EBEN-EMAEL
+5
Panzer5
Ivy mike
Norman-Cota
Phil642
pegase001
9 participants
Page 2 sur 3
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Re: EBEN-EMAEL
Ce n'est pas ce que j'ai oulu dire.
Le génie de combat a traversé le canal Albert sur des canots pneumatiques et ils ont attaqué le fort par en bas.
Le Fallshirmjagers sont arrivés par le haut en attérissant ern planeur.
Le plus gros du travail a été de détruire certaines casemates.
Il faut bien revoir le film: https://www.dailymotion.com/ABBL1914-1940/video/xn3dm_ebenemael-10-mai-1940
On y voit nettement l'assaut mené par le génie de combat (les sapeurs)
Le génie de combat a traversé le canal Albert sur des canots pneumatiques et ils ont attaqué le fort par en bas.
Le Fallshirmjagers sont arrivés par le haut en attérissant ern planeur.
Le plus gros du travail a été de détruire certaines casemates.
Il faut bien revoir le film: https://www.dailymotion.com/ABBL1914-1940/video/xn3dm_ebenemael-10-mai-1940
On y voit nettement l'assaut mené par le génie de combat (les sapeurs)
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: EBEN-EMAEL
OK J'ai rien compris sapeur, pionnier, para, genie, je m'en méle complet.
Donc si je résume c'est :
Les paras tombe sur le fort, puis neutralise les tourelles.
Les gars du génie prennent le canal, et les forts entoure le principal
Donc selon toi les gars du génie on fait le plus gros...
Je croyait que c'était tous des paras de Koch, qui étaient divisé en 4 groupes : beton, pierre, et pis je sais plus...
Donc si je résume c'est :
Les paras tombe sur le fort, puis neutralise les tourelles.
Les gars du génie prennent le canal, et les forts entoure le principal
Donc selon toi les gars du génie on fait le plus gros...
Je croyait que c'était tous des paras de Koch, qui étaient divisé en 4 groupes : beton, pierre, et pis je sais plus...
Norman-Cota- Lieutenant-colonel
- Nombre de messages : 363
Age : 35
Localisation : Gérardmer
Date d'inscription : 19/11/2006
Re: EBEN-EMAEL
Sapeur, pionnier et genie, tu peux considerer que c'est la même chose, simplement des noms différents
_________________
___________________________________________
TOGETHER WE CAN ACTUALLY MAKE A DIFFERENCE
www.ifaw.org
International Fund for Animal Welfare
Le monde animal a besoin de nous !
Ivy mike- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 9350
Date d'inscription : 16/06/2005
Re: EBEN-EMAEL
Ivy mike a écrit:Sapeur, pionnier et genie, tu peux considerer que c'est la même chose, simplement des noms différents
Par contre, il ne faut pas confondre les pionniers français ( infanterie servant de main d'oeuvre pour les unités du genie ) et pionniers d'assaut allemands ( troupes quasi commandos , equipées de materiel de destruction ) .
Somua- Invité
Re: EBEN-EMAEL
Phil642 a écrit:Ce n'est pas ce que j'ai oulu dire.
Le génie de combat a traversé le canal Albert sur des canots pneumatiques et ils ont attaqué le fort par en bas.
Le Fallshirmjagers sont arrivés par le haut en attérissant ern planeur.
Le plus gros du travail a été de détruire certaines casemates.
Il faut bien revoir le film: https://www.dailymotion.com/ABBL1914-1940/video/xn3dm_ebenemael-10-mai-1940
On y voit nettement l'assaut mené par le génie de combat (les sapeurs)
En fait , phil , corriges moi si je me trompe, les unités vehiculées par planneur (et parachutées? je croyais que c'etait que des planneurs ... ) devaient rendre aveugles le fort en detruisant avec des charges creuses les casemates d'observation pendant que des troupes sur canots traversaient le canal afin de s'attaquer aux casemates de combat et autres positions defensives sur le pourtour du fort .
D'ailleurs , si je ne m'abuse la tourelle de 2x120 ne fut pas endommagée par ces attaques .
Je pense qu'une petite carte vous aidera a mieux comprendre la geographie du fort .
Voir le site de l'amicale du fort :
http://www.fort-eben-emael.be/Francais/Frame4_Francais/frame4_francais.htm
Somua- Invité
Re: EBEN-EMAEL
Salut Somua,
Je pense, mais je vais vérifier, que les troupes dans les planeurs étaient des paras ...
Et en effet leur mission était de rendre aveugle le fort en détruisant les tourelles d'observation et certaines de tir également.
Je pense, mais je vais vérifier, que les troupes dans les planeurs étaient des paras ...
Et en effet leur mission était de rendre aveugle le fort en détruisant les tourelles d'observation et certaines de tir également.
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: EBEN-EMAEL
LA CHUTE DES FORTS D'EBEN-EMAEL ET DE BONCELLES VUE PAR LA PROPAGANDE NAZIE.
LE FORT D'EBEN-EMAEL
Une des actions les plus remarquables qui aient eu lieu pendant l'offensive initiale sur le front de l'ouest a été la prise du fort belge d'Eben-Emael, au sud de Maastricht, une fortification des plus puissantes du monde. La capture a été effectuée par une attaque combinée de troupes aéroportées et d'unités de l'armée de terre. Pour la réalisation de cette opération d'une hardiesse incomparable, le "Führer" et le Commandant Suprême de l'Armée a attribué la Croix de Chevalier de la Croix de Fer à une série d'officiers et de sous-officiers, dont le Lieutenant-Colonel Mikosch et l'Adjudant-Chef Portsteffen, tous deux d'un bataillon de pionniers qui a participé à l'attaque du fort.
9 mai 1940 dans l'après-midi. Le bataillon de pionniers, de retour d'exercice, rentre dans ses quartiers. Mais il ne s'écoule guère de temps avant que les hommes ne soient de nouveau mis en état d'alerte. Chacun sent que l'ordre qui parcourt à ce moment les quartiers des compagnies est, cette fois-ci, un appel à une action sérieuse.
Le commandant du bataillon, le Lieutenant-Colonel Mikosch, tient en main une lettre cachetée. Il ouvre calmement l'enveloppe. Et d'un air aussi calme, comme il sied à un chef expérimenté, il lit son ordre de mission.
Au soleil couchant, le bataillon quitte son emplacement dans les environs de la ligne Siegfried. En marche vers l'ouest ! Malgré l'exercice fatigant qu'ils viennent de faire, les soldats ne dormiront guère. Car le front les appelle. La colonne s'y dirige de toute la force de ses moteurs.
En route, les chefs d'autres unités se présentent au commandant de bataillon. C'est ainsi que se forme le groupe de combat Mikosch.
Mission : en collaboration avec des troupes aéroportées, le groupe s'emparera du fort d'Eben-Emael.
10 mai 1940. Aux premières heures du jour, les troupes allemandes franchissent la frontière hollandaise, direction : Maastricht. Des unités spéciales formant un détachement avancé forment la tête de la colonne pour s'emparer du pont franchissant le canal Albert près de Maastricht. Des troupes aéroportées tiennent déjà une série de points d'appui sur l'autre rive le long du cours d'eau. La tâche des troupes de l'armée de terre qui sont en marche est de donner la main aux aéroportés. Le groupe de combat Mikosch doit établir la liaison avec les aviateurs qui ont atterri sur les coupoles d'Eben-Emael, le fort le plus puissant de la position fortifiée de Liège, situé à 3 ou 4 kilomètres au sud de Maastricht.
Avant que les troupes allemandes ne posent le pied sur le pont près de Maastricht, celui-ci saute avec une détonation formidable. L'avance marque le pas. Au même moment, un terrible tir d'artillerie se déclenche du fort d'Eben-Emael dans le but d'empêcher les unités allemandes de franchir le cours d'eau, maintenant, chaque minute est précieuse, car les troupes aéroportées qui sont déjà engagées dans de durs combats avec les Belges ont un besoin urgent d'être appuyées. Le lieutenant-colonel Mikosch décide donc de franchir le cours d'eau au moyen de canots pneumatiques. Les batteries de D.C.A. qui accompagnent son groupe se mettent en batterie à l'ouest de la Meuse et appuient l'opération au moyen d'un tir de barrage contre les fortifications belges. Le lieutenant-colonel passe l'un des premiers avec les canots pneumatiques qui sont mis à l'eau dans les conditions les plus difficiles au moyen d'échelles sur les flancs abrupts du canal. Sans arrêt, une grêle de balles et d'obus s'abat sur les hardis soldats, en provenance de l'ouvrage d'Eben-Emael auquel d'autres positions et abris joignent leur feu violent.
Les canots passent, l'un après l'autre, sans se laisser détourner, à travers les projectiles. La première compagnie d'assaut des pionniers, auxquels se sont joints également des fantassins, a atteint la rive occidentale. On réquisitionne tout ce qui se trouve en fait de véhicules et la compagnie se met en route sur des voitures blindées, des chariots et des bicyclettes sur la rive gauche du canal en direction de la pointe nord d'Eben-Emael sous le feu nourri de l'adversaire. Les pionniers progressent en combattant. Les nids de résistance des Belges qui se défendent avec ténacité sont éliminés, les tranchées de leurs positions dépassées et leur contre-attaque est devancée par un assaut. Des destructions routières, d'énormes entonnoirs, des barrages, des champs de mines et, en outre, les tirs ennemis qui deviennent toujours plus violents, entravent la route. Dans le courant de l'après-midi, la tête de la colonne pénètre dans le village belge de Canne. Là-bas, au-dessus des positions ennemies, les camarades des troupes aéroportées sont visibles; elles appuient de toutes leurs forces la progression des pionniers. Par radio, les deux groupes allemands entrent en contact; entre les deux se trouvent les Belges.
Entre-temps, la nuit est tombée. L'ennemi tire des fusées éclairantes et allume des projecteurs ; le combat se poursuit violent et sans arrêt. .Malgré le feu violent, dont l'énorme intensité est encore accrue par le fait que les Belges dirigent tout simplement intentionnellement leur tir sur les versants abrupts du canal, de sorte que les obus ricochent dans toutes les directions, quatre compagnies ont passé le canal pour quatre heures de l'après-midi. Le lieutenant-colonel Mikosch donne ses ordres avec le calme de l'officier expérimenté et qui a déjà fait ses preuves au front pendant la première guerre mondiale.
Au sud de Canne, un canal sans issue se détache du canal principal et il constitue, avec une large coupole, à une vingtaine de mètres de hauteur, une protection avant des ouvrages cuirassés d'Eben-Emael. En outre, on a ouvert les écluses et inondé ainsi les seuls chemins d'accès existants et tout le terrain alentour. La compagnie d'assaut engagée contre la pointe nord des fortifications se trouve devant un nouvel obstacle qui apparaît insurmontable. Mais là-bas, sur les coupoles du fort, les camarades de l'aviation attendent. Il faut trouver une solution.
Dans cette situation, un plan audacieux germe dans l'esprit de l'adjudant-chef Portsteffen. Avec 50 hommes choisis, il amène les canots pneumatiques en partie endommagés par les projectiles, les met à l'eau et franchit le terrain inondé en affrontant avec sang-froid le violent tir que les Belges entretiennent à la lueur des projecteurs et des fusées éclairantes. Les hommes atteignent sans pertes les versants d'en face et s'approchent des coupoles cuirassées en traversant le terrain hérissé de dangers. L'adjudant-chef crie le mot de passe et le nom du 1er lieutenant Witzig. La réunion des deux groupes qui a lieu le 11 mai à l'aube, entre 5 et 6 heures, est saluée d'une joie indescriptible.
Pendant 24 heures, les troupes aéroportées avaient tenu tête à l'adversaire et maintenu leurs positions. Pendant 24 heures, les pionniers s'étaient avancés vers eux au prix de durs combats. Ce moment était peut-être celui où, dans la vie de soldats, ils se sentaient les plus heureux et les plus fiers.
Sans plus attendre, l'adjudant-chef Portsteffen engage le combat avec les ouvrages qui continuent à tenir le chemin du canal sous un tir violent.
Armés de charges groupées, les hommes progressent vers les embrasures dans le béton d'où sortent des tubes de canons et des canons de mitrailleuses. L'effet est terrifiant. Les tubes de canons éclatent et les morceaux volent dans toutes les directions, accompagnés d'une pluie de morceaux d'acier, de pierres et de terre. Les détonations se répercutent au loin dans l'air du matin. Saisis d'effroi, les Belges abandonnent leurs abris. Les ouvrages sont éliminés ainsi les uns après les autres. Entre-temps, une deuxième et une troisième compagnies d'assaut ont suivi. Les pionniers et les fantassins progressent pas à pas. L'un après l'autre, les canons cessent le feu. On est en outre parvenu à amener de ce côté du canal six canons anti-chars au moyen de canots pneumatiques; ces canons engagent le combat contre les canons plus puissants des ouvrages et l'emportent.
A dix heures du matin, le groupe de combat Mikosch lance son dernier assaut. A 12 heures 15, le fort d'Eben-Emael se tait et à 12 heures 50, le parlementaire belge apparaît porteur d'un drapeau blanc. Cent adversaires morts et blessés sont étendus parmi les ruines des ouvrages blindés et des abris. Un millier d'hommes sont emmenés en captivité : des hommes abattus, brisés moralement par la violence de l'irrésistible attaque allemande. Une partie de la garnison cherche le salut dans la fuite. Une victoire incomparable a été remportée par quatre compagnies allemandes de pionniers contre une troupe supérieure en nombre (1.200 hommes), contre un ouvrage cuirassé, tout de béton et de fer, équipé d'armes lourdes les plus modernes, et considéré comme invincible, par une troupe décidée de soldats allemands bravant la mort, conduite par des hommes dont le cœur ne tremblait ni devant la mort ni devant le diable.
http://www.clham.org/050182.htm
LE FORT D'EBEN-EMAEL
Une des actions les plus remarquables qui aient eu lieu pendant l'offensive initiale sur le front de l'ouest a été la prise du fort belge d'Eben-Emael, au sud de Maastricht, une fortification des plus puissantes du monde. La capture a été effectuée par une attaque combinée de troupes aéroportées et d'unités de l'armée de terre. Pour la réalisation de cette opération d'une hardiesse incomparable, le "Führer" et le Commandant Suprême de l'Armée a attribué la Croix de Chevalier de la Croix de Fer à une série d'officiers et de sous-officiers, dont le Lieutenant-Colonel Mikosch et l'Adjudant-Chef Portsteffen, tous deux d'un bataillon de pionniers qui a participé à l'attaque du fort.
9 mai 1940 dans l'après-midi. Le bataillon de pionniers, de retour d'exercice, rentre dans ses quartiers. Mais il ne s'écoule guère de temps avant que les hommes ne soient de nouveau mis en état d'alerte. Chacun sent que l'ordre qui parcourt à ce moment les quartiers des compagnies est, cette fois-ci, un appel à une action sérieuse.
Le commandant du bataillon, le Lieutenant-Colonel Mikosch, tient en main une lettre cachetée. Il ouvre calmement l'enveloppe. Et d'un air aussi calme, comme il sied à un chef expérimenté, il lit son ordre de mission.
Au soleil couchant, le bataillon quitte son emplacement dans les environs de la ligne Siegfried. En marche vers l'ouest ! Malgré l'exercice fatigant qu'ils viennent de faire, les soldats ne dormiront guère. Car le front les appelle. La colonne s'y dirige de toute la force de ses moteurs.
En route, les chefs d'autres unités se présentent au commandant de bataillon. C'est ainsi que se forme le groupe de combat Mikosch.
Mission : en collaboration avec des troupes aéroportées, le groupe s'emparera du fort d'Eben-Emael.
10 mai 1940. Aux premières heures du jour, les troupes allemandes franchissent la frontière hollandaise, direction : Maastricht. Des unités spéciales formant un détachement avancé forment la tête de la colonne pour s'emparer du pont franchissant le canal Albert près de Maastricht. Des troupes aéroportées tiennent déjà une série de points d'appui sur l'autre rive le long du cours d'eau. La tâche des troupes de l'armée de terre qui sont en marche est de donner la main aux aéroportés. Le groupe de combat Mikosch doit établir la liaison avec les aviateurs qui ont atterri sur les coupoles d'Eben-Emael, le fort le plus puissant de la position fortifiée de Liège, situé à 3 ou 4 kilomètres au sud de Maastricht.
Avant que les troupes allemandes ne posent le pied sur le pont près de Maastricht, celui-ci saute avec une détonation formidable. L'avance marque le pas. Au même moment, un terrible tir d'artillerie se déclenche du fort d'Eben-Emael dans le but d'empêcher les unités allemandes de franchir le cours d'eau, maintenant, chaque minute est précieuse, car les troupes aéroportées qui sont déjà engagées dans de durs combats avec les Belges ont un besoin urgent d'être appuyées. Le lieutenant-colonel Mikosch décide donc de franchir le cours d'eau au moyen de canots pneumatiques. Les batteries de D.C.A. qui accompagnent son groupe se mettent en batterie à l'ouest de la Meuse et appuient l'opération au moyen d'un tir de barrage contre les fortifications belges. Le lieutenant-colonel passe l'un des premiers avec les canots pneumatiques qui sont mis à l'eau dans les conditions les plus difficiles au moyen d'échelles sur les flancs abrupts du canal. Sans arrêt, une grêle de balles et d'obus s'abat sur les hardis soldats, en provenance de l'ouvrage d'Eben-Emael auquel d'autres positions et abris joignent leur feu violent.
Les canots passent, l'un après l'autre, sans se laisser détourner, à travers les projectiles. La première compagnie d'assaut des pionniers, auxquels se sont joints également des fantassins, a atteint la rive occidentale. On réquisitionne tout ce qui se trouve en fait de véhicules et la compagnie se met en route sur des voitures blindées, des chariots et des bicyclettes sur la rive gauche du canal en direction de la pointe nord d'Eben-Emael sous le feu nourri de l'adversaire. Les pionniers progressent en combattant. Les nids de résistance des Belges qui se défendent avec ténacité sont éliminés, les tranchées de leurs positions dépassées et leur contre-attaque est devancée par un assaut. Des destructions routières, d'énormes entonnoirs, des barrages, des champs de mines et, en outre, les tirs ennemis qui deviennent toujours plus violents, entravent la route. Dans le courant de l'après-midi, la tête de la colonne pénètre dans le village belge de Canne. Là-bas, au-dessus des positions ennemies, les camarades des troupes aéroportées sont visibles; elles appuient de toutes leurs forces la progression des pionniers. Par radio, les deux groupes allemands entrent en contact; entre les deux se trouvent les Belges.
Entre-temps, la nuit est tombée. L'ennemi tire des fusées éclairantes et allume des projecteurs ; le combat se poursuit violent et sans arrêt. .Malgré le feu violent, dont l'énorme intensité est encore accrue par le fait que les Belges dirigent tout simplement intentionnellement leur tir sur les versants abrupts du canal, de sorte que les obus ricochent dans toutes les directions, quatre compagnies ont passé le canal pour quatre heures de l'après-midi. Le lieutenant-colonel Mikosch donne ses ordres avec le calme de l'officier expérimenté et qui a déjà fait ses preuves au front pendant la première guerre mondiale.
Au sud de Canne, un canal sans issue se détache du canal principal et il constitue, avec une large coupole, à une vingtaine de mètres de hauteur, une protection avant des ouvrages cuirassés d'Eben-Emael. En outre, on a ouvert les écluses et inondé ainsi les seuls chemins d'accès existants et tout le terrain alentour. La compagnie d'assaut engagée contre la pointe nord des fortifications se trouve devant un nouvel obstacle qui apparaît insurmontable. Mais là-bas, sur les coupoles du fort, les camarades de l'aviation attendent. Il faut trouver une solution.
Dans cette situation, un plan audacieux germe dans l'esprit de l'adjudant-chef Portsteffen. Avec 50 hommes choisis, il amène les canots pneumatiques en partie endommagés par les projectiles, les met à l'eau et franchit le terrain inondé en affrontant avec sang-froid le violent tir que les Belges entretiennent à la lueur des projecteurs et des fusées éclairantes. Les hommes atteignent sans pertes les versants d'en face et s'approchent des coupoles cuirassées en traversant le terrain hérissé de dangers. L'adjudant-chef crie le mot de passe et le nom du 1er lieutenant Witzig. La réunion des deux groupes qui a lieu le 11 mai à l'aube, entre 5 et 6 heures, est saluée d'une joie indescriptible.
Pendant 24 heures, les troupes aéroportées avaient tenu tête à l'adversaire et maintenu leurs positions. Pendant 24 heures, les pionniers s'étaient avancés vers eux au prix de durs combats. Ce moment était peut-être celui où, dans la vie de soldats, ils se sentaient les plus heureux et les plus fiers.
Sans plus attendre, l'adjudant-chef Portsteffen engage le combat avec les ouvrages qui continuent à tenir le chemin du canal sous un tir violent.
Armés de charges groupées, les hommes progressent vers les embrasures dans le béton d'où sortent des tubes de canons et des canons de mitrailleuses. L'effet est terrifiant. Les tubes de canons éclatent et les morceaux volent dans toutes les directions, accompagnés d'une pluie de morceaux d'acier, de pierres et de terre. Les détonations se répercutent au loin dans l'air du matin. Saisis d'effroi, les Belges abandonnent leurs abris. Les ouvrages sont éliminés ainsi les uns après les autres. Entre-temps, une deuxième et une troisième compagnies d'assaut ont suivi. Les pionniers et les fantassins progressent pas à pas. L'un après l'autre, les canons cessent le feu. On est en outre parvenu à amener de ce côté du canal six canons anti-chars au moyen de canots pneumatiques; ces canons engagent le combat contre les canons plus puissants des ouvrages et l'emportent.
A dix heures du matin, le groupe de combat Mikosch lance son dernier assaut. A 12 heures 15, le fort d'Eben-Emael se tait et à 12 heures 50, le parlementaire belge apparaît porteur d'un drapeau blanc. Cent adversaires morts et blessés sont étendus parmi les ruines des ouvrages blindés et des abris. Un millier d'hommes sont emmenés en captivité : des hommes abattus, brisés moralement par la violence de l'irrésistible attaque allemande. Une partie de la garnison cherche le salut dans la fuite. Une victoire incomparable a été remportée par quatre compagnies allemandes de pionniers contre une troupe supérieure en nombre (1.200 hommes), contre un ouvrage cuirassé, tout de béton et de fer, équipé d'armes lourdes les plus modernes, et considéré comme invincible, par une troupe décidée de soldats allemands bravant la mort, conduite par des hommes dont le cœur ne tremblait ni devant la mort ni devant le diable.
http://www.clham.org/050182.htm
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: EBEN-EMAEL
La suite:
http://www.clham.org/050211.htm
http://www.clham.org/050211.htm
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: EBEN-EMAEL
Phil642 a écrit:Salut Somua,
Je pense, mais je vais vérifier, que les troupes dans les planeurs étaient des paras ...
Et en effet leur mission était de rendre aveugle le fort en détruisant les tourelles d'observation et certaines de tir également.
C'etait des aeroportés pas des paras , pas comme dans le film que tu avais donné en lien . D'ailleurs en visitant le fort , il a été explicite que c'est des planneurs qui ont atterit sur le toit ( j'ai meme une carte avec la position de chaque planneur si vous voulez - oui oui , je savais que c'etait que des planneurs, que je suis vil ;) ) .
Pour info , ces planneurs, de memoire, ont été tracté par des tout petits avions , des ( pardonnez l'orto ) fieseler storch .
Phil , je vais acquerir des tonnes de documentations qu'un passioné avait gardé , il habitait dans le secteur d'Eben Emael , justement , je te ferais signe dans quelques temps pour me dire si tu as une idée de la quotation de certains ouvrages ( c'est ma belle famille , je ne vais pas les arnaquer ) , et si la veuve peut tirer un bon prix de certains artefacts militaires d'epoque , tu sauras certainement ou me diriger .
D'apres mon amie , il semble qu'il y ait des choses qui remontent a tres tres longtemps , genre articles de la guerre de 14 .
Je devrais avoir l'inventaire sous un mois .
Somua- Invité
Re: EBEN-EMAEL
En verité , ces troupes ont bien reçu l'entrainement para et l'insigne , puisqu'elles interviennent bien plus tard en tunisie , voir post que j'ai effectué sur les paras de la DAK .
Mais la , elles etaient aeroportées .
Mais la , elles etaient aeroportées .
Somua- Invité
Re: EBEN-EMAEL
Rien n'empêche des paras de prendre place dans des planneurs.
Les Alliés ont fait de même par la suite.
Les Alliés ont fait de même par la suite.
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: EBEN-EMAEL
D'ailleur, je profite de ce sujet: l'Infanterie de l'Air, est-ce que c'est la même chose que les Parachutistes ou il y a une différence ? (planeur ?)
Ivy
Ivy
_________________
___________________________________________
TOGETHER WE CAN ACTUALLY MAKE A DIFFERENCE
www.ifaw.org
International Fund for Animal Welfare
Le monde animal a besoin de nous !
Ivy mike- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 9350
Date d'inscription : 16/06/2005
Re: EBEN-EMAEL
Phil642 a écrit:Rien n'empêche des paras de prendre place dans des planneurs.
Les Alliés ont fait de même par la suite.
Bien entendu .
Mais je ne faisais reference qu'au film que tu as donné en lien , pas de paras, mais des atterissages de planneurs .
Somua- Invité
Re: EBEN-EMAEL
Voilà, J'ai trouvé ... dans les planneurs il y avait des pionniers ET des paras:
Zwei Offiziere und 83 weitere speziell ausgesuchte und ausgebildete Soldaten (Fallschirmjäger und Pioniere) sollten an einem bestimmten, streng geheim gehaltenem, Zeitpunkt mit 11 neu entwickelten lautlosen Lastenseglern vom Typ DFS 230, sowie eigens für solche Zwecke entwickelten Hohlladungen, in einer Nacht und Nebel Aktion, die wichtigsten Werke des Sperr-Fort Eben Emael, wie es im Einsatzbericht heißt, "wegnehmen".
Tu sais un para n'est pas toujours en parachute, il lui arrive d'être à pieds ou en voiture et pourquoi pas en planneur ... pas obligé de sauter en parachute il suffit d'appartenir à une unité parachutiste pour être para.
Ouf!
Zwei Offiziere und 83 weitere speziell ausgesuchte und ausgebildete Soldaten (Fallschirmjäger und Pioniere) sollten an einem bestimmten, streng geheim gehaltenem, Zeitpunkt mit 11 neu entwickelten lautlosen Lastenseglern vom Typ DFS 230, sowie eigens für solche Zwecke entwickelten Hohlladungen, in einer Nacht und Nebel Aktion, die wichtigsten Werke des Sperr-Fort Eben Emael, wie es im Einsatzbericht heißt, "wegnehmen".
Tu sais un para n'est pas toujours en parachute, il lui arrive d'être à pieds ou en voiture et pourquoi pas en planneur ... pas obligé de sauter en parachute il suffit d'appartenir à une unité parachutiste pour être para.
Ouf!
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: EBEN-EMAEL
Phil642 a écrit:Voilà, J'ai trouvé ... dans les planneurs il y avait des pionniers ET des paras:
Zwei Offiziere und 83 weitere speziell ausgesuchte und ausgebildete Soldaten (Fallschirmjäger und Pioniere) sollten an einem bestimmten, streng geheim gehaltenem, Zeitpunkt mit 11 neu entwickelten lautlosen Lastenseglern vom Typ DFS 230, sowie eigens für solche Zwecke entwickelten Hohlladungen, in einer Nacht und Nebel Aktion, die wichtigsten Werke des Sperr-Fort Eben Emael, wie es im Einsatzbericht heißt, "wegnehmen".
Tu sais un para n'est pas toujours en parachute, il lui arrive d'être à pieds ou en voiture et pourquoi pas en planneur ...
Si tu le dis , ( je ne comprends pas le kre-kre ) mais il n'y a pas eu de parachutages .
Somua- Invité
Re: EBEN-EMAEL
D'ailleurs aprés le raid sur la Crête, je crois que les paras allemands ne furent plus utilisés que comme infanterie classique.
Panzer5- Général de Division
- Nombre de messages : 1843
Age : 43
Localisation : Charente maritime
Date d'inscription : 29/08/2005
Re: EBEN-EMAEL
Je n'ai jamais dit qu'il y avait eu parachutage sur le fort d'Eben Emael mais qu'il y avait des paras parmi les soldats.
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: EBEN-EMAEL
panzer5 a écrit:D'ailleurs aprés le raid sur la Crête, je crois que les paras allemands ne furent plus utilisés que comme infanterie classique.
Exact, à Monte Cassino par exemple il n'y a pas eu de parachutage mais la coline était tenue par des paras (Fallshirmjägers) et pour en revenir à Eben Emael, ou l'usage de planneurs en général, on ne saute pas en parachute à partir de planneurs, jamais.
Dernière édition par le 3/1/2007, 22:52, édité 2 fois
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: EBEN-EMAEL
panzer5 a écrit:D'ailleurs aprés le raid sur la Crête, je crois que les paras allemands ne furent plus utilisés que comme infanterie classique.
Il y a forcement des exceptions .
Somua- Invité
Re: EBEN-EMAEL
Je m'explique , je serais fort etonné qu'il n'y ait pas eu d'operation , meme minime , aeroportée durant barbarossa , ça ne colle pas avec la blitzkrieg .
En dehors de cela , n'est ce pas des commandos parachutistes qui ont libéré mussolini ?
En dehors de cela , n'est ce pas des commandos parachutistes qui ont libéré mussolini ?
Somua- Invité
Re: EBEN-EMAEL
biensûre qu'il y a eu des opérations de parachutage après la Crete, mais Phil parleait en générale...
Il n'y a pas eu de grande opération de parachutage comme en mai 40 après la Crete...
Il n'y a pas eu de grande opération de parachutage comme en mai 40 après la Crete...
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
- Nombre de messages : 4794
Age : 36
Localisation : Montpellier
Date d'inscription : 11/02/2006
Re: EBEN-EMAEL
Ceux qui ont libéré Mussolini sont des xx de Skorzeny arrivés en planeur et le conseiller technique était ... Student,celui-là même qui fut à Eben Emael.
http://www.guerre-mondiale.org/Articles/enlevementmussolini.htm
http://www.guerre-mondiale.org/Articles/enlevementmussolini.htm
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: EBEN-EMAEL
Somua a écrit:
En dehors de cela , n'est ce pas des commandos parachutistes qui ont libéré mussolini ?
planeur...
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
- Nombre de messages : 4794
Age : 36
Localisation : Montpellier
Date d'inscription : 11/02/2006
Re: EBEN-EMAEL
charlemagne47 a écrit:Somua a écrit:
En dehors de cela , n'est ce pas des commandos parachutistes qui ont libéré mussolini ?
planeur...
A toi aussi tu fais la distinction entre aeroportés et paras , charly , meme s'ils ont le brevet ;) ...
Somua- Invité
Page 2 sur 3 • 1, 2, 3
Page 2 sur 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|