Questions sur Le Front De L'est

Bonsoir ! :D  j'ai plusieurs questions dans le cadre d'un écrit où j'aurais besoin de renseignements. J'vous fait un topo : c'est l'histoire d'un patriote qui s'engage dans l'Armée Rouge.
 
J'aimerais savoir :
> les grades (quel grade est-il à ses débuts ? comment peut-il espérer monter d'un rang? )
> quelle est la première bataille du front de l'est où il peut se battre ? 

Voilà si j'ai d'autres questions au fur et à mesure de mon écrit, j'espère pouvoir compter sur vous ;)

Merci à tous les amis  

AlphaSoldier a écrit:Bonsoir ! :D  j'ai plusieurs questions dans le cadre d'un écrit où j'aurais besoin de renseignements. J'vous fait un topo : c'est l'histoire d'un patriote qui s'engage dans l'Armée Rouge.
 
J'aimerais savoir :
> les grades (quel grade est-il à ses débuts ? comment peut-il espérer monter d'un rang? )
> quelle est la première bataille du front de l'est où il peut se battre ? 

Voilà si j'ai d'autres questions au fur et à mesure de mon écrit, j'espère pouvoir compter sur vous ;)

Merci à tous les amis  

Bonjour, il me semble que les grandes sont les mêmes que dans toutes les armées du monde.
La première bataille du front de l'est et le siège de la forteresse de Brest-Litovsk, à la frontière germano-soviétique.

D'accord merci beaucoup 

Bonjour.

Tout d'abord, meilleurs vœux à chacun d'entre vous.

Pour la question des grades, l'Armée Rouge possède plusieurs particularités et paradoxes. D'une part, Staline ne remet absolument pas en cause le fait que les hommes les plus instruits accèdent à des grades d'officiers après leur sortie de l'Académie. D'ailleurs, en 1944-45, avec le manque chronique de Fusiliers (fantassins), on verra de jeunes lieutenants tout juste sortis de l'instruction et âgés de vingt - vingt-cinq ans, commander à des vieux qui avaient presque l'âge d'être leur père (cf A. Beevor, La bataille de Berlin).

Autre paradoxe, avant 1941, Staline et les hauts-gradés de l'Armée Rouge faisaient en sorte de promouvoir les ouvriers (quand ils échappaient aux purges). Or, avec les catastrophes de 1941, un grand nombre d'officiers furent tués ou faits prisonniers. Pour enrayer la saignée, il a donc fallu faire monter des sergents. Rappelons que dans l'Armée Rouge, le grade de caporal n'existe pas.

Du coup, si l'on se pense sur des parcours individuels, on peut voir des hommes se comportant bien au feu, passer de sergents à lieutenants à la fin de la guerre. En revanche, il arrivait très fréquemment que d'autres soldats ne dépassent pas le grade de simple soldat ou de sergent durant l'intégralité de leur engagement.
Chez les officiers subalternes, les promotions pouvaient aller assez vite. Ainsi, des lieutenants pouvaient se retrouver Majors, des Capitaines Colonels à la fin du conflit. A cette nuance près que les Colonels soviétiques commandent généralement à des Brigades ou des Divisions. Enfin, on a vu bon nombre de Colonels terminer le conflit à la tête de Corps de Fusiliers, de Chars, Mécanisés ou d'Aviation.

Cordialement