L' Arisaka Meiji Type 38
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L' Arisaka Meiji Type 38
L' Arisaka Meiji Type 38
Je me décide à faire mon premier post. Après longtemps avoir réfléchi, je le dédie au fusil Arisaka (clin d’œil à Ivy Mike). Cet article long sera fractionné en plusieurs messages. J'y ai placé une photo de mon bébé (il est chouette hein ?). Pardon pour les autres photos pas trop lisibles mais je débute et suit près à suivre tout conseil pour m'améliorer !
Modification du type 30, né de la guerre sino-japonaise, l’Arisaka type 38 tient son nom du colonel Nariakira Arisake qui tint en 1890 une commission chargée d’étudier et de développer un nouveau fusil pour remplacer les anciens modèles comme le Murata.
La conception du fusil Arisaka demeura standard dans l'armée japonaise impériale du tournant du siècle jusqu'après la Seconde Guerre mondiale. L'Arisaka était précis mais l'addition d'un cache anti-poussière en métal au-dessus du boulon a rendu la recharge bruyante et la chambre encline à s'obstruer. L'Arisaka a été construit exceptionnellement longtemps, particulièrement vu la stature moyenne des troupes japonaises et du terrain serré de jungle dans lequel elles combattirent pendant la guerre. Ce fusil avait un défaut de taille, sa grande longueur faisait en sorte qu'il avait un énorme recul. Le Meiji 1938, ou le type 38, a été remplacé en 1940 en faveur du fusil Arisaka Type 99 qui avait une nouvelle cartouche de 7,7 mm.
Les caractéristiques :
Fonctionnement Manuel Calibre 6,5 mm
Munition 6,5x50 mm SR
Cadence de tir 15 coups/min
Capacité 5 balles Portée 350 m
Masse 4,07 kg Longueur 1 275 mm
Longueur du canon 798 mm
Vitesse initiale 731 m/s
Les marquages :
Le type des fusils de marque Arisaka était arrêté en fonction du règne de l’empereur en cours lors de son acceptation. Ainsi le type 38 (souvent appelé à tort T98 par les américains, parce que sorti avant le T99) fut donné parce qu’il fut breveté dans la 38ème année du règne de l’empereur Meiji (1905). La future carabine T44 fut donc brevetée en …1911 ! Ensuite, le système de dénomination change lors du règne de l’empereur Hiro Hito : les armes sont alors désignées en fonction des deux derniers chiffres de l’année du calendrier japonais en cours et plus du règne de l’empereur. Ainsi le nouveau fusil T99 est lui de l’an japonais 2599 soit …1939 et le type 02 pour parachutiste fut adopté en 2602 soit …1942 !
Toutes les armes prévues pour l’armée impériale sont reconnaissables à la gravure portée au dessus de la chambre : un chrysanthème à 16 pétales, symbole de l’empereur.
Lors de la capitulation des troupes japonaise en août 1945, des milliers de fusils eurent leur chrysanthème limé, geste de désespoir des soldats afin de ne pas totalement perdre la face. C’est pourquoi certaines armes trouvées en France portent ces stigmates de meulage, il ne s’agit pas d’une bidouille mais bien d’armes saisies après la capitulation!
La désignation du type de l’arme était elle bien sûr gravée en caractères Shiki sous la chrysanthème :
Correspondant à : Type 38 (se lit du bas vers le haut).
Il est à noter qu’une faible quantité de type 38 et Type 99 ont deux cercles concentriques gravés à la place du traditionnel chrysanthème. L’origine exacte de ce marquage reste obscure mais il est accordé que ces armes étaient produites pour des unités paramilitaires comme la Kempei Taï (Police secrète japonaise), autres organisations policières, gardes de prisons et d’ambassades… Certains de ces marquages concentriques furent apposés sur des chrysanthèmes partiellement ou totalement effacés. D’autres l’étaient d’origine. Ces fusils furent produits dans des séries différentes de celles dédiées aux forces militaires impériales.
Les marquages d’arsenaux :
Chaque fusil japonais est marqué du symbole de l’arsenal qui l’a produit ou l’arsenal qui a supervisé les armes sous-traitées par d’autres manufactures. Dans ce cas la marque du sous-traitant est apposée à la droite de celle du superviseur.
Voici les marquages d’arsenaux et sous-traitant ainsi que leur période de production
Parfois des fusils furent retirés du service actif et vendus à d’autres pays ou transférés à des écoles japonaises comme arme d’entraînement. Normalement, le chrysanthème impérial était alors surchargé du marquage de l’arsenal de Koishikawa (Tokyo) / Kokura ou d’un anneau fait de petits cercles, indiquant que ces fusils n’appartiennent plus à l’armée impériale japonaise. Les armes données aux écoles eurent souvent un marquage complémentaire, placé entre le chrysanthème et les caractères mentionnant le type de l’arme. La plupart des ces « fusils de cadets » reçurent également 2 ou 3 zéros devant le numéro de série original. Le marquage spécifique ressemblait à ceci :
Comme cette présentation est assez longue, je vous promets de la continuer plus tard et de vous communiquer mes sources !! Faites-moi savoir ce que vous en pensez car je compte certainement créer d'autres articles sur le matériel japonais pour ceux que ça botte !
Je me décide à faire mon premier post. Après longtemps avoir réfléchi, je le dédie au fusil Arisaka (clin d’œil à Ivy Mike). Cet article long sera fractionné en plusieurs messages. J'y ai placé une photo de mon bébé (il est chouette hein ?). Pardon pour les autres photos pas trop lisibles mais je débute et suit près à suivre tout conseil pour m'améliorer !
Modification du type 30, né de la guerre sino-japonaise, l’Arisaka type 38 tient son nom du colonel Nariakira Arisake qui tint en 1890 une commission chargée d’étudier et de développer un nouveau fusil pour remplacer les anciens modèles comme le Murata.
La conception du fusil Arisaka demeura standard dans l'armée japonaise impériale du tournant du siècle jusqu'après la Seconde Guerre mondiale. L'Arisaka était précis mais l'addition d'un cache anti-poussière en métal au-dessus du boulon a rendu la recharge bruyante et la chambre encline à s'obstruer. L'Arisaka a été construit exceptionnellement longtemps, particulièrement vu la stature moyenne des troupes japonaises et du terrain serré de jungle dans lequel elles combattirent pendant la guerre. Ce fusil avait un défaut de taille, sa grande longueur faisait en sorte qu'il avait un énorme recul. Le Meiji 1938, ou le type 38, a été remplacé en 1940 en faveur du fusil Arisaka Type 99 qui avait une nouvelle cartouche de 7,7 mm.
Les caractéristiques :
Fonctionnement Manuel Calibre 6,5 mm
Munition 6,5x50 mm SR
Cadence de tir 15 coups/min
Capacité 5 balles Portée 350 m
Masse 4,07 kg Longueur 1 275 mm
Longueur du canon 798 mm
Vitesse initiale 731 m/s
Les marquages :
Le type des fusils de marque Arisaka était arrêté en fonction du règne de l’empereur en cours lors de son acceptation. Ainsi le type 38 (souvent appelé à tort T98 par les américains, parce que sorti avant le T99) fut donné parce qu’il fut breveté dans la 38ème année du règne de l’empereur Meiji (1905). La future carabine T44 fut donc brevetée en …1911 ! Ensuite, le système de dénomination change lors du règne de l’empereur Hiro Hito : les armes sont alors désignées en fonction des deux derniers chiffres de l’année du calendrier japonais en cours et plus du règne de l’empereur. Ainsi le nouveau fusil T99 est lui de l’an japonais 2599 soit …1939 et le type 02 pour parachutiste fut adopté en 2602 soit …1942 !
Toutes les armes prévues pour l’armée impériale sont reconnaissables à la gravure portée au dessus de la chambre : un chrysanthème à 16 pétales, symbole de l’empereur.
Lors de la capitulation des troupes japonaise en août 1945, des milliers de fusils eurent leur chrysanthème limé, geste de désespoir des soldats afin de ne pas totalement perdre la face. C’est pourquoi certaines armes trouvées en France portent ces stigmates de meulage, il ne s’agit pas d’une bidouille mais bien d’armes saisies après la capitulation!
La désignation du type de l’arme était elle bien sûr gravée en caractères Shiki sous la chrysanthème :
Correspondant à : Type 38 (se lit du bas vers le haut).
Il est à noter qu’une faible quantité de type 38 et Type 99 ont deux cercles concentriques gravés à la place du traditionnel chrysanthème. L’origine exacte de ce marquage reste obscure mais il est accordé que ces armes étaient produites pour des unités paramilitaires comme la Kempei Taï (Police secrète japonaise), autres organisations policières, gardes de prisons et d’ambassades… Certains de ces marquages concentriques furent apposés sur des chrysanthèmes partiellement ou totalement effacés. D’autres l’étaient d’origine. Ces fusils furent produits dans des séries différentes de celles dédiées aux forces militaires impériales.
Les marquages d’arsenaux :
Chaque fusil japonais est marqué du symbole de l’arsenal qui l’a produit ou l’arsenal qui a supervisé les armes sous-traitées par d’autres manufactures. Dans ce cas la marque du sous-traitant est apposée à la droite de celle du superviseur.
Voici les marquages d’arsenaux et sous-traitant ainsi que leur période de production
Parfois des fusils furent retirés du service actif et vendus à d’autres pays ou transférés à des écoles japonaises comme arme d’entraînement. Normalement, le chrysanthème impérial était alors surchargé du marquage de l’arsenal de Koishikawa (Tokyo) / Kokura ou d’un anneau fait de petits cercles, indiquant que ces fusils n’appartiennent plus à l’armée impériale japonaise. Les armes données aux écoles eurent souvent un marquage complémentaire, placé entre le chrysanthème et les caractères mentionnant le type de l’arme. La plupart des ces « fusils de cadets » reçurent également 2 ou 3 zéros devant le numéro de série original. Le marquage spécifique ressemblait à ceci :
Comme cette présentation est assez longue, je vous promets de la continuer plus tard et de vous communiquer mes sources !! Faites-moi savoir ce que vous en pensez car je compte certainement créer d'autres articles sur le matériel japonais pour ceux que ça botte !
Hellfire62- Général de Brigade
- Nombre de messages : 890
Age : 56
Localisation : à Arras, avec l'ami Bidasse
Date d'inscription : 18/11/2006
Re: L' Arisaka Meiji Type 38
Bonjour,
Du Jap !
Bon sang, que c'est rare ici.
Merci, Feu d'Enfer
Sais tu ce que signifient les inscriptions sur le drapeau ?
Sinon, envoie moi une photo seulement du drapeau, j'ai quelques contacts japonais a Bangkok qui pourront me le traduire. Mais il vont me demander d'ou tu tiens cela...
Du Jap !
Bon sang, que c'est rare ici.
Merci, Feu d'Enfer
Sais tu ce que signifient les inscriptions sur le drapeau ?
Sinon, envoie moi une photo seulement du drapeau, j'ai quelques contacts japonais a Bangkok qui pourront me le traduire. Mais il vont me demander d'ou tu tiens cela...
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: L' Arisaka Meiji Type 38
Oui, je le sais en gros car il m'a été envoyé par un ami, expatrié comme toi et vivant à Amagasaki au Japon. C'est un drapeau d'encouragement que les guerriers emmenaient avec eux partout au combat. Avec des devises patriotiques lui souhaitant courage, bonne chance et honneur. Il vient de Irabashi Préfecture et à été remis à un jeune instituteur qui a combattu entre autre à Burma. Ce drapeau qui porte les stigmates des combats est en soie !
Hellfire62- Général de Brigade
- Nombre de messages : 890
Age : 56
Localisation : à Arras, avec l'ami Bidasse
Date d'inscription : 18/11/2006
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