Agnès Humbert - Notre Guerre : Journal de Résistance 1940-45
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Agnès Humbert - Notre Guerre : Journal de Résistance 1940-45
Agnès Humbert, historienne d'art, a 44 ans en 1940. Elle travaille au musée des Arts et Traditions populaires. Elle fait partie avec Boris Vildé, Anatole Lewitski, Jean Cassou et Yvonne Odon, des fondateurs du tout premier mouvement de résistance en zone occupée, le groupe du musée de l'Homme.
La première partie de cet ouvrage retrace son action et celle de son groupe au début de la guerre (Agnès Humbert tenait un journal "intime" entre 1940 et 1941).
Le 15 avril 1941, elle est arrêtée et emprisonnée à la prison du Cherche-midi, puis à Fresnes et à la Santé. On y découvre avec elle la dureté des prisons françaises de l'époque. En février 1943, Agnès est déportée en Allemagne où elle va passer ses jours et ses nuits dans des bagnes-usine (à Anrath notemment) et subir aux côtés de détenues allemandes l'esclavage nazi. Agnès est libérée en 1945 et publie son témoignage dès 1946.
"Tout est noté dans ma mémoire comme dans des calepins, tout se suit, je n'ai qu'à tourner lentement les pages. Presque chacune est illustrée d'une image barbare. Beaucoup de femmes, des milliers et des milliers de femmes ont vu les images que je vais décrire. Elles ont été, comme moi, de tous petits personnages qui animaient ces illustrations pour un "à côté" de l'Histoire contemporaine. Mon témoignage sera un témoignage de plus parmi tant d'autres. Il n'aura qu'une qualité : la vérité, la vérité absolue.Mes camarades sont là, elles savent que les couleurs dont je me sers pour peindre sont volontairement moins vives que nature. Je l'ai préfèré ainsi". (Agnès Humbert)
La première partie de cet ouvrage retrace son action et celle de son groupe au début de la guerre (Agnès Humbert tenait un journal "intime" entre 1940 et 1941).
Le 15 avril 1941, elle est arrêtée et emprisonnée à la prison du Cherche-midi, puis à Fresnes et à la Santé. On y découvre avec elle la dureté des prisons françaises de l'époque. En février 1943, Agnès est déportée en Allemagne où elle va passer ses jours et ses nuits dans des bagnes-usine (à Anrath notemment) et subir aux côtés de détenues allemandes l'esclavage nazi. Agnès est libérée en 1945 et publie son témoignage dès 1946.
"Tout est noté dans ma mémoire comme dans des calepins, tout se suit, je n'ai qu'à tourner lentement les pages. Presque chacune est illustrée d'une image barbare. Beaucoup de femmes, des milliers et des milliers de femmes ont vu les images que je vais décrire. Elles ont été, comme moi, de tous petits personnages qui animaient ces illustrations pour un "à côté" de l'Histoire contemporaine. Mon témoignage sera un témoignage de plus parmi tant d'autres. Il n'aura qu'une qualité : la vérité, la vérité absolue.Mes camarades sont là, elles savent que les couleurs dont je me sers pour peindre sont volontairement moins vives que nature. Je l'ai préfèré ainsi". (Agnès Humbert)
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