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Résistance en Allemagne

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Message  Oncle Boris 11/11/2006, 00:59

Bonsoir,

Je poste ici un sujet (trouvé sur wikipédia, bien sûr) sur les Résistants en Allemane (surprise !). Hélas, douze ans de dictature totalitaire sont venue à bout de ses hommes courageux, complètement oublié dans les bouquins d'histoire ...


Les Oubliés

Résistance social-démocrate (SPD)

La chasse aux sociaux-démocrates dès lé début du régime nazi a d'emblée réduit la résistance social-démocrate qui mettra donc du temps à s'affirmer.
• Direction du SPD exilée à Prague (Sopade). Le 8 janvier 1934, elle publie le "Manifeste de lutte du socialisme révolutionnaire".
• Groupes de jeunesses socialistes (ex : à Francfort).
• Revue clandestine de jeunes socialistes : "Blick in die Zeit".
• Groupe "Roter Stoßtrupp" (novembre 1933, dure peu de temps) : Rudolf Küstermeier et Karl Zinn.
• Groupe "Neu Beginnen". Créé dès 1929, se rapproche du "Volksfront", alliance éphémère de communistes et de sociaux-démocrates (novembre 1935). Programme commun des deux en 1938 ("Deutsche Freiheit"). Mais démantelé par la police de 1938 à 1944.
• Parti SAP ("Sozialistische Arbeiterpartei") (créé 1931). Parmi ses membres : Willy Brandt. Relié à l'étranger.
• Parti "Internationaler Sozialistischer Kampf-Bund" (ISK). Fondé par Leonhard Nelson. Membres : Willy Eichler dirige une antenne à Paris de 1933 à 1940, puis à Londres (informations à la BBC en direction de l'Allemagne).
• Sociaux-démocrates participant à la tentative de putsch du 20 juillet 1944 : Julius Leber, Theodor Haubach, Carlo Mierendorff et Adolf Reichwein.

Résistance communiste (KPD) (ou pro-URSS)

La résistance communiste au nazisme fût très rapidement brisée dans l'oeuf en 1933-1934.
Durant le pacte germano-soviétique (1939-1941), les éléments communistes clandestins tentent seulement de survivre.
L'entrée en guerre contre l'URSS en juin 1941 va relancer la résistance communiste, réanimée par des agents soviétiques (surtout des allemands exilés). En 1942, deux groupes communistes séparés se créent connus sous le nom commun de Rote Kapelle (Orchestre Rouge).
• Le premier "Orchestre Rouge" était un réseau d'espionnage basé à Berlin et coordonné par Leopold Trepper (agent du NKVD envoyé en Allemagne en octobre 1941). Ce groupe agit en France en coordination avec le PCF clandestin. Ils purent écouter les lignes téléphoniques de l'Abwehr à Paris. Trepper fût arrété et le groupe éclata au printemps 1943.
• Le second et principal "Orchestre Rouge" était un groupe de résistance d'origine allemande, pas contrôlé par le NKVD, et d'obédience communiste (mais tous n'étaient pas communiste).
Membres de groupe :

o chef 1 : Harro Schulze-Boysen (officier de renseignement au ministère de l'Air du reich, communiste).
o chef 2 : Arvid Harnack (haut fonctionnaire au ministère de l'Economie, communiste).
o Adam Kuckhoff (producteur de théâtre).
o Günther Weisenborn (auteur).
o John Graudenz (journaliste).
o Helmut Roloff (pianiste).
Ce groupe regroupait des informations sur les crimes nazis et distribuait des tracts antinazis. Il transmettait aussi des informations à l'étranger à travers l'ambassade américaine et indirectement à l'URSS. Le groupe a été arrété par la Gestapo en aout 1942.
• Groupe communiste de Berlin.
Membres :

o chef : Herbert Baum (électricien juif),
o jusqu'à 100 membres. Jusqu'en 1941, c'est un groupe d'études. A partir de 1941, il entre dans la résistance active. En mai 1942, le groupe lance une attaque désordonnée contre le centre de propagande anti-sovietique de Lustgarten (Berlin), ce qui conduisit à la décapitation du groupe et la mort de Baum.

Résistance protestante

Le régime nazi tenta d'embrigader les protestants à travers le mouvement des "Chrétiens allemands".
• La plus connue de ces organisations est le mouvement de la Rose blanche, qui distribuait des tracts antinazis dans les lycées et à travers toute l'Allemagne.
• Le pasteur Martin Niemöller.
• "Appels à la tolérance" de onze pasteurs de Westphalie (Georg Schulz, Heinrich Vogel, Dietrich Bonhoeffer, etc.)
• Le pasteur Dietrich Bonhoeffer s'oppose au nazisme dès 1933. Participe au putsch du 20 juillet 1944. En contact via son beau-frère Hans von Dohnanyi avec le groupe de résistance de Hans Oster. Mort déporté en 1945.
• "Pfarrernotbund", la "Ligue d'urgence des pasteurs" du pasteur Martin Niemöller (1933). Fin année 1933, elle compte 6 000 pasteurs (soit plus d'un tiers des ecclésiastiques protestants).
Localement, il s'agira de "Bruderräte", les "conseils de frères", rassemblées en un "Reichsbruderrat", un "conseil de frères du Reich", qui s'unit aux "synodes libres". Lors du deuxième "synode libre" national (1934), les opposants créent une d'une "Église confessante" ("Bekennende Kirche"). Personnalités : Friedrich Weißler (juriste, mort déporté en 1937), pasteur Paul Schneider (mort déporté en 1939). Theophil Wurm (évêque du Wurtemberg), prit sa succession de Niemöller à la tête de l'Église confessante. Il entre en contact avec Friedrich Bonhoeffer, avec le groupe de Carl Goerdeler et avec le Cercle de Kreisau.
• "Bureau Grüber" (1938) : soutient les protestants d'origine juive. Chef : pasteur Heinrich Grüber (déporté), Werner Sylten (protestant d'origine juive (morty déporté).
• Organisation d'aide aux juifs de Gertrud Staewen (pédagogue) et Franz Kaufmann (ancien haut-fonctionnaire, mort déporté en 1944).
• pasteur Helmut Gollwitzer (Berlin).
• Revue de jeunesse protestante "Jungenwacht" (jusqu'en 1938).
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Message  Oncle Boris 11/11/2006, 01:00

Résistance catholique

Hitler tente de se concilier les catholiques avec le Concordat signé avec le Pape en 1933. Mais, en tant que minorité, les catholiques furent souvent portés à la résistance antinazie.
Autorités officielles de l'Eglise
• Encyclique "Mit brennender Sorge" du Pape Pie XI (mars 1937), distribuée clandestinement en Allemagne. Les nazis déportent ceux qui la diffusent
• Konrad Graf von Preysing (évêque de Berlin) : un des rares évêques ouvertement antinazi.
• Erich Klausener (directeur de l'action catholique de l'évêché de Berlin) organise une énorme messe en plein air, puis est assassiné le 30 juin 1934.
• Michael von Faulhaber (archevêque) proteste en 1940 auprès du ministre de la Justice au sujet de l'assassinat des invalides et des malades mentaux.
• Clemens August von Galen (évêque de Münster) proteste officiellement en 1934 contre Alfred Rosenberg (théoricien du nazisme païen). En 1941, il condamne en chaire l'assassinat des malades mentaux et des invalides.
• Mühler (ancien dirigeant de l'action catholique de Munich) est arrêté en 1933 pour avoir parlé du camp de concentration de Dachau.
• Bernhard Lichtenberg (prieur de la cathédrale de Berlin) appelle au lendemain de la "Nuit de Cristal" (novembre 1938) à prier pour les juifs et les prisonniers des camps de concentration (il est mort déporté en 1943).

Organisations et groupes
• Membre du Zentrum : le père jésuite Max Pribilla, Fritz Gerlich et Ingbert Naab dans la revue catholique "Der Gerade Weg" et Bernhard Letterhaus.
• "Comité d'aide aux non-aryens catholiques" (créé 22 mars 1935) pour aider les catholiques d'origine juive.
• "Junge Front" : journal des jeunesses catholiques réservé face aux nazis donc interdit de publication à plusieurs reprises puis définitivement en janvier 1936. Peu après, 50 dirigeants de mouvements catholiques sont arrêtés.
• Emission radio catholiques clandestines de Walter Klingenbeck (1941) (exécuté en 1943). Autres membres : Daniel von Recklinghausen, Hans Haberl.
• Revue "Der Gerade Weg" : Konrad Graf von Preysing, Fritz Gerlich (assassiné 1934), Ingbert Naab.
• Parmi les conjurés du 20 juillet 1944 : les Pères jésuites Alfred Delp, Lothar König et Augustin Rösch.

Initiatives individuelles
• le père Eckert protesta alors au nom de l'éthique chrétienne contre la persécution des juifs.
• père Rupert Mayer (jésuite) : sermons critiques.
• père August Froehlich proteste (mort déporté en 1942).
• père Muckermann, exilé aux Pays-Bas, diffuse des tracts condamnant le nazisme et la politique de Hitler.
• Margarete Sommer (universitaire) aide des catholiques d'origine juive.
• Gertrud Luckner (qui travaillait pour l'organisation de bienfaisance catholique "Caritas") aide des prisonniers de guerre et des juifs. Elle sera déportée.
• Prètres catholiques de Stettin condamnés : Carl Lamprecht, Friedrich Lorenz, Herbert Simoleit, Alfons Maria Wachsmann, etc.
• Franz Reinisch (prêtre) est exécuté en 1941 après avoir refusé de prêter serment à Hitler.
• Max Josef Metzger (prêtre) est exécuté en 1943 pour pacifisme.
L'opposition catholique put relever la tête début 1944, alors que le soutien au régime nazi s'effondrait dans la populaition. Le parti catholique centriste Zentrum s'étant volontairement sabordé en 1933 (et non pas détruit par les nazis comme le SPD et le KPD, il avait pu se poursuivre à travers des groupes informels et put donc renaître. Ses chefs, Jakob Kaiser and Max Habermann décident de passer à l'acton début 1944. Ils réactivent les réseaux du Zentrum dans l'attente du coup d'état de juillet 1944 contre Hitler.

Résistance militaire

Contrairement à ce que l'on croit, l'armée allemande et les services secrets étaient très loin d'être unanimement derrière Hitler. Par réalisme ou par conviction (particulièrement animée par une morale religieuse) de nombreux soldats et officiers supérieurs (y compris au plus haut niveau) s'opposaient aux vues de Hitler. Cependant, le bilan de la résistance militaire est décevant. Même les plus antinazis des militaires avaient du mal à outrepasser leur devoir d'obéissance, leur devoir vis-à-vis de leur patrie et le fameux serment à Hitler. Les hésistations des deux chefs militaires (Halder et Brauchitsch), antinazis et partisans du putsch en parole mais incapables d'agir vraiment en ce sens ont également joué défavorablement.

L'indépendance de l'Armée a été fortement réduite en 1938 lorsque le ministre de la Défense, le général Werner von Blomberg, et le chef de l'armée, le général Werner von Fritsch, ont tous deux été révoqués par le régime nazi. Cependant, les éléments résistants se maintinrent au sein de l'armée.

La Résistance au sein des services secrets

Les services secrets formaient le principal centre d'opposition au régime. Par nature, ils pouvaient mener toutes sortes d'opérations incontrôlables par le régime. Les principaux résistants au sein des services secrets furent :
• le général Hans Oster, anti-nazi depuis 1934 et chef du bureau de renseignement de l'Armée à partir de 1938. Il était protégé par le chef de l'Abwehr (service de renseignement de toute l'Armée), le célèbre admiral Wilhelm Canaris. Oster a bâti un vaste réseau clandestin de militaires antinazis. Dès 1936, Oster et Gisevius étaient persuadés que la seule solution était de tuer Hitler.
• Hans-Bernd Gisevius (haut fonctionnaire du ministère de l'intérieur) secondait Oster.
• Hjalmar Schacht, le gouverneur de la Reichsbank, était en contact avec ce groupe d'opposants.

Le coup d'Etat avorté de 1938

En mai 1938, les chefs de l'Armée apprennent l'intention d'Hitler d'envahir la Tchécoslovaquie, risquant ainsi une guerre générale en Europe. Le chef d'Etat-major de l'Armée, le général Ludwig Beck, jugeait une telle guerre immorale et mauvaise pour l'Allemagne. Fait incroyable, Oster (chef des renseignements militaires allemands) et le général Beck (chef de l'armée allemande) envoient alors des émissaires à Paris et Londres pour conseiller les démocraties occidentales de résister aux demandes d'Hitler ! Von Weizsäcker (aux Affaires étrangères) envoie aussi des messages privés pour inciter le gouvernement anglais à la fermeté. Anglais et Français ne sauront pas comment utiliser ces informations.
En août 1938, le général Beck exprima ouvertement son opposition à une guerre contre les occidentaux au sujet de la Tchéchoslovaquie. Hitler renvoya alors Beck, ce qui choqua le corps des officiers. Son successeur comme chef d'Etat-major de l'Armée, le général Franz Halder, resta en contact avec les opposants Beck et Oster, et disait en privé que Hitler était “l'incarnation du mal.”
En septembre 1938, un coup d'Etat militaire contre Hitler est préparér avec la complicité du Field Marshal Erwin von Witzleben, chef de la région militaire de Berlin. Le complot comprenait Oster, Gisevius, Schacht, Weizsäcker, Canaris et Halder. Le coup d'Etat devait intervenir dès qu'Hitler ferait pas vers la guerre. Le chef de l'armée, le général Walther von Brauchitsch, fût au courant du complot, prévint qu'il ne le soutiendrait pas, mais ne dit rien à Hitler. Exemple du code du silence entre officier.
Les conjurés espéraient lancer leur coup d'Etat à l'occasion de la crise des Sudètes entre l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la France. Cependant, ces derniers acceptèrent un accord avec Hitler. La paix était sauvée. Hitler ne passait plus pour un fauteur de guerre. Les officiers avaient perdu leur prétexte pour le renverser. Il faudra attendre le 20 juillet 1944 pour retrouver un complot aussi avancé.

Les projets de putsch de 1939

Avec la remontée du risque de guerre mi-1939, Oster, toujours en contact avec Halder, Witzleben (qui n'est plus à Berlin, ce qui complique les choses), Goerdeler, tente de relancer le projet de putsch. Mais il apparaît que les officiers sont beaucoup moins prêts à suivre. En particuliers, les officiers prussiens sont séduit pas le projet de Hitler de reprendre Dantzig et la Prusse orientale à la Pologne.
Fait toujours extraordinaire, les chefs de l'Armée continuent cependant de vouloir éviter la guerre et pressent la France et la Grande-Bretagne de montrer leur fermeté face à Hitler : Halder rencontre secrètement l'ambassadeur britannique Sir Nevile Henderson pour l'inciter à la résistance. L'objectif était toujours de lancer un coup d'Etat quand Hitler déclarerait la guerre. Mais Schacht, Gisevius and Canaris n'arrivent pas à obtenir une décision ferme de coup d'Etat de la part de Brauchitsch et Halder. Quand Hitler attaqua la Pologne le 1er septembre, les conspirateurs furent incapables d'agir.
Le déclenchement de la guerre, avec le réflexe patriotique, la dispersion de l'armée, etc. rendit un projet de putsch plus difficile.
• Halder tenta d'empécher une attaque de la France durant l'hiver 1939-1940 et resta en contact avec l'opposition via le général Carl Heinrich von Stülpnagel (un opposant actif).
• Les résistants les plus déterminés veulent tuer Hitler par bombe : Oster et Erich Kordt, qui se dit prêt à mourir lui-même dans l'opération.
• Au quartier général de Zossen (sud de Berlin), un groupe d'officiers appelé Action Group Zossen péraparait aussi un coup d'Etat.
En novembre 1939 quand Hitler paraissait sur le point d'ordonner l'attaque de la Belgique, les conspirateurs persuadèrent le général Wilhelm Ritter von Leeb, commandant le groupe d'Army C à la frontière belge de soutenir le putsch. En même temps, Oster prévint néerlandais et belges qu'Hitler allait attaquer. Mais Hitler remit son attaque à plus tard.
L'offensive victorieuse de mai-juin 1940 va détourner l'attention des officiers antinazis et affaiblir l'opposition au sein de l'armée.

Les tentatives d'attentat du groupe de Trsckow (1942-1943)

En mars 1941, Hitler dévoile à des officiers réunis à Posen son projet de guerre d'extermination contre l'URSS. Parmi ces officiers, le colonel Henning von Tresckow, jusque là antinazi passif, qui décide de passer à la résistance plus active. Nommé à l'état-major de son oncle le Field Marshal Fedor von Bock, chef du groupe d'Armée Centre pour l'opération Barbarossa (invason de la Russie). Tresckow recrute systématiquement des opposants antinazis dans son équipe, en faisant le nouveau centre nerveux de la résistance militaire. Les victoires allemandes de 1941-1942 les empêchent d'agir.
La résistance est également affiblie par la révocation par Hitler de Brauchitsch et de Bock après l'échec devant Moscou de décembre 1941. En 1942, Oster parvient à remonter un réseau de résistance au sein de l'armée. Sa plus belle recrue est le général Friedrich Olbricht, chef du bureau général de l'Army à l'état-major du Bendlerblock (Berlin) qui disposait d'un système de communications independent entre toutes les unités militaires en Allemagne.
Le nouveau réseau Oster associé au groupe de Tresckow dans le groupe Centre constitue un véritable réseau fiable. Tresckow parvient à enrôler partiellement le successeur de Bock : le général Hans von Kluge. Fin 1942 Tresckow et Olbricht préparent un nouveau coup. En mars 1943, une tentative d'assassinat de Hitler, lors de sa visite au quartier général du Group d'Armée Centre à Smolensk en Russie (les explosifs cachés dans des bouteilles de Cointreau dans l'avion de Hitler n'explosent pas, le détonateur étant gelé par le froid). Les auteurs directs de la tentative sont Tresckow, le lieutenant Fabian von Schlabrendorff. Si l'attentat avait réussi, Olbricht aurait pris la tête du coup d'Etat.
Une seconde tentative de la part des hommes du Group d'Armée centre échoua quelques jours plus tard lorsque Hitler visita une exposition de matériel de guerre à Berlin. Un ami de Tresckow, le colonel comte Rudolph-Christoph von Gersdorff devait se faire sauter avec Hitler. Mais Hitler passa trop rapidement et Gersdorff dût filer aux toilettes pour arrêter le compte à rebours.
A partir de 1943, le réseau des Affaires étrangères tenta de prendre contact avec les Alliés via des diplomates dans des pays neutres.
• Theo Kordt, à l'ambassade allemande de Bern, communiqua à la demande des résistants du ministère des Affaires étrangères avec les Britanniques par l'intermédiaire d'intermediaires tels que Willem Visser’t Hooft, secretaire général du Conseil mondial des Eglises à Genêve.
• Le Cercle de Kreisau envoya Dietrich Bonhoeffer et Helmut von Moltke rencontrer George Bell, évêque de Chichester, à une conférence religieuse à Stockholm (Suède). Bell transmit leur message et leurs plans au Secrétaire au Foreign Office Anthony Eden.
• Un journaliste américain, Louis P. Lochner, sortit des messages codés d'Allemagne et les transmit à Roosevelt.
• D'autres messages furent envoyés à travers les réseaux catholiques du Vatican, ou via des diplomates à Lisbonne.
Mais les Alliés ne crurent pas ou rejetèrent ces messages, refusant de traiter avec la résistance antinazie.
En aout 1943, Tresckow rencontre une jeune officier, le colonel Claus Schenk Graf von Stauffenberg, grand blessé de guerre, catholique, assez mystique, d'opinion nationalistes et conservatrices. Olbricht présente à Tresckow and Stauffenberg aun nouveau plan : l'Armée de Réserve avait un plan appelé Operation Valkyrie, destinée à ramener l'ordre en Allemagne en cas de désordres civils. Olbricht suggéra que ce plan soit détourné pour prendre le contrôle de l'Allemagne, désarmer la SS et arrêter les leaders nazis après la mort de Hitler. Il s'agiseait de convaincre le commandant en chef de l'Armée de Réserve, le général Friedrich Fromm. Il s'agissait aussi de parvenir à tuer Hitler. Pour celà, durant l'hiver 1943-1944, les conspirateurs s'attachent à avoir un de leurs hommes proches de Hitler qui, malheureusement, apparaissait de moins en moins en public. Il semble que plusieurs tentatives aient alors échoués de peu.
L'étau se resserre cependant autour des Résistants :
• En janvier et février 1944, Moltke puis Canaris sont arrêtés.
• Le 4 juillet 1944, Julius Leber, qui tentait de relier son parti SPD clandestin avec le KPD, est arrêté.

-Oncle Boris, et maintenant dodo ...-
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Message  stan_hudson 11/11/2006, 10:15

Merci pouce pouce pouce ; j'espère que des internautes extérieurs au forum tomberont sur cette information.
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Message  Invité 11/11/2006, 10:41

Bonjour,
Merci Boris.

Je voudrais rajouter, sans trop elaborer par manque de temps, qu'il faut bien faire la difference entres les resistances civiles (Communistes, Chretiens ou tout simplement Humanistes et Democrates) et les militaires.

Les civils resistaient par haine de la tyrannie et horreur generee par les crimes Nazis.

Pas les militaires. Eux, ils resisterent, avec moultes hesitations et grand attentisme, et apres avoir donne un bon coup de main aux Nazis, simplement quand ils comprirent, enfin, que Hitler les menait droit au desastre. La plupart de leurs complots, y compris l'attentat contre Hitler de juillet 1944 (La seule reelle action entreprise par les militaires, le reste n'etant que blabla), avaient pour but non pas de retablir les libertes mais d'eliminer les Nazis du pouvoir, signer la paix avec les Occidentaux et s'allier avec eux contre l'URSS. Bon, liberant au passage les camps car ces liberaux d'occidentaux allaient encore casser les pieds avec ca.

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Message  Ivy mike 11/11/2006, 12:27

Merci Boris ;)

Ils ne sont pas oubliés !
Non parce que quand on parle de la Résistance, on parle de l'ensemble de ces gens là !
On ne peut pas rentrer dans la Résistance et risquer sa vie tous les jours si on a pas de conviction (pas forcement religieuses)... Ainsi, on ne verra jamais quelqu'un dans la Résistance qui y va comme ça... parce qu'il s'ennui tous les jours
Si ce même homme y rentre quand même c'est alors qu'il s'ennui de devoir tous les jours mastiquer du pain dur et noir
Là, il a une raison de Resister: il veut du bon pain ! Il se revolte donc contre ceux qui font qu'il n'ai pas grand chose à se mettre sous la dents. Il se bat pour ses interets (de lui ou de ses proches et en general de la population)
Ici, c'est une catégorie de gens qui n'entre pas dans ta liste parce qu'ils sont différents et c'est l'exception qui confirme ma règle (plus haut) ;)

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Message  Ivy mike 11/11/2006, 12:39

D'autant plus, je voulais le marquer mais j'avais fait un billet sur le réseaux Allemand "die Weisse Rose", il faut que je retrouve le lien...
;)

Edit: voilà
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/viewtopic.forum?p=2924#2924

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Message  le petit pere PATTON 11/11/2006, 13:49

Merci pour ces infos je n'etais pas trop au courant de cette resistance, mais je la connaissait quand même. Maintenant j'ai des reponses à mes questions pouce
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Message  Oncle Boris 11/11/2006, 14:24

Une information qui fait chaud au coeur : on sait qu'il y avait en Allemagne nazie aux moins 410 "justes" (soit 1/6em des "justes" Français").

Et maintenant, la plus célèbre résistance de l'Armée :

L'attentat contre Hitler de juillet 1944

Le complot du 20 juillet 1944 contre Hitler (qui prend la forme d'un attentat suivi d'une tentative de coup d'État) est le signe le plus visible de la résistance des Allemands au régime d'Adolf Hitler durant le Troisième Reich. Ceux qui ont pris part à la conspiration venaient de différentes couches de la population et avaient des contacts variés avec la Cercle de Kreisau de Helmuth James von Moltke. Parmi les deux cents personnes qui seront exécutées à la suite de l'échec du complot, on trouvera un Generalfeldmarschall (Erwin von Witzleben), dix-neuf généraux, vingt-six colonels, deux ambassadeurs, sept diplomates, un ministre, trois secrétaires d'État ainsi que le chef de la police criminelle ; à ceux-ci il faut ajouter plusieurs dirigeants de haut rang (Oberpräsidenten, Polizeipräsidenten, et Regierungpräsidenten). La condition pour le renversement du pouvoir était la réussite d'un attentat contre Hitler. Mais la bombe que Claus Schenk von Stauffenberg avait posée ne tua pas le dictateur. Ceci et l'hésitation dans le déclenchement de l'opération « Walkyrie » (Operation "Walküre"), c'est-à-dire le plan pour la prise de pouvoir, firent échouer le complot.

L'origine du complot

Dès 1938 une première résistance se manifesta dans le cercle des officiers contre les préparatifs de guerre du régime nazi. La cause était le licenciement du Général Werner von Blomberg, ministre de la guerre et l'affaire autour de Werner von Fritsch au début de l'année. Hitler en avait besoin pour affaiblir le commandement de la Wehrmacht et réaliser les préparatifs de guerre qu'il avait décidé d'entreprendre. Au printemps le chef d'état-major de la Wehrmacht, le général en chef Ludwig Beck, démissionna en raison de la crise annoncée des Sudètes. Beck avait exigé des explications d'Hitler sur les objectifs de sa politique extérieure. Il lui avait été fermement signifié par celui-ci que « la charge de diriger l'épée, où et quand, ce serait toujours lui, Hitler, qui l'aurait ». La voie était libre pour la nomination aux postes les plus importants des amiraux et généraux complètement acquis à Hitler.
Erwin von Witzleben, commandant de la zone militaire de Berlin (Wehrkreis III), et Walter von Brockdorff-Ahlefeldt, commandant de la garnison de Potsdam, voulaient organiser le renversement de Hitler en septembre 1938. Une division de Panzer sous le commandement du Generaloberst Erich Hoepner se tenait prête pour la chute. Il avait été prévu une action militaire et l'arrestation d'Hitler avec l'aide du chef d'état-major des armées Franz Halder. Pour tout le reste, le Major Hans Oster de l'Abwehr décida de coopérer avec Ernst von Weizsäcker, secrétaire d'État au ministère des Affaires étrangères. Le frère de son confident, le Dr Theo Kordt, était ambassadeur à Londres. Celui-ci avait pour mission de prendre contact avec le ministre des Affaires étrangères, Lord Halifax. Cependant le Premier ministre britannique Neville Chamberlain faisait le voyage à Munich en septembre 1938. Là-bas, lui et ses homologues français et italien cédèrent les Sudètes pour prix des accords de Munich. La résistance à Hitler avait perdu son soutien à l'étranger. Et Hitler recevait par la voie pacifique ce dont il voulait se saisir par la force. La population allemande, jusque là hésitante en raison du risque de guerre, céda majoritairement à un enthousiasme euphorique pour Hitler.
Une nouvelle tentative de résistance se manifesta avant la crise polonaise de l'été 1939. Gerhard Graf von Schwerin, dirigeant du groupe Angleterre/Amérique à l'état-major général, fut envoyé à Londres. Il remit pour message : « Envoyez une flotte à Danzig. Poussez l'Union soviétique à conclure un pacte militaire. La seule chose qui peut arrêter Hitler pour une autre aventure est la menace d'un second front. » Il échoua comme échouera l'homme politique Friedrich Goerdeler peu de temps après lui.
En juin 1942, Adam von Trott communiqua à Solz au péril de sa vie un mémoire venant de Londres. Le ministre britannique des Affaires étrangères Anthony Eden déclina pourtant toutes les propositions de ceux qu'il tient pour des traîtres à leur pays. Il qualifiait une collaboration d'impossible « aussi longtemps qu'ils ne se découvriront pas et ne donneront pas un signe clair de leurs intentions en collaborant à l'affaiblissement du régime nazi ».
Plusieurs autres tentatives de se débarrasser de Hitler n'aboutirent pas. Le 21 mars 1943 Rudolf Christoph Freiherr von Gersdorff tente de se faire sauter avec Hitler et la fine fleur présente au Berliner Zeughaus (un célèbre batiment historique sur l'avenue Unter den Linden). Peu de temps auparavant l'officier Henning von Tresckow essaya de tuer le Führer avec une charge d'explosifs placée dans son avion, mais le détonateur était défectueux.
En aucun cas Stauffenberg était dès le début un opposant au régime. En 1938 encore, il participait à l'annexion des Sudètes. Mais vers le début de l'année 1939, il commença à éprouver un certain scepticisme pour le régime et en 1942 il était même décidé à lutter activement contre celui-ci. Stauffenberg était déchiré entre la tradition du soldat fidèle à sa patrie, le serment qu'il avait prêté au Führer et ses convictions — il ne voulait pas assister plus longtemps aux massacres et aux crimes de masse sans rien faire. Ce conflit est clairement rendu par les mots suivants de Stauffenberg :
Il est temps de faire quelque chose. Bien sûr, celui qui osera agir doit être conscient qu'il rentrera dans l'histoire allemande en tant que traître. Mais qu'il renonce à son acte, et alors il sera un traître vis-à-vis de ses convictions. Je ne pourrais pas regarder dans les yeux les femmes et les enfants de ceux qui sont tombés si je ne tentais pas tout pour empêcher ce sacrifice humain absurde.
En juillet 1944, il y eut plusieurs tentatives du côté de Stauffenberg pour monter un attentat. Il fut cependant reporté à plusieurs reprises, car ou Göring, ou bien Himmler n'étaient pas présents.

La journée du 20 juillet 1944

Au petit matin le Colonel Claus Graf Schenk von Stauffenberg s'envole en compagnie de son adjudant Oberleutnant Werner von Haeften de Berlin pour le quartier général du Führer « Wolfsschanze » à Rastenburg, en Prusse orientale. Haeften emmenait avec lui deux charges d'explosif de type « Plastit W » (l'appellation allemande d'un explosif anglais) qui avaient été fabriquées par Rudolf Christoph Freiherr von Gersdorff.
Stauffenberg apprend peu de temps après son arrivée au quartier général du Führer que la réunion pour faire le point avait été avancée d'une demi-heure parce qu'Hitler avait prévu dans l'après-midi une rencontre avec Benito Mussolini. L'attentat prévu menaçait d'échouer, puisqu'ensuite il restait encore à activer sur les charges explosives les minuteries des détonateurs. Stauffenberg prétendit alors à l'ordonnance d'Hitler qu'il voulait mettre une nouvelle chemise. Puisqu'il a besoin d'aide (il était manchot), il peut préparer les charges explosives avec Haeften. Aussitôt que les capsules d'acide sur les charges ont été éventrées, il ne reste plus que 10-15 minutes avant l'explosion. Parce que Stauffenberg est dérangé par un sergent qui fait irruption dans la chambre, il ne peut que mettre en place qu'un seul kilogramme d'explosif au lieu des deux prévus. C'est alors qu'il commet une faute lourde de conséquence, lui qui n'a que des connaissances rudimentaires en explosif. Au lieu de placer le deuxième paquet sans détonateur dans le sac avec le paquet appelé à exploser, il ne dépose qu'un seul kilogramme dans celui-ci. L'explosion du paquet opérationnel aurait bien sûr inévitablement fait aussi exploser le paquet sans détonateur, ce qui aurait entraîné de manière certaine la mort de toutes les personnes dans la pièce.
Stauffenberg quitta la conférence sous le prétexte d'un coup de téléphone. Peu de temps avant l'explosion, le sac est mis est placé sous la solide Eichentisch, parce qu'il gênait une des personnes présentes. À environ 12 h 42, l'explosion retentit. Quatre personnes sont sévèrement blessées et décèdent de leurs blessures peu de temps après à l'hôpital. Cependant Hitler lui-même n'est que légèrement blessé (il ne souffre que d'éraflures et de contusions). Comme le raconte le futur Général de la Bundeswehr Heusinger, il était en train de rendre compte au Führer de la situation tout au nord de l'Union soviétique ; c'est pourquoi les deux hommes se tenaient loin sur l'immense carte déployée sur une table épaisse lorsque la détonation retentit. C'est la principale raison du peu d'effet de la bombe sur Hitler.

Conclusion :

L’attentat visait à tuer Adolf Hitler à l'aide d'une bombe alors qu'il était à son quartier général, dit Wolfsschanze (la tanière du loup). L'attentat fut réalisé par Claus Schenk von Stauffenberg.
Les autres conjurés étaient le général Ludwig Beck, le général Friederich Olbricht, le général de division Henning von Tresckow, Paul von Hase, le général Karl Heinrich von Stülpnagel, le général Hemuth Stieff, le préfet de police de Berlin Comte Wolf Heinrich von Helldorf, Carl Goerdeler, Alfred Delp, le lieutenant-colonel Robert Bernardis, Carl Szokoll, le comte Hans-Jürgen von Blumenthal, Adam von Trott zu Solz, Gottfried von Bismark, la princesse Marie Vassiltchikov. Erwin von Witzleben, Field Marshal Erwin Rommel et Günther von Kluge, étaient au courant de l'attentat et furent contraints au suicide.
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Message  Dan*. 11/11/2006, 16:06

Oui comme dans tous les pays, il y a eu certains mouvements de resistance.
Mais à mon avis, il était plus dur d'être un résistant en Allemagne que dans un pays occupé.

Il ne faut pas non plus dénigré la résistance des officiers de la Wehrmacht. Ce n'était pas que des "blabla". Il faut rappeler que le role d'un officier est de combattre, et non pas de faire un coup d'état contre une dictature. Donc si déja en 39 il y avait nombre d'officier qui pensaient a renverser Hitler (au péril de leur vie et de celles de leur famille), c'est pas si mal. Deja en 43 il y avait eu un coup d'état raté. Puis en 44.
Beaucoup ont payé de leur vie. Il faut tout de même reconnaitre leur sacrifice..

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Message  Invité 11/11/2006, 16:47

Dan*. a écrit:Deja en 43 il y avait eu un coup d'état raté. Puis en 44.
Beaucoup ont payé de leur vie. Il faut tout de même reconnaitre leur sacrifice..
Leur sacrifice pour quelle cause ?
Je t'ecoutes avec amitie mais grande attention
clin doeil gri

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Message  Invité 11/11/2006, 17:22

Oncle Boris a écrit:Et maintenant, la plus célèbre résistance de l'Armée
Oui, tonton Boris, mais tu ne nous dit pas ce que ces gens voulaient faire !
Retablir les libertes ?
Que nenni !

Lire mon fil plus haut sur le sujet.
Et y repondre.... ce que personne ne fait !
Prudemment ?

Ca vous fait l'effet du poil a gratter, le fait evident que la totalite des cadres superieurs de la Wehrmacht etait des complices actifs des Nazis ?

Desole, mais c'est un fait etabli.
Et je suis a votre disposition pour elaborer sur le sujet.
Mais, entre temps, ne me parlez pas de la "resistance" de la Wehrmacht, merci.

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Message  Dan*. 11/11/2006, 19:20

La chose sur lequel ils étaient tous d'accord (les officiers du complot) c'était qu'il fallait tuer Hitler.
APrès pour la pérriode post-Hitler, deux choses s'imposaient
-pour la poursuite de la guerre: la paix a l'ouest, la guerre à l'est
-pour le régime: il y avait différents courants, certains voulaient un retour à la monarchie, d'autre voulaient le fils du Kaiser au opuvoir, d'autres encore la République.
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Message  stan_hudson 11/11/2006, 22:26

Rappelons nous que dans la Résistance française on a eu de tout :

Des ex-cagoulards, des républicains, des ex-croix de feu, des socialistes, des communistes,etc...
Chacun avait sa propre motivation :
Expulser l'occupant, la haine du "boche", faire la révolution, rétablir la République, etc...

Les officiers Allemands étaient pour la plupart proche de la Droite, disons monarchistes.
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Message  MP-40 11/11/2006, 22:38

Très bons textes sur un sujet peu parlé.

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Message  Oncle Boris 12/11/2006, 08:41

J’ai écrit ce sujet en parlant d’eux, pas en les jugeant. Je ne sais rien de leurs véritables intentions, et il y a un contexte trop important pour se faire une idée propre. Et surtout, je ne sais même pas qu’est ce que j’aurais faire à leurs places. Pour moi, quel que soit ses idées, une personne qui a sauvé un Juif mérite qu’on parle d’elle.

Je suis d’accord avec toi, Daniel, sur le compte de ces personnes. Néanmoins, on peut parler de Résistance, même si c’était peut être (sans doute …) tous des salauds car, reconnaissons leurs ça, ils ont eu le courage de dire « Non » à Hitler (ce que par exemple certains hommes Haut placé en France n’ont pas fait …).

Etaient ce des Héros ? Bien sûr que non. Ils étaient trempé jusqu’au coup dans la machine Nazi et tentèrent juste d’éviter la noyade. Etaient ce bien de faire ça ? Oui, même si ça, évidemment ne rattrapais nullement leurs erreurs du passé.

Pour moi, tous les allemands qui ont voté Hitler et qui l’ont suivi sont des complices (seulement des complices) du nazisme, parce que, faut arrêter de se voiler la face, en écoutant un seul discours d’Hitler, on savait bien qu’il n’allait pas faire la paix dans le monde et offrir des cadeaux aux juifs …

La véritable question, qui se pose aussi pour les cadres de la Wehrmacht, est « Etait ce victime ou coupable ? ». Beaucoup rabaissent l’action du nazisme à un seul, Hitler, en faisant des cadres supérieurs des parfaits ignorants sur les crimes de guerre, et juste victime de l’éloquence du chef de l’Allemagne. Beaucoup d’autres l’agrandissent en disant que tous les allemands n’étaient que de sales nazis. Et même si ça me fait mal de dire ça, si j’avais un choix à faire, je préférais encore que la population croit, à tord, la seconde solution que la première.

Par exemple, était ce bien que les Etats-Unis et l’Union Soviétique s’allient ? Oui, ça a permit de vaincre les nazis. Mais pourtant, tout le monde sait que les intentions des deux pays envers l’autre étaient noires, l’histoire le prouvera. Mais personne ne regretta ce bloc unis qui à vaincre le nazisme.

Pour l’attentat, et le reste de la résistance, c’est pareil. Etait ce bien de (tenter de) le faire ? Oui, ça aurait créé un bordel pas possible dans l’armée, et partout dans le Reich, et les Alliés auraient pu s’en servir pour une percée rapide et efficace (Rien de dit que l’Angleterre et les Etats-Unis se saurait allié à l’Allemagne). Tout le monde que les intentions derrière cet attentat étaient noires, et que le nazisme n’aurait pas disparu facilement. Mais personne ne reprochera à ces hommes d’avoir essayer …

-Oncle Boris, philosophe à ces heures …-
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Message  Invité 12/11/2006, 09:35

Bonjour,
Interessante discussion, Boris, merci. La "responsabilite collective" ou pas, c'est justement l'un de mes sujets favoris du moment.

Je penses que, dans ton poste, tu parle des militaires. Et je suis assez d'accord avec toi. Pour les resistants civils, c'est different et eux doivent etre consideres comme de veritables combattants anti-Nazis.

Tu dis :
Pour moi, tous les allemands qui ont voté Hitler et qui l’ont suivi sont des complices (seulement des complices) du nazisme, parce que, faut arrêter de se voiler la face, en écoutant un seul discours d’Hitler, on savait bien qu’il n’allait pas faire la paix dans le monde et offrir des cadeaux aux juifs

Je ne suis pas d'accord avec cela. En lisant aujourd'hui ses discours, on le voit tout de suite venir car nous connaissons la fin de l'histoire.

Mais, a l'epoque, c'etait different. N'oublie pas que Hitler a roule dans la farine les dirigeants francais, britanniques, italiens, sovietiques et d'autres de 1933 a 1939. 6 ans sans le voir venir ! A grand coups d'accords de Munich et de pacte Germano-Sovietique ! Alors, les Allemands, facile.

Et puis le Fuhrer ne fait que remporter des victoires a pas ou peu de frais. Il y a certes les Lois raciales mais il ne s'agit pas, officiellement, de tuer ces minorites. Apres tout, les Francais ont laisse Vichy mettre le meme genre de Lois en application sans se mutiner en masse.

Les choses se compliquent avec Barbarossa. Au debut, c'est encore des avancees victorieuses mais cela ne dure pas. Les pertes augmentent, les classes plus agees ou plus jeunes sont appellees au front les unes apres les autres, les temoignages de ceux qui ont vu les Einsatzgruppen a l'oeuvre voire ont du les aider d'une maniere ou d'une autre commencent a filtrer.

Puis c'est l'ouverture des camps d'extermination. Les esclaves sont utilises par de nombreux industriels qui voyaient comment ils etaient traites, les cheminees des crematoires etaient visibles des kilometres a la ronde, les employes de la Reichbahn faisaient entrer des trains et des trains de deportes dans des camps visiblement trop petits pour les contenir tous, etc...

Combien d'Allemands etaient au courant ? Nous ne le saurons jamais, mais il est clair que le nombre est important. Entre ceux qui ont vu, ceux a qui ils en ont parle, ceux qui tenaient l'information de l'etranger, cela fait du monde.

Pour moi, la totalite des cadres civils et militaires du Reich etaient au courant. Himmler a meme fait des conferences sur ce sujet en 1943-44. Et, inevitablement, les informations se sont dissseminees vers le bas. Le General ayant assiste a une de ces conferences en parle a sa femme, la bonne entends et en parle a sa cremiere, etc.

Mais que pouvaient-il faire ? Entre le quadrillage du NSDAP et celui de la Gestapo, la bonne du general prenait deja un gros risque en en parlant a sa cremiere ! Meme chose pour le contremaitre de chez IG Farben qui exprime son ecoeurement au troquet du coin.

Il faut egalement tenir compte du fait qu'ils etaient Allemands, donc resister pouvait paraitre etre une trahison plus facilement qu'en France ou autres pays occupes. La Werhmacht reculant partout, resister pouvait apparaitre comme "poignarder dans le dos" son propre pays, choix difficile.

C'est a mon avis ce qui explique la modestie de la Resistance civile allemande. Et ne nous cachons pas les yeux, la resistance francaise etait certes plus importante et mieux organisee mais malgre tout bien maigrelette !

Au sujet d'un eventuel ralliement anti-sovietique avec les occidentaux, tu as raison, cela n'etait pas possible, les occidentaux en question ne jurant que par la reddition sans conditions sur tous les fronts. Mais les Nazis aussi bien que les militaires l'ont espere jusqu'au bout car, dans leur esprit, c'etait une heresie que les occidentaux se battent contre eux et non pas contre l'URSS. Et ce n'etait pas stupide, vu que l'on peut presque dire que la guerre froide a commence le 8 mai 1945 et que Patton n'etait pas le seul a vouloir mettre quelques divisions allemandes dans son armee et marcher sur Moscou.

@Stan : Tu as raison, il y avait de tout dans la Resistance Francaise, des communistes aux monarchistes. Mais cela ne redore pas le blason des cadres de la Wehrmacht qui ont ete des complices actifs des Nazis avant de tenter de se retourner tardivement contre leur maitre d'hier non pas parceque le regime etait criminel mais parceque la guerre etait en train d'etre perdue.

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Message  Oncle Boris 12/11/2006, 12:03

Je parlais bien sûr des militaires. Qu’il soit Allemand, Français ou Russe, un résistant civil est pour moi un modèle de courage et de valeurs, et je suis sûr de ne pas être le seul à penser ça.

Il est plutôt ironique qu’on parle de complice des nazis dans un sujet nommée « Résistance Allemande », mais passons …

Pour moi, il est plus facile de rouler dans la farine quelques dirigeants qu’une opinion publique. Par exemple, je suis sur qu’un président peut en convaincre un autre de bombarder massivement à grand coup de Napalm un pays. Il est par contre bien plus difficile de convaincre le peuple que s’est la bonne solution … Si aujourd’hui, quelqu’un arrive a le faire lors de toute la durée d’une guerre, je lui tire ma Chapka

Que les Allemands votent Hitler, je peux le comprendre. Qu’ils le soutiennent après les bombardements anglo-saxons et l’arrivée du rouleau compresseur russe, je compatis. Mais entre ces deux périodes, il y a eu les lois raciales de Nuremberg, les camps de concentration inauguraient par les cocos et les résistants, et les bombardements qu’eux même ont causé. Bien sûr, peut être que si j’avais été Allemand à cette époque, j’aurais suivit Hitler moi aussi … Qui peut le savoir ?

Les allemands ne pouvaient se douter de l’existence future des camps d’extermination. Mais quand même, lorsque Goebbels disait « Quand j’entend le mot culture, je sort mon pistolet » ou Hitler parlait de juifs comme des rats, on pouvait quand même se dire que cela finirait mal. Difficile d’imaginer l’Horreur que ce fut, mais comprendre que ça pourrait aller loin, tellement loin …

Difficile de dire que les Allemands furent coupable des crimes nazis. Comme les Français sous Vichy, ils furent complices car ils ne faisaient rien. Je ne les juges pas : Aujourd’hui, c’est facile à dire que ce n’étaient que des lâches, mais je sais que je n’aurais pas fait mieux.

Seulement, si on peut dire « Eux c’étaient des salauds parce qu’ils ont rien fait ! », ben je ne vois pas pourquoi certains seraient épargnés … Parce que bon, entre les SS, la gestapo et Hitler lui-même, c’était peut être plus difficile de se rebeller en militaire qu’en civil.
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Message  Invité 12/11/2006, 12:34

Oncle Boris a écrit:Il est plutôt ironique qu’on parle de complice des nazis dans un sujet nommée « Résistance Allemande », mais passons
Pas vraiment. Nous avons constate que le Resistance Allemande fut tres modeste et cherchons a expliquer pourquoi.
Pour moi, il est plus facile de rouler dans la farine quelques dirigeants qu’une opinion publique. Par exemple, je suis sur qu’un président peut en convaincre un autre de bombarder massivement à grand coup de Napalm un pays. Il est par contre bien plus difficile de convaincre le peuple que s’est la bonne solution … Si aujourd’hui, quelqu’un arrive a le faire lors de toute la durée d’une guerre, je lui tire ma Chapka
Oh, il y a eu de tout temps des pouvoirs politiques qui ont convaincus leurs peuples que la guerre etait bonne et juste et il faut des annees pour que le peuple en question y voit clair.
Que les Allemands votent Hitler, je peux le comprendre. Qu’ils le soutiennent après les bombardements anglo-saxons et l’arrivée du rouleau compresseur russe, je compatis. Mais entre ces deux périodes, il y a eu les lois raciales de Nuremberg, les camps de concentration inauguraient par les cocos et les résistants, et les bombardements qu’eux même ont causé. Bien sûr, peut être que si j’avais été Allemand à cette époque, j’aurais suivit Hitler moi aussi … Qui peut le savoir ?
Personne. Comme personne ne peux savoir combien d'Allemands avaient compris mais courbaient l'echine car ils n'avaient guere de choix.
Les allemands ne pouvaient se douter de l’existence future des camps d’extermination. Mais quand même, lorsque Goebbels disait « Quand j’entend le mot culture, je sort mon pistolet » ou Hitler parlait de juifs comme des rats, on pouvait quand même se dire que cela finirait mal. Difficile d’imaginer l’Horreur que ce fut, mais comprendre que ça pourrait aller loin, tellement loin …
Cette celebre phrase n'est pas de Goebbels mais est tiree d'une piece de theatre :
Hanns JOHST / Schlageter, Er starb für Deutschland / Berlin 1933
« Wenn ich Kultur höre ... entsichere ich meinen Browning !
[Quand j'entends le mot "culture" ... je sors mon révolver !] »
<Acte I scène i >
Certains disent qu'elle etait la citation preferee de Goering, d'autres de von Schirach.
Difficile de dire que les Allemands furent coupable des crimes nazis. Comme les Français sous Vichy, ils furent complices car ils ne faisaient rien. Je ne les juges pas : Aujourd’hui, c’est facile à dire que ce n’étaient que des lâches, mais je sais que je n’aurais pas fait mieux.
Complices par impuissance, pour ceux qui savaient, et ignorants pour les autres, car il y en a eu.
Seulement, si on peut dire « Eux c’étaient des salauds parce qu’ils ont rien fait ! », ben je ne vois pas pourquoi certains seraient épargnés … Parce que bon, entre les SS, la gestapo et Hitler lui-même, c’était peut être plus difficile de se rebeller en militaire qu’en civil.
La, j'ai presque envie de dire exactement le contraire.
Entre un officier qui dispose de troupes disciplinees qui, suivant le Fuhrerprinzip, le suivront et un civil solitaire surveille par le Parti et la Gestapo, la difficulte a se rebeller est plutot chez les civils !


Dernière édition par le 13/11/2006, 07:11, édité 1 fois

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Message  Dan*. 12/11/2006, 20:04

Pour les miltaires:

Il faut savoir que la majorité de l'état major avait été formé par la Reichswehr, l'armée de 100 000 hommes de la République de Weimar. cette armée était totalement apolitisée: ceux qui y entraient perdaient leur droit de vote (ainsi, justement, pas de risque de coup d'état par l'armée).

Donc le fait que de nombreux officiers de l'état major de la Wehrmacht ait douté puis se soient rebellés contre Hitler c'est déja respectable.
Il est d'ailleurs probable que les plus hauts officiers savaient qu'on exterminait les juifs et autres minorités. Mais ils ne pouvaient rien changer à cela, si ce n'est par un coup d'état, ce qu'ils ont essayé infructueusement.

Je ne nie pas que de nombreux étaient nazis et fascinés d'Hitler, que d'autres ont participé de plein gré aux crimes de guerre et contre l'humanité; mais pas tous Smile meme s'ils savaient ou soupçonnaient, ilo n'était pas d'accord.

dan

PS: Daniel, stp pas de politique contemporaine Smile
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Message  Invité 13/11/2006, 06:20

Dan*. a écrit:PS: Daniel, stp pas de politique contemporaine Smile
Euh, ou ca ?

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Message  pegase001 13/11/2006, 06:26

[quote]
Citation:
je pense, qu'il a voulu dire là. clin doeil gri

@+, pegase001
pegase001
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Message  Invité 13/11/2006, 07:09

pegase001 a écrit:je pense, qu'il a voulu dire là.
Arf, autant pour moi, j'ai pas pu me retenir
, trop tentant.
Bon je vais faire le menage...

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Message  Narduccio 13/11/2006, 12:18

Dan*. a écrit:Pour les miltaires:

Il faut savoir que la majorité de l'état major avait été formé par la Reichswehr, l'armée de 100 000 hommes de la République de Weimar. cette armée était totalement apolitisée: ceux qui y entraient perdaient leur droit de vote (ainsi, justement, pas de risque de coup d'état par l'armée).

Depuis quand, le fait de ne pas donner le droit de vote à quelqu'un garantit qu'il sera apolitique et qu'il ne cherchera pas à faire un coup d'état ?
Parce que dans ces conditions, on se demande pourquoi il y a eu une Révolution en France vers 1789; les gens n'avaient pas de droit de vote, donc ils étaient apolitique ?!?

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Message  Ivy mike 13/11/2006, 12:21

Narduccio a écrit:
Depuis quand, le fait de ne pas donner le droit de vote à quelqu'un garantit qu'il sera apolitique et qu'il ne cherchera pas à faire un coup d'état ?
Parce que dans ces conditions, on se demande pourquoi il y a eu une Révolution en France vers 1789; les gens n'avaient pas de droit de vote, donc ils étaient apolitique ?!?
Exact !
C'est même en privant les gens du droit de vote que ceci déclanche cela.... enfin, en France en tout cas :lol:

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Message  Invité 13/11/2006, 13:58

Narduccio a écrit:
Dan*. a écrit:Pour les miltaires:

Il faut savoir que la majorité de l'état major avait été formé par la Reichswehr, l'armée de 100 000 hommes de la République de Weimar. cette armée était totalement apolitisée: ceux qui y entraient perdaient leur droit de vote (ainsi, justement, pas de risque de coup d'état par l'armée).

Depuis quand, le fait de ne pas donner le droit de vote à quelqu'un garantit qu'il sera apolitique et qu'il ne cherchera pas à faire un coup d'état ?
Parce que dans ces conditions, on se demande pourquoi il y a eu une Révolution en France vers 1789; les gens n'avaient pas de droit de vote, donc ils étaient apolitique ?!?
Dan venant de se payer le luxe de prendre un Admin en flagrant delit de non-respect de la charte (Parler de politque contemporaine), je ne vais pas resister au plaisir d'abonder dans le sens de Narduccio, sadiquement.
mort de rir gri mort de rir gri

La caste des officiers de l'Armee Allemande, qu'il s'agisse de l'Armee du Kaiser, de la Reichwher ou de la Wehrmacht, etait essentiellement composee d'hommes politiquement tres orientes : Des conservateurs, pour la plupart du temps nostalgiques de l'Empereur, accroches aux privileges des Junkers Prussiens.

Leur role politique etait tres important. N'oubliez pas que le Feldmarschall Hindenburg, leur representant, etait President de la Republique de Weimar. L'histoire de la chute de cette Republique est pleines d'interventions politiques des militaires (Voir Schirer, entre autres).

C'est avec leur complicite objective, voire meme active, et celles de certains partis conservateurs allemands, dont le Zentrum qui vota au Reichstag l'abolition des droits et des libertes suite a la manipulation de l'incendie, que les Nazis, non-majoritaires, sont arrives au pouvoir.

Ce sont les memes militaires qui, de leurs Etats majors, ont prepare, sans broncher, les annnexions illegales (Autriche, Sudetes) puis les premieres guerres d'agression (Tchequoslovaquie, Pologne).

Ils se sont ensuite precipites avec joie et bonne humeur sur la France.

Puis se sont mis au travail pour preparer Barbarossa et, une fois l'operation declenchee, se sont compromis en donnant un coup de main, von Manstein en tete, aux Einsatzgruppen.

Oh, certes, certains ont "parle" d'arreter Hitler. Mais, avant 1944, qu'est il ressorti de ces discussions de salon ? Rien.

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