Proces de Treblinka

vilak a écrit:Ma définition de "Prisonnier d'un systême " est à pêu près celle que vous venez de donner. Ils se sont laissé pousser par le courant en prenant ce qu'il y avait de bon à prendre.

Hélas, le mot "prisonnier" est trop "victimisant". C'est comme si l'on utilisait la formule "acteur inactif". Il ne saurait convenir aux coupables dont il est question ici.

vilak a écrit:
Certains étaient oui des sadiques dès le départ, d'autres le sont devenu justement par ce milieu dans lequel ils baignait, d'autre pas tout à fait et d'autre ont reussi à rester clean. Quand l'autorité légale vous permet de faire toutes les saloperies dont vous revez, pourquoi se gener.

C'est à ce moment là que rentre la psychologie humaine et plus particulièrement la morale et la valeur que l'on donne à un seul être humain.

vilak a écrit:
Maintenant pour le fait d'enfreindre la loi, je trouve le terme correct, je ne vois pas ce qu'il y a de choquant. C'est pil poil ce qu'il ont fait, à hautes doses certes mais un crime, quel qu'il soit, est hors la loi et je ne vois pas pourquoi je suis repris sur l'emploi de ce terme.

Parce que les crimes commis dépassent l'entendement. Donc oui, "enfreindre la loi" en ces temps extraordinaires était le minimum syndical.

Nous sommes donc d'accord sur le fond, tous le reste n'est que nuance.
Si comme tu le dis je verse dans le minimum syndical, je suis quand même dans la bonne tranche.
Même si Eddy le dit beaucoup mieux et plus clairement que moi, je me retrouve completement dans ce qu'il expose.

Une photo de bonne qualité de Franz Stangl, ex commandant de Treblinka, prise quelques jours avant sa mort (crise cardiaque), lors de ses interviews avec la journaliste Gitta Sereny. Le mari de Sereny, Don Honeyman, réalisa le portrait (il y en a toute une série).

Une autre photo du monstre , interviewer par Gitta.
Je suis toujours étonné de voir ces nombreuses photos, car je lui trouve une certaine décontraction dans ses attitudes face à ses monstruositées!!!