Et si hitler était devenu peintre ?
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Et si hitler était devenu peintre ?
La Part de l'autre est un roman de l'écrivain français Éric-Emmanuel Schmitt, paru en 2001.
L'auteur écrit une biographie romancée d'Hitler en parallèle avec une biographie uchronique d'Adolf H. Le personnage historique échoue au début du roman au concours d'entrée à l'École des Beaux-Arts de Vienne en 1907 et 1908 et commence à descendre le chemin qui le mènera à la direction du parti nazi puis de l'Allemagne. Adolf H., quant à lui, entre dans cette école et découvre un monde et des sentiments que son double n'a jamais connu d'après Schmitt.
Car, d'après Schmitt, « la minute qui a changé le cours du monde est celle où l'un des membres du jury de l'École des Beaux-Arts de Vienne prononça la phrase « Adolf Hitler : recalé. » »
Dans la version où il est admis à l'École des Beaux-Arts, il rencontre très vite le docteur Sigmund Freud, reconnu comme le créateur de la psychanalyse et héros d'une pièce de théâtre de Schmitt, Le Visiteur.
Par une humanisation nécessaire d'Hitler, l'auteur montre que le monde aurait pu être tout autre, mais surtout que chacun de nous renferme un Hitler en puissance, une possibilité de faire le mal. Cette part que l'on se cache sans cesse, que l'on cherche à refouler, que Hitler lui-même a repoussé, cette part-là, c'est le prélude à l'holocauste, à l'entêtement des hommes, à la guerre, à la mort. Car c'est le refoulement même de la nature de l'homme qui pousse à faire des erreurs de jugement, qui pousse à la déraison. Y réfléchir et l'accepter - comprendre sans justifier -, c'est vouloir ne plus jamais revoir un tel drame sur notre planète. Un concentré de tolérance en somme.
Dans son roman La part de l’autre, paru en 2001 chez Albin Michel, Eric-Emmanuel Schmitt nous présente la vie du dictateur Adolf Hitler, mais d’une façon peu habituelle. Il nous raconte deux histoires parallèles : l’une décrivant la vie d’Hitler qu’on connaît plus ou moins par les témoignages et les manuels d’histoire, l’autre, un essai très intéressant et non sans force révélatrice nous montre comment l’Europe du 20ème siècle aurait pu être différente si Hitler avait été admis à l’Académie des beaux-arts de Vienne, bref, si sa vie de jeune homme n’avait pas été détourné dès le début, et, par conséquent, s’il n’était pas devenu le monstre qui a causé tant de souffrances. Bien que l’histoire qui suit les traces de la réalité ne soit pas du tout une simple reprise des faits historiques déjà connus, c’est dans les chapitres créant un univers de pure fiction que réside la véritable nouveauté de cette œuvre.
En contraste avec celui qu’on connaît déjà, Eric-Emmanuel Schmitt vise à nous faire voir : l’Hitler responsable de la mort d’une soixantaine de millions de victimes (dont six millions d’origine juive) n’est pas la seule incarnation possible, du personnage, qui aurait pu exister. Le jeune Adolf, admis à l’Académie des beaux-arts de Vienne, est un talent prometteur. Suite à plusieurs évanouissements devant des modèles nus en cours de peinture, son ami le docteur Bloch l’amène chez le docteur Freud qui le guérit de son complexe d’Œdipe. Dès lors, contrairement aux faits réels, ses relations amoureuses seront bien équilibrées. En 1914, il part pour la guerre avec ses deux meilleurs amis, Neumann et Bernstein, et même la révélation de l’homosexualité de ce dernier ne peut troubler l’amitié profonde des trois jeunes.
Effrayé de tout ce qu’il a vécu durant la guerre, il décide de s’installer à Paris, centre des mouvements artistiques d’avant-garde à cette époque-là, où il devient un peintre célèbre et se lie d’amitié avec André Breton et Max Jacob, deux géants du surréalisme français. Si les événements avaient suivi le cheminement qu’Eric-Emmanuel Schmitt a imaginé, le monde n’aurait jamais connu Hitler, le dictateur qui fit éclater la guerre la plus sanglante de toute l’Histoire.
Est-ce qu’on aurait pu imaginer le dictateur Adolf Hitler entouré d’un cercle d’amis juifs ou homosexuels ? Bien évidemment que non. Mais grâce au talent d’un écrivain aux idées surprenantes, cet Hitler imaginaire n’est nullement moins crédible que le réel. Bien que l’alternance des chapitres des deux histoires exige une forte concentration de la part du lecteur, La part de l’autre reste un livre digne de l’attention d’un public exigeant.
SOURCE :
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Part_de_l'autre
http://www.jfb.hu/index.php?sujet_id=1496
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=5&subid=106&art_id=266118
L'auteur écrit une biographie romancée d'Hitler en parallèle avec une biographie uchronique d'Adolf H. Le personnage historique échoue au début du roman au concours d'entrée à l'École des Beaux-Arts de Vienne en 1907 et 1908 et commence à descendre le chemin qui le mènera à la direction du parti nazi puis de l'Allemagne. Adolf H., quant à lui, entre dans cette école et découvre un monde et des sentiments que son double n'a jamais connu d'après Schmitt.
Car, d'après Schmitt, « la minute qui a changé le cours du monde est celle où l'un des membres du jury de l'École des Beaux-Arts de Vienne prononça la phrase « Adolf Hitler : recalé. » »
Dans la version où il est admis à l'École des Beaux-Arts, il rencontre très vite le docteur Sigmund Freud, reconnu comme le créateur de la psychanalyse et héros d'une pièce de théâtre de Schmitt, Le Visiteur.
Par une humanisation nécessaire d'Hitler, l'auteur montre que le monde aurait pu être tout autre, mais surtout que chacun de nous renferme un Hitler en puissance, une possibilité de faire le mal. Cette part que l'on se cache sans cesse, que l'on cherche à refouler, que Hitler lui-même a repoussé, cette part-là, c'est le prélude à l'holocauste, à l'entêtement des hommes, à la guerre, à la mort. Car c'est le refoulement même de la nature de l'homme qui pousse à faire des erreurs de jugement, qui pousse à la déraison. Y réfléchir et l'accepter - comprendre sans justifier -, c'est vouloir ne plus jamais revoir un tel drame sur notre planète. Un concentré de tolérance en somme.
Dans son roman La part de l’autre, paru en 2001 chez Albin Michel, Eric-Emmanuel Schmitt nous présente la vie du dictateur Adolf Hitler, mais d’une façon peu habituelle. Il nous raconte deux histoires parallèles : l’une décrivant la vie d’Hitler qu’on connaît plus ou moins par les témoignages et les manuels d’histoire, l’autre, un essai très intéressant et non sans force révélatrice nous montre comment l’Europe du 20ème siècle aurait pu être différente si Hitler avait été admis à l’Académie des beaux-arts de Vienne, bref, si sa vie de jeune homme n’avait pas été détourné dès le début, et, par conséquent, s’il n’était pas devenu le monstre qui a causé tant de souffrances. Bien que l’histoire qui suit les traces de la réalité ne soit pas du tout une simple reprise des faits historiques déjà connus, c’est dans les chapitres créant un univers de pure fiction que réside la véritable nouveauté de cette œuvre.
En contraste avec celui qu’on connaît déjà, Eric-Emmanuel Schmitt vise à nous faire voir : l’Hitler responsable de la mort d’une soixantaine de millions de victimes (dont six millions d’origine juive) n’est pas la seule incarnation possible, du personnage, qui aurait pu exister. Le jeune Adolf, admis à l’Académie des beaux-arts de Vienne, est un talent prometteur. Suite à plusieurs évanouissements devant des modèles nus en cours de peinture, son ami le docteur Bloch l’amène chez le docteur Freud qui le guérit de son complexe d’Œdipe. Dès lors, contrairement aux faits réels, ses relations amoureuses seront bien équilibrées. En 1914, il part pour la guerre avec ses deux meilleurs amis, Neumann et Bernstein, et même la révélation de l’homosexualité de ce dernier ne peut troubler l’amitié profonde des trois jeunes.
Effrayé de tout ce qu’il a vécu durant la guerre, il décide de s’installer à Paris, centre des mouvements artistiques d’avant-garde à cette époque-là, où il devient un peintre célèbre et se lie d’amitié avec André Breton et Max Jacob, deux géants du surréalisme français. Si les événements avaient suivi le cheminement qu’Eric-Emmanuel Schmitt a imaginé, le monde n’aurait jamais connu Hitler, le dictateur qui fit éclater la guerre la plus sanglante de toute l’Histoire.
Est-ce qu’on aurait pu imaginer le dictateur Adolf Hitler entouré d’un cercle d’amis juifs ou homosexuels ? Bien évidemment que non. Mais grâce au talent d’un écrivain aux idées surprenantes, cet Hitler imaginaire n’est nullement moins crédible que le réel. Bien que l’alternance des chapitres des deux histoires exige une forte concentration de la part du lecteur, La part de l’autre reste un livre digne de l’attention d’un public exigeant.
SOURCE :
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Part_de_l'autre
http://www.jfb.hu/index.php?sujet_id=1496
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=5&subid=106&art_id=266118
Re: Et si hitler était devenu peintre ?
un exélent livre que je conseille à tous mais attention...c'est une fiction...
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
- Nombre de messages : 4794
Age : 36
Localisation : Montpellier
Date d'inscription : 11/02/2006
Re: Et si hitler était devenu peintre ?
Je n'ai pas lu ce livre
Mais si Hitler n'avait pas fait ce qu'il a fait, quelqu'un ne l'aurait-il pas fait à sa place ??
Peut être pas le génocide mais au moins la guerre
Le Diktat ecrasait tellement de monde qu'un jour, sans doute, ça aurait peté....
Ivy
Mais si Hitler n'avait pas fait ce qu'il a fait, quelqu'un ne l'aurait-il pas fait à sa place ??
Peut être pas le génocide mais au moins la guerre
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Ivy mike- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 9350
Date d'inscription : 16/06/2005
Re: Et si hitler était devenu peintre ?
au fait dans le livre si je me souviens bien (sa fait 2-3 ans que je l'ai lu...) si Hitler avait été peintre, Schmitt raconte qu'il y aurait eu seulement une guerre rapide entre l'Allemagne et la Pologne
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
- Nombre de messages : 4794
Age : 36
Localisation : Montpellier
Date d'inscription : 11/02/2006
Re: Et si hitler était devenu peintre ?
Eric Emmaunel Smit est un gars doué, j'ai lu le livre et il est franchementbien fait.
Il permet d'espérérer et de réver d'un monde qui aurait bien pu être meilleur si ...
Hélas, comme je l'ai déjà dit, il n'y a pas de si en histoire, mais imaginer l'Allemagnedevenir la première puissance mondiale de façon pacifique est un rève agréable.
Un seul reproche est que je pense que même si ad n'avait émmergé il y en aurait bien eu un autre pour mener el monde au désastre, fusse-t-il Allemand, Hongrois, ... ou autre.
Une excellente fiction que ce livre qui permet d'espérer à postiori de ce qu'aurai pu être le monde...
Bonne lecture
Il permet d'espérérer et de réver d'un monde qui aurait bien pu être meilleur si ...
Hélas, comme je l'ai déjà dit, il n'y a pas de si en histoire, mais imaginer l'Allemagnedevenir la première puissance mondiale de façon pacifique est un rève agréable.
Un seul reproche est que je pense que même si ad n'avait émmergé il y en aurait bien eu un autre pour mener el monde au désastre, fusse-t-il Allemand, Hongrois, ... ou autre.
Une excellente fiction que ce livre qui permet d'espérer à postiori de ce qu'aurai pu être le monde...
Bonne lecture
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: Et si hitler était devenu peintre ?
C'est l'une des meilleures Uchronies que j'ai lu sur le nazisme (ou sa non-existence).
"Qu'en aurait-il été de ce XXe siècle sans le Hitler que nous connaissons?" est une question passionnante et cet auteur bourré de talent a très bien traité ce sujet.
Mais le Hitler "gentil" proposé dans ce livre n'est que l'un des nombreux personnages plausibles qu'il aurait pu devenir.
Une lecture que je recommande à tout amateur de bons livres.
"Qu'en aurait-il été de ce XXe siècle sans le Hitler que nous connaissons?" est une question passionnante et cet auteur bourré de talent a très bien traité ce sujet.
Mais le Hitler "gentil" proposé dans ce livre n'est que l'un des nombreux personnages plausibles qu'il aurait pu devenir.
Une lecture que je recommande à tout amateur de bons livres.
vilak- Capitaine
- Nombre de messages : 253
Age : 50
Localisation : Nîmes, France
Date d'inscription : 26/07/2010
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