marechal joukov
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marechal joukov
Jeunesse
Né dans une famille de paysans à Strelkovka, province de Kalouga, il est d'abord apprenti fourreur à Moscou.
Première Guerre mondiale
En 1915, il est enrôlé comme soldat dans le régiment de dragons de Novgorod, décoré de la croix de Saint-Georges à deux reprises, il est promu au rang de sous-officier pour sa bravoure au combat. En 1917, les officiers le nomment lieutenant.
L'ascension
Il rejoint le parti communiste après la révolution d'octobre, où son origine modeste devient un atout. Après une guérison du typhus il se bat lors de la guerre civile, contre Denikine et Wrangel, recevant l'ordre de la bannière rouge pour avoir maîtrisé une révolte paysanne.
Remarqué pour sa minutie, sa discipline et sa rigueur, il obtient rapidement de l'avancement : en 1923 il commande un régiment de cavalerie, et en 1930, une brigade. En 1931, il obtient son diplôme à l'académie militaire de Frunze.
Fervent partisan des nouvelles manières de combattre avec des chars, il survit aux massives et sinistres Grandes purges de la direction de l'armée mises en place par Staline dans les années 1930, peut-être parce qu'il quitta l'environnement dangereux de Moscou, d'abord comme observateur pendant la Guerre d'Espagne, puis pour le commandement du premier corps d'armée soviétique mongol.
Lorsque l'armée japonaise du Kwantung (du nom de la péninsule où elle était basée) provoque, sur la frontière entre la Mongolie et la Mandchourie, une série de graves incidents de 1938 à 1940, dans une sorte de guerre non déclarée où les Japonais veulent tester la volonté des Soviétiques de défendre leur territoire, avec 80 000 hommes, 180 tanks et 450 avions pour l'armée d'invasion, le général Joukov se retrouve chargé de mener la contre offensive.
Après sa demande du 15 août 1939, il reçoit des renforts substantiels, composés de troupes aguerries lors des opérations contre les indigènes sibériens, au début de la décennie. Ils sont de plus abondamment pourvus en matériel moderne, acheminé par la voie ferrée vitale du Transsibérien. Il peut provoquer la décisive bataille de Halhin Gol, le 20 août, pendant laquelle il fait mener une attaque frontale conventionnelle par son infanterie et les troupes mongoles, gardant en réserve deux brigades de chars, équipées de chars rapides du type Char BT-5. Une fois l'ennemi bien accroché, il fait exécuter par ses troupes rapides un enveloppement par les deux ailes. Soutenue par l'artillerie motorisée et l'infanterie, les deux groupes de bataille mobiles encerclent la 6e armée japonaise et capturent les dépôts de ravitaillement japonais. En quelques jours les troupes japonaises sont contraintes à la fuite, abandonnant de nombreux prisonniers et la majeure partie de leur matériel. Cette bataille est considérée par les Russes comme une revanche de la débâcle de 1905 et Joukov est récompensé par le titre de Héros de l'Union soviétique. Il participe ensuite à la Guerre d'Hiver contre la Finlande.
La Seconde Guerre mondiale
Il échappe aux purges de Staline de par son grade modeste avant d'être promu au grade de général en 1940, il est brièvement chef de la Stavka, avant qu'un désaccord avec Staline le fasse remplacer en juin par le maréchal Boris Chapochnikov, lui-même cédant la place à Alexandre Vassilevsky en novembre.
Il est d'abord envoyé au secours de Vorochilov qui organise la défense de Léningrad, en voie d'encerclement par les troupes allemandes et finlandaises. Mais en octobre 1941, il est rappelé pour remplacer Semyon Timochenko, à la tête du front central et diriger la défense de Moscou, alors que les Allemands ne sont qu'à 300 km de la ville. Il organise le rapatriement des troupes d'Extrême-Orient, suite à l'assurance de la non intervention japonaise. Ce travail logistique — considéré par certains comme sa plus grande réalisation — lui permet de créer une réserve stratégique composée de troupes d'élite. Il lance la contre-attaque au début décembre, évitant ainsi la chute de la ville qui semblait inéluctable.
En 1942, il est fait délégué du commandant en chef et envoyé sur le front méridional pour sauver Stalingrad, supervisant la capture de la sixième armée allemande de Von Paulus en 1943 au prix d'un million de victimes. Il y imposait une discipline de fer. En janvier 1943 il organise le ravitaillement de Léningrad à travers le blocus allemand. Il cède au général Vatutine le commandement pendant la Bataille de Koursk.
Après l'échec du maréchal Vorochilov, il brise le siège de Léningrad en janvier 1944, puis il mène l'offensive soviétique Bagration de 1944, qui libère la quasi totalité de la Biélorussie.
Il participe à l'assaut final sur l'Allemagne en 1945, capturant Berlin en avril, à la tête du premier front de Biélorussie. C'est lui qui reçoit la capitulation de l'Allemagne pour l'URSS. Il passe alors aux commandes des trois fronts d'Extrême-Orient, pour lancer l'offensive d’août 1945, contre le Japon en Mandchourie, l'opération « tempête d'août », impliquant 1,5 million d'hommes et 5000 chars, qui s'arrête au bout d'une semaine, suite aux bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki, rapidement suivis par la reddition japonaise.
L'après guerre
Il devient le premier gouverneur de la zone d'occupation soviétique de l'Allemagne. Cependant, trop populaire au yeux de Staline, il est rétrogradé en 1947 pour commander le district militaire d'Odessa. Après la mort de Staline, en 1953, il devient délégué du ministre de la défense puis ministre. Il appuie Nikita Khrouchtchev en 1957, et en juin de cette même année, il est fait membre complet du Comité central. Précisément quatre mois plus tard il est relevé de son ministère et sorti du comité central par Khrouchtchev.
Ce n'est qu'après le départ de celui-ci en 1964 qu'il apparaît de nouveau en public. Léonid Brejnev et Alexeï Kossyguine font revenir Joukov dans les faveurs des hauts responsables soviétiques, mais sans aucun réel pouvoir. Jusqu'à sa mort, en 1974, il est considéré comme un personnage important au sein de la population soviétique. Il est incinéré avec les honneurs militaires. En 1995, pour la célébration de son 100e anniversaire, la Fédération de Russie crée l'Ordre Joukov et la Médaille Joukov.
Né dans une famille de paysans à Strelkovka, province de Kalouga, il est d'abord apprenti fourreur à Moscou.
Première Guerre mondiale
En 1915, il est enrôlé comme soldat dans le régiment de dragons de Novgorod, décoré de la croix de Saint-Georges à deux reprises, il est promu au rang de sous-officier pour sa bravoure au combat. En 1917, les officiers le nomment lieutenant.
L'ascension
Il rejoint le parti communiste après la révolution d'octobre, où son origine modeste devient un atout. Après une guérison du typhus il se bat lors de la guerre civile, contre Denikine et Wrangel, recevant l'ordre de la bannière rouge pour avoir maîtrisé une révolte paysanne.
Remarqué pour sa minutie, sa discipline et sa rigueur, il obtient rapidement de l'avancement : en 1923 il commande un régiment de cavalerie, et en 1930, une brigade. En 1931, il obtient son diplôme à l'académie militaire de Frunze.
Fervent partisan des nouvelles manières de combattre avec des chars, il survit aux massives et sinistres Grandes purges de la direction de l'armée mises en place par Staline dans les années 1930, peut-être parce qu'il quitta l'environnement dangereux de Moscou, d'abord comme observateur pendant la Guerre d'Espagne, puis pour le commandement du premier corps d'armée soviétique mongol.
Lorsque l'armée japonaise du Kwantung (du nom de la péninsule où elle était basée) provoque, sur la frontière entre la Mongolie et la Mandchourie, une série de graves incidents de 1938 à 1940, dans une sorte de guerre non déclarée où les Japonais veulent tester la volonté des Soviétiques de défendre leur territoire, avec 80 000 hommes, 180 tanks et 450 avions pour l'armée d'invasion, le général Joukov se retrouve chargé de mener la contre offensive.
Après sa demande du 15 août 1939, il reçoit des renforts substantiels, composés de troupes aguerries lors des opérations contre les indigènes sibériens, au début de la décennie. Ils sont de plus abondamment pourvus en matériel moderne, acheminé par la voie ferrée vitale du Transsibérien. Il peut provoquer la décisive bataille de Halhin Gol, le 20 août, pendant laquelle il fait mener une attaque frontale conventionnelle par son infanterie et les troupes mongoles, gardant en réserve deux brigades de chars, équipées de chars rapides du type Char BT-5. Une fois l'ennemi bien accroché, il fait exécuter par ses troupes rapides un enveloppement par les deux ailes. Soutenue par l'artillerie motorisée et l'infanterie, les deux groupes de bataille mobiles encerclent la 6e armée japonaise et capturent les dépôts de ravitaillement japonais. En quelques jours les troupes japonaises sont contraintes à la fuite, abandonnant de nombreux prisonniers et la majeure partie de leur matériel. Cette bataille est considérée par les Russes comme une revanche de la débâcle de 1905 et Joukov est récompensé par le titre de Héros de l'Union soviétique. Il participe ensuite à la Guerre d'Hiver contre la Finlande.
La Seconde Guerre mondiale
Il échappe aux purges de Staline de par son grade modeste avant d'être promu au grade de général en 1940, il est brièvement chef de la Stavka, avant qu'un désaccord avec Staline le fasse remplacer en juin par le maréchal Boris Chapochnikov, lui-même cédant la place à Alexandre Vassilevsky en novembre.
Il est d'abord envoyé au secours de Vorochilov qui organise la défense de Léningrad, en voie d'encerclement par les troupes allemandes et finlandaises. Mais en octobre 1941, il est rappelé pour remplacer Semyon Timochenko, à la tête du front central et diriger la défense de Moscou, alors que les Allemands ne sont qu'à 300 km de la ville. Il organise le rapatriement des troupes d'Extrême-Orient, suite à l'assurance de la non intervention japonaise. Ce travail logistique — considéré par certains comme sa plus grande réalisation — lui permet de créer une réserve stratégique composée de troupes d'élite. Il lance la contre-attaque au début décembre, évitant ainsi la chute de la ville qui semblait inéluctable.
En 1942, il est fait délégué du commandant en chef et envoyé sur le front méridional pour sauver Stalingrad, supervisant la capture de la sixième armée allemande de Von Paulus en 1943 au prix d'un million de victimes. Il y imposait une discipline de fer. En janvier 1943 il organise le ravitaillement de Léningrad à travers le blocus allemand. Il cède au général Vatutine le commandement pendant la Bataille de Koursk.
Après l'échec du maréchal Vorochilov, il brise le siège de Léningrad en janvier 1944, puis il mène l'offensive soviétique Bagration de 1944, qui libère la quasi totalité de la Biélorussie.
Il participe à l'assaut final sur l'Allemagne en 1945, capturant Berlin en avril, à la tête du premier front de Biélorussie. C'est lui qui reçoit la capitulation de l'Allemagne pour l'URSS. Il passe alors aux commandes des trois fronts d'Extrême-Orient, pour lancer l'offensive d’août 1945, contre le Japon en Mandchourie, l'opération « tempête d'août », impliquant 1,5 million d'hommes et 5000 chars, qui s'arrête au bout d'une semaine, suite aux bombardements atomiques de Hiroshima et de Nagasaki, rapidement suivis par la reddition japonaise.
L'après guerre
Il devient le premier gouverneur de la zone d'occupation soviétique de l'Allemagne. Cependant, trop populaire au yeux de Staline, il est rétrogradé en 1947 pour commander le district militaire d'Odessa. Après la mort de Staline, en 1953, il devient délégué du ministre de la défense puis ministre. Il appuie Nikita Khrouchtchev en 1957, et en juin de cette même année, il est fait membre complet du Comité central. Précisément quatre mois plus tard il est relevé de son ministère et sorti du comité central par Khrouchtchev.
Ce n'est qu'après le départ de celui-ci en 1964 qu'il apparaît de nouveau en public. Léonid Brejnev et Alexeï Kossyguine font revenir Joukov dans les faveurs des hauts responsables soviétiques, mais sans aucun réel pouvoir. Jusqu'à sa mort, en 1974, il est considéré comme un personnage important au sein de la population soviétique. Il est incinéré avec les honneurs militaires. En 1995, pour la célébration de son 100e anniversaire, la Fédération de Russie crée l'Ordre Joukov et la Médaille Joukov.
tidus- Caporal
- Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 28/02/2007
Re: marechal joukov
avec plaisir:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgi_Konstantinovich_Joukov
http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgi_Konstantinovich_Joukov
tidus- Caporal
- Nombre de messages : 11
Date d'inscription : 28/02/2007
Re: marechal joukov
interressant !!
momotou- Adjudant
- Nombre de messages : 70
Age : 32
Date d'inscription : 30/08/2006
Re: marechal joukov
Merci! C'est très intéressant.
Je ne savais pas que les Soviétiques avaient lancés une offensive sérieuse contre les Japonais. J'aurais parié l'inverse.
Je ne savais pas que les Soviétiques avaient lancés une offensive sérieuse contre les Japonais. J'aurais parié l'inverse.
Keffer- Général de Division
- Nombre de messages : 1091
Age : 44
Localisation : Oslo (Norvège)
Date d'inscription : 23/06/2006
Re: marechal joukov
MERCI CAMARADE...LOL
boum147- Caporal
- Nombre de messages : 14
Age : 42
Localisation : saida-algerie
Date d'inscription : 29/06/2008
Maréchal Joukov
Je voulais juste ajouter à propos du Maréchal Joukov qu'avec lui, la vie des soldats soviétiques ne valait pas un sous, bien au contraire. Il envoyait carrément ses soldats au massacre. C'était d'ailleurs vrai pour tous les autres Généraux Soviétiques, mais avec lui, on atteignait des records. Il n'y a qu'à voir le nombre de soldats sacrifier pour la défense de Stalingrad. Et encore devant Berlin, bien qu'en position de force, les Soviétiques sous son commandement perdront quand-même près de 500.000 hommes. Je crois que la capacité de préserver la vie de ses hommes devrait être considéré comme critère avant de qualifier un méneur d'hommes de bon stratège.
serge- Caporal-chef
- Nombre de messages : 30
Age : 46
Localisation : Kinshasa
Date d'inscription : 14/07/2009
Re: marechal joukov
Article intéressant, merci.
Yeoman 35- Membre d'honneur
- Nombre de messages : 1222
Age : 37
Localisation : Haute-Minglouffie
Date d'inscription : 09/03/2009
Re: marechal joukov
serge a écrit:Je voulais juste ajouter à propos du Maréchal Joukov qu'avec lui, la vie des soldats soviétiques ne valait pas un sous, bien au contraire. Il envoyait carrément ses soldats au massacre. C'était d'ailleurs vrai pour tous les autres Généraux Soviétiques, mais avec lui, on atteignait des records. Il n'y a qu'à voir le nombre de soldats sacrifier pour la défense de Stalingrad. Et encore devant Berlin, bien qu'en position de force, les Soviétiques sous son commandement perdront quand-même près de 500.000 hommes. Je crois que la capacité de préserver la vie de ses hommes devrait être considéré comme critère avant de qualifier un méneur d'hommes de bon stratège.
Bonjour,
Je voudrais relancer le débat sur Joukov et sur les pertes soviétiques et nuancer quelque peu la déclaration précédente.
Il me semble que Joukov n'a pas forcément été le boucher décrit dans la citation ci-dessus.
A Stalingrad, l'essentiel des pertes a lieu AVANT l'intervention de Joukov, dans les combats autour et dans la ville. Certes Joukov n'a pas fait dans la dentelle, mais le mécanismes infernal broyant les troupes russes a Stalingrad est mit en place AVANT sa prise de commandement.
Les pertes à Berlin sont évaluées a un peu plus de 300.000 tués, blessés, malades et prisonniers, et non 500.000. Bien que je concède que l'opération a coûté beaucoup d'hommes a cause d'un plan abscon, voire idiot et aussi de la précipitation de Joukov a vouloir atteindre Berlin avant son rival Koniev. Il ne faut pas oublier non plus que les généraux soviétiqus, lors de cette bataille se tirait dessus délibérement entre eux via leur artillerie (!). (Voir Berlin d'Anthony Beevor.)
L'opération Mars est un fiasco sans nom, c'est indéniable. C'est clairement un échec coûteux et meurtrier.
Mais il ne faut pas oublier que l'armée rouge est, entre 1941 et 1944, en pleine mutation, et ceci en plein milieu d'un conflit sans pitié. Selon Wikipedia (En anglais.) Joukov a lutter contre la tendance des assauts frontaux des "vagues humaines" et a littéralement dressé les officiers a moins gâcher leurs troupes.
Joukov, est clairement, un général brutal et expéditif. La survie de ses hommes ne l'intéressait que comme outils pour atteindre la victoire. (Il a soutenu Staline dans son ordre de représailles contre les familles des soldats qui se rendaient à Léningrad...)
En tant que stratège, il accomplis des miracles dans des situations désespérées, et il a vaincu des officiers comme Von Manstein, qui malgré leurs défauts et désavantage, étaient loin d'être mauvais, tout du contraire.
Pour finir, je voudrais citer l'exemple du général Lee, qui est considéré comme un grand stratège, mais dont les victoire furent si coûteuse en vie humaines qu'elles finirent par user le potentiel humain de la confédération. On retrouve ce schéma dans l'invasion allemande du 22 juin 41.
En clair, un bon stratège sait tenir compte des moyens a sa disposition pour arriver aux fins qu'il lui sont assignés. La moralité, est, hélas, un facteur indépendant de ce fait.
Luhkah- Lieutenant-colonel
- Nombre de messages : 438
Age : 45
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 31/05/2010
Re: marechal joukov
Pour renchérir, je dirais que si Joukov était peu ménager de la vie de ses hommes, il ne les a jamais gaspillés dans des opérations impossibles ou inutiles au contraire de beaucoup de généraux Français durant la guerre de 14 - 18. Il a parfois subi des échecs, comme l'opération mars mais le plan prévu de cette attaque n'était pas idiot
elgor- Général de Division
- Nombre de messages : 1108
Age : 75
Localisation : Myrelingues la brumeuse
Date d'inscription : 10/03/2008
Re: marechal joukov
Joukov et Timoshenko avaient mal capté un discours tenu par Staline, en avril ou mai 41, je cite de mémoire, dans une Académie militaire soviétique, et avaient compris que le géorgien voulait attaquer le Reich ...Les deux hommes se firent souffler dans les bronches, peu après, à l'évocation d'une possible attaque de l'Allemagne.
Re: marechal joukov
Je conseille à ceux qui s'intéresse au maréchal de lire la bio de Jean Lopez. Joukov y apparaît comme un officier implacable, féroce, impitoyable avec ses subordonnés et ses soldats, mais doué d'une énergie et d'un optimisme incroyable. Loin des théoriciens comme Chapochnikov, il est avant tout un praticien, étant à l'aise sur le front, et non pas dans les états-majors comme il le fut pendant 38 jours en juin-juillet 41. Envoyé à Léningrad pour sauver la ville, il mobilisa les énergies et sortit de leur torpeur alcolisée Jdanov et Vorochilov. Le gros avantage de Joukov, était qu'il était respecté par Staline, ce qui était assez rare, ce qui donnait à Joukov un privilège incroyable pour forcer ses décisions et passer outre les oukazes du NKVD. Il était un des rares officiers à ne pas être terrorisé par l'ignoble Lev Mekhlis et par Beria et il se permetait de parler franchement à Staline.
Re: marechal joukov
tietie007 a écrit:Je conseille à ceux qui s'intéresse au maréchal de lire la bio de Jean Lopez. Joukov y apparaît comme un officier implacable, féroce, impitoyable avec ses subordonnés et ses soldats, mais doué d'une énergie et d'un optimisme incroyable. Loin des théoriciens comme Chapochnikov, il est avant tout un praticien, étant à l'aise sur le front, et non pas dans les états-majors comme il le fut pendant 38 jours en juin-juillet 41. Envoyé à Léningrad pour sauver la ville, il mobilisa les énergies et sortit de leur torpeur alcolisée Jdanov et Vorochilov. Le gros avantage de Joukov, était qu'il était respecté par Staline, ce qui était assez rare, ce qui donnait à Joukov un privilège incroyable pour forcer ses décisions et passer outre les oukazes du NKVD. Il était un des rares officiers à ne pas être terrorisé par l'ignoble Lev Mekhlis et par Beria et il se permetait de parler franchement à Staline.
Bonjour ,
je dirais que le Maréchal Joukov est avant tout un homme de conviction , c'est sous son impulsion au prix d'une profonde transformation que l'Armée Rouge a pu relever la tête et a permis à d'autres officiers généraux de se révéler . Effectivement il a tenu tête à Staline plusieurs fois sans que celui ci n'en tienne compte du moins en apparence puisqu'à la fin de la guerre le Maréchal sera progressivement écarté de tous les postes qu'il aurait été en droit d'obtenir tellement son aura est immense en Urss .
Dom- Major
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Localisation : France
Date d'inscription : 06/11/2008
Re: marechal joukov
Joukov connaîtra une sanglante défaite lors de l'Opération Mars, fin 1942, qui devait réduire le saillant de Rjev.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Opération_Mars
https://fr.wikipedia.org/wiki/Opération_Mars
Re: marechal joukov
A cette époque Joukov mettait en pratique pour la première fois la doctrine de l'offensive en profondeur, mais fauet d'expérience opérationnelle en ce domaine, il confiait aux unité blindées - d'après Nicolas Bernard, dans "la guerre germano-soviétique" - un front trop large pour qu'elles puissent jouer effectivement dans la profondeur. Ce défaut sera corrigé par la suite, mais effectivement Mars a été une catastrophe !tietie007 a écrit:Joukov connaîtra une sanglante défaite lors de l'Opération Mars, fin 1942, qui devait réduire le saillant de Rjev.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Opération_Mars
Piermanu- Lieutenant
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Age : 64
Localisation : Franche-Comté
Date d'inscription : 05/04/2013
Re: marechal joukov
Lorsque Joukov lance l'opération Mars, en 1942, il n'a pas les moyens techniques et humains pour appliquer la doctrine de l'offensive en profondeur, faute de collaboration inter-armes (chars + avions), d'infanterie mécanisée et d'officiers et sous-officiers compétents.
Si l'opération Uranus est une réussite (encerclement de la 6eme armée à Stalingrad), l'opération Saturne, rebaptisée "Petite Saturne", qui devait couper les arrières du GA.A enfoncé dans le Caucase, est un échec, alors que les forces de l'Axe sont à l'agonie, faute de ravitaillement. Preuve que l'armée rouge, malgré sa supériorité en matériel et en homme, n'a pas encore l'efficience pour appliquer la doctrine de l'offensive en profondeur.
Opération Saturne — Wikipédia (wikipedia.org)
Si l'opération Uranus est une réussite (encerclement de la 6eme armée à Stalingrad), l'opération Saturne, rebaptisée "Petite Saturne", qui devait couper les arrières du GA.A enfoncé dans le Caucase, est un échec, alors que les forces de l'Axe sont à l'agonie, faute de ravitaillement. Preuve que l'armée rouge, malgré sa supériorité en matériel et en homme, n'a pas encore l'efficience pour appliquer la doctrine de l'offensive en profondeur.
Opération Saturne — Wikipédia (wikipedia.org)
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