Le 155mm francais, centenaire
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Le 155mm francais, centenaire
Vers 1910, le commandant Filloux étudia le projet d'un canon lourd de 155 mm sur un affut dit "à flèches ouvrantes". Ainsi nacquit une des si ce n'est la meilleure pièce d'artillerie du XX éme siècle. Le 155 mm Grande Puissance Filloux (GPF) de 38 calibres alors en avance sur son temps, va traverser un siècle chargé en histoire, aux mains de puissantes armées dont celle des Etats-Unis, qui apprécieront ses grandes qualités.
Lors de la Première Guerre Mondiale, le canon connait son baptème du feu dans les Flandres en aout 1917. Le canon fait preuve d'un grand champ de tir instantané et d'une mobilité stratégique respectable ( il peut atteindre la vitesse de 12 km/h en mode tracté ce qui n'est pas négligeable en ce temps) et est facile à produire. Son poids important ayant ammené à un renforcement de son affut, ce dernier peut alors etre utilisé par des pièces d'un calibre supérieur, comme le 164.7 mm ou encore le 194 mm de marine. Meme sans freins, l' affut est apte à encaisser le recul sans dommage, ce qui témoigne de sa robustesse impressionnante, taillée pour la dure Der des Ders.
Cependant, l'arme n'est pas sans défauts. En effet, sa masse importante rend sa mise en batterie longue, environ cinq heures. L'affut novateur fait que le canon est proche du sol, les servants sont donc dans l'obligation de creuser un trou afin d'éviter que la culasse ne heurte le sol lors des tirs à haute élévation. En plus de cela, il faut une "hygiène" de tir contraignante : Une pièce au repos chaque jour / un nombre de tirs limité à 25 par heure pour laisser un temps de repos dans l'optique du lavage de la culasse, de l'obturateur et le graissage / Pour des tirs à forte charge, les tubes doivent etre graissés tout les quatre coups.
Lorsque les américains arrive en France la meme année, ils montrent vite un grand intéret pour cette pièce d'artillerie aisée à manipuler, et décident de le produire sous l'appellation 155 mm Gun M1917.
A suivre....
Lors de la Première Guerre Mondiale, le canon connait son baptème du feu dans les Flandres en aout 1917. Le canon fait preuve d'un grand champ de tir instantané et d'une mobilité stratégique respectable ( il peut atteindre la vitesse de 12 km/h en mode tracté ce qui n'est pas négligeable en ce temps) et est facile à produire. Son poids important ayant ammené à un renforcement de son affut, ce dernier peut alors etre utilisé par des pièces d'un calibre supérieur, comme le 164.7 mm ou encore le 194 mm de marine. Meme sans freins, l' affut est apte à encaisser le recul sans dommage, ce qui témoigne de sa robustesse impressionnante, taillée pour la dure Der des Ders.
Cependant, l'arme n'est pas sans défauts. En effet, sa masse importante rend sa mise en batterie longue, environ cinq heures. L'affut novateur fait que le canon est proche du sol, les servants sont donc dans l'obligation de creuser un trou afin d'éviter que la culasse ne heurte le sol lors des tirs à haute élévation. En plus de cela, il faut une "hygiène" de tir contraignante : Une pièce au repos chaque jour / un nombre de tirs limité à 25 par heure pour laisser un temps de repos dans l'optique du lavage de la culasse, de l'obturateur et le graissage / Pour des tirs à forte charge, les tubes doivent etre graissés tout les quatre coups.
Lorsque les américains arrive en France la meme année, ils montrent vite un grand intéret pour cette pièce d'artillerie aisée à manipuler, et décident de le produire sous l'appellation 155 mm Gun M1917.
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0verlord- Caporal
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