Les Blindés français de 1915 à 1940.
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Re: Les Blindés français de 1915 à 1940.
bon ben c'est plus marrant... c'est moi qui traditionellement doit détruire les avis d'Ivy sur l'Armée Française et voila que pendant mon absence certains en ont profité pour prendre ma place... TRAITRES !!! non je déconne mais du coup moi j'ai plus grand chose à dire...ah si!
Bravo Ivy, je suis fière de toi, tu viens de comprendre que en 1940, le B1 bis était complêtement dépassé ...
En fait, la B1bis aurait été efficace dans une guerre de position
Bravo Ivy, je suis fière de toi, tu viens de comprendre que en 1940, le B1 bis était complêtement dépassé ...
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
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Re: Les Blindés français de 1915 à 1940.
oui mais au final, la dernière condition importante c'est la facilité à le produire. et la c'est le T34 qui sort du lot. le Pz V est une horreur à produire et le comet n'a pas une conception tres moderne du blindage (pas de blindage oblique) le pershing est pas mal mais je pense que le T34 est plus facile à produireCatalina a écrit:Ivy mike a écrit:J'ai une question: Y'a t-il un char (SGM) qui a reussi à reunir efficacement les quatre conditions: Blindage, Armement, Mobilité et Transmission ?
Selon moi, il y en a eu plusieurs, le premier d'entre eux étant le T-34 Soviétique que l'on peut qualifier d'ancêtre commun à tous les chars modernes. Les autres chars (SGM) réunissant ces qualités étant le PzKpfw V Panther (apparut pour faire face au T-34), le M26 Pershing et l'A34 Comet (quoique ce dernier n'avait pas un blindage aussi bien conçu que les précédents). Les PzKpfw VI Tiger II allemand, IS soviétiques et Centurion britannique avaient l'armement et le blindage mais continuaient à souffrir de carences en matiére de mobilité.
au final c'est bien le T34 qui est largement en tete des participants.
Re: Les Blindés français de 1915 à 1940.
si vous voulez continuer cette discussion, créez un autre sujet SVP, on est un peu hors sujet
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
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Re: Les Blindés français de 1915 à 1940.
D'accord... j'aurais du dire : "aurait été bien plus efficace" ou bien "était prevu pour"...Charlemagne a écrit:Bravo Ivy, je suis fière de toi, tu viens de comprendre que en 1940, le B1 bis était complêtement dépassé ...En fait, la B1bis aurait été efficace dans une guerre de position
Personne ne m'a detruit, j'ai conservé le même avis depuis le debut de la conversation et il est partagé par tous... si tu trouve à y redire...
bon ben c'est plus marrant... c'est moi qui traditionellement doit détruire les avis d'Ivy sur l'Armée Française et voila que pendant mon absence certains en ont profité pour prendre ma place... TRAITRES !!! non je déconne mais du coup moi j'ai plus grand chose à dire...ah si!
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Ivy
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Ivy mike- Général (Administrateur)
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Re: Les Blindés français de 1915 à 1940.
Ivy mike a écrit:D'accord... j'aurais du dire : "aurait été bien plus efficace" ou bien "était prevu pour"...Charlemagne a écrit:Bravo Ivy, je suis fière de toi, tu viens de comprendre que en 1940, le B1 bis était complêtement dépassé ...En fait, la B1bis aurait été efficace dans une guerre de position
Non.
Les DCR (et par extension les B1bis) n'ont pas été conçue pour opérer dans le cadre d'une guerre de position. Les rôles qui lui sont dévolu en 1940 sont:
- la contre-attaque, que ce soit contre un ennemi préalablement arrêté ou par un coup d'arrêt sur un ennemi en marche;
- l'attaque dans le cadre d'un groupement mixte pour la rupture et d'un groupement de maneuvre d'ensemble pour l'exploitation.
Le concept d'accompagnement (groupement mixte) est né en 1917 aprés l'echec de Berry-au-Bac, celui de la maneuvre d'ensemble au début des années trente avec le char D1.
Le groupement de maneuvre d'ensemble ne comporte que des chars. Le groupement mixte, par contre, et constitué d'infanterie et de chars d'accompagnement, ces derniers étant subordonnés à la premiére.
Dans le cadre d'une guerre de position (front fortifié ou ennemi solidement retranché) l'attaque doit, selon les réglements en vigueur en 1940, être menée par des groupements mixtes pour la rupture, par des groupements de maneuvre d'ensemble pour l'exploitation. Bien que n'importe quel char puisse être utilisé en groupements mixtes, ce sont plutôt les chars légers qui y sont affectés. Les B1bis étant plutôt destinés à la maneuvre d'ensemble.
Source:
- Note provisoire du 4 juin 1938 sur la grande unité cuirassée;
- Notice provisoire du 16 décembre 1938 sur les conditions et les modalités d'emploi des grandes unités cuirassés;
- Note sur l'attaque des fronts fortifiés du 7 juillet 1939;
- Réglement des chars de 1940.
Catalina- Général de Division
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Re: Les Blindés français de 1915 à 1940.
en ce qui concerne l'histoire de la plaque d'aération, Alain Adam qui s'y connais sur l'Armée Française en 1940 m'a fait remarqué que cette faiblesse du B1 bis n'a jamais était identifié par les Allemands lors de la campagne de 1940.
sachant que le reste du blindage du B1 bis vacille entre 60 mm et 50 mm, il y a quand même un décalage avec la grille d'aération
La grille en question est quand même un treillis de barreaux inclinés de 28 mm d'épaisseur... niveau protection cela vaut le reste du blindage...
sachant que le reste du blindage du B1 bis vacille entre 60 mm et 50 mm, il y a quand même un décalage avec la grille d'aération
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
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Re: Les Blindés français de 1915 à 1940.
Non puisque cette "grille d'aération", que je qualifierai plus de plaque de blindage ajourée, avait également une épaisseur de 60mm et été de la même facture que les autres plaques.
laurent- Capitaine
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Re: Les Blindés français de 1915 à 1940.
Un site sur le général Hering, qui m'a été signalé par son petit-fils ...
http://www.showfirm.com/general-hering/rubriques-353-presentation-du-site.html
Le général Hering a été, aussi, un précurseur de l'arme blindée, dans les années 20.
Ses cours à l'Ecole de Guerre, à la fin des années 20, atteste de son intérêt pour les groupements blindés.
http://www.showfirm.com/general-hering/rubriques-353-presentation-du-site.html
Le général Hering a été, aussi, un précurseur de l'arme blindée, dans les années 20.
Ses cours à l'Ecole de Guerre, à la fin des années 20, atteste de son intérêt pour les groupements blindés.
Les Blindés français de 1915 à 1940
Très intéressant et passionnant.
Evidemment tout le monde n'est pas d'accord, et ce sujet s'imbrique dans une multitude d'autres.
Le général Estienne est cité, mais on oublie un peu Liddell Hart.
Les allemands avaient le jerrycan, et nous, rien ?. Jerrycan est un nom anglais devenu universel. Les Tommies les appelaient les bidons de Jerry. Jerry, c'est ainsi que les Anglais désignaient les soldats allemands en 14-18. L'idée allemande était simple. Les bidons parallélépipédiques, identiques, contenant pile 20 litres. Ni trop lourds, ni trop légers et d'une comptabilité facile. Le jerrycan adopté par les Alliés avec un autre système de bouchon est encore mieux (c'est d'ailleur la seule modification notable)Pour en avoir porté souvent, je pense que le système des trois poignées est efficace. Vide on le porte par celle du milieu, plein par celle qui est le plus à l'extérieur, ainsi on peut marcher vite et ne pas prendre de coups surs les genoux. Par les deux poignées extérieures, deux blessés, faibles, peuvent porter ce bidon.
Si, du coté français il y avait les nourrices, mais le problème, un nombre incroyable de modèles, et jamais de la même contenance. Que de temps perdu
Avant guerre, après la mort de Joffre et de Foch, Pétain a usé et abusé du fait qu'il était l'un des trois grands vainqueurs. Si un journalis avait le malheur d' écrire : "l'un des trois vainqueurs" au lieu de : "LE vainqueur de Verdun" sous entendu le seul, gare à ses abattis.Face à ses interlocuteurs, il était très charmeur, mais redoutable avec qui aurait pu lui faire de l'ombre. Toute sa carrière il a voulu la place d'un autre (Lyautey, Joffre pour ne citer que les plus connus) Par sa position il se permettait, en permanence d'imposer son avis sur tout, d'intervenir partout et à tout sujet. Il était un fantassin convaincu. Avec les années, il s'est tellement compromis qu'il est devenu pétain.
Les chars, les blindés et les chenillés français étaient très bons pour l'époque. Le vrai problème (à l'instar des nourrices à essence), à cause des connaissances et favoritismes tous azimuths, il y avait beaucoup trop de modèles différents. Ce fut aussi le cas pour les munitions ; excellentes mais trop variées provocant des confusions permanentes dans les livraisons. Un exemple parmi tant d'autres, mon contremaitre, ancien du régiment de de Lattre en 1936 à Metz, s'est retrouvé au front, très bien équipé, bien armé, mais avec des munitions d'un autre calibre que les armes. Plus le colonel s' énervait et demandait des munitions et plus on en lui envoyaient qui ne correspondaient pas.
Evidemment tout le monde n'est pas d'accord, et ce sujet s'imbrique dans une multitude d'autres.
Le général Estienne est cité, mais on oublie un peu Liddell Hart.
Les allemands avaient le jerrycan, et nous, rien ?. Jerrycan est un nom anglais devenu universel. Les Tommies les appelaient les bidons de Jerry. Jerry, c'est ainsi que les Anglais désignaient les soldats allemands en 14-18. L'idée allemande était simple. Les bidons parallélépipédiques, identiques, contenant pile 20 litres. Ni trop lourds, ni trop légers et d'une comptabilité facile. Le jerrycan adopté par les Alliés avec un autre système de bouchon est encore mieux (c'est d'ailleur la seule modification notable)Pour en avoir porté souvent, je pense que le système des trois poignées est efficace. Vide on le porte par celle du milieu, plein par celle qui est le plus à l'extérieur, ainsi on peut marcher vite et ne pas prendre de coups surs les genoux. Par les deux poignées extérieures, deux blessés, faibles, peuvent porter ce bidon.
Si, du coté français il y avait les nourrices, mais le problème, un nombre incroyable de modèles, et jamais de la même contenance. Que de temps perdu
Avant guerre, après la mort de Joffre et de Foch, Pétain a usé et abusé du fait qu'il était l'un des trois grands vainqueurs. Si un journalis avait le malheur d' écrire : "l'un des trois vainqueurs" au lieu de : "LE vainqueur de Verdun" sous entendu le seul, gare à ses abattis.Face à ses interlocuteurs, il était très charmeur, mais redoutable avec qui aurait pu lui faire de l'ombre. Toute sa carrière il a voulu la place d'un autre (Lyautey, Joffre pour ne citer que les plus connus) Par sa position il se permettait, en permanence d'imposer son avis sur tout, d'intervenir partout et à tout sujet. Il était un fantassin convaincu. Avec les années, il s'est tellement compromis qu'il est devenu pétain.
Les chars, les blindés et les chenillés français étaient très bons pour l'époque. Le vrai problème (à l'instar des nourrices à essence), à cause des connaissances et favoritismes tous azimuths, il y avait beaucoup trop de modèles différents. Ce fut aussi le cas pour les munitions ; excellentes mais trop variées provocant des confusions permanentes dans les livraisons. Un exemple parmi tant d'autres, mon contremaitre, ancien du régiment de de Lattre en 1936 à Metz, s'est retrouvé au front, très bien équipé, bien armé, mais avec des munitions d'un autre calibre que les armes. Plus le colonel s' énervait et demandait des munitions et plus on en lui envoyaient qui ne correspondaient pas.
breiz izel- Colonel
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Re: Les Blindés français de 1915 à 1940.
Un site intéressant sur les chars français et notamment sur la constitution de la 3eme DCR, en mars 1940, dans la précipitation, sans unité de génie et avec une logistique totalement défaillante, preuve qu'il ne suffisait pas de mettre, ensemble, quelques dizaines de chars, pour faire une division blindée efficace.
http://www.chars-francais.net/new/index.php?option=com_content&task=view&id=593&Itemid=71
A noter que cette 3eme DCR fut intégrée au 21eme Corps d'armée, commandé par le général Flavigny, qui fut Inspecteur de la Cavalerie, entre 1931 et 1936, et qui, dans ce cadre, initia la 1ere DLM, en 1933.
http://www.chars-francais.net/new/index.php?option=com_content&task=view&id=593&Itemid=71
A noter que cette 3eme DCR fut intégrée au 21eme Corps d'armée, commandé par le général Flavigny, qui fut Inspecteur de la Cavalerie, entre 1931 et 1936, et qui, dans ce cadre, initia la 1ere DLM, en 1933.
Re: Les Blindés français de 1915 à 1940.
Perso je pense que les b1bis ont été pas utilisés au meilleur de leur puissance et que l'armée francaise aurait du utiliser + de blindés contre les panzers, surtout que il pouvait en surpasser quelque un ( tels que les panzers légers )

Dwight Eisenhower- Major
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Re: Les Blindés français de 1915 à 1940.
Les B1 bis n'ont pas été détruits par les Panzers mais par la flak avec ses 88 l'artillerie avec ses 105 l'infanterie avec ses mines et les canons de 47 français récupérés....près de la moitié des pertes sont dues aux pannes(y compris d'essence)et avaries mécaniques qui ont entraîné le sabordage des engins par les équipages .Ils ont été trop dispersés pour garder des ponts etc.... De surcroît trop d'équipages formés à la va vite ignoraient des détails importants d'entretien ou de réparation rapide (par crainte d' espionnage il n'existait que très peu de manuels.....
Major cowburn- Général de Division
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