London - War Office - 1940
3 participants
Page 1 sur 1
London - War Office - 1940
Le 26 mai Calais tombe aux mains des Allemands. Le « Sichelschnitt » (coup de faucille) est réussi. Les forces belges sont sur le point de s'effondrer. A la faveur du désastre militaire, le défaitisme prend de l'ampleur, en particulier dans les cercles d'anciens pacifistes.
Dans son journal, Chamberlain parle du 26 mai comme du « jour le plus noir de tous ». La situation est grave. Churchill convoque le cabinet de guerre. Le 28 mai les ministres britanniques « devaient regarder en face la mauvaise nouvelle de la capitulation belge, intervenue au petit matin » (Kershaw).
Du 26 au 28 mai se sont déroulés à Londres trois journées décisives, durant lesquelles le Cabinet de guerre a débattu de l'opportunité d'entamer ou non des sondages auprès de l'adversaire. L'initiative en est venue du ministre des Affaires étrangères, lord Halifax. Ce qui est suggéré, c'est de faire appel aux bons offices de Mussolini alors neutre : par son intermédiaire on saurait si Hitler est prêt à consentir des conditions de paix sauvegardant l'intégrité de la Grande-Bretagne, fût-ce au prix de quelques cessions de territoires dans l'Empire.
Devant cette proposition, Churchill se montre hésitant avant de se raidir et de recommander la lutte à outrance contre l'Allemagne hitlérienne.
Finalement, après trois jours de flottement et d'incertitudes, la ligne dure prônée par Churchill l'emporte. Halifax a dû s’incliner en constatant que Chamberlain, Attlee et Greenwood s’étaient rangés à la position défendue par le Premier ministre.
Dans son journal, Chamberlain parle du 26 mai comme du « jour le plus noir de tous ». La situation est grave. Churchill convoque le cabinet de guerre. Le 28 mai les ministres britanniques « devaient regarder en face la mauvaise nouvelle de la capitulation belge, intervenue au petit matin » (Kershaw).
Du 26 au 28 mai se sont déroulés à Londres trois journées décisives, durant lesquelles le Cabinet de guerre a débattu de l'opportunité d'entamer ou non des sondages auprès de l'adversaire. L'initiative en est venue du ministre des Affaires étrangères, lord Halifax. Ce qui est suggéré, c'est de faire appel aux bons offices de Mussolini alors neutre : par son intermédiaire on saurait si Hitler est prêt à consentir des conditions de paix sauvegardant l'intégrité de la Grande-Bretagne, fût-ce au prix de quelques cessions de territoires dans l'Empire.
Devant cette proposition, Churchill se montre hésitant avant de se raidir et de recommander la lutte à outrance contre l'Allemagne hitlérienne.
Finalement, après trois jours de flottement et d'incertitudes, la ligne dure prônée par Churchill l'emporte. Halifax a dû s’incliner en constatant que Chamberlain, Attlee et Greenwood s’étaient rangés à la position défendue par le Premier ministre.
Puyol- Caporal-chef
- Nombre de messages : 29
Age : 55
Localisation : Région IDF
Date d'inscription : 10/05/2011
Re: London - War Office - 1940
Dans son magistral "Hitler", l'historien Kershaw évoque "la pression croissante des forces puissantes qui, en Grande-Bretagne, étaient prêtes à chercher un accommodement avec Hitler."
En juin 1940 la négociation était l'hypothèse la plus probable. Mais certains Anglais, notamment Churchill, pensaient qu'il fallait impérativement lutter contre le nazisme.
En juin 1940 la négociation était l'hypothèse la plus probable. Mais certains Anglais, notamment Churchill, pensaient qu'il fallait impérativement lutter contre le nazisme.
Puyol- Caporal-chef
- Nombre de messages : 29
Age : 55
Localisation : Région IDF
Date d'inscription : 10/05/2011
Re: London - War Office - 1940
Ce pacifisme exacerbé existait beaucoup en France est au Royaume uni. C'est une des conséquences de la Première Guerre.
Je ne connais pas trop le point du vue Britannique mais pour le côté Français, on peut citer la Ligue Internationale des Combattants de la Paix dont la devise était de "faire la guerre à la guerre" ou le journal la Patrie Humaine qui parlait de "vivre Allemand plutôt que mourir Français".
Cela dit, ces mouvements connurent un déclin foudroyant dès l'année 39 ou on assista à un regain d'envie d'en découdre avec le 'boche' ! Mais c’était trop tard...
Ivy
Je ne connais pas trop le point du vue Britannique mais pour le côté Français, on peut citer la Ligue Internationale des Combattants de la Paix dont la devise était de "faire la guerre à la guerre" ou le journal la Patrie Humaine qui parlait de "vivre Allemand plutôt que mourir Français".
Cela dit, ces mouvements connurent un déclin foudroyant dès l'année 39 ou on assista à un regain d'envie d'en découdre avec le 'boche' ! Mais c’était trop tard...
Ivy
_________________
___________________________________________
TOGETHER WE CAN ACTUALLY MAKE A DIFFERENCE
www.ifaw.org
International Fund for Animal Welfare
Le monde animal a besoin de nous !
Ivy mike- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 9350
Date d'inscription : 16/06/2005
Re: London - War Office - 1940
"L'envie dans découdre", peut-être pas mais la vision qu'il va falloir affuter les sabres bientot.
abatjour- Major
- Nombre de messages : 122
Age : 72
Localisation : france
Date d'inscription : 04/08/2010
Sujets similaires
» The London Lounge
» Mai-Juin 1940: la bataille de France
» 1940, possibilité de continuer le combat ?
» Bulson, 13 et 14 mai 1940
» MORANE SAULNIER MS406
» Mai-Juin 1940: la bataille de France
» 1940, possibilité de continuer le combat ?
» Bulson, 13 et 14 mai 1940
» MORANE SAULNIER MS406
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|