Petit essai ...
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Petit essai ...
Bonsoir,
Alors voilà, après la lecture de « Qui ose vaincra »cet été, j'avais eu l'idée de faire la même chose version soldats soviétiques. Et de le montrer aux autres, pour savoir leurs avis ...
Après avoir demander l’autorisation et l’avis de Ivy Mike, je poste enfin la première page de cet essai. J’attend avis, critiques, conseils …
Bonne lecture p31
"Broyant cadavres pourrissants et pathétique ruine, le Panzer avançait lentement au travers de la ville russe, cherchant une proie invisible. Fritz pivotait la tourelle avec lassitude, comme pour passer le temps. Cela faisait cinq jours. Cinq jours de recherche méticuleuse pour trouver le moindre soviétique, sans succès. Si lui se battait contre les russes, ce n’était pas parce qu’il croyait une seule des sortisses d’Hitler, mais pour s’assurer que jamais sa famille, loin en Allemagne, ne soit en danger par les ennemis de l’Axe.
-Un morceau de pain ? Proposa Hans, le conducteur de la machine.
Fritz accepta volontiers, mais eu la désagréable surprise d’entendre le crissement de ses dents sur le pain plus dur que l’acier. Il ne put s’empêcher de sortir un juron.
-Que se passe t-il ? demanda Hans.
-Ce pain est tellement dur que j’en ai mal à la mâchoire.
-Un véritable allemand ne craint pas la douleur. Jamais !
Fritz connaissait bien Hans. Il savait que c’était sans aucun doute un des hommes les plus convaincu par le Troisième Reich. Lui et ses compagnons de combats rigolaient en disant qu’Hans pourrait donner des leçons de nazisme à Hitler. Fritz avait beaucoup moins rit lorsqu’il apprit que Hans conduirait son char.
-Si tu crains tant que ça la douleur, prépare toi, ça va secouer dit sèchement Hans.
Le char dévala alors une petite pente, et Fritz reprit son travail de repérage. Il aperçut alors, entre deux ruines, un canon antichar pointé sur eux.
-Hans, attention !
Sous un important nuage de poussière, l’obus atteint sa cible. Le fin blindage ne résista pas, et la coque fut ébranlée par le tir. Lorsque la fumée se dissipa, il ne restait qu’une carcasse fumante.
-Fichu attaque, fichus nazis, fichus panzers …
Le vieux capitaine russe s’accorda néanmoins un soupir de soulagement. Ce char aurait pu causer bien plus de problèmes. Ses hommes avaient fait encore une fois du bon travail, mais ça, il n’en avait jamais douté. Heureusement que l’Armée rouge disposait d’éléments comme eux, pensa t-il en esquissant un sourire. Ces hommes inspectaient déjà ce qu’il restait du char allemand, avec la précision et l’efficacité qu’il leur avait si longtemps enseignée. La plus grande prise pour l’instant été ce magnifique canon antichar, d’une redoutable efficacité. Le capitaine fut tiré de ces pensées par ses soldats revenant du Panzer, sans rien avoir trouver de potentiellement intéressant. Il accueillit la nouvelle par des murmures suspects sur la déroute soviétique, puis envoya un de ses soldats faire une rapide reconnaissance. Le soldat partit furtivement dans la sombre nuit, plus léger qu’un courant d’air. Le capitaine s’effondra alors sur une vielle chaise en bois, et réfléchit à la suite des opérations face aux allemands. Lorsque soudain, les premiers coups de feux se firent entendre. Il bondit de sa chaise et rappelle ses hommes :
-Dispersez vous à travers les ruines. Je veux que vous repoussiez ces nazis, jusqu’en Allemagne s’il le faut ! Vous deux, aller cherchez la mitrailleuse.
De longues minutes passent avant que les tirs déchirent une nouvelle fois le silence de la nuit. Enfin, la forme de la sentinelle russe se dessine dans les ténèbres. Elle n’a plus son fusil, et son bras est sévèrement touché. Il ne peut plus échapper aux tirs de ses ennemis, et se fait abattre. La riposte soviétique ne se fait pas attendre. Les tirs surprennent les allemands, qui voient leurs compagnons tombés comme des mouches. La mitrailleuse entre alors en jeu, et d’une rafale meurtrière, balaye les rangs ennemis. Pendant un instant, le capitaine ose croire à la victoire, mais les allemands se jettent sous les couverts, et inonde l’avenue de tirs organisés. Malgré l’hécatombe causée par le petit groupe, les ennemis reprennent peu à peu le contrôle de la situation, noyant sous leurs nombres les soldats soviétiques. Les cris des morts sont couverts par les échanges de tirs, et les corps, même après avoir été abattu, sont transpercés par de nombreuses autres balles, pour ne représenter au final qu’à une sorte de gruyère bouffi. Totalement encerclés par les allemands, les soviétiques se battent et meurent pour éviter que la Russie, un quart de siècle après, soit remit à sac par le même implacable adversaire. Les allemands, ignorant les pertes, continue leurs percées par la pathétique ligne de défense russe. Ils sont chaudement accueillit par un tir du canon antichar, dont le bruit couvre aisément la venue des monstres d’aciers. Le capitaine n’en cru pas ses yeux : cinq Panzers viennent soutenir les allemands dans la purge de la ville. Cette fois, plus de doutes, il n’y a aucun espoir de survie. Mais ce qu’il reste de ces hommes combattent avec férocité, faisant payer cher aux allemands chaque perte subie. Un par un, les soviétiques tomberont, non pas en héros, non pas en monstres, mais en hommes … "
Alors voilà, après la lecture de « Qui ose vaincra »cet été, j'avais eu l'idée de faire la même chose version soldats soviétiques. Et de le montrer aux autres, pour savoir leurs avis ...
Après avoir demander l’autorisation et l’avis de Ivy Mike, je poste enfin la première page de cet essai. J’attend avis, critiques, conseils …
Bonne lecture p31
"Broyant cadavres pourrissants et pathétique ruine, le Panzer avançait lentement au travers de la ville russe, cherchant une proie invisible. Fritz pivotait la tourelle avec lassitude, comme pour passer le temps. Cela faisait cinq jours. Cinq jours de recherche méticuleuse pour trouver le moindre soviétique, sans succès. Si lui se battait contre les russes, ce n’était pas parce qu’il croyait une seule des sortisses d’Hitler, mais pour s’assurer que jamais sa famille, loin en Allemagne, ne soit en danger par les ennemis de l’Axe.
-Un morceau de pain ? Proposa Hans, le conducteur de la machine.
Fritz accepta volontiers, mais eu la désagréable surprise d’entendre le crissement de ses dents sur le pain plus dur que l’acier. Il ne put s’empêcher de sortir un juron.
-Que se passe t-il ? demanda Hans.
-Ce pain est tellement dur que j’en ai mal à la mâchoire.
-Un véritable allemand ne craint pas la douleur. Jamais !
Fritz connaissait bien Hans. Il savait que c’était sans aucun doute un des hommes les plus convaincu par le Troisième Reich. Lui et ses compagnons de combats rigolaient en disant qu’Hans pourrait donner des leçons de nazisme à Hitler. Fritz avait beaucoup moins rit lorsqu’il apprit que Hans conduirait son char.
-Si tu crains tant que ça la douleur, prépare toi, ça va secouer dit sèchement Hans.
Le char dévala alors une petite pente, et Fritz reprit son travail de repérage. Il aperçut alors, entre deux ruines, un canon antichar pointé sur eux.
-Hans, attention !
Sous un important nuage de poussière, l’obus atteint sa cible. Le fin blindage ne résista pas, et la coque fut ébranlée par le tir. Lorsque la fumée se dissipa, il ne restait qu’une carcasse fumante.
-Fichu attaque, fichus nazis, fichus panzers …
Le vieux capitaine russe s’accorda néanmoins un soupir de soulagement. Ce char aurait pu causer bien plus de problèmes. Ses hommes avaient fait encore une fois du bon travail, mais ça, il n’en avait jamais douté. Heureusement que l’Armée rouge disposait d’éléments comme eux, pensa t-il en esquissant un sourire. Ces hommes inspectaient déjà ce qu’il restait du char allemand, avec la précision et l’efficacité qu’il leur avait si longtemps enseignée. La plus grande prise pour l’instant été ce magnifique canon antichar, d’une redoutable efficacité. Le capitaine fut tiré de ces pensées par ses soldats revenant du Panzer, sans rien avoir trouver de potentiellement intéressant. Il accueillit la nouvelle par des murmures suspects sur la déroute soviétique, puis envoya un de ses soldats faire une rapide reconnaissance. Le soldat partit furtivement dans la sombre nuit, plus léger qu’un courant d’air. Le capitaine s’effondra alors sur une vielle chaise en bois, et réfléchit à la suite des opérations face aux allemands. Lorsque soudain, les premiers coups de feux se firent entendre. Il bondit de sa chaise et rappelle ses hommes :
-Dispersez vous à travers les ruines. Je veux que vous repoussiez ces nazis, jusqu’en Allemagne s’il le faut ! Vous deux, aller cherchez la mitrailleuse.
De longues minutes passent avant que les tirs déchirent une nouvelle fois le silence de la nuit. Enfin, la forme de la sentinelle russe se dessine dans les ténèbres. Elle n’a plus son fusil, et son bras est sévèrement touché. Il ne peut plus échapper aux tirs de ses ennemis, et se fait abattre. La riposte soviétique ne se fait pas attendre. Les tirs surprennent les allemands, qui voient leurs compagnons tombés comme des mouches. La mitrailleuse entre alors en jeu, et d’une rafale meurtrière, balaye les rangs ennemis. Pendant un instant, le capitaine ose croire à la victoire, mais les allemands se jettent sous les couverts, et inonde l’avenue de tirs organisés. Malgré l’hécatombe causée par le petit groupe, les ennemis reprennent peu à peu le contrôle de la situation, noyant sous leurs nombres les soldats soviétiques. Les cris des morts sont couverts par les échanges de tirs, et les corps, même après avoir été abattu, sont transpercés par de nombreuses autres balles, pour ne représenter au final qu’à une sorte de gruyère bouffi. Totalement encerclés par les allemands, les soviétiques se battent et meurent pour éviter que la Russie, un quart de siècle après, soit remit à sac par le même implacable adversaire. Les allemands, ignorant les pertes, continue leurs percées par la pathétique ligne de défense russe. Ils sont chaudement accueillit par un tir du canon antichar, dont le bruit couvre aisément la venue des monstres d’aciers. Le capitaine n’en cru pas ses yeux : cinq Panzers viennent soutenir les allemands dans la purge de la ville. Cette fois, plus de doutes, il n’y a aucun espoir de survie. Mais ce qu’il reste de ces hommes combattent avec férocité, faisant payer cher aux allemands chaque perte subie. Un par un, les soviétiques tomberont, non pas en héros, non pas en monstres, mais en hommes … "
Oncle Boris- Adjudant-chef
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Age : 33
Date d'inscription : 29/09/2006
Re: Petit essai ...
J'ai éttofé ma réponse via message prive donc juste ici... BRAVO !
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Ivy mike- Général (Administrateur)
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Date d'inscription : 16/06/2005
Re: Petit essai ...
Très intéressant! On n'a pas si souvent que ça le point de vue russe... Merci!
Keffer- Général de Division
- Nombre de messages : 1091
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Localisation : Oslo (Norvège)
Date d'inscription : 23/06/2006
Re: Petit essai ...
Après pas mal de temps, je poste enfin la suite, et le début du chapitre I :
Chapitre I :
Vladimir n’en pouvait plus. Dix jours de marches à la seule force des pieds sous les torrents de pluie et sans pouvoir faire de pauses conséquentes. Chaque pas est une douleur supplémentaire, et le soldat de l’Armée rouge ralenti de plus en plus. Un compagnon vint le voir, et lui dit sèchement :
« -Avance plus vite. Le lieutenant veille …
-Ca, pour sûr, le lieutenant, il veille !
-Sacré lieutenant, quand même ! Plus froid qu’un hiver russe ! »
Le russe accélère le pas pour suivre le régiment, rassemblement d’honnête citoyen ayant choisit l’armée comme dernier espoir, emmené à lutter dans une guerre qu’ils ne comprenaient pas. Vaincre ou mourir. Tuer ou être tué. Réussir en soviétique ou échouer en traître de la Mère patrie. Quelle stupidité ! Mais le pire était le lieutenant. C’était un des principaux sujets de discussion des soldats, après la mort et les nazis. Toujours là pour aboyer sans raison, pour insulter les soldats, pour les emmener dans des marécages boueux au lieu de passer par le pont juste à coté. Alors que tous ses soldats haletaient, à moitié mort, pas une goutte de sueur ne perlait sur son front. Une vraie machine, ce lieutenant. Face à lui, le petit Stakhanov faisait pâle figure. Personne dans le régiment ne savaient son nom, et personne n’osait ne lui demandait. Le lieutenant avait déjà tué plusieurs soldats trop encombrants, et aucun ne voulait finir comme eux. Pour justifier les morts qu’il avait lui-même causé, le lieutenant parlait d’accidents générés par l’incompétence de ces troupes. Pas étonnant que l’Etat major soviétique, après avoir entendu ce mensonge, est décidé d’envoyer le régiment en enfer. Car les soldats le savaient tous : ils marchaient vers un groupement allemands largement supérieur en effectif. La seule chose qu’espéraient les rejetons de l’Armée rouge, c’était de mourir par une arme teutonne, et non par le pistolet du lieutenant.
Demain, ils seraient tous mort. Morts pour enlever à la « glorieuse » Armée rouge le fardeau qu’ils représentaient. Peut être que plus tard, on les considérerait en héros pour être tombé face aux nazis. Mais ce n’était pas des héros. C’était des victimes. Des victimes de la guerre. Une suprême connerie, cette guerre ! Il était inutile de se plaindre, ou d’essayer de convaincre le lieutenant de modifier la trajectoire pour éviter l’affrontement. Au final, mourir en combattant la Wehrmacht était presque un sort enviable comparé à ce que subissait certains. La seule chose dont se lamentait Vladimir était de passer le dernier jour de sa vie à marché sous les cris du lieutenant. Ce dernier poussait encore une gueulante, et une nouvelle fois face à la lenteur du régiment. Logique, au fond, qu’aucun de ses hommes ne soit pressé d’arriver devant les mitrailleuses allemandes. Mais le lieutenant avait reçu des ordres clairs. Le régiment devait combattre demain. Les ordres s’arrêtaient là, l’Etat major sachant pertinemment que le régiment allait être exterminé. Difficile de vivre en sachant la mort si proche. Les larmes commencèrent à couler sur les joues pâles de Vladimir. Ces mêmes larmes qui l’avait fait s’engager dans l’Armée rouge. C’était les larmes d’une femme. Une sublime femme, qui pleurait la mort de son mari lors de la guerre de Finlande. Ces larmes féminines qui font que l’on veut changer le monde pour qu’elles ne coulent plus. Ainsi, pour ces foutus larmes, Vladimir s’était engagé dans l’Armée rouge en promettant à cette veuve de remplacer son mari tombé au combat. Quel crétin d’avoir fait ça ! Au fond, il était aussi con que cette foutu guerre, pensa t-il. Pour sûr, ce n’était pas des larmes qui allaient émouvoir le lieutenant. Ni l’Etat major soviétique. Des divisions entières se faisaient exterminer par l’invasion, et la seule chose qu’il jugeait bon de faire, c’était d’envoyer des régiments à la mort. Pas étonnant qu’Hitler gagne contre de tels fous …
Soudain, le lieutenant s’arrêta, posa son arme.
« -Installer le campement, sales larves ! Et vite, j’ai l’impression de parler à une grand-mère, bandes d’abrutis ! »
Vladimir ne pu s’empêcher de sourire. Sacré lieutenant !
Chapitre I :
Vladimir n’en pouvait plus. Dix jours de marches à la seule force des pieds sous les torrents de pluie et sans pouvoir faire de pauses conséquentes. Chaque pas est une douleur supplémentaire, et le soldat de l’Armée rouge ralenti de plus en plus. Un compagnon vint le voir, et lui dit sèchement :
« -Avance plus vite. Le lieutenant veille …
-Ca, pour sûr, le lieutenant, il veille !
-Sacré lieutenant, quand même ! Plus froid qu’un hiver russe ! »
Le russe accélère le pas pour suivre le régiment, rassemblement d’honnête citoyen ayant choisit l’armée comme dernier espoir, emmené à lutter dans une guerre qu’ils ne comprenaient pas. Vaincre ou mourir. Tuer ou être tué. Réussir en soviétique ou échouer en traître de la Mère patrie. Quelle stupidité ! Mais le pire était le lieutenant. C’était un des principaux sujets de discussion des soldats, après la mort et les nazis. Toujours là pour aboyer sans raison, pour insulter les soldats, pour les emmener dans des marécages boueux au lieu de passer par le pont juste à coté. Alors que tous ses soldats haletaient, à moitié mort, pas une goutte de sueur ne perlait sur son front. Une vraie machine, ce lieutenant. Face à lui, le petit Stakhanov faisait pâle figure. Personne dans le régiment ne savaient son nom, et personne n’osait ne lui demandait. Le lieutenant avait déjà tué plusieurs soldats trop encombrants, et aucun ne voulait finir comme eux. Pour justifier les morts qu’il avait lui-même causé, le lieutenant parlait d’accidents générés par l’incompétence de ces troupes. Pas étonnant que l’Etat major soviétique, après avoir entendu ce mensonge, est décidé d’envoyer le régiment en enfer. Car les soldats le savaient tous : ils marchaient vers un groupement allemands largement supérieur en effectif. La seule chose qu’espéraient les rejetons de l’Armée rouge, c’était de mourir par une arme teutonne, et non par le pistolet du lieutenant.
Demain, ils seraient tous mort. Morts pour enlever à la « glorieuse » Armée rouge le fardeau qu’ils représentaient. Peut être que plus tard, on les considérerait en héros pour être tombé face aux nazis. Mais ce n’était pas des héros. C’était des victimes. Des victimes de la guerre. Une suprême connerie, cette guerre ! Il était inutile de se plaindre, ou d’essayer de convaincre le lieutenant de modifier la trajectoire pour éviter l’affrontement. Au final, mourir en combattant la Wehrmacht était presque un sort enviable comparé à ce que subissait certains. La seule chose dont se lamentait Vladimir était de passer le dernier jour de sa vie à marché sous les cris du lieutenant. Ce dernier poussait encore une gueulante, et une nouvelle fois face à la lenteur du régiment. Logique, au fond, qu’aucun de ses hommes ne soit pressé d’arriver devant les mitrailleuses allemandes. Mais le lieutenant avait reçu des ordres clairs. Le régiment devait combattre demain. Les ordres s’arrêtaient là, l’Etat major sachant pertinemment que le régiment allait être exterminé. Difficile de vivre en sachant la mort si proche. Les larmes commencèrent à couler sur les joues pâles de Vladimir. Ces mêmes larmes qui l’avait fait s’engager dans l’Armée rouge. C’était les larmes d’une femme. Une sublime femme, qui pleurait la mort de son mari lors de la guerre de Finlande. Ces larmes féminines qui font que l’on veut changer le monde pour qu’elles ne coulent plus. Ainsi, pour ces foutus larmes, Vladimir s’était engagé dans l’Armée rouge en promettant à cette veuve de remplacer son mari tombé au combat. Quel crétin d’avoir fait ça ! Au fond, il était aussi con que cette foutu guerre, pensa t-il. Pour sûr, ce n’était pas des larmes qui allaient émouvoir le lieutenant. Ni l’Etat major soviétique. Des divisions entières se faisaient exterminer par l’invasion, et la seule chose qu’il jugeait bon de faire, c’était d’envoyer des régiments à la mort. Pas étonnant qu’Hitler gagne contre de tels fous …
Soudain, le lieutenant s’arrêta, posa son arme.
« -Installer le campement, sales larves ! Et vite, j’ai l’impression de parler à une grand-mère, bandes d’abrutis ! »
Vladimir ne pu s’empêcher de sourire. Sacré lieutenant !
Oncle Boris- Adjudant-chef
- Nombre de messages : 100
Age : 33
Date d'inscription : 29/09/2006
Re: Petit essai ...
Encore une fois, ma réponse via MP ;)
J'aime vraiment beaucoup ta façon d'écrire
Ivy
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Ivy mike- Général (Administrateur)
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Date d'inscription : 16/06/2005
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