L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Laurent "Pink panth
Erwin von Botryche
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L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les accords de septembre 1940:
Jusqu'en juin 1940, le port de Haïphong voit transiter l'aide américaine à la Chine au rythme de 10.000 tonnes par mois. Dès la défaite de la France, le gouvernement japonais demande la cessation immédiate de ces opérations. Le général Catroux, gouverneur-général de l'Indochine et futur Français libre ne peut faire autrement que d'obtempérer pour protéger les 25.000 Français qui résident dans ce pays de 23 millions d'habitants. En juillet il est remplacé par l'amiral Decoux qui tente d'obtenir sans succès des Etats-Unis les moyens de moderniser l'armement des forces françaises.
En septembre 1940, le gouvernement de Vichy accorde au Japon l'autorisation de stationner et de faire transiter des unités en Indochine. La présence japonaise est limitée à 25.000 hommes dont 6.000 dans les bases désignées. En dehors de cet accord, les forces aériennes, navales et terrestres japonaises ne peuvent opérer sur le territoire français sans l'accord de Vichy.
Mais à peine quelques heures plus tard, la 5e division d'infanterie japonaise traverse en trois endroits la frontière entre la Chine et l'Indochine aux alentours de Langson. Renforcée par des chars et des unités de soutien, elle bouscule les défenses françaises. La 2e brigade du général Mennerat ne peut opposer que 5.000 hommes aux 30.000 du général Nakamura. Elle comporte cinq bataillons d'infanterie (5e régiment étranger d'infanterie, 3e régiment de tirailleurs tonkinois et 9e régiment d'infanterie coloniale), quelques chars, des pièces de 75 et de 155. L'attaque sur Langson commence le 22 septembre dans la soirée. La garnison reçoit l'ordre de tenir la ville à tout prix et se retrouve rapidement encerclée. Elle capitule le 25.
Les réserves françaises tentent de barrer la route d'Hanoï mais le 26 des troupes japonaises débarquent au sud d'Haïphong. Une force de 4 500 hommes soutenues par des chars s'avance vers la ville qui est violemment bombardée et prise d'assaut.
l'avancée des chars japonais
Dès le 23, le gouvernement de Vichy demande la cessation des hostilités et le respect des accords signés. Deux jours plus tard l'empereur Hirohito ordonne le cessez-le-feu. Les Japonais conservent les bases aériennes de Gia Lam, Lao Kay et Phu Lang Thuong et une garnison à Hanoï et Haïphong. Elles s'avéreront décisives lors de la campagne de Malaisie.
Dernière édition par le 26/1/2007, 15:06, édité 1 fois
Re: L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
La guerre contre le Siam, 1940-41
Profitant de la faiblesse de la France, le Siam (Thaïlande) accentue ses revendications pour récupérer les territoires perdus au XIXe siècle, principalement les territoires laotiens de la rive droite du Mékong. Cherchant à conserver la neutralité siamoise, Washington et surtout Londres refusent tout soutien à Vichy. L'armée du Siam comporte 50.000 hommes répartis en cinq divisions et trois compagnies de chars démodés comme la plupart de l'équipement de l'armée. La force aérienne dispose d'environ 250 appareils dont une centaine relativement modernes (36 Vough, 48 Curtiss Hawk et 6 Glenn Martin) et projette un rééquipement avec du matériel japonais. La marine dispose de deux navires de défense côtière, de dix torpilleurs d'origine italienne et de deux sous-marins.
Les forces françaises comptent alors une quarantaine de bataillons d'infanterie aux effectifs incomplets, deux régiments d'artillerie, des unités du génie et quelques chars. L'armée de l'Air ne dispose que de 17 chasseurs Morane-Saulnier MS 406, 4 bombardiers Farman 221 et 6 Potez 542, 10 hydravions Loire 130 et une soixantaine de biplans de reconnaissance Potez 25 TOE. La plupart des appareils sont obsolètes et la maintenance devient difficile en raison du manque de pièces de rechange. La marine nationale manque également de moyens avec quelques rares unités : le croiseur léger Lamotte-Picquet, deux avisos de 2 000 tonnes et deux avisos de 600 tonnes.
Equipée de matériels démodés, l'aviation française ne peut disputer le contrôle du ciel à l'ennemi le jour mais mène des bombardements nocturnes efficaces.
Le gouvernement de Vichy tenta de renforcer ses forces en transférant quatre bataillons de tirailleurs sénégalais depuis Djibouti et en faisant l'acquisition d'armements aux Etats-Unis mais sans succès.
Les incidents frontaliers se multiplient et vers la fin du mois d'octobre, les deux armée se font face sur la frontière. Les raids aériens et les incursions terrestres gagnent en intensité mais le Siam ne se décide à passer à l'offensive qu'au début du mois de janvier, quand il devient évident que rien ne pourra être obtenu sur le plan diplomatique. Les assaillants progressent avec succès sur plusieurs axes mais l'attaque principale en direction de Sisophon stoppée par une contre-attaque française portant mal coordonnée, dans la nuit du 15 au 16 janvier.
Le 17 la flotte française - composé du croiseur Lamotte-Picquet et des avisos Dumont d'Urville, Amiral Charner, Marne et Tahure - affronte le Sri Ayuthia et le Dhonburi escortés par les torpilleurs Songkla, Cholbury et Trat. Au bout de deux heures de combats le Dhonburi, le Cholbury et le Songkhla sont coulés et les autres bâtiments sévèrement endommagés.
Le gouvernement japonais intervient aussitôt pour exiger un cessez-le-feu, signé le 28 janvier alors que sur le terrain la situation n'évolue guère. Le Siam par le traité du 9 mai 1941 la province de Battambang, les territoires laotiens sur la rive droite du Mékong et une mince bande de territoire entre le 15e parallèle et la chaîne des Dangrek.
Profitant de la faiblesse de la France, le Siam (Thaïlande) accentue ses revendications pour récupérer les territoires perdus au XIXe siècle, principalement les territoires laotiens de la rive droite du Mékong. Cherchant à conserver la neutralité siamoise, Washington et surtout Londres refusent tout soutien à Vichy. L'armée du Siam comporte 50.000 hommes répartis en cinq divisions et trois compagnies de chars démodés comme la plupart de l'équipement de l'armée. La force aérienne dispose d'environ 250 appareils dont une centaine relativement modernes (36 Vough, 48 Curtiss Hawk et 6 Glenn Martin) et projette un rééquipement avec du matériel japonais. La marine dispose de deux navires de défense côtière, de dix torpilleurs d'origine italienne et de deux sous-marins.
Les forces françaises comptent alors une quarantaine de bataillons d'infanterie aux effectifs incomplets, deux régiments d'artillerie, des unités du génie et quelques chars. L'armée de l'Air ne dispose que de 17 chasseurs Morane-Saulnier MS 406, 4 bombardiers Farman 221 et 6 Potez 542, 10 hydravions Loire 130 et une soixantaine de biplans de reconnaissance Potez 25 TOE. La plupart des appareils sont obsolètes et la maintenance devient difficile en raison du manque de pièces de rechange. La marine nationale manque également de moyens avec quelques rares unités : le croiseur léger Lamotte-Picquet, deux avisos de 2 000 tonnes et deux avisos de 600 tonnes.
Déjà dépassé en 1940, le Morane-Saulnier MS 406 est pourtant l'appareil le plus moderne
de l'aviation française en Indochine. Malgré les efforts de Vichy, la commission d'armistice refusera l'envoi d'avions plus modernes.
de l'aviation française en Indochine. Malgré les efforts de Vichy, la commission d'armistice refusera l'envoi d'avions plus modernes.
Equipée de matériels démodés, l'aviation française ne peut disputer le contrôle du ciel à l'ennemi le jour mais mène des bombardements nocturnes efficaces.
Le gouvernement de Vichy tenta de renforcer ses forces en transférant quatre bataillons de tirailleurs sénégalais depuis Djibouti et en faisant l'acquisition d'armements aux Etats-Unis mais sans succès.
Les incidents frontaliers se multiplient et vers la fin du mois d'octobre, les deux armée se font face sur la frontière. Les raids aériens et les incursions terrestres gagnent en intensité mais le Siam ne se décide à passer à l'offensive qu'au début du mois de janvier, quand il devient évident que rien ne pourra être obtenu sur le plan diplomatique. Les assaillants progressent avec succès sur plusieurs axes mais l'attaque principale en direction de Sisophon stoppée par une contre-attaque française portant mal coordonnée, dans la nuit du 15 au 16 janvier.
Le 17 la flotte française - composé du croiseur Lamotte-Picquet et des avisos Dumont d'Urville, Amiral Charner, Marne et Tahure - affronte le Sri Ayuthia et le Dhonburi escortés par les torpilleurs Songkla, Cholbury et Trat. Au bout de deux heures de combats le Dhonburi, le Cholbury et le Songkhla sont coulés et les autres bâtiments sévèrement endommagés.
Le gouvernement japonais intervient aussitôt pour exiger un cessez-le-feu, signé le 28 janvier alors que sur le terrain la situation n'évolue guère. Le Siam par le traité du 9 mai 1941 la province de Battambang, les territoires laotiens sur la rive droite du Mékong et une mince bande de territoire entre le 15e parallèle et la chaîne des Dangrek.
Re: L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
Entre cobelligérance et résistance:
Le 21 juillet 1941, Vichy se retrouve dans l'obligation de céder aux nouvelles exigences japonaises. 50.000 hommes sont déployés dans la région et occupent notamment les aérodromes de Tourane, Nha Trang, Kompong Cham, Bien Hoa, Cat Laï et Tan Son Nhut mettant Singapour à portée de son aviation. C'est de cette dernière base que décollent une partie des appareils qui vont couler le Prince of Wales et le Repulse au large de la Malaisie. Des facilités navales sont également accordées à Saïgon et Cam Ranh et les forces françaises doivent évacuer les zones concédées.
Le 8 décembre, les forces japonaises envahissent le Siam à partir de ces bases dans le Sud de l'Indochine. Après une courte résistance, le Siam accorde un droit de passage et des facilités aux troupes japonais. Le 25 janvier, le Siam se trouve contraint de déclarer la guerre aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. La Malaisie et la grande base aéronavale de Singapour tomberont en quelques mois aux mains des Japonais qui n'auraient pu réussir aussi vite sans leurs positions en Indochine.
Les années suivantes, le ravitaillement japonais pour les unités engagées en direction de la Birmanie et de l'Inde transite par les ports et les voies de chemin de fer indochinois. Les appareils du général Chennault conduisent leurs premières attaques depuis la Chine en bombardant Haiphong et Hongay. Devant l'accroissement des opérations alliées, les forces françaises se retrouvent rapidement en situation de cobelligérance. 700 postes de guet surveillent les incursions alliées au profit des Japonais. Les batteries antiaériennes et les rares avions encore en état de voler sont engagés avec une efficacité toute relative. Première concernée, l'aviation française doit se tourner vers le Japon pour obtenir certains matériels mais les occupants exigent en retour un soutien sans failles.
Cette situation puis la mise en place du gouvernement provisoire du général de Gaulle conduisent certains militaires à choisir la voie de la résistance. Un réseau de renseignement se met en place et reçoit le soutien de Français Libres installés en Chine mais sa valeur dépend essentiellement de la poursuite de la collaboration avec les Japonais. L'Indochine reste le seul territoire français ou perdure l'administration de Vichy. Mais le risque croissant d'une intervention japonaise ou alliée nécessite des mesures plus importantes. Le 29 février 1944, le général de Gaulle contacte en secret le général Mordant, commandant des troupes françaises en Indochine, et reprend le contrôle de l'Indochine sans en informer l'amiral Decoux. Les forces françaises entrent désormais plus activement dans la résistance.
Le 21 juillet 1941, Vichy se retrouve dans l'obligation de céder aux nouvelles exigences japonaises. 50.000 hommes sont déployés dans la région et occupent notamment les aérodromes de Tourane, Nha Trang, Kompong Cham, Bien Hoa, Cat Laï et Tan Son Nhut mettant Singapour à portée de son aviation. C'est de cette dernière base que décollent une partie des appareils qui vont couler le Prince of Wales et le Repulse au large de la Malaisie. Des facilités navales sont également accordées à Saïgon et Cam Ranh et les forces françaises doivent évacuer les zones concédées.
Le 8 décembre, les forces japonaises envahissent le Siam à partir de ces bases dans le Sud de l'Indochine. Après une courte résistance, le Siam accorde un droit de passage et des facilités aux troupes japonais. Le 25 janvier, le Siam se trouve contraint de déclarer la guerre aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne. La Malaisie et la grande base aéronavale de Singapour tomberont en quelques mois aux mains des Japonais qui n'auraient pu réussir aussi vite sans leurs positions en Indochine.
Les années suivantes, le ravitaillement japonais pour les unités engagées en direction de la Birmanie et de l'Inde transite par les ports et les voies de chemin de fer indochinois. Les appareils du général Chennault conduisent leurs premières attaques depuis la Chine en bombardant Haiphong et Hongay. Devant l'accroissement des opérations alliées, les forces françaises se retrouvent rapidement en situation de cobelligérance. 700 postes de guet surveillent les incursions alliées au profit des Japonais. Les batteries antiaériennes et les rares avions encore en état de voler sont engagés avec une efficacité toute relative. Première concernée, l'aviation française doit se tourner vers le Japon pour obtenir certains matériels mais les occupants exigent en retour un soutien sans failles.
Cette situation puis la mise en place du gouvernement provisoire du général de Gaulle conduisent certains militaires à choisir la voie de la résistance. Un réseau de renseignement se met en place et reçoit le soutien de Français Libres installés en Chine mais sa valeur dépend essentiellement de la poursuite de la collaboration avec les Japonais. L'Indochine reste le seul territoire français ou perdure l'administration de Vichy. Mais le risque croissant d'une intervention japonaise ou alliée nécessite des mesures plus importantes. Le 29 février 1944, le général de Gaulle contacte en secret le général Mordant, commandant des troupes françaises en Indochine, et reprend le contrôle de l'Indochine sans en informer l'amiral Decoux. Les forces françaises entrent désormais plus activement dans la résistance.
Re: L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
L'intervention japonaise de 1945:
Malgré les défaites contre les Américains dans le Pacifique Central, l'armée japonaise s'avèrent encore capable de monter une offensive terrestre de grande ampleur contre les forces chinoise mais aussi en direction de l'Inde au cours de l'année 1944. Si la seconde est bloquée avec difficulté par l'armée britannique, les forces chinoises doivent se replier vers l'intérieur du pays. Tout au long de cette offensive, l'Indochine constitue une base arrière vitale pour le Japon dont le trafic maritime succombe sous les coups des sous-marins américains.
Alors qu'une brigade d'Extrême-Orient et un corps léger d'intervention sont en cours de constitution en Afrique du Nord et à Madagascar, les unités françaises en Indochine reçoivent pour mission de résister le plus longtemps possible en cas d'agression japonaise puis de prendre le maquis en attendant le parachutage des premiers renforts. L'attaque japonaise se déclenche le 9 mars, surprenant le plus souvent des garnisons françaises lassés par la multiplication des alertes.
A Langson, les légionnaires du peloton motorisé du sous-lieutenant Duronsoy sont massacrés sur le glacis du fort Brière de l'Isle. Le capitaine Fenautrigues et 120 légionnaires restent bloqués dans la citadelle d'Hanoï où ils résistent pendant plusieurs heures sous l'impulsion des adjudants-chefs Roman et Demont. Le capitaine tombe parmi les premiers et la moitié de l'effectifs est mis hors de combat. A Tong, les Japonais massacrent à la baïonnette et au sabre le personnel des services. Partout, des soldats français sont assassinés après leur reddition. Certaines rares garnisons réussissent à tenir quelques jours, sans espoir d'être secourues. Au Tonkin, le colonel Alessandri conduit les troupes françaises, réduites à 6.000 Européens, dans une longue retraite de plus de 800 kilomètres vers la région du Yunnan encore tenue par les Nationalistes chinois et les Américains. Le 2 mai, après 57 jours de marches et de combats incessants, la frontière est franchit. 2.129 Européens sur 14.000 sont tués lors de cette courte campagne. La plupart des troupes autochtones se sont évanouies dans la nature. En se montrant incapable de défendre l'Indochine, la France a perdu l'essentiel de son prestige. La porte est ouverte pour le Viet Minh de Ho Chi Minh.
Source: http://www.net4war.com/e-revue/dossiers/2gm/indochine-sgm/indochine-sgm-01.htm
TigreI
Malgré les défaites contre les Américains dans le Pacifique Central, l'armée japonaise s'avèrent encore capable de monter une offensive terrestre de grande ampleur contre les forces chinoise mais aussi en direction de l'Inde au cours de l'année 1944. Si la seconde est bloquée avec difficulté par l'armée britannique, les forces chinoises doivent se replier vers l'intérieur du pays. Tout au long de cette offensive, l'Indochine constitue une base arrière vitale pour le Japon dont le trafic maritime succombe sous les coups des sous-marins américains.
Alors qu'une brigade d'Extrême-Orient et un corps léger d'intervention sont en cours de constitution en Afrique du Nord et à Madagascar, les unités françaises en Indochine reçoivent pour mission de résister le plus longtemps possible en cas d'agression japonaise puis de prendre le maquis en attendant le parachutage des premiers renforts. L'attaque japonaise se déclenche le 9 mars, surprenant le plus souvent des garnisons françaises lassés par la multiplication des alertes.
Les trois bataillons de légionnaires du 5e REI vont réussir à conserver leur cohésion pendant la retraite
A Langson, les légionnaires du peloton motorisé du sous-lieutenant Duronsoy sont massacrés sur le glacis du fort Brière de l'Isle. Le capitaine Fenautrigues et 120 légionnaires restent bloqués dans la citadelle d'Hanoï où ils résistent pendant plusieurs heures sous l'impulsion des adjudants-chefs Roman et Demont. Le capitaine tombe parmi les premiers et la moitié de l'effectifs est mis hors de combat. A Tong, les Japonais massacrent à la baïonnette et au sabre le personnel des services. Partout, des soldats français sont assassinés après leur reddition. Certaines rares garnisons réussissent à tenir quelques jours, sans espoir d'être secourues. Au Tonkin, le colonel Alessandri conduit les troupes françaises, réduites à 6.000 Européens, dans une longue retraite de plus de 800 kilomètres vers la région du Yunnan encore tenue par les Nationalistes chinois et les Américains. Le 2 mai, après 57 jours de marches et de combats incessants, la frontière est franchit. 2.129 Européens sur 14.000 sont tués lors de cette courte campagne. La plupart des troupes autochtones se sont évanouies dans la nature. En se montrant incapable de défendre l'Indochine, la France a perdu l'essentiel de son prestige. La porte est ouverte pour le Viet Minh de Ho Chi Minh.
Source: http://www.net4war.com/e-revue/dossiers/2gm/indochine-sgm/indochine-sgm-01.htm
TigreI
Re: L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
Personnellement, je prefere lire un texte directement sur le site d'origine .
Re: L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
Ha désoler .
Je trouver bien d'écrire tous ça .
La prochaine foi je mettrai que le lien .
TigreI
Je trouver bien d'écrire tous ça .
La prochaine foi je mettrai que le lien .
TigreI
Re: L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
Bah tu fais comme tu le sens, cher Tigre
Mon opinion n'est peut-être pas partagée
Mon opinion n'est peut-être pas partagée
Dernière édition par le 26/1/2007, 18:54, édité 1 fois
Re: L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
C'est interessant, et tu fais de la recherche sur le net pour nous, mais tu pourrais aussi peut être ajouter quelques commentaires à toi?
Dan*.- Colonel
- Nombre de messages : 534
Localisation : Paris, France
Date d'inscription : 28/09/2006
Re: L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
Bonjour,
Desole de faire remonter un fil vieux d'un mois, mais j'avais rate cela.
Il faut etre un peu charitable et lui expliquer sans le rembarrer.
Puis se souvenir, surtout, que la particularite de ce forum est, justement, de donner un lieu de parole a une floppee de jeunes voire tres jeunes qui, pour beaucoup d'entre eux, n'osent pas poster ailleurs, justement par peur de se faire rembarrer.
Ils s'interessent, Laurent, ils veulent en savoir plus, ils veulent participer et ils tentent le coup. Ils doivent recevoir des encouragements, eventuellement des conseils, mais surtout pas des taquets dans les chevilles.
Ils demarrent, debutent et tombent frequemment dans les pieges dans lesquels TU es tombe il y a quelques temps et moi au siecle dernier et tous les autres egalement. C'est en forgeant qu'on devient forgeron mais si tu lui brule les doigts des le debut, il deviendra footballeur.
Ta remarque "acide", Laurent, serait pleinement justifiee si elle s'adressait a, au hasard, moi, ou un des quelques rares vieillards qui sevissent ici.
Mais casser Erwin qui vient de se peler 3 postes de suite avec des photos a aller telecharger ailleurs, c'est dur et, vu son age, completement injustifie.
Il me semble me souvenir, Laurent, que, a l'occasion d'une des initiatives prises par l'equipe du forum, tu avais emi la reserve "Ne perdez pas votre fraicheur". Puis tu viens la, au sabre d'abordage, tailler dans la fraicheur. Il faudrait savoir...
Pour Erwin/Tigre, les remarques conformes a la politique de ce Forum :
1 - Merci et continue. Les archives de ce forum sont pleines de copier coller qui ont genere des debats interessants.
2 - Forum d'histoire = Citer ses sources, meme s'il ne s'agit que d'un lien internet. Evite de ne citer QUE le lien, 80% des membres n'iront jamais le visiter, j'ai pu le verifier a de nombreuses reprises. Cite le lien ET le texte.
3 - Maintenant, essaye de chercher le "Plus": Tes commentaires (Ou tes questions) personnels a la fin du poste.
Bon courage, et Panzer Raus, Tigre
Desole de faire remonter un fil vieux d'un mois, mais j'avais rate cela.
Erwin/Tigre a 15 ans, Laurent.Laurent "Pink panth a écrit:Personnellement, je prefere lire un texte directement sur le site d'origine
Il faut etre un peu charitable et lui expliquer sans le rembarrer.
Puis se souvenir, surtout, que la particularite de ce forum est, justement, de donner un lieu de parole a une floppee de jeunes voire tres jeunes qui, pour beaucoup d'entre eux, n'osent pas poster ailleurs, justement par peur de se faire rembarrer.
Ils s'interessent, Laurent, ils veulent en savoir plus, ils veulent participer et ils tentent le coup. Ils doivent recevoir des encouragements, eventuellement des conseils, mais surtout pas des taquets dans les chevilles.
Ils demarrent, debutent et tombent frequemment dans les pieges dans lesquels TU es tombe il y a quelques temps et moi au siecle dernier et tous les autres egalement. C'est en forgeant qu'on devient forgeron mais si tu lui brule les doigts des le debut, il deviendra footballeur.
Ta remarque "acide", Laurent, serait pleinement justifiee si elle s'adressait a, au hasard, moi, ou un des quelques rares vieillards qui sevissent ici.
Mais casser Erwin qui vient de se peler 3 postes de suite avec des photos a aller telecharger ailleurs, c'est dur et, vu son age, completement injustifie.
Il me semble me souvenir, Laurent, que, a l'occasion d'une des initiatives prises par l'equipe du forum, tu avais emi la reserve "Ne perdez pas votre fraicheur". Puis tu viens la, au sabre d'abordage, tailler dans la fraicheur. Il faudrait savoir...
Pour Erwin/Tigre, les remarques conformes a la politique de ce Forum :
1 - Merci et continue. Les archives de ce forum sont pleines de copier coller qui ont genere des debats interessants.
2 - Forum d'histoire = Citer ses sources, meme s'il ne s'agit que d'un lien internet. Evite de ne citer QUE le lien, 80% des membres n'iront jamais le visiter, j'ai pu le verifier a de nombreuses reprises. Cite le lien ET le texte.
3 - Maintenant, essaye de chercher le "Plus": Tes commentaires (Ou tes questions) personnels a la fin du poste.
Bon courage, et Panzer Raus, Tigre
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
Dans son histoire de la légion, Pierre Montagnon relate la retraite du 5ème REI et d'autres unités vers la Chine après le coup de force japonais. On y vois alors le non respect des lois de la guerre de la part des japonais.
Il détaille auparavant la situation générale de l'Indochine.
Il détaille auparavant la situation générale de l'Indochine.
vauvout- Caporal
- Nombre de messages : 11
Age : 34
Localisation : Barbezieux, Charente
Date d'inscription : 30/10/2007
Re: L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
j'aurais quelque remarques sur les posts d'origine cependant
Concernant la convention de Hanoi en 40 elle autorise les choses suivantes
- la mise a disposition de l'armée japonaise de 3 terrains d'aviation au Tonkin
- Le droit pour le Japon d'entretenir 6000 hommes de troupe au nord du fleuve rouge
- Le transit éventuel au Tonkin de forces japonaises (maximum 25 000 hommes) en direction du Yunnan
- Le transfert, suivant des modalités à fixer, de la division japonaise du Kouang Si, massé à la frontière, et son embarquement.
donc il ne faut pas confondre l'accord de transit des 25000 hommes, qui n'est qu'un transit, et les 6000 hommes qui sont à stationner de façon permanente sur des bases au Tonkin.
J'ai aussi la date du 26 et non le 25 pour la fin des combats.
pour ceux qui s'interessent à l'indochine durant la guerre les infos que j'ai viennent du livre suivant
l'indochine face au japon : 1940-1945 Decoux-de Gaulle, un malentendu fatal
de Philippe Grandjean
pour les opérations aériennes à Langson ya aussi ce site
http://aerostories.free.fr/events/langson/
Concernant la convention de Hanoi en 40 elle autorise les choses suivantes
- la mise a disposition de l'armée japonaise de 3 terrains d'aviation au Tonkin
- Le droit pour le Japon d'entretenir 6000 hommes de troupe au nord du fleuve rouge
- Le transit éventuel au Tonkin de forces japonaises (maximum 25 000 hommes) en direction du Yunnan
- Le transfert, suivant des modalités à fixer, de la division japonaise du Kouang Si, massé à la frontière, et son embarquement.
donc il ne faut pas confondre l'accord de transit des 25000 hommes, qui n'est qu'un transit, et les 6000 hommes qui sont à stationner de façon permanente sur des bases au Tonkin.
J'ai aussi la date du 26 et non le 25 pour la fin des combats.
pour ceux qui s'interessent à l'indochine durant la guerre les infos que j'ai viennent du livre suivant
l'indochine face au japon : 1940-1945 Decoux-de Gaulle, un malentendu fatal
de Philippe Grandjean
pour les opérations aériennes à Langson ya aussi ce site
http://aerostories.free.fr/events/langson/
Re: L'Indochine française pendant la Seconde Guerre mondiale.
je viens de m'appercevoir que le livre que j'ai cité au dessus est présent sur google books
http://books.google.com/books?id=61NtRFYR7EQC&printsec=frontcover&dq=indochine+japon&hl=fr&sig=qP-94gv4PY5ySwkkoz5LsaT3bY0#PPA23,M1
je vous ait placé sur les pages qui parlent de l'accord de Hanoi et de l'incident de Langson
ça vous donnera peut etre envi d'acheter ce livre ;)
http://books.google.com/books?id=61NtRFYR7EQC&printsec=frontcover&dq=indochine+japon&hl=fr&sig=qP-94gv4PY5ySwkkoz5LsaT3bY0#PPA23,M1
je vous ait placé sur les pages qui parlent de l'accord de Hanoi et de l'incident de Langson
ça vous donnera peut etre envi d'acheter ce livre ;)
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