Grande-Unité dans le Sud de la Russie et en Ukraine. Entretemps, la Roumanie lui décerner la Croix de l'Etoile avec Glaives. Du 6 au 10 mars 1944 seulement, il passe à l'Etat-Major de la 6. Armee de Hollidt avant de rebasculer à celui de la 1. Panzer-Armee, mais une fois encore brièvement puisqu'il est appelé dans la Réserve le 12.
Convoqué à l'Obersalzberg le 24 mars 1944, pour assister à la nommination de Ferdinad Schörner au commandement Heeres-Gruppe Süd-Ukraine en remplacement de von Manstein. Il devient alors Chef d'Etat-Major de ce même Groupe d'Armées et est promu Generalleutnant. Après l'attentat du 20 juillet 1944, il est nommé Chef des Opérations au Quartier Général de Berlin pour les Armées du Front Est.
Le 13 février 1945, sur injonction de Heinrich Himmler, il est nommé au commandement du Heeres-Gruppe Weichsel(Vistule) en remplacement de Schörner. Mais après une réunion au siège de Guderian, il est victime d'un accident de voiture (son chauffeur s'est endormi au volant du véhicule et a percuté le pilier d'une autoroute) et doit être hospitalisé.
Remis de ses blessures et entretemps promu General der Panzetruppe, il est nommé à la tête de la 12. Armee (reconstituée avec des débris d'unités de l'Est) pour la défense de Berlin. Agé de 44 ans seulement, il est alors le plus jeune commandant d'Armée de la Heer. Malgré ses efforts, il ne peut guère empêcher le défaire et ordonne à ses hommes rescapés de marcher vers l'ouest pour être capturé par les Américains et échapper ainsi aux Soviétiques.

Après avoir aménagé une tête de pont à Fechland, il entre en contact avec les Américains. Il négocie alors sa reddition à la Stadt-Rats-Haus de Stendal avec le Major-General Bryant E. Moore commandant de la 8th US Infantry Division.
Libéré en 1947, il travaille ensuite dans le secteur commercial, dirige une entreprise en 1960 et part en retraite en 1966.
Il s'éteint en 1982. De part son parcours plutôt fulgurant, on peut dire que Walther Wenck fut un officier brillant et un Chef d'Etat-Major compétent et capable.

Source : lexikon der Wehrmacht
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Message  Yeoman 35 24/11/2010, 17:26

KARL-ADOLF HOLLIDT
(25 avril 1891 Spire - 22 mai 1985 Spire)

[img]Généraux allemands moins connus - Page 2 Hollid10[/img]

Contrairement à bon nombre de ses futurs collègues, Karl-Adolf Hollidt ne passe pas les Cadets de Berlin , mais rejoint directement l'Infanterie-Regiment 117 en 1909 et sort Fahnrich-Unteroffizier (Sergent Porte-Enseigne) le 22 mars 1910. Arpès une période de perfectionnement, il est promu Leutnant le 16 novembre 1910.
En 1914, il est Adjudant au II/Infanterie-Regiment 118 jusqu'en 1915 avant de rejoindre l'Ersatz-Bataillon du IR-118. En mars 1915, il devient officier instructeur à Döberitz et est promu Oberleutnant. Il est ensuite chef de compagnie au sein du IR-117 et l'année suivante Adjudant du même régiment. En 1916, il est successivement chef de compagnie au sein d'une unité de réserve du XVII. Armee-Korps, d'une unité de commandement de la 25. Infanterie-Division, et Adjudant au Infanterie-Regiment 370. En 1917, il sert au sein de la 5. Reserve-Infanterie-Brigade puis en 1918, il est promu Hauptmann et devient commandant du Grenadier-Regiment 2 à la toute fin du du conflit.
De décembre 1918 à février 1919, il commande la 10/IR. 117 puis une compagnie du Freikorps Hessischen, levé contre les éléments révolutionnaires en Allemagne.
Intégré à la nouvelle Reichswehr, Karl-Adolf Hollidt est nommé à divers postes comme adjoint au sein de plusieurs régiments. Après un passage à l'Académie de Guerre de Berlin dans la promotion "Rheinhardt-Kurze", il sort diplômé et est promu Oberstleutnant en février 1932.
En 1935, il commande l'Infanterie-Regiment 12 et est promu Oberst avant de rejoindre pour six mois l'Etat-Major de la Wehrkreis-I (Prusse-Orientale) que commande alors Georg von Küchler. Le 10 novembre 1938, il devient Chef d'Etat-Major du I. Armee-Korps. Entretemps, il a été promu Generalmajor et Commandant d'Infanterie.

Le 26 Août 1952, il prend le commandement de la 52. Infanterie-Divsion , mais est appelé quelques jours plus tard à l'Etat-Major de la 5. Armee du Heeres-Gruppe C. Promu Generalleutnant le 1er avril 1940, il participe à la Campagne de France en tant que Chef d'Etat-Major de la 9. Armee commandée alors par Johannes Blaskowitz puis Adolf Strauss.
Le 25 octobre 1940, il prend le commandement effectif de la 50. Infanterie-Division en occupation en France. En Avril 1941, toujours à la tête de cette même division, il participe à l'Opération Marita en Grèce sous les ordres de la 12. Armee de Wilhelm List puis à l'Opération Barbarossa quelques mois plus tard. Il commande la 50. Infanterie-Division en Russie jusqu'en 1942 tout en participant aux Opérations en Crimée. Après avoir laissé son commandement au Generalmajor Sixt, il prend le commandement du XVII. Armee-Korps jusqu'en avril 1942 et est promu General der Infanterie. Pour son commandement et sa participation aux opérations Karl-Adolf Hollidt est décoré de Ritterkreutz ainsi que de l'Ordre de Michel le Brave de Troisième Classe (Roumanie).
Dès juillet 1942, le XVII. Korps de Hollidt participe au Fall Blau et aux combats sur le Don, mais est placé en réserve à Stalingrad. Après l'Opération Uranus qui voit l'anéantissement de la 6. Armee de Paulus à Stalingrad, Hollidt prend alors le commandement d'un détachement d'armée (Armees-Abteilung Hollidt) avec le XVII. Armee-Korps comme épine dorsale. En mars 1943, l'Armee-Abteilung Hollidt participe efficacement à l'Opération Donnerschlag durant laquelle Erich von Manstein reprend Kharkov aux Soviétiques de Golikov et Vatoutine. Pour son action, Hollidt ajoute les Feuilles de Chêne à sa Ritterkreutz le 17 mai 1943.
Peu après, Hollidt reçoit le commandement de la 6. Armee alors reconstituée et participer à la défense de la rive droite du Dniepr à l'été 1943. Là, il ne peut empêcher déferlement des forces soviétiques de Vatoutine et Malinovski. Incorporée ensuite au Heeres-Gruppe Süd que commande Erich von Manstein, la 6. Armee participe à la bataille de Kiev - face aux forces de Vatoutine - durant laquelle elle subit de lourdes pertes, puis à la terrible bataille de la Poche de Korsoun-Tcherkassy - face aux forces de Koniev - où ses effectifs sont diminués de manière dramatique.
Jugeant Hollidt pas assez compétent dans des opérations défensives, Hitler le relève de son commandement de la 6. Armee et le remplace par Maximilian de Angelis qui sera remplacé à son tour par Maximilian Fretter-Pico. Karl-Adolf Hollidt est alors versé dans la réserve de l'OKH où il restera jusqu'à la fin du conflit sans reprendre de commandement de grande unité.
Capturé par les Américains dans la Ruhr le 17 avril 1945, il est ensuite envoyé en captivité. Jugé pour crimes de guerre à l'Est contre des prisonniers et des civils lors du procès de Nüremberg, il est condamné à cinq ans d'emprisonnement en 1948. Il est relâché finalement en octobre 1949.

Source: http://www.ritterkreutztraeger-1939-45.de


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Message  Yeoman 35 30/11/2010, 15:10


ADOLF STRAUSS
(6 juillet 1879 Schmerke/Oschersleben - 20 mars 1973 Lübeck)

[img]Généraux allemands moins connus - Page 2 Genera11[/img]

Entré chez les cadets en 1896, il sort Porte-Enseigne en 1898 et sert successivement aux Infanterie-Regiment Nr. 132 (Unter-Elsässliche) et Lübeck-Infanterie-Regiment Nr. 162 (3. Hanseatisches)[i/]. En 1911, il suit une formation à l'Académie de Guerre de Berlin. En 1914, il commande une [i]compagnie du IR. 162 avant d'être blessé. Après sa convalescence, il est affecté à l'Etat-major de la 17. Reserve-Division, et termine la Première Guerre mondiale à la tête d'un bataillon du Oberrheinisches-Infanterie-Regiment Nr. 99.
En 1919, il est incorporé dans la nouvelle Reichswehr et commande la 8.Kompanie/Infanterie-Regiment 6. Après avoir commandé un bataillon de ce même régiment il rejoint l'Ecole d'Infanterie en tant qu'instructeur en 1924. Promu Oberstleutnant en 1929, Adolf Strauss est ensuite transféré à l'Etat-major du Infanterie-Regiment 6.
Le 1er octobre 1932, il commande l'Infanterie-Regiment 4 puis devient Inspecteur de l'Infanterie pour le Ministère de la Guerre en 1934. Le 15 ocotbre 1935, il commande la 22. Infanterie-Division, puis le II. Armee-Korps en 1938.

C'est cette même formation qu'il dirige lors de l'invasion de la Pologne en 1939 En 1940, il commande la 9. Armee qui est d'abord placée en réserve. Pendant la seconde phase de la Campagne de France, la 9. Armee est placée en élément protecteur du flanc gauche du Heeres-Gruppe B de Fedor von Bock. Strauss contribue donc à bloquer les contre-attaques françaises et lance son armée à l'est de Paris et fonce sur la Bourgogne. Il est alors promu Generaloberst.
En 1940, Adolf Strauss prépare sa Grande Unité à l'assaut de la Grande-Bretagne (Opération Seelöwe) avec la 16. Armee de Busch. Mais l'opération est avortée en raison de l'échec de la Bataille d'Angleterre.
Lors de l'Opération Barbarossa, le Generaloberst Adolf Strauss commande toujours la 9. Armee - encore aux ordres de von Bock - qu'il mène lors des combats en Biélorussie et en Russie en participant aux durs combats de Smolensk et Viazma.
Après avoir du se replier suite aux contre-attaques soviétiques de l'Hiver 1941-1942, Adolf Strauss demande à Hitler la permission d'être relevé pour "raisons de santé". Hitler accepte et le relève par le Generaloberst Walter Model.
Strauss se retire donc virtuellement à Lübeck. En 1944, il est rappelé en urgence pour commander la Zone Fortifiée de l'Est ; commandement qu'il exerce juqu'à la fin de la guerre.

Fait prisonnier par les Britanniques, Adolf Strauss est inquiété pour crimes de guerre sur le Front de l'Est. Toutefois, il est transféré en Grande-Bretagne comme prisonnier de guerre et passe de camp en camp dont celui d'Island Farm au Pays de Galles. Le 16 juillet 1948, il est transféré en Allemagne et interné à Münster. En août 1948, le Gouvernement d'Atlee annonce son intention de traduire Strauss en justice. Mais, les Britanniques ne le feront pas à la grande colère des soviétiques qui demandaient son extradition. Enfin, Strauss est finalement libéré en 1949 pour raisons de santé. Il quitte toute vie militaire et se retire à Lübeck.

Source : http://www.specialcamp11.fsnet.co.uk
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Message  Yeoman 35 30/11/2010, 17:36

ERHARD RAUS
(8 janvier 1889 Wolfamitz - 3 avril 1956 Vienne)

[img]Généraux allemands moins connus - Page 2 Raus_e10[/img]

Après avoir suivi les cours de l'Ecole des Cadets de Brünn en Autriche, il est incorporé dans l'Armée Impériale comme Leutnant en 1912. Durant la Première Guerre mondiale il sert dans les unités de montagne en Italie et sur le Front Russe. Après le démembrement de l'Empire des Habsbourg, il reste dans l'Armée et sert dans différents postes. En 1936, il est promu Oberst et il devient une place d'Attaché Militaire d'Autriche à Rome. Lors de l'Anschluss de 1938, l'Armée Autrichienne est absorbée dans la Wehrmacht allemande. Erhard Raus, comme beaucoup de ses collègues officiers autrichiens ne se montre pas hostile à la réunification.

Raus prend alors le commandement de 17e Région Militaire - poste qu'il occupe jusqu'à l'année suivante. Peu après, il rejoint l'Etat-major du XVII. Armee-Korps. Ensuite, il commande le Motorisiert-Regiment 4 de la 6. Panzer-Division. L'unité de Raus - rattachée au XXXXI. Motorisierte-Korps de Reinhardt - participe à la percée de Sedan et à l'encerclement des forces franco-britanniques dans le nord de la France et à la bataille de Dunkerque.
En 1941, Erhard Raus prend le commandement de 6. Motorisierte-Brigade de la 6. Panzer-Division qui participe à l'invasion de la Russie. Raus capture le pont sur la Doubysa et son unité est l'une des premières à percer la "Ligne Staline" qui protège les accès de Leningrad. En juillet, il réussit à franchir plusieurs points de passage sur la Louga et repousse plusieurs contre-attaques soviétiques. Raus est alors promu Generalmajor pour ces actions. En septembre, il réussit à percer la ligne de défense de Leningrad en attaquant Krasnogvardeïsk et provoque une retraite des Russes.
Peu après, le XXXXI. Motorisierte-Korps est envoyé en soutient pour l'opération Typhon contre Moscou. Le 25 novembre 1941, Erhard Raus prend le commandement de la 6. Panzer-Division pour lancer un dernier assaut sur la capitale des Soviets. Mais après avoir progressé difficilement, la 6. Panzer-Division subit de plein fouet la contre-attaque soviétique et perd la totalité de ses chars. Cependant Raus, réussit à réunir plusieurs groupements de soldats isolés et réussit à rétablit la situation au niveau tactique grâce à une ligne de défense improvisée et à repousser plusieurs assauts soviétiques. La réputation qu'il gagner au sein des troupes fait dire à cette dernière "Raus zieht heraus", ce qui peut être traduit par "Raus les a tous repoussé". Pendant la période de dégel, Raus lance quelques contre-attaques surprises très localisées et réussit à reprendre en tout 25 km. En avril 1942, la 6. Panzer-Division rentre en France pour être re-complétée et reposée.
En novembre 1942, la Raus et sa division rejoignent le LVII. Panzer-Korps de Kirchner (4. Panzer-Armee de Hoth) qui doit participer à l'Opération Donnerschlag en vue de dégager la 6. Armee de Paulus de l'étau soviétique de Stalingrad. Le 12 décembre, la 6. Panzer-Division franchit l'Aksaï et se jette sur les positions de la 51e Armée de Troufanov qui résiste pied-à-pied. Même s'il réussit à enfoncer le dispositif soviétique, Raus ne peut progresser plus loin vers Stalingrad à cause de l'arrivée en bon ordre de la 2e Armée de la Garde de Malinovski qui culbute violemment les avant-gardes allemandes. Le 23 décembre, Raus reçoit finalement l'ordre de Hoth de décrocher sur Kotelnikovo. Il réussit toutefois à forcer le 24e Corps de Chars de Badanov qui avait lancé un raid sur l'aérodrome de Tatsinskaïa (rendu toutefois inutilisable) à se replier. Le 1er janvier 1943, Erhard Raus prend le commandement d'une formation baptisée Korps-Raus formé à partir de la 6. Panzer et d'unités rescapées de Stalingrad. Manstein lui donne alors pour directive d'arrêter la 3e Armée de Chars de Rybalko sur le Dniepr, tâche dont il s'acquite en infligeant aux russes une sévère correction. Après la reprise de Kharkov, le Korps-Raus est rebaptisé 11. Armee-Korps.
Le 5 juillet, la formation de Raus prend part à l'Opération Zitadelle au sein du Armees-Abteilung Kempf et en soutien du III. Panzer-Korps. Raus se retrouve donc en prise avec le 7e Armée de la Garde de Choumilov, mais son utilisation savante des pièces de DCA de la 7. Luftwaffe-Flak-Division empêche les contre-attaques blindées soviétiques de déboucher.
En août 1943, après l'échec de Zitadelle, le Korps de Raus doit combattre dans le secteur de Bielgorod et doit se replier sur le Donets au nord de Kharkov. Raus arc-boutte sa formation au nord de Kharko quand il subit l'attaque de quatre armées du Front de Voronej de Vatoutine (53e et 67e Armées, 7e Garde et 5e Armée de Chars de la Garde). A l'issue de combats d'une violence extrême, Raus se replie méthodiquement à l'extérieur de la capitale du Donets. Mais, la 5e Armée de Chars de la Garde de Rotmistrov vient frapper dans le flanc du Korps de Raus qui réussit toutefois à retarder l'avance des soviétiques en lançant la 3. Panzer-Division et la 2.SS-Panzer-Division "Das Reich". Finalement, les forces allemandes sont contraintes d'évacuer Kharkov le 28 août, ce qui permet aux Soviétiques de reconquérir définitivement les bassins du Donets et du Donbass. Toutefois, pour son commandement au cours de l'été 1943, Erhard Raus se voit récompensée de la Ritterkreutz avec Feuilles de Chêne.
En novembre 1943, Hitler qui a limogé Hermann Hoth du commandement de la 4. Panzer-Armee nomme Raus à sa place alors que la situation sur l'Ostfront s'est gravement empirée pour la Heer puisque les Soviétiques sont aux portes de Kiev. Raus réussit toutefois à lancer une contre-attaque à Fastov et à retarder les Soviétiques. Puis, il passe à la défensive sur la ligne Kiev-Korosten, tout en menant une série de contre-attaques localisées pour bloquer le déferlement soviétiques à l'ouest de Kiev. Pendant toutes ses opérations, la 4. Panzer-Armee a été forcée de se replier de 100 km avec des pertes effroyables. En avril 1944, Raus réussit encore à mener une action défensive efficace à Lvov contre les avant-gardes soviétiques.
En mai 1944 Erhard Raus reçoit le commandement de la 1. Panzer-Armee en remplacement de Hans-Valentin Hube, l'un des meilleurs spécialistes de la Panzerwaffe disparu accidentilement dans un accident d'avion. Raus cède son commandement à un autre très bon général de l'Arme Blindée Allemande - Josef Harpe - et est promu General der Panzertruppen en août 1944. Mais à la fin du même mois, il quitte le commandement de la 1. Panzer-Armee qui passe à Gotthard Heinrici pour remplacer Georg-Hans Reinhardt à la tête de la 3. Panzer-Armee qui s'est violemment faite étrillée par les Soviétiques lors de l'Opération Bagration. Raus réussit à établir une ligne défensive dans la région de Kussen en Prusse-Orientale où il réussit à bloquer temporairement l'offensive des soviétiques. Mais lorsque ceux-ci déploient un important nombre de chars, les défenses antichars allemandes volent en éclat, mais Raus réussit à rassembler quelques forces et réussit à forcer les avant-gardes adverses à se replier. Le calme revient alors pendant la fin de l'année dans le secteur de la 3. Armee, le temps que les Soviétiques refassent leurs forces et préparent leurs offensives géantes du début de 1945.
Le 12 février 1945, Erhard Raus quitte le commandement de la 3. Panzer-Armee qu'il laisse à son ancien très bon subordonné de Fastov Hasso Von Manteuffel (qui commandait alors la 7. Panzer-Division), pour rejoindre le Heeres-Gruppe Weichsel en Poméranie Orientale afin de défendre les rives de l'Oder dans le secteur de Kürstin. Hitler ordonne alors à Raus de lancer la 11. SS-Panzer-Armee en contre-attaque dans le secteur de Stargard face au 1er Front de Biélorussie de Joukov. Mais Raus fait alors savoir à Himmler qu'il doute des résultats de cette opération aventureuse et mal préparée. L'attaque a toutefois lieu le 21 février mais échoue piteusement face à des Soviétiques qui disposent d'une incontestable supériorité numérique et matérielle ainsi que d'monstrueuse puissance de feu. Sur recommandation de Himmler, Raus vient faire un rapport à Hitler en présence de Guderian - qui appuie son collègue officier. Mais Hitler ne veut rien entendre et qualifie le rapport de Raus de "discours lamentable". Erhard Raus est relevé directement de son commandement qu'il doit laisser à Gotthard Heinrici.

Dégagé alors de toute obligation militaire, Erhard Raus profite de l'effondrement du Reich pour se rendre aux Américains. Pendant sa captivité qui dure trois ans, il participe activement à la rédaction d'ouvrages militaires sur les combats de l'Ostfront. Il n'est pas inquiété pour crimes de guerre et est relâché en 1948. Il quitte alors la vie militaire et retourne en Autriche à Bad Gastein. Il sera inhumé à Vienne en 1956.
Personnalité méconnue mais de très grand talent, Erhard Raus était l'un des plus grands spécialistes des opérations mécanisées et de la "défense élastique" sur le Front de l'Est.

Source : http://www.theeasternfront.co.uk


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Message  le ronin 30/11/2010, 18:45

Bonsoir, et un grand merci Yeoman 35 . Tu fais un sacré travail là, très intéressant , lire la carrière de ces types, est captivant . Les conflits, surtout de cette durée, sont générateurs de promotions rapides , pour les éléments " doués ".


Amicalement .




Le ronin.

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Message  Yeoman 35 1/12/2010, 16:41

Merci Ronin. J'ai encore quelques généraux en réserve opérationnelle comme on dirait dans la STAVKA. Voici un autre "doué" qui manquait à cet édifice.


Dernière édition par Yeoman 35 le 25/2/2011, 15:04, édité 1 fois
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Message  Yeoman 35 20/1/2011, 15:56


GENERAL DER PIONIERE ERWIN JÄNECKE
(22 Avril 1890 Freren - 3 juillet 1960 Cologne)

Généraux allemands moins connus - Page 2 Generaloberst+erwin+jaenecke

Erwin Jänecke sort Porte-Enseigne des Cadets le 27 mai 1911 avant de rejoindre le Hannoversches-Pionier-Bataillon Nr. 10 avant d'effectuer un passage à la Kriegsschule d'où il sort Leutnant le 18 Août 1912.
Après le déclenchement de la Première Guerre Mondiale, il sert au sein de la 19. Infanterie-Division sur le Front de l'Est. Peu après, il rejoint le Front de l'Ouest dans les unités de réserve. Le 27 janvier 1916, il est promu Oberleutnant. La même année, il est nommé Adjudant d'un Bataillon. A la fin de l'année 1917, il devient Ordonanzoffizier. En 1918, il reçoit la Croix de Fer pour ses services.

Resté Oberleutnant, il est versé dans la 26. Reserve-Division de la Reichswehr. Après un passage au sein du 30. Infanterie-Division début 1919, il est envoyé au Wehrkreis-Kommando VI (Münster), puis comme officier auxiliaire (6. Reichswehr-Division). Le 1er octobre 1921 il est promu Eskadronsoffizier dans le 9. Preussischer-Reiter-Regiment ; avant de retourner auprès de l'état-major de la 6. Division[/b]. Le 1er mai 1922, il est nommé [i]Rittmeister. Le 1er Octobre, il rejoint le Reichswehrs-Ministerium et le 1er décembre, le Gruppen-Kommando 2. Le 1er octobre 1923, il retourne au Reichswehrs-Ministerium. Le 1er octobre 1925, il est envoyé à l'état-major de l'infanterie-Führer I. Le 1er Octobre 1927 il est promu Chef de Compagnie au 4. Preussischer-Pionier-Bataillon. Le 1er octobre 1930, il est versé dans le 2. Preussischer-Reiter-Regiment. Promu Major le 1er octobre 1931, il rejoint l'état-major de la 7. Reichswehr-Division. Le 1er octobre 1932[b], il rejoint la Kriegs-Akademie comme instructeur. Grâce à l'arrivée au pouvoir d'Adolf Hitler, il peut voir ses chances de promotions s'accroître.

Promu [b]Oberstleutnant
, il commande l'état-major du 6. Pionier-Bataillon le 1er avril 1934. Le 1er octobre de la même année, il commande le Pionier-Bataillon Höchster. Il commande le Pioniere III en 1935. Au printemps 1936, il rejoint le Reichskriegsministerium avant de prendre le commandement du Pioniere XIV. En 1938 il sert au sein de la Direction de l'Oberbefehlshaber der Heeres avant de prendre le commandement temporaire de la Legion Condor qui combat - de manière expérimentale - en Espagne, aux côtés des troupes nationalistes de Franco. De retour d'Espagne il devient Oberquartiermeister au sein du Heeres-Gruppe III. Peu de temps après, il commande les unités motorisées allemandes qui participent à l'Ansschluss et à l'annexion des Sudètes. Le 10 novembre 1938, il est promu par Hitler Inspecteur en Chef des Fortifications pour l'OKH ; poste qu'il occupe jusqu'au début de la Seconde Guerre mondiale.

En mai 1940 il est Oberquartiermeister de la 9. Armee du General der Infanterie Adolf Strauss. Pendant l'été 1940, il occupe le poste de Quartiermeister à Paris. Il reste en poste en France jusqu'à fin 1941. Appelé sur le Front Russe après avoir été promu Generlleutnant, il commande la 389. Infanterie-Division avec laquelle il participe aux victorieuses opérations sur le Don au sein de la 6. Armee de Friedrich Paulus. La Grande Unité de Jänecke participe aussi aux féroces combats de Stalingrad et réussit à remporter des succès dans le secteur de l'Usine des Tracteurs Dzerjinski, face à des forces soviétiques qui luttent avec un acharnement inimaginable. Le 9 octobre 1942 Erwin Jänecke reçoit la Ritterkreutz pour son commandement dans les opérations précédentes. Le 1er décembre 1942 il prend le commandement du IV. Armee-Korps ainsi que le garde de General der Pioniere. Mais son unité subit de plein fouet la contre-attaque soviétique du Front de Sud (Ieremenko). Jänecke est forcé de se replier vers Stalingrad tout en faisant en sorte de maintenir la stabilité du front face à des forces soviétiques regonflées et dangereuses. Le 2 janvier 1943, il reçoit la Deutschen Kreutz in Gold. Le 17 janvier, il reçoit l'ordre d'abandonner le commandement du IV. Korps à son Chef d'état-major, l'Oberst Selle, alors que les soviétiques encerclent complètement la 6. Armee. Mais l'évacuation du Kessel se déroule sans grande encombre.
Le 1er Avril 1943, Erwin Jänecke prend le commandement du LXXXII. Armee-Korps sur le Front de l'Ouest. En juin 1943, il prend le commandement de la 17. Armee qui doit couvrir la Crimée, le Kouban et une partie du Caucase, mais qui subit la pression des forces soviétiques des Fronts du Nord-Caucase et de Transcaucasie. Jänecke insiste auprès de Hitler pour que les 235 000 hommes de la 17. Armee puissent être évacués, mais il doit se contenter d'une fin de non-recevoir. Cependant, il choisit de désobéir aux ordres supérieurs et décide d'évacuer la Crimée alors ques les Soviétiques du IVe Front d'Ukraine de Petrov s'apprêtent à reprendre la péninsule. Rendu responsable de cette défaite, Erwin Jänecke est arrêté et traduit en cour martiale. Mais l'intervention de Heinz Guderian qui l'estime, permet de lui sauver la vie. Il reste en prison jusqu'à la fin de la guerre.

Erwin Jänecke est arrêté par les Soviétiques à la fin de la Guerre et condamné à mort pour crimes de guerre. Mais sa peine est finalement traduite à 25 ans de prison. Il n'en purgera que dix et retourne en Allemagne suite à un accord entre les autorités militaires soviétiques et la Konrad Adenauer.




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Message  Yeoman 35 24/1/2011, 16:21

GENERALOBERST RICHARD RUOFF
(18 août 1883 Messbach - 30 mars 1967 Tübingen)

Généraux allemands moins connus - Page 2 Richard_ruoff__1883-1967_._generaloberst


Sorti Porte-Enseigne des Cadets le 15 avril 1903 et versé dans la Kaisersheer, il sert au 10. Wurtembergische-Infanterie-Regiment Nr. 180. En août, il est Adjudant d'une compagnie de la même unité. En 1912 il est promu Oberleutnant puis Adjudant du régiment l'année suivante.

Envoyé sur le Front en 1914, il est promu Hauptmann le 28 décembre. Occupant divers postes durant tout le conflit, il gagne la Eisener-Kreutz en 1918. Après l'Armistice il rester au sein du 10. Wurtembergische-Infanterie-Regiment Nr. 180. Versé dans la Reichswehr, il sert au Wehrkreiskommando V (Bade-Wurtemberg) puis à la 5. Division der Reichswehr de laquelle il devient Referent au printemps 1921. Au printemps 1923, il commande la 11. Kompanie/14. (Badisches) Infanterie-Regiment. Promu Major en 1926, il sert à l'état-major de la 5. Division der Reichswehr et cela jusqu'en 1931. Ensuite, il prend le commandement du III/13. (Würtemberg) Infanterie-Regiment. En 1933, il commande le même régiment avant de rejoindre le Generalkommando der V. Armee-Korps. En 1936, il est promu Generalmajor et le 6 octobre, il devient Chef d'état-major du Gruppenkommando 3 à Dresde. Le 1er mars 1938, il reçoit la promotion de Generalleutnant et le 1er avril, prend le commandement de l'état-major du Heeres-Gruppen Kommando 5. Promu General der Infanterie le 1er mai 1939, il commande le V. Armee-Korps à Stuttgart, partie intégrante du Befehlshaber-Wehrkreis V.

C'est à la tête du V. Armee-Korps qu'il participe à l'offensive de 1940 à l'Ouest en franchissant le Maas et fonce vers la rive de l'Aisne. C'est là qu'il gagne sa seconde Eisener-Kreutz. Après la victoire, la V. Korps stationne en Hollande avant de rejoindre la Pologne en 1941 pour préparer l'attaque contre l'URSS.
Placé au sein du 3. Panzergruppe de Hoth, le V. Korps de Ruoff s'emparer de Suwalki avant de participer aux grandes opérations d'encerclement de l'été 1941 (Minsk, Vitebsk et Smolensk), puis à la marche vers Moscou. Avec l'échec de l'opération Typhon, Ruoff doit replier sa Grande Unité en catastrophe en décembre.
Le 8 janvier 1942, Richard Ruoff prend le commandement de la 4. Panzer-Armee qu'il est chargé d'organiser avant le déclenchement des grandes opérations de l'été 1917. Le 1er juin 1942, il échange son commandement avec Hermann Hoth qui lui cède la 17. Armee qui doit participer au Fall Blau. Ainsi, pendant l'été 1942 la 17. Armee force le Don. Ensuite, Richard Ruoff lance sa Grande Unité à l'assaut du Kouban et du Caucase. Au début, les opérations se passent plutôt bien étant donné que les Russes retraitent en ordre devant les Allemands pour se réorganiser. Le 9 août, Ruoff réussit à prendre le port de Iesk sur la côte est de la Mer d'Azov. Puis, il réussit à contrôler la Péninsule de Taman. Mais malgré l'avancée sur Touapse, les Allemands n'arrivent pas à s'emparer totalement de Novorossisk et échouent à prendre intact les puits de pétrole de Maïkop. En outre, ils se heurtent à une défense acharnée et bien organisée des Soviétiques sur le Terek et au pied du Caucase. L'arrivée de l'automne et du mauvais temps achèvent d'arrêter l'avancée allemande. Avec la défaite de Stalingrad, les forces allemandes situées au pied du Caucase sont obligées de se replier en Ukraine Orientale.
En juin 1943, Richard Ruoff est versé dans le Commandement de la Réserve du Führer au sein de laquelle il reste maintenu jusqu'à la fin du conflit. Ses deux fils, qui ont servi comme Leutnant sont tombés sur l'Ostfront.

Il n'est pas inquiété après la Guerre et se retire de toute vie militaire.


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Message  riderdigeste 24/1/2011, 19:44

Merci Yeoman, je l'ai déjà dans mon listing (de noms) mais
sans son parcours.
Beau boulot de ta part, et instructif !
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Message  abatjour 21/4/2011, 07:50

combien y a t'il eu de généraux dans la whermacht pendant la guerre ?

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Message  abatjour 28/9/2012, 09:54

question subsidiaire, ces généraux ont-il eu droit a leur retraite de la part de la nouvelle republique ?

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Message  Yeoman 35 23/10/2012, 17:41

Bonjour.

Alors généralement ils n'ont pas touché de retraites et ont pu dans l'ensemble connaître des difficultés économiques pendant près de quatre ans. Mais avec la fondation de la République Fédérale d'Allemagne en 1949, beaucoup se sont reconvertis dans des activités civiles après la Seconde Guerre mondiale. Von Senger und Etterlin par exemple a fondé une entreprise qui avait très bien marché ultérieurement. D'autres ont pu touché une retraite mais pas d'ordre militaire.
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Message  Luhkah 5/8/2014, 16:08

Bonjour, 

Tout d'abord, j'ai remarquer qu'il n'y avait pas de photo de Hans Valentin Hube.

En voici donc une :

Généraux allemands moins connus - Page 2 44302673_125821524315

Ensuite,je m'étonne un peu qu'il n'y a pas grand chose sur la participation de certains de ces officiers autour des crimes de guerres et de la politique nazie. (Notamment dans le cas d'Hermann Hoth.)

Et pour finir, je suis très enthousiaste quand à l'existence de ce fil de discussion.
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Message  Vinniem2000 10/10/2016, 09:13

Bonjour,

Je ne sais pas si tu considères ce général connu, mais je pense qu'il mérite d’être cité ici:

Johannes Blaskowitz, Generaloberst le 1er Octobre 1939.

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