Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
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Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Voici la premiere partie de ce très long rapport d'autopsie, la suite sous peu.. Enjoy
Le présent travail concerne la reconstruction d’une autopsie manquée ; c’est une étude attentive et consciencieuse, basée sur des faits directs et indirects. Cette analyse tente à démontrer de nouvelles procédures et de satisfaire certains problèmes médico-légaux.
Telle reconstruction necroscopique se sers du cadavre de madame Clara Petacci, née a Rome, chez le Prof. Francesco Saverio et madame Giuseppina Persichetti, le 28/02/1912. Tuée à Giulino di Mezzegra sur le lac Como, le 28/02/1945.
Sur de tels dépouilles on ne pu jamais conclure un examen direct, ni au stade « frais » du corps, ni sur les restes reconstitués ; pour des raisons qui n’ont, ici, pas grand intérêt, les cadavres furent exhumés plusieurs fois, la dernière suivi d’une réduction des restes.
L’impossibilité, donc, d’avoir conduit un examen technique direct, a donné libre cours aux théories les plus diverses et bizarres sur le décès de Clara Petacci.
En conséquent, il y a un manque d’attestations directs et spécifiques dignes de confiance, alors qu’une telle reconstruction doit être précise et indiscutable.
Pour réalisé donc, j’ai du avoir recoure a des moyens qui m’on conduit a des conclusions que j’espère des plus justes.
En partie, il y a, les documents photographiques, exécutés, pas avec une intention scientifique, mais avec celle morbide de la spectacularité, sur le Piazzale Loreto (aujourd’hui Piazzale XV Martyrs, à Milan) où les cadavres de madame Petacci avec ceux des autres furent exposés pendant plusieurs heures à la dérision de la foule. Dans le cas de ces photos, j’ai du les examiner avec une extrême attention, pour l’énorme difficulté qu’elles offrent aux première interprétations superficielles.
Avec un regard général, en déduire quelque chose semble très hasardeux, presque impossible.
En effet les cadavres sont habillés, et déjà aux observations superficielles ils semblent « travaillés » ; comment en extraire un fil conducteur qui nous apportes à une déduction de certitude ?
Les déductions pourtant sont là. Froides, précises, logiques. C’est pourquoi j’invite le lecteur à lire avec attention le travail présent.
L’étude présente va révéler :
-Le nombre de coups mortels
-La localisation des coups mortels
-Les organes touchés durant le trajet des balles
-Comment et en combien de temps la mort se vérifie
-La reconstruction de l’événement létal
-Le comportement et la position du sujet durant l’exécution
-Les lésions osseuses provoquées par les balles, constatées encore au stade actuel
Apporter artificiellement la lumière dans le noir, est beaucoup plus difficile que ne pas voir ce qui est déjà illuminé ; l’homme, pour bouger de son immobilisme, a toujours confié le charme de l’inconnu aux ailes de l’expérience, essayant de le raisonner, de le voir, de le prévoir au moins dans son imagination.
Ne dévaluons donc pas qui, avec sa fatigue et avec sa bonne foi, travail avec modestie à quelque chose de ce genre.
Avant de procéder analytiquement et systématiquement au développement du thème propre, je dois mettre en évidence certains éléments d’importance fondamentale.
Ma reconstitution, comme je l’ai déjà dit, se base également sur documentation photographique. Mais se traitant de reproductions de cadavres, ceux-ci m’ont fournis une variété de phénomènes divers entres eux, à observer scrupuleusement ?
Chaque photo donc, montre certaines particularités que d’autres n’exposent pas.
Je dirais que principalement, trois situations ont permis la mise en place de la totalité de mon travail ; et le lecteur s’en rendra compte petit à petit :
A) Le cadavre étant de sexe féminin
B) Avoir positionné ledit cadavre tête en bas
C) L’avoir gardé exposé beaucoup d’heures à la ventilation et à la lumière d’une belle journée de fin Avril
A partir de maintenant commence le dur labeur du lecteur à devoir se référer continuellement aux dessins et photos selon mes rappels opportuns. Faites donc très attentions aux moindres détails.
Quelques observations sur le Piazzale Loreto.
- Il s’agit d’une vaste zone urbaine, vers laquelle se joignent plusieurs rues et ruelles.
- Prenez en considération Rue Padova, qui est pratiquement parallèle au Nord.
- Le rectangle correspond à l’endroit exact de la station service où furent suspendus les corps de Clara Petacci, Benito Mussolini, Zerbino, Pavolini et Starace.
- Notez que le côté du rectangle faisant face à la place, forme, avec la ligne Nord-Sud un angle ouvert de 40° environ. Pendant que la ligne Est-Ouest décrit l’arc parabolique solaire. Il est aisé, donc, de comprendre comment un objet perpendiculaire au plan, constitue un méridien parfait pendant les journées de soleil.
- La station service, à caractère exclusivement fonctionnel, est constituée d’un vaste toit métallique, soutenu par une grosse architrave de ciment, soutenu à son tour par deux colonnes parallélépipèdes du même matériau.
La partie de la structure qui nous intéresse, est celle qui fait face à la place.
Comme nous pouvons le constater, l’ombre de la structure en métal tend vers la gauche. Parcourant de gauche à droite les ombres projetés, on obtient un angle de plus où moins 30°. Il en résulte un méridien qui peut nous indiquer la chronologie des photos de manière assez juste.
Pas d’erreurs possible puisque la position des ombres est indépendante de la position d’où la photo est prise.
Selon un témoignage du journaliste Enzo Tiberi, les cadavres furent hissés à 11h.
Ma séquence de photos est comprise entre 11h30 et 13h45 du 29 Avril.
Le dernier cadavre à droite est celui d’Achille Starace, fusillé dans le dos le 29/04/1945 sous la station service en question, puis, hissé immédiatement.
Même si il s’agit d’une mort très récente, le cadavre de Starace montre un angle d’ouverture bras-corps bien plus grand que celui des deux autres cadavres, dont la mort remonte a beaucoup plus longtemps. Cas de « non contemporanéité des décès ».
Je laisse la parole au commentateur de l’époque Paolo Monelli dans son « Documentaire de Piazzale Loreto » :
« Il fut attaché avec les autres (Starace), déshabillé. Le cadavre frais et mou, ainsi attaché des pieds, s’allongea démesurément, les bras pendaient, droits, comme détachés. Les doigts étaient tendus, comme si ils voulaient toucher le sol. Les autres avaient les muscles déjà rigides, les bras ne s’étaient pas tendus complètement. Elles s’étaient arrêtées dans de nombreux contorsionnements. »
B. Mussolini et Claretta Petacci (avec la jupe)
« Vers midi, l’archevêque de Milan demanda si il n’était pas temps de mettre les cadavres en terre. Peu après arriva une équipe de patriote qui emporta les pendus et les autres, et la place se vida, lentement. »
En réalité le « peu après » de Monelli équivaut exactement à une heure et trois quart.
Voila, la prochaine partie dans quelques jours
Claretta Petacci
Une autopsie bâclée
Par le Dr. Aldo Alessiani
Rome 1956
Traduit de l’italien par Survivor
Une autopsie bâclée
Par le Dr. Aldo Alessiani
Rome 1956
Traduit de l’italien par Survivor
Le présent travail concerne la reconstruction d’une autopsie manquée ; c’est une étude attentive et consciencieuse, basée sur des faits directs et indirects. Cette analyse tente à démontrer de nouvelles procédures et de satisfaire certains problèmes médico-légaux.
Telle reconstruction necroscopique se sers du cadavre de madame Clara Petacci, née a Rome, chez le Prof. Francesco Saverio et madame Giuseppina Persichetti, le 28/02/1912. Tuée à Giulino di Mezzegra sur le lac Como, le 28/02/1945.
Sur de tels dépouilles on ne pu jamais conclure un examen direct, ni au stade « frais » du corps, ni sur les restes reconstitués ; pour des raisons qui n’ont, ici, pas grand intérêt, les cadavres furent exhumés plusieurs fois, la dernière suivi d’une réduction des restes.
L’impossibilité, donc, d’avoir conduit un examen technique direct, a donné libre cours aux théories les plus diverses et bizarres sur le décès de Clara Petacci.
En conséquent, il y a un manque d’attestations directs et spécifiques dignes de confiance, alors qu’une telle reconstruction doit être précise et indiscutable.
Pour réalisé donc, j’ai du avoir recoure a des moyens qui m’on conduit a des conclusions que j’espère des plus justes.
En partie, il y a, les documents photographiques, exécutés, pas avec une intention scientifique, mais avec celle morbide de la spectacularité, sur le Piazzale Loreto (aujourd’hui Piazzale XV Martyrs, à Milan) où les cadavres de madame Petacci avec ceux des autres furent exposés pendant plusieurs heures à la dérision de la foule. Dans le cas de ces photos, j’ai du les examiner avec une extrême attention, pour l’énorme difficulté qu’elles offrent aux première interprétations superficielles.
Avec un regard général, en déduire quelque chose semble très hasardeux, presque impossible.
En effet les cadavres sont habillés, et déjà aux observations superficielles ils semblent « travaillés » ; comment en extraire un fil conducteur qui nous apportes à une déduction de certitude ?
Les déductions pourtant sont là. Froides, précises, logiques. C’est pourquoi j’invite le lecteur à lire avec attention le travail présent.
L’étude présente va révéler :
-Le nombre de coups mortels
-La localisation des coups mortels
-Les organes touchés durant le trajet des balles
-Comment et en combien de temps la mort se vérifie
-La reconstruction de l’événement létal
-Le comportement et la position du sujet durant l’exécution
-Les lésions osseuses provoquées par les balles, constatées encore au stade actuel
Apporter artificiellement la lumière dans le noir, est beaucoup plus difficile que ne pas voir ce qui est déjà illuminé ; l’homme, pour bouger de son immobilisme, a toujours confié le charme de l’inconnu aux ailes de l’expérience, essayant de le raisonner, de le voir, de le prévoir au moins dans son imagination.
Ne dévaluons donc pas qui, avec sa fatigue et avec sa bonne foi, travail avec modestie à quelque chose de ce genre.
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Dessin A : Piazzale Loreto. Vaste aire urbaine vers laquelle se croisent plusieurs rues - Le rectangle correspond à l’emplacement exact de la station servie où furent accrochés les corps en 1945. - La ligne Est-Ouest décrit l’arc parabolique solaire.
Partie Générale
Chronologie Photographique
Chronologie Photographique
Avant de procéder analytiquement et systématiquement au développement du thème propre, je dois mettre en évidence certains éléments d’importance fondamentale.
Ma reconstitution, comme je l’ai déjà dit, se base également sur documentation photographique. Mais se traitant de reproductions de cadavres, ceux-ci m’ont fournis une variété de phénomènes divers entres eux, à observer scrupuleusement ?
Chaque photo donc, montre certaines particularités que d’autres n’exposent pas.
Je dirais que principalement, trois situations ont permis la mise en place de la totalité de mon travail ; et le lecteur s’en rendra compte petit à petit :
A) Le cadavre étant de sexe féminin
B) Avoir positionné ledit cadavre tête en bas
C) L’avoir gardé exposé beaucoup d’heures à la ventilation et à la lumière d’une belle journée de fin Avril
A partir de maintenant commence le dur labeur du lecteur à devoir se référer continuellement aux dessins et photos selon mes rappels opportuns. Faites donc très attentions aux moindres détails.
Quelques observations sur le Piazzale Loreto.
- Il s’agit d’une vaste zone urbaine, vers laquelle se joignent plusieurs rues et ruelles.
- Prenez en considération Rue Padova, qui est pratiquement parallèle au Nord.
- Le rectangle correspond à l’endroit exact de la station service où furent suspendus les corps de Clara Petacci, Benito Mussolini, Zerbino, Pavolini et Starace.
- Notez que le côté du rectangle faisant face à la place, forme, avec la ligne Nord-Sud un angle ouvert de 40° environ. Pendant que la ligne Est-Ouest décrit l’arc parabolique solaire. Il est aisé, donc, de comprendre comment un objet perpendiculaire au plan, constitue un méridien parfait pendant les journées de soleil.
- La station service, à caractère exclusivement fonctionnel, est constituée d’un vaste toit métallique, soutenu par une grosse architrave de ciment, soutenu à son tour par deux colonnes parallélépipèdes du même matériau.
La partie de la structure qui nous intéresse, est celle qui fait face à la place.
On note l’inclination des ombres de la structure de métal vers la gauche
Nous sommes le 29/04/1945, il est plus ou moins 11h30
Nous sommes le 29/04/1945, il est plus ou moins 11h30
Comme nous pouvons le constater, l’ombre de la structure en métal tend vers la gauche. Parcourant de gauche à droite les ombres projetés, on obtient un angle de plus où moins 30°. Il en résulte un méridien qui peut nous indiquer la chronologie des photos de manière assez juste.
Pas d’erreurs possible puisque la position des ombres est indépendante de la position d’où la photo est prise.
Selon un témoignage du journaliste Enzo Tiberi, les cadavres furent hissés à 11h.
Ma séquence de photos est comprise entre 11h30 et 13h45 du 29 Avril.
* *
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B : Zerbino
A : Pavolini
A : Pavolini
Le dernier cadavre à droite est celui d’Achille Starace, fusillé dans le dos le 29/04/1945 sous la station service en question, puis, hissé immédiatement.
Même si il s’agit d’une mort très récente, le cadavre de Starace montre un angle d’ouverture bras-corps bien plus grand que celui des deux autres cadavres, dont la mort remonte a beaucoup plus longtemps. Cas de « non contemporanéité des décès ».
Je laisse la parole au commentateur de l’époque Paolo Monelli dans son « Documentaire de Piazzale Loreto » :
« Il fut attaché avec les autres (Starace), déshabillé. Le cadavre frais et mou, ainsi attaché des pieds, s’allongea démesurément, les bras pendaient, droits, comme détachés. Les doigts étaient tendus, comme si ils voulaient toucher le sol. Les autres avaient les muscles déjà rigides, les bras ne s’étaient pas tendus complètement. Elles s’étaient arrêtées dans de nombreux contorsionnements. »
B. Mussolini et Claretta Petacci (avec la jupe)
« Vers midi, l’archevêque de Milan demanda si il n’était pas temps de mettre les cadavres en terre. Peu après arriva une équipe de patriote qui emporta les pendus et les autres, et la place se vida, lentement. »
En réalité le « peu après » de Monelli équivaut exactement à une heure et trois quart.
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Voila, la prochaine partie dans quelques jours
Dernière édition par Survivor le 6/1/2009, 23:37, édité 2 fois
Survivor- Police militaire (Modérateur)
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!
Yeah super ! Merci bien
Roy- Colonel
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Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
très bien se post bravo survivor j'ai hâte de voir la suite
Invité- Invité
Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Merci pour le post.
Vivement la suite
Vivement la suite
Maquis Surcouf- Lieutenant-colonel
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Date d'inscription : 23/09/2008
Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Excellent ce post, j'ai hâte à la suite !
Clem- Commandant
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Date d'inscription : 10/11/2008
Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
bravo pour la documentation!
artilleurbigor56- Sergent
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Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Voila la deuxieme partie, sa se corse un peu..
Phénomènes de capillarité et anatomie féminine
Une des victimes étant de sexe féminin, cela entraîne des réflexions, à propos des repères anatomiques, qui faciliteront la recherche de la solution.
Passons maintenant au dessin F ; imaginons d’appliquer, sur l’épiderme d’une femme torse nu, et exactement sur le point n°1, une petite éponge imprégnée d’un liquide colorant, et de l’essorer. Le liquide qui s’en échappera prendra le chemin tracé par la flèche du point 1, ne subissant pas de déviations quant au passage sur le sillon sous-mammaire gauche.
Appliquons ensuite l’éponge sur un autre point, le n° 2. Dans ce cas, le liquide, coulant par le sillon intramammaire, va suivre, par capillarité, les sillons sous-mammaires de droite et de gauche, en ajoutant une troisième déviation centrale, qui tend vers le bas, cette dernière pour cause de gravité.
Imaginons alors le même thorax, vêtu avec quelques habits légers ; les tâches du tissu se manifesteront en dépendance du liquide coloré, en respectant toutefois les lignes de direction considérée dans le dessin F.
Dessin « H »
En conséquence : le dessin H montre deux points d’application « coaxiale », c'est-à-dire sur la même ligne, bien qu’étant sur deux plans différents (sein-abdomen) ; il en résultera une ligne unique « de sommation ».
Logiquement, la tâche d’absorption du tissu se comportera, grosso modo, comme dans le dessin H1.
Maintenant la seconde phase, celle de la seconde condition : « avoir placé ledit cadavre tête en bas ».
Reportons les mêmes points coaxiales d’application, sur un thorax nue de jeune femme ; ici le liquide du n°2, ne se mélange pas avec celui provenant du n°1, comme dans le dessin H, par capillarité, il suivra le sillon sous-mammaire correspondant, et se dirigera, par gravité, vers la dépression intra-mammaire en finissant sa course dans les fosses sous-claviculaires (A).
En outre, toujours sur le dessin G, la procession du point n°1, suivra une gravité longitudinale.
Passons ici aussi au thorax habillé (dessin G1) ; dans ce cas les points n° 1 et 2 ne donneront pas une unique bande d’absorption comme dans le dessin H, mais bien deux, indépendante entrent-elles.
Seule l’absorption du point n° 1 restera verticale et net vers l’extérieur, pendant que vers l’intérieur, il se dirigera plutôt vers la base du coup. Deux tâches donc, distinct entre elles.
Faisons maintenant le raisonnement inverse, c'est-à-dire remontons, en recherchant les « sources » couvertes par les habits, en nous laissant guider par les tâches de celles-ci.
Nous les imaginerons en correspondance avec les dérivations des absorbants dans les tissus, c'est-à-dire dans leur point les plus hauts.
Reprenons le dessin H ; si ici aussi nous devions tirer des déductions exclusivement en base des absorptions, nous commettrions de graves erreurs d’imaginer une seule « source », celle la plus haute, précisément la n°1
Telle erreur d’interprétation ne pourra jamais être commise dans notre cas, car, les cervicales ayant été analysées au laboratoire, nous pouvons exclure le « à priori ».
A ce stade, le lecteur ne doit pas procéder de son initiative dans les interprétations photographiques, ce qu’on a développé tout a ci-dessus est valable seulement si ajouté à la troisième condition (avoir gardé le corps exposé beaucoup d’heures à la ventilation et à la lumière d’une belle journée de fin Avril) qui sera developpé amplement par la suite. Dans le cas contraire le lecteur se trouverait face à un ensemble de problèmes inexplicables, que seulement l’analyse du premier chapitre, celui de la chronologie et histoire des photos pourra résoudre, puisque les signes, les moments, sont multiples et se confondent. Voici donc la raison de les isoler en les identifiants, et considérer les différents aspects qu’ils assumaient au fur et à mesure de leur exposition au vent et au soleil du 29/04/1945.
Grâce au sexe et à la position du cadavre hissé, deux amples secteurs thoraciques peuvent être rendus indépendants : la zone surmammaire (en bleu) et la zone sous-mammaire (en rouge), en nous permettant ainsi d’exclure d’une des deux zones, indirectement, les « sources » de sang causé par les coup d’armes a feu.
Pour confirmer cette thèse j’inclus la photo suivante.
Grâce à cette position, le flux de sang provenant des points A et B ha donné deux tâches indépendantes nous permettant de les identifier dans deux secteurs thoraciques différents. Si le cadavre avait été pendu par la tête, il aurait été impossible d’arriver à cette distinction. (Voir dessins G1 et I)
De nombreuses fois je devrais revenir sur ces arguments, durant le traitement complet de l’affaire. Il aurait été bien plus difficile d’implanter des déductions de ce genre sur un thorax masculin, qui n’offre pas des sillons digne de relèvement ou du moins d’importance mineure.
Pour le moment, concluons qu’avoir pu diviser en deux parties distinct et précises, une superficie anatomique comme celle d’un thorax féminin, nous facilite la diagnostique déductif de localisation.
La suite bientôt
Phénomènes de capillarité et anatomie féminine
Une des victimes étant de sexe féminin, cela entraîne des réflexions, à propos des repères anatomiques, qui faciliteront la recherche de la solution.
Dessin « E »
J’ai représenté un thorax de jeune femme adulte avec des seins normalement constitués.
Notons le sillon intermammaire (lignes A) et ceux sous-mammaire (lignes B) et enfin le sillon axillomammaire (ligne C) entre le sein et les aisselles.
J’ai représenté un thorax de jeune femme adulte avec des seins normalement constitués.
Notons le sillon intermammaire (lignes A) et ceux sous-mammaire (lignes B) et enfin le sillon axillomammaire (ligne C) entre le sein et les aisselles.
Dessin "F"
Passons maintenant au dessin F ; imaginons d’appliquer, sur l’épiderme d’une femme torse nu, et exactement sur le point n°1, une petite éponge imprégnée d’un liquide colorant, et de l’essorer. Le liquide qui s’en échappera prendra le chemin tracé par la flèche du point 1, ne subissant pas de déviations quant au passage sur le sillon sous-mammaire gauche.
Appliquons ensuite l’éponge sur un autre point, le n° 2. Dans ce cas, le liquide, coulant par le sillon intramammaire, va suivre, par capillarité, les sillons sous-mammaires de droite et de gauche, en ajoutant une troisième déviation centrale, qui tend vers le bas, cette dernière pour cause de gravité.
Imaginons alors le même thorax, vêtu avec quelques habits légers ; les tâches du tissu se manifesteront en dépendance du liquide coloré, en respectant toutefois les lignes de direction considérée dans le dessin F.
Dessin « H »
Dessin « H1 »
En conséquence : le dessin H montre deux points d’application « coaxiale », c'est-à-dire sur la même ligne, bien qu’étant sur deux plans différents (sein-abdomen) ; il en résultera une ligne unique « de sommation ».
Logiquement, la tâche d’absorption du tissu se comportera, grosso modo, comme dans le dessin H1.
Maintenant la seconde phase, celle de la seconde condition : « avoir placé ledit cadavre tête en bas ».
Dessin « G »
Reportons les mêmes points coaxiales d’application, sur un thorax nue de jeune femme ; ici le liquide du n°2, ne se mélange pas avec celui provenant du n°1, comme dans le dessin H, par capillarité, il suivra le sillon sous-mammaire correspondant, et se dirigera, par gravité, vers la dépression intra-mammaire en finissant sa course dans les fosses sous-claviculaires (A).
En outre, toujours sur le dessin G, la procession du point n°1, suivra une gravité longitudinale.
Dessin G1
Passons ici aussi au thorax habillé (dessin G1) ; dans ce cas les points n° 1 et 2 ne donneront pas une unique bande d’absorption comme dans le dessin H, mais bien deux, indépendante entrent-elles.
Seule l’absorption du point n° 1 restera verticale et net vers l’extérieur, pendant que vers l’intérieur, il se dirigera plutôt vers la base du coup. Deux tâches donc, distinct entre elles.
Faisons maintenant le raisonnement inverse, c'est-à-dire remontons, en recherchant les « sources » couvertes par les habits, en nous laissant guider par les tâches de celles-ci.
Nous les imaginerons en correspondance avec les dérivations des absorbants dans les tissus, c'est-à-dire dans leur point les plus hauts.
Reprenons le dessin H ; si ici aussi nous devions tirer des déductions exclusivement en base des absorptions, nous commettrions de graves erreurs d’imaginer une seule « source », celle la plus haute, précisément la n°1
Dessin « L »
Si le corps de la défunte n’eu pas été pendu par les pieds, nous aurions donné cette interprétation, décidément erronée.
(Confrontez avec les dessins H et H1)
(Confrontez avec les dessins H et H1)
Telle erreur d’interprétation ne pourra jamais être commise dans notre cas, car, les cervicales ayant été analysées au laboratoire, nous pouvons exclure le « à priori ».
Dessin « I »
A ce stade, le lecteur ne doit pas procéder de son initiative dans les interprétations photographiques, ce qu’on a développé tout a ci-dessus est valable seulement si ajouté à la troisième condition (avoir gardé le corps exposé beaucoup d’heures à la ventilation et à la lumière d’une belle journée de fin Avril) qui sera developpé amplement par la suite. Dans le cas contraire le lecteur se trouverait face à un ensemble de problèmes inexplicables, que seulement l’analyse du premier chapitre, celui de la chronologie et histoire des photos pourra résoudre, puisque les signes, les moments, sont multiples et se confondent. Voici donc la raison de les isoler en les identifiants, et considérer les différents aspects qu’ils assumaient au fur et à mesure de leur exposition au vent et au soleil du 29/04/1945.
Dessin « M »
Grâce au sexe et à la position du cadavre hissé, deux amples secteurs thoraciques peuvent être rendus indépendants : la zone surmammaire (en bleu) et la zone sous-mammaire (en rouge), en nous permettant ainsi d’exclure d’une des deux zones, indirectement, les « sources » de sang causé par les coup d’armes a feu.
Pour confirmer cette thèse j’inclus la photo suivante.
Grâce à cette position, le flux de sang provenant des points A et B ha donné deux tâches indépendantes nous permettant de les identifier dans deux secteurs thoraciques différents. Si le cadavre avait été pendu par la tête, il aurait été impossible d’arriver à cette distinction. (Voir dessins G1 et I)
De nombreuses fois je devrais revenir sur ces arguments, durant le traitement complet de l’affaire. Il aurait été bien plus difficile d’implanter des déductions de ce genre sur un thorax masculin, qui n’offre pas des sillons digne de relèvement ou du moins d’importance mineure.
Pour le moment, concluons qu’avoir pu diviser en deux parties distinct et précises, une superficie anatomique comme celle d’un thorax féminin, nous facilite la diagnostique déductif de localisation.
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La suite bientôt
Survivor- Police militaire (Modérateur)
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Date d'inscription : 21/09/2008
Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Excellente contribution, Survivor... Travail fouillé et inhabituel. Complimenti pour la traduction. Attendons la suite avec impatience.
Eddy
Eddy
eddy marz- Membre légendaire
- Nombre de messages : 3953
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Localisation : England/France/Italia
Date d'inscription : 24/03/2008
Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Tu nous as décidément gaté !
Bravo ,impressionnant travail !
Bravo ,impressionnant travail !
panzerblitz- Police militaire (Modérateur)
- Nombre de messages : 4073
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Localisation : Alsace - Ile de France
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Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Bonsoir, Survivor , mes compliments pour ce travail "riche" et très intéressant , merci beaucoup .J'attends la suite , c'est vraiment du bon boulot.
Amicalement , le ronin.
Semper fidelis.
Amicalement , le ronin.
Semper fidelis.
le ronin- Police militaire (Modérateur)
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Age : 72
Localisation : Dans l'Hérault, cong!
Date d'inscription : 25/06/2008
!
Je n'arrive pas à voir où il veut en venir dans sa demonstration
Roy- Colonel
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Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
"Wait and see".
Clem- Commandant
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Date d'inscription : 10/11/2008
!
Wait and bleed aussi -_-'
Roy- Colonel
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Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Il présente les faits, en indiquant les lesions, afin qu'il n'y ai pas de malentendus par la suite.
Survivor- Police militaire (Modérateur)
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Date d'inscription : 21/09/2008
!
Ah ok d'accord , vu comme ça , les choses deviennent limpides .
Merci Survivor
Merci Survivor
Roy- Colonel
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Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Combien de positions à adopté le cadavre ?
A Piazzale Loreto, fut exposée la dépouille de madame Pettaci, exécutée, autour de 16h10n, du 28/05/1945. Elle fut transportée de Giulino de Mezzegra à Milan, avec un camion, ensemble à une quinzaine de fusillés, eux-mêmes exécuté dans la ville de Dongo. Et voici, la première observation, des plus importantes.
L’exécution de madame Petacci, advint, comme je l’ai déjà dit, à Giulino di Mezzegra, en conséquence, pour unir son cadavre avec ceux des fusillés de Dongo, qui distance le lieu de plusieurs kilomètres, il a fallu utiliser un moyen de transport ; lequel fut utilisé et dans quelle position le cadavre fut-il placé ?
J’ai parlé d’un camion. Si ce moyen eu été utilisé de Giulino jusqu’à Dongo, le cadavre aurait été placé sur le plateau de charge et aurait adopté une position horizontale. Néanmoins, depuis longtemps, il est soutenu, avec raison, que le cadavre, pendant ce trajet, fut positionné en position verticale, où semi-verticale ; J’en démontrerai les raisons.
Observez maintenant la photo n°10 bis ; elle présente le cadavre le cadavre de Mussolini la tête en bas.
Quand je parlais de la contemporanéité des décès (voir chapitre 1), je faisais allusion à la mort de madame Petacci, survenu en même temps que celle de Mussolini ; en conséquence, les deux corps ; comme il est logique de penser, ont suivi le même traitement.
On pourrait croire que la bande de sang soit un effet de la gravité et qu’elle puise sa source au point B, mais en réalité elle provient du point A, ayant été vérifié avant la pendaison.
Comme il apparaît dans la photo 10 bis, on relève sur l’habit blanc, à droite, une bande de sang de 4 centimètres de longueur sur 8 millimètres de largeur (sur la photo), convexe à l’extérieur et concave à l’intérieur ; dans la photo n°11, la bande a disparu sauf à son extrême inferieur. A quoi ce phénomène est-il du ? A la gravité, étant donné la position orthostatique du cadavre ?
Dans ce cas nous devrions imaginer un trou d’arme à feu en correspondance avec la partie la plus haute de celle-ci avec, en conséquence, une lésion dans la direction pied-tête ; c’est l’explication à extraire à première vue.
Toutefois l’autopsie faite par l’Institut de Médecine-Légale de l’Université de Milan sur le corps de Mussolini, ne déclare pas de coup d’arme a feu en correspondance avec le pole supérieur de la bande de sang, mais plutôt à celui opposé (deuxième espace intercostale sur la para-sternale).
D’ailleurs, grâce au séchage du à l’action solaire et à l’aération, il restera une tâche de sang, pendant que la bande disparaitra petit à petit.
Ici, de toute la bande de sang A-B de la photo 10 bis, il ne reste que le point A, le reste a déjà disparu à cause des agents atmosphériques.
L’explication n’est pas compliquée : le point extrême inferieur de la bande sera à la suite toujours visible parce que, en correspondance direct avec la « source de sang » en dessous qui restera active pendant toute la période de la pendaison, d’ailleurs grâce a cette position elle se comportera, avec la gravité, se dirigeant vers l’épaule homolatérale.
Dessin « O »
Voici la conclusion : la bande d’absorption s’est évidement réalisé pendant que le corps était en position verticale ou semi-verticale (assis) dans les moments immédiats suivant l’impacte.
Il en va de même pour la bande C-D de la photo 11.
Dessin « P »
Genèse qui prétendra un minutieux traitement a part et que les théories génériques sur le comportement des liquides sur le corps humain réussiront à éclaircir.
Les deux bandes de sang d’absorption ont donc eu une histoire identique ; mais continuons encore.
« L’EUROPEO » de Avril 1956 rapporte une interview avec un des bourreaux : « ...j’ai ordonné aux présents de charger les cadavres dans ma voiture, (l’action se déroule a Giulino di Mezzegra, lieu de l’exécution) ceux qui fu immédiatement fait. Claretta vint chargée la première et Mussolini tout de suite après. Je me souviens que sa tête, gisante entre les coussins postérieurs, m’obligeait à rouler un peu penché. Descendant à Azzano, où était le camion jaune ; les deux corps furent déchargés et jetés sur le tas de cadavres qui s’y trouvait. ».
On parle donc d’Azzano et non de Dongo contrairement à ce que pensait l’opinion publique.
Le rendez-vous en voiture fut à Azzano ; seulement là, les corps de madame Petacci et de Mussolini assumèrent une position horizontale ; mais de Giulino jusqu’à Azzano, ils courent une quinzaine de kilomètres, couverts par une voiture de tourisme et qui de plus, étant sur les sièges « more vivorum », gênent la conduite.
Position assise, donc buste vertical, au moins pour un quart d’heure ; c'est-à-dire, tout le temps nécessaire afin que le sang, coulant de blessure très récentes, coagulasse en descendant verticalement.
De la position vertical, les deux corps passent finalement à celle horizontale, et ils y restent jusqu’à Milan ; dans une telle position, les écoulements s’arrêtèrent ou stagnèrent.
----------------
La suite bientôt..
Survivor- Police militaire (Modérateur)
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Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Bonsoir, Survivor, j'attend bien sûr la suite de "cette expertise " , et te remercie pour le boulot que cela te donne , bravo pour la traduction.
Amicalement, le ronin.
Semper fidelis .
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Memphis- Adjudant
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Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Bonsoir, je suis vraiment desolé, je sais que je tarde à continuer l'autopsie mais je suis très pris par l'école (avec cette chose qui s'appelle le bac, je sais pas si vous connaissez).
La traduction hélas prendra plus de temps que prévu.
La traduction hélas prendra plus de temps que prévu.
Survivor- Police militaire (Modérateur)
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Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Bonsoir, Survivor pas de problème , la priorité est la prépa du bac , l'objectif : le réussir .Tu auras le temps après , le reste est secondaire , bosse bien et bon courage .Bye , à bientôt.
Amicalement, le ronin.
....Comment dois je vous appeler , sensei ?< Je vous en prie , appelez moi maître! > ....
Semper fidelis.
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le ronin- Police militaire (Modérateur)
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L'exécution du Duce et de Clara Petacci
C'est Walter Andisio alias colonel Valerio qui tira la rafale mortelle : l'arme une mitraillette MAS (laquelle ?), d'abord ce fut Claretta à s'effondrer puis le Duce, chute freinée par le mur, en s'asseyant sur ses jambes comme pour s'accroupir. Valerio asséna le coup de gràce dans la région du coeur.
Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
D4après le témoignage du chauffeur : Giambattista Geninazza : Valerio ordonna de mettre les cadavres dans (ma) voiture ...Claretta fut chargée la première, puis Mussolini -sa tête qui appuyait entre le coussin postérieur et le dossier, m'obligeait de conduire un peu de travers...A Azzano, les cadavres furent déchargés dans un camion jaune sur un tas d'autres.Survivor a écrit:Combien de positions à adopté le cadavre ?
A Piazzale Loreto, fut exposée la dépouille de madame Pettaci, exécutée, autour de 16h10n, du 28/05/1945. Elle fut transportée de Giulino de Mezzegra à Milan, avec un camion, ensemble à une quinzaine de fusillés, eux-mêmes exécuté dans la ville de Dongo. Et voici, la première observation, des plus importantes.
L’exécution de madame Petacci, advint, comme je l’ai déjà dit, à Giulino di Mezzegra, en conséquence, pour unir son cadavre avec ceux des fusillés de Dongo, qui distance le lieu de plusieurs kilomètres, il a fallu utiliser un moyen de transport ; lequel fut utilisé et dans quelle position le cadavre fut-il placé ?
J’ai parlé d’un camion. Si ce moyen eu été utilisé de Giulino jusqu’à Dongo, le cadavre aurait été placé sur le plateau de charge et aurait adopté une position horizontale. Néanmoins, depuis longtemps, il est soutenu, avec raison, que le cadavre, pendant ce trajet, fut positionné en position verticale, où semi-verticale ; J’en démontrerai les raisons.
Observez maintenant la photo n°10 bis ; elle présente le cadavre le cadavre de Mussolini la tête en bas.
Quand je parlais de la contemporanéité des décès (voir chapitre 1), je faisais allusion à la mort de madame Petacci, survenu en même temps que celle de Mussolini ; en conséquence, les deux corps ; comme il est logique de penser, ont suivi le même traitement.
On pourrait croire que la bande de sang soit un effet de la gravité et qu’elle puise sa source au point B, mais en réalité elle provient du point A, ayant été vérifié avant la pendaison.
Comme il apparaît dans la photo 10 bis, on relève sur l’habit blanc, à droite, une bande de sang de 4 centimètres de longueur sur 8 millimètres de largeur (sur la photo), convexe à l’extérieur et concave à l’intérieur ; dans la photo n°11, la bande a disparu sauf à son extrême inferieur. A quoi ce phénomène est-il du ? A la gravité, étant donné la position orthostatique du cadavre ?
Dans ce cas nous devrions imaginer un trou d’arme à feu en correspondance avec la partie la plus haute de celle-ci avec, en conséquence, une lésion dans la direction pied-tête ; c’est l’explication à extraire à première vue.
Toutefois l’autopsie faite par l’Institut de Médecine-Légale de l’Université de Milan sur le corps de Mussolini, ne déclare pas de coup d’arme a feu en correspondance avec le pole supérieur de la bande de sang, mais plutôt à celui opposé (deuxième espace intercostale sur la para-sternale).
D’ailleurs, grâce au séchage du à l’action solaire et à l’aération, il restera une tâche de sang, pendant que la bande disparaitra petit à petit.
Ici, de toute la bande de sang A-B de la photo 10 bis, il ne reste que le point A, le reste a déjà disparu à cause des agents atmosphériques.
L’explication n’est pas compliquée : le point extrême inferieur de la bande sera à la suite toujours visible parce que, en correspondance direct avec la « source de sang » en dessous qui restera active pendant toute la période de la pendaison, d’ailleurs grâce a cette position elle se comportera, avec la gravité, se dirigeant vers l’épaule homolatérale.Dessin « O »
Voici la conclusion : la bande d’absorption s’est évidement réalisé pendant que le corps était en position verticale ou semi-verticale (assis) dans les moments immédiats suivant l’impacte.
Il en va de même pour la bande C-D de la photo 11.Dessin « P »
Genèse qui prétendra un minutieux traitement a part et que les théories génériques sur le comportement des liquides sur le corps humain réussiront à éclaircir.
Les deux bandes de sang d’absorption ont donc eu une histoire identique ; mais continuons encore.
« L’EUROPEO » de Avril 1956 rapporte une interview avec un des bourreaux : « ...j’ai ordonné aux présents de charger les cadavres dans ma voiture, (l’action se déroule a Giulino di Mezzegra, lieu de l’exécution) ceux qui fu immédiatement fait. Claretta vint chargée la première et Mussolini tout de suite après. Je me souviens que sa tête, gisante entre les coussins postérieurs, m’obligeait à rouler un peu penché. Descendant à Azzano, où était le camion jaune ; les deux corps furent déchargés et jetés sur le tas de cadavres qui s’y trouvait. ».
On parle donc d’Azzano et non de Dongo contrairement à ce que pensait l’opinion publique.
Le rendez-vous en voiture fut à Azzano ; seulement là, les corps de madame Petacci et de Mussolini assumèrent une position horizontale ; mais de Giulino jusqu’à Azzano, ils courent une quinzaine de kilomètres, couverts par une voiture de tourisme et qui de plus, étant sur les sièges « more vivorum », gênent la conduite.
Position assise, donc buste vertical, au moins pour un quart d’heure ; c'est-à-dire, tout le temps nécessaire afin que le sang, coulant de blessure très récentes, coagulasse en descendant verticalement.
De la position vertical, les deux corps passent finalement à celle horizontale, et ils y restent jusqu’à Milan ; dans une telle position, les écoulements s’arrêtèrent ou stagnèrent.----------------
La suite bientôt..
Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
L'arme du crime : https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/les-armes-legeres-f35/avec-quelle-arme-mussolini-a-t-il-ete-execute-t7517.htm
Ce que tu dit est déjà precisé dans l'autopsie, que veux-tu signaler au juste ?
Ce que tu dit est déjà precisé dans l'autopsie, que veux-tu signaler au juste ?
Survivor- Police militaire (Modérateur)
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Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Merci pour l'info concernant l'arme exacte utilisée, j'ai fait une erreur de manip. ayant été dérangé durant l'écriture du post, je fais actuellement des recherches sur les dernières heures du Duce. J'ai confondu les rubriques car je consulte pls fora.
Voir autrte post sue l'exécution de Mussolini et Clara Petacci
Voir autrte post sue l'exécution de Mussolini et Clara Petacci
Re: Autopsie de Claretta Petacci et de Benito Mussolini
Desolé pour la longue attente voici la suite :
I° Coup d'arme à feu avec entrée et sortie sur les aisselles moyennes.
L'aisselle moyenne est une ligne imaginaire que nous traçons à partir du creux de l'aisselle vers le bas, parallèle à l'axe longiligne d'un sujet debout, et donc perpendiculaire au plan. Sur mon dessin celle-ci est evidentiée comme AM, les chiffres romain correspondent aux côtes, pendant que les chiffres arabes correspondent aux espaces inter-costaux.
Observez maintenant la photo 14, une des plus precieuse de la collection. Regardez-la attentivement et notez la crudité sans pitié qu'a voulu montrer le photographe.
Ici, le cadavre de la femme est en position horizontale. Il en ressort de maniere claire et indiscutable, une tâche de sang qui s'identifie avec l'aisselle moyenne de droite; une tâche aux bords assez nets, sur les 8 cm de largeur et 10 cm de longueur.
Son extremité n'est pas pointue, mais bien ronde, pendant que la direction est parfaitement parallèle avec l'axe central longitudinal du corp.
Passons à present à la photo N° 12; ici le cadavre est suspendu, et n'oublions pas que cette photo est une des dernière faite à Piazzale Loreto; même ici la tâche est présente, mais cette fois elle n'est plus sur côtés parallèles et n'a plus d'extremité arrondie, en effet l'axe est oblique et la tâche a l'extremité pointue, ce qui forme nettement un triangle.
Analysons maintenant la photo N° 13, tardive elle aussi, de plus c'est l'unique ayant été prise dos aux cadavres. Ici aussi est evidente la pointe du triangle.
Première conclusions : Depuis la position horizontale, qui precède celle verticale de la suspension, la tâche est visible, comme elle le sera par la suite, pendant la pendaison du corps. Pour l'instant cela suffit.
Un pas en arrière pour redonner la parole au journaliste Paolo Monelli :
"...les dix-sept cadavres avaient été chargés dans cette angle de la place, la matin tôt...puis quelqu'un voulu mettre un peu d'ordre dans le tas, il isola le cadavre de Mussolini et plaça la tête sur l'abdomen de Clara Petacci... tout de suite la foule se rassembla...un homme, grand, gros, torse nus, les bras maculés de sang, commença à un moment à lever (du tas) certains corps, et à les montrer à la foule... il demêlait le cadavre des autres et le soulevait, sous les aisselles... quand vînt le tour de Clara Petacci à être hissé à la station service, on entendit des hurlements et des imprecations. La jupe se retourna, mais elle fut tout de suite attachée et fixée entre ses jambes... la veste noire s'ouvrit, laissant libre l'abdomen, couvert par une chemise legere, qui s'entortilla autour de sa tête...".
Donc, la position horizontale precède celle verticale; nous sommes arrivés à cette dernière pour une raison de "visibilité" ("Plus haut ! Plus haut ! On ne voit rien !" criaient les plus lointains" - Monelli).
Maintenant que nous connaissons les faits de cette matinée, la pendaison peut nous sembler logique, vu la foule presente ce jour là (photos 1 et 2).
Revenons à la discussion initiale. La tâche de sang perdure ensuite. Mais cette même tâche, avec des caracteres differents (marges parallèles et extremités arrondies) est visible dans la position dorsale de la photo 14. Donc elle est déjà visible avant la position verticale. Alors ? C'est une blessure mortelle ou post-mortelle ?
Commençons à repondre selon la medecine-legale, qui dit que coups d'armes à feu sur un cadavre horizontal, même si très frais, ne donnent pas d'ecoulements sanguins; mais je veux encore preciser : celle-ci s'ecoule de l'aisselle, jusqu'au flanc, c'est à dire parallèle à l'axe du corps : Si ce coup aurait été post-mortel, elle n'aurait pas été parallèle au corps mais bien perpendiculaire à celui-ci, se dirigeant, par gravité, vers le dos.
Partie Sistematique
I° Coup d'arme à feu avec entrée et sortie sur les aisselles moyennes.
Dessin R
L'aisselle moyenne est une ligne imaginaire que nous traçons à partir du creux de l'aisselle vers le bas, parallèle à l'axe longiligne d'un sujet debout, et donc perpendiculaire au plan. Sur mon dessin celle-ci est evidentiée comme AM, les chiffres romain correspondent aux côtes, pendant que les chiffres arabes correspondent aux espaces inter-costaux.
Photo N° 14
Photo N° 14. La flèche indique la coulée sous l'aisselle, sur le long de la ligne anatomique conventionnelle AM, de droite.
Observez maintenant la photo 14, une des plus precieuse de la collection. Regardez-la attentivement et notez la crudité sans pitié qu'a voulu montrer le photographe.
Ici, le cadavre de la femme est en position horizontale. Il en ressort de maniere claire et indiscutable, une tâche de sang qui s'identifie avec l'aisselle moyenne de droite; une tâche aux bords assez nets, sur les 8 cm de largeur et 10 cm de longueur.
Son extremité n'est pas pointue, mais bien ronde, pendant que la direction est parfaitement parallèle avec l'axe central longitudinal du corp.
Passons à present à la photo N° 12; ici le cadavre est suspendu, et n'oublions pas que cette photo est une des dernière faite à Piazzale Loreto; même ici la tâche est présente, mais cette fois elle n'est plus sur côtés parallèles et n'a plus d'extremité arrondie, en effet l'axe est oblique et la tâche a l'extremité pointue, ce qui forme nettement un triangle.
Photo N° 12
Photo N°13
C'est une des photos les plus rares, et de laquelle nous nous servirons beaucoup par la suite.
Analysons maintenant la photo N° 13, tardive elle aussi, de plus c'est l'unique ayant été prise dos aux cadavres. Ici aussi est evidente la pointe du triangle.
Première conclusions : Depuis la position horizontale, qui precède celle verticale de la suspension, la tâche est visible, comme elle le sera par la suite, pendant la pendaison du corps. Pour l'instant cela suffit.
Un pas en arrière pour redonner la parole au journaliste Paolo Monelli :
"...les dix-sept cadavres avaient été chargés dans cette angle de la place, la matin tôt...puis quelqu'un voulu mettre un peu d'ordre dans le tas, il isola le cadavre de Mussolini et plaça la tête sur l'abdomen de Clara Petacci... tout de suite la foule se rassembla...un homme, grand, gros, torse nus, les bras maculés de sang, commença à un moment à lever (du tas) certains corps, et à les montrer à la foule... il demêlait le cadavre des autres et le soulevait, sous les aisselles... quand vînt le tour de Clara Petacci à être hissé à la station service, on entendit des hurlements et des imprecations. La jupe se retourna, mais elle fut tout de suite attachée et fixée entre ses jambes... la veste noire s'ouvrit, laissant libre l'abdomen, couvert par une chemise legere, qui s'entortilla autour de sa tête...".
Donc, la position horizontale precède celle verticale; nous sommes arrivés à cette dernière pour une raison de "visibilité" ("Plus haut ! Plus haut ! On ne voit rien !" criaient les plus lointains" - Monelli).
Maintenant que nous connaissons les faits de cette matinée, la pendaison peut nous sembler logique, vu la foule presente ce jour là (photos 1 et 2).
Revenons à la discussion initiale. La tâche de sang perdure ensuite. Mais cette même tâche, avec des caracteres differents (marges parallèles et extremités arrondies) est visible dans la position dorsale de la photo 14. Donc elle est déjà visible avant la position verticale. Alors ? C'est une blessure mortelle ou post-mortelle ?
Commençons à repondre selon la medecine-legale, qui dit que coups d'armes à feu sur un cadavre horizontal, même si très frais, ne donnent pas d'ecoulements sanguins; mais je veux encore preciser : celle-ci s'ecoule de l'aisselle, jusqu'au flanc, c'est à dire parallèle à l'axe du corps : Si ce coup aurait été post-mortel, elle n'aurait pas été parallèle au corps mais bien perpendiculaire à celui-ci, se dirigeant, par gravité, vers le dos.
Dessin S
La tâche en realité se dirige vers le point A, ceci nous fait penser que quand cette derniere fut verifiée, le corps etait en position verticale; sinon, si elle aurait été en position horizontale, l'ecoulement se serait dirigé, par gravité, vers le point B; mais jamais sur la ligne AM.
Dessin T
Diversement de la forme rectangulaire, reportée sur le dessin S; pendant l'hissement podo-cephalique sur la station service, la tâche assume des caracteristiques triangulaires.
Photo N° 12
La flèche indique la tâche qui a adoptée, durant le pendaison, la forme triangulaire, revelé dans le dessin T, bien diverse de celle rectangulaire relevé dans la photo 14.
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