L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
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L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
La Crète ne fut pas la dernière opération des parachutistes allemands. En novembre 1943, une opération aéro-maritime, l'Opération Leopard, vint à bout de l'île de Leros, dans la mer Egée.
Voici le déroulement des faits :
Source : Strategy and Tactics, n°158, Février 1993, Operation Leopard : The axis conuest of Leros Island, November 1943, par Perry Moore (l'auteur remercie Jack Greene pour les informations nécessaires à l'écriture de cet article.)
1) Contexte stratégique de l'opération.
Les britanniques dominaient la Mer Egée, sur mer, les bombardiers en piqué de la Luftwaffe pouvaient se révéler redoutables. Les anglais avaient pris l'île de Cos, une base aéro-stratégique, mais avaient échoué en Crète et à Rhodes. Plus tard, en Octobre 1943, les britanniques contrôlèrent la plupart des îles Ioniennes au prix de lourdes pertes. De septembre à Octobre 1943, ils perdirent 6 destroyers, deux sous-marins et 4 croiseurs légers, coulés par les bombes de l'aviation allemande.
Le 6 octobre 1943, le commandant du Groupe d'armées E, le général Lohr, édita une directive pour investir l'île de Leros, tenu par les britanniques. L'opération Leopard était née.
A l'époque, l'OKW était obsédé par un possible débarquement allié en Grèce ou en Yougoslavie, pouvant déstabiliser tous les Balkans. Dans ce cadre, la Crète et l'île de Rhodes devaient être tenues coûte que coûte. De plus, il fallait éviter que les alliés diposent de trop de bases aériennes, en Mer Egée, qui leur permettrait de bombarder des objectifs stratégiques dans les Balkans.
En effet, 50% du pétrole, 60% de la bauxite (pour l'aluminium), 21% du cuivre et 25% de l'antimoine provenaient des Balkans ! D'où l'importance, pour les allemands, de cette région.
A cette époque la Turquie commençait à pencher du côté allié et permettait aux navires britanniques d'utiliser ses ports. Hitler avait interdit à ses avions de bombarder les bateaux anglais dans les eaux territoriales turques. Les navires britanniques pouvaient donc tranquillement sortir de l'île de Leros, baignée en partie par les eaux territoriales turques. L'invasion de Leros était donc nécessaire pour empêcher les anglais de renforcer tranquillement cette île, voire d' y construire une base aérienne !
De leur côté, les forces du Commonwealth avaient planifié l'invasion de la "Forteresse Rhodes", tenue par les forces germano-italiennes. L'opération Accolade devait impliquer la 10e division indienne, supportée par un régiment de tank et un bataillon de parachutiste. L'invasion devait commençait le 23 Octobre 1943. Mais l'appui aérien qui devait être exercé par le 603e Beaufighter Squadron, était soudainement transféré hors de la région le 11 octobre. Aussi, l'opération Accolade était annulée. Cette opération aurait été de toute façon extrêmement périlleuse au vu des troupes gardant Rhodes. La 22e "airlanding division" et des restes de la 999e "Light Afrika Division" (rebaptisée "Sturmdivision Rhodes"), totalisant 8 000 allemands et près de 35 000 italiens. Ironie de l'histoire, une bataille eut lieu à Rhodes, après la déclaration de guerre italienne contre l'allemagne, le 13 octobre 43, mais les allemands après quelques accrochages réussirent à prendre le contrôle de l'île et a désarmé les italiens.
Le prélude de l'opération Leopard avait été l'attaque combinée, aérienne et navale sur Cos. L'île défendue par 30 canons anti-aériens Bofors et un escadron de Spitfire sud-africain n'avait pas fait long feu contre l'attaque surprise de la Luftwaffe (Il n'y avait pas de radar, sur Cos.).
La prise de Cos illustrait parfaitement la difficulté, pour les britanniques, de tenir toutes les îles de la mer Egée. Chypre en était l'exemple typique. La grande île était uniquement défendue par une centaine d'hommes du "Frontier Force Rifles Battalion", un détachement de la RAF, et une moitié de batterie antiaériennes !
"Faible de partout, puissant nulle part" était une triste nécessité!
Les allemands repoussèrent plusieurs fois l'opération Leopard pour rassembler les bateaux et avions nécessaires à l'invasion de l'île.
Finalement, le S-Tag (D-Day) fut prévu pour le 12 novembre 43. En même temps, les allemands esperaient reprendre des petites îles des cyclades comme Paros, Stampalia, Levinthos, Naxos, Calchi et Amorgos.
2) Les forces en présence.
Leros était tenu par la 234e Brigade commandée par le Lieutenant Colonel Tilney. Elle comprenait la 2nd Royal Irish Fusiliers Battalion, la compagnie B du Royal West Kent, 12 Bofors antiaériens, le 1st Kings Own Battalion, and the Buffs Battalion, moins la malheureuse Companie A qui coula avec le HMS Eclipse, victime des bombes de la Luftwaffe. Tilney disposait aussi de quatre 18/25 pounders, de plusieurs mortiers, de 30 mitrailleuses, et de 80 canons italiens. 5 000 italiens sous le commandement de l'Amiral Masherpa (ralliés après le retournement de l'Italie.), dont seulement 1 000 du 1st Battalion, 10th Regiment de la Division Cuneo était en état de combattre.
La géographie de l'île, forteresse naturelle, était aisément défendable, et le moral des troupes alliées étaient élevées.
Le point noir était la difficulté d'aménager des positions fortifiées, le sol étant totalement rocheux et difficile à entamer ! Les lignes de défense entouraient le QG situé sur la colline Meraviglia. L'île elle-même était petite, seulement 8 miles de longueur et 5 miles de largeur. Leros disposait de plusieurs larges baies et de nombreuses plages favorisant un assaut amphibie.
Tilney avait choisi de repousser les allemands sur les plages, en cas de débarquement. Il avait divisé l'île en 3 secteurs. Les Buffs sous le commandement du Colonel Iggulden occupait le nord de l'île. Le centre était tenu par les Royal Fusiliers sous la direction du Colonel French, et le King's Own tenait la pointe sud. La plupart des italiens étaient en garnison dans la base navale de Porto Lakki. Tilney avait besoin aussi d'une réserve mobile, qu'il devait recevoir de l'île de Samos avec le 2nd Royal West Kents Battalion (moins la Companie B).
Pour le moment les défenses étaient assez légères et Tilney ne disposait que d'un compagnie en réserve. La Rachi Ridge, dorsale qui traversait l'île n'était surveillée que par deux "platoons of Buccaneer Rangers" sous le commandement du colonel Jellicoe. Il ne pouvait pas savoir que cette dorsale était l'objectif premier des troupes allemandes.
La semaine précédant l'invasion, la Luftwaffe bombarda l'île. Le "German Southeast Command" disposait de 345 avions dont 80 BF 109, 30 Stukas, 80 Ju88 et 90 Ju52, les célèbres "Tante Julie", avions de transports.
Les allemands prirent rapidement le contrôle total de l'espace aérien de l'île. Pour envahir l'île, ils disposaient de 25 "landing crafts", 13 "armed escorts", 4 "torpedo boats" et de 2 destroyers.
La flotte d'invasion quittait le Pirée pour rejoindre l'île de Paros, le 3 novembre. Le convoi allemand atteint l'île de Cos le 11 novembre, peu gêné par les avions anglais à cause de la supériorité aérienne allemande.
3) Le S-Tag : 12 novembre 1943.
Au petit matin, à 4h 45, les troupes près de la Rachi Ridge étaient soudain réveillées par le fracas du débarquement allemand.
Léonard Gander, le seul correspondant de guerre présent sur l'île témoigna du calme étonnant des troupes alliées qui pensaient contrôler aisément la situation.
Les allemands avaient constitués deux groupes d'invasion.
Le groupe Est devait débarquer dans la Baie d'Alinda et était composé de la 1 et 4e Compagnie du 2nd Battlion, 65 Regiment, 22nd Division, et les compagnies du 3th Batallion, 440th Regiment, Sturmdivision Rhodes, commandées par les Majors Dorr et Saldern.
Le groupe Ouest, qui devait investir la Baie de Gurna, était constitué du 2nd Battalion, 16th Regiment, 22nd Division sous le commandement du Major Aschoff.
D'autres débarquements secondaires devaient se faire dans la Baie de Grifo (Compagnies 1-4, 2nd Bt, 22 Rgt, 11th Luftwaffe Divisionen), dans la Baie de Blefuti (2 compagnies de la 11 th Luftwaffe Div), dans la Baie de Pandeli (la compagnie 15 et le 1th Kuestonjager de la Brandebourg Division).
Sans oublier les 675 parachutistes du 1er Bataillon, du 2nd Rgt, de la 2e Fallschirmjaeger division.
Les troupes d'invasion totalisaient environ 3 400 soldats.
Aux baies de Grifo et de Blefuti, la surprise a été totale. Aucune résistance sérieuse jusqu'à que Tilney demande aux Royal Buffs de se déployer pour repousser l'ennemi. A la Baie de Pandeli, au sud du village de Leros, rencontrant peu de résistance, Les Brandebourgeois investissent aisément le "Mont Appetici", qui donne un point de vue dégagé sur toute l'île ! Tilney donna l'ordre de contre-attaquer aux Royal Fusiliers du Colonel French, qui n'arrivèrent pas à déloger les allemands.
A l'ouest, le groupe du Major Aschoff qui se dirigeait vers la Baie de Gurna est obligé de faire demi-tour face aux feux des batteries italiennes des hauteurs de Scumbarda. Il ira débarquer un peu plus loin, dans la Baie d'Alinda, à l'est de l'île.
Les Stukas, même si ils étaient dépassés (par leur lenteur), avaient une tactique d'attaque pour atteindre un objectif, dans un ciel débarrassé des chasseurs ennemis. Des vagues de 5 à 6 Ju 87 se suivaient et lâchaient leurs bombes à la suite pour essayer de neutraliser les défenses anti-aériennes ennemies. Les allemands utilisaient aussi des bombes radio-guidées qui avaient une grande précision.
Alors que les troupes d'invasion, débarquées par la mer, renforçaient leurs positions sur les plages, l'impensable arriva. A 13 h 00, les Ju-52 commencèrent à lâcher leurs grappes de parachutistes ! L'opération fut une totale surprise pour les troupes alliées.
Le correspondant de guerre Leonard Gander évoqua cet événement :
"Comme je regardais à l'horizon, je vis une escadrille de Bf109 accompagnée des JU-52 qui approchaient de l'île. La première vague était constituée de 20 Ju-52. Soudain, un chapelet de parachutistes apparurent dans le ciel. La surprise fut telle que personne ne tira un seul coup de feu avant que le premier homme atteigne le sol !"
Le vent étant assez fort, les parachutages ne furent pas très précis et de nombreux hommes tombèrent dans les baies de part et d'autre de la "Rachi Ridge". La simple vision des parachutistes paralysa les italiens, qui se rendirent sans combattre. En moins d'une heure, les allemands avaient réussi à couper l'île en deux, en contrôlant la Rachi Ridge, la dorsale qui partageait l'île en deux.
Tilney réalisa qu'il lui fallait très rapidement des renforts. De Samos, le Royal West Kents embarqua, mais une forte houle obligea les bateaux de transports à faire machine arrière.
4) L'impasse : 13 novembre.
Le 13 novembre, à l'aube, vers 9 h 00, le reste des troupes parachutistes furent lancées sur Leros. Les allemands avaient perdu entre 100 et 200 paras et 9 Ju-52. Le groupe de l'Ouest qui n'avait pu débarquer à cause du feu des batteries italiennes, réussit à débarquer à l'est de l'île.
Mais les alliés réagirent, et la position du Mont Clidi fut reconquise sur les forces allemandes avec l'aide des Destroyers Faulkner, Beaufort et Pindos. Tilney plannifia la reconquête de la Rachi Ridge. Mais l'aviation allemande, maître des cieux, réussit à faire échouer la contre-attaque.
Durant ces combats, les forces de débarquement allemandes renforçaient les têtes de pont sur les plages de l'île.
5) Les contre-attaques du 14 et 15 novembre.
Une nouvelle attaque de la dorsale centrale fut encore prévue. A 2 h 00, le 14 novembre, 3 compagnies attaquèrent par le sud. Mais la confusion nocturne ne permit pas aux anglais d'avoir des résultats significatifs, encore un match nul ! Le Colonel French fut tué durant l'attaque. Les Destroyers Echo et Belvoir pilonnaient aussi les positions allemandes proches de San Quirco.
Malgré l'échecs des Britanniques, Tilney reçut les compagnies A,C et D du Royal West Kentsvenant de Samos qui arrivèrent à 4 h 45, le 15 novembre, à Porto Lakki. Sur le papier, l'affaire semblait bonne, mais en réalité, seulement 250 hommes purent débarquer des destroyers.
Une nouvelle contre attaque fut entreprise par les deux extrémités de la Rachi Ridge, essayant une manoeuvre "en pince" . Ils gagnèrent un peu de terrain, mais la rupture des communications entre les troupes et le QG ne put permettre la coordination des troupes.
L'action de la Luftwaffe se fit durement sentir. 260 sorties étaient à noter, ce 15 novembre, dont 150 était le fait des Ju-88 qui bombardaient sans relâche le QG anglais.
Sur mer, les britanniques ne chômaient pas. Le destroyer HMS Echo coula trois bateaux de débarquement allemands, ainsi qu'un "F-Boat". Le bateau allemand coula avec une cargaison de canons d'artillerie et quelques PzIII !!
6) La minute de vérité : 16 novembre.
Les troupes allemandes profitant de la supériorité aérienne de leurs avions purent attaquer le QG anglais au Mont Meraviglia. Malgré la situation désespérée, les britanniques se battirent avec courage, mais à 17 h 00, devant le manque de ravitaillement, notamment en munitions, les anglais hissèrent le drapeau blanc. Une centaine d'hommes avait pu, malgré tout, être évacuée par mer.
La perte de l'île de Leros "eut un goût amer" pour Winston Churchill. La victoire, dérisoire par rapport aux enjeux du front de l'est, fut célébrée par le Führer.
La bataille coûta 1 109 hommes aux allemands, 5 "motor feries", un "steam ferry", et 5 barges de débarquements.
Les britanniques connurent ici, leur dernière défaite de la 2nde guerre mondiale, leurs pertes s'élevèrent à environ 2 000 hommes. Les 4 800 survivants partirent en captivité.
Quelques jours après la bataille, les allemands ne laissèrent qu'un bataillon pour garder l'île. Ce fut pour l'Allemagne, la dernière opération aéroportée de la guerre.
50 ans plus tard, la leçon de cette bataille reste toujours la même : Command, control, communication, and Intelligence (C-3-I).
Voici le déroulement des faits :
Source : Strategy and Tactics, n°158, Février 1993, Operation Leopard : The axis conuest of Leros Island, November 1943, par Perry Moore (l'auteur remercie Jack Greene pour les informations nécessaires à l'écriture de cet article.)
1) Contexte stratégique de l'opération.
Les britanniques dominaient la Mer Egée, sur mer, les bombardiers en piqué de la Luftwaffe pouvaient se révéler redoutables. Les anglais avaient pris l'île de Cos, une base aéro-stratégique, mais avaient échoué en Crète et à Rhodes. Plus tard, en Octobre 1943, les britanniques contrôlèrent la plupart des îles Ioniennes au prix de lourdes pertes. De septembre à Octobre 1943, ils perdirent 6 destroyers, deux sous-marins et 4 croiseurs légers, coulés par les bombes de l'aviation allemande.
Le 6 octobre 1943, le commandant du Groupe d'armées E, le général Lohr, édita une directive pour investir l'île de Leros, tenu par les britanniques. L'opération Leopard était née.
A l'époque, l'OKW était obsédé par un possible débarquement allié en Grèce ou en Yougoslavie, pouvant déstabiliser tous les Balkans. Dans ce cadre, la Crète et l'île de Rhodes devaient être tenues coûte que coûte. De plus, il fallait éviter que les alliés diposent de trop de bases aériennes, en Mer Egée, qui leur permettrait de bombarder des objectifs stratégiques dans les Balkans.
En effet, 50% du pétrole, 60% de la bauxite (pour l'aluminium), 21% du cuivre et 25% de l'antimoine provenaient des Balkans ! D'où l'importance, pour les allemands, de cette région.
A cette époque la Turquie commençait à pencher du côté allié et permettait aux navires britanniques d'utiliser ses ports. Hitler avait interdit à ses avions de bombarder les bateaux anglais dans les eaux territoriales turques. Les navires britanniques pouvaient donc tranquillement sortir de l'île de Leros, baignée en partie par les eaux territoriales turques. L'invasion de Leros était donc nécessaire pour empêcher les anglais de renforcer tranquillement cette île, voire d' y construire une base aérienne !
De leur côté, les forces du Commonwealth avaient planifié l'invasion de la "Forteresse Rhodes", tenue par les forces germano-italiennes. L'opération Accolade devait impliquer la 10e division indienne, supportée par un régiment de tank et un bataillon de parachutiste. L'invasion devait commençait le 23 Octobre 1943. Mais l'appui aérien qui devait être exercé par le 603e Beaufighter Squadron, était soudainement transféré hors de la région le 11 octobre. Aussi, l'opération Accolade était annulée. Cette opération aurait été de toute façon extrêmement périlleuse au vu des troupes gardant Rhodes. La 22e "airlanding division" et des restes de la 999e "Light Afrika Division" (rebaptisée "Sturmdivision Rhodes"), totalisant 8 000 allemands et près de 35 000 italiens. Ironie de l'histoire, une bataille eut lieu à Rhodes, après la déclaration de guerre italienne contre l'allemagne, le 13 octobre 43, mais les allemands après quelques accrochages réussirent à prendre le contrôle de l'île et a désarmé les italiens.
Le prélude de l'opération Leopard avait été l'attaque combinée, aérienne et navale sur Cos. L'île défendue par 30 canons anti-aériens Bofors et un escadron de Spitfire sud-africain n'avait pas fait long feu contre l'attaque surprise de la Luftwaffe (Il n'y avait pas de radar, sur Cos.).
La prise de Cos illustrait parfaitement la difficulté, pour les britanniques, de tenir toutes les îles de la mer Egée. Chypre en était l'exemple typique. La grande île était uniquement défendue par une centaine d'hommes du "Frontier Force Rifles Battalion", un détachement de la RAF, et une moitié de batterie antiaériennes !
"Faible de partout, puissant nulle part" était une triste nécessité!
Les allemands repoussèrent plusieurs fois l'opération Leopard pour rassembler les bateaux et avions nécessaires à l'invasion de l'île.
Finalement, le S-Tag (D-Day) fut prévu pour le 12 novembre 43. En même temps, les allemands esperaient reprendre des petites îles des cyclades comme Paros, Stampalia, Levinthos, Naxos, Calchi et Amorgos.
2) Les forces en présence.
Leros était tenu par la 234e Brigade commandée par le Lieutenant Colonel Tilney. Elle comprenait la 2nd Royal Irish Fusiliers Battalion, la compagnie B du Royal West Kent, 12 Bofors antiaériens, le 1st Kings Own Battalion, and the Buffs Battalion, moins la malheureuse Companie A qui coula avec le HMS Eclipse, victime des bombes de la Luftwaffe. Tilney disposait aussi de quatre 18/25 pounders, de plusieurs mortiers, de 30 mitrailleuses, et de 80 canons italiens. 5 000 italiens sous le commandement de l'Amiral Masherpa (ralliés après le retournement de l'Italie.), dont seulement 1 000 du 1st Battalion, 10th Regiment de la Division Cuneo était en état de combattre.
La géographie de l'île, forteresse naturelle, était aisément défendable, et le moral des troupes alliées étaient élevées.
Le point noir était la difficulté d'aménager des positions fortifiées, le sol étant totalement rocheux et difficile à entamer ! Les lignes de défense entouraient le QG situé sur la colline Meraviglia. L'île elle-même était petite, seulement 8 miles de longueur et 5 miles de largeur. Leros disposait de plusieurs larges baies et de nombreuses plages favorisant un assaut amphibie.
Tilney avait choisi de repousser les allemands sur les plages, en cas de débarquement. Il avait divisé l'île en 3 secteurs. Les Buffs sous le commandement du Colonel Iggulden occupait le nord de l'île. Le centre était tenu par les Royal Fusiliers sous la direction du Colonel French, et le King's Own tenait la pointe sud. La plupart des italiens étaient en garnison dans la base navale de Porto Lakki. Tilney avait besoin aussi d'une réserve mobile, qu'il devait recevoir de l'île de Samos avec le 2nd Royal West Kents Battalion (moins la Companie B).
Pour le moment les défenses étaient assez légères et Tilney ne disposait que d'un compagnie en réserve. La Rachi Ridge, dorsale qui traversait l'île n'était surveillée que par deux "platoons of Buccaneer Rangers" sous le commandement du colonel Jellicoe. Il ne pouvait pas savoir que cette dorsale était l'objectif premier des troupes allemandes.
La semaine précédant l'invasion, la Luftwaffe bombarda l'île. Le "German Southeast Command" disposait de 345 avions dont 80 BF 109, 30 Stukas, 80 Ju88 et 90 Ju52, les célèbres "Tante Julie", avions de transports.
Les allemands prirent rapidement le contrôle total de l'espace aérien de l'île. Pour envahir l'île, ils disposaient de 25 "landing crafts", 13 "armed escorts", 4 "torpedo boats" et de 2 destroyers.
La flotte d'invasion quittait le Pirée pour rejoindre l'île de Paros, le 3 novembre. Le convoi allemand atteint l'île de Cos le 11 novembre, peu gêné par les avions anglais à cause de la supériorité aérienne allemande.
3) Le S-Tag : 12 novembre 1943.
Au petit matin, à 4h 45, les troupes près de la Rachi Ridge étaient soudain réveillées par le fracas du débarquement allemand.
Léonard Gander, le seul correspondant de guerre présent sur l'île témoigna du calme étonnant des troupes alliées qui pensaient contrôler aisément la situation.
Les allemands avaient constitués deux groupes d'invasion.
Le groupe Est devait débarquer dans la Baie d'Alinda et était composé de la 1 et 4e Compagnie du 2nd Battlion, 65 Regiment, 22nd Division, et les compagnies du 3th Batallion, 440th Regiment, Sturmdivision Rhodes, commandées par les Majors Dorr et Saldern.
Le groupe Ouest, qui devait investir la Baie de Gurna, était constitué du 2nd Battalion, 16th Regiment, 22nd Division sous le commandement du Major Aschoff.
D'autres débarquements secondaires devaient se faire dans la Baie de Grifo (Compagnies 1-4, 2nd Bt, 22 Rgt, 11th Luftwaffe Divisionen), dans la Baie de Blefuti (2 compagnies de la 11 th Luftwaffe Div), dans la Baie de Pandeli (la compagnie 15 et le 1th Kuestonjager de la Brandebourg Division).
Sans oublier les 675 parachutistes du 1er Bataillon, du 2nd Rgt, de la 2e Fallschirmjaeger division.
Les troupes d'invasion totalisaient environ 3 400 soldats.
Aux baies de Grifo et de Blefuti, la surprise a été totale. Aucune résistance sérieuse jusqu'à que Tilney demande aux Royal Buffs de se déployer pour repousser l'ennemi. A la Baie de Pandeli, au sud du village de Leros, rencontrant peu de résistance, Les Brandebourgeois investissent aisément le "Mont Appetici", qui donne un point de vue dégagé sur toute l'île ! Tilney donna l'ordre de contre-attaquer aux Royal Fusiliers du Colonel French, qui n'arrivèrent pas à déloger les allemands.
A l'ouest, le groupe du Major Aschoff qui se dirigeait vers la Baie de Gurna est obligé de faire demi-tour face aux feux des batteries italiennes des hauteurs de Scumbarda. Il ira débarquer un peu plus loin, dans la Baie d'Alinda, à l'est de l'île.
Les Stukas, même si ils étaient dépassés (par leur lenteur), avaient une tactique d'attaque pour atteindre un objectif, dans un ciel débarrassé des chasseurs ennemis. Des vagues de 5 à 6 Ju 87 se suivaient et lâchaient leurs bombes à la suite pour essayer de neutraliser les défenses anti-aériennes ennemies. Les allemands utilisaient aussi des bombes radio-guidées qui avaient une grande précision.
Alors que les troupes d'invasion, débarquées par la mer, renforçaient leurs positions sur les plages, l'impensable arriva. A 13 h 00, les Ju-52 commencèrent à lâcher leurs grappes de parachutistes ! L'opération fut une totale surprise pour les troupes alliées.
Le correspondant de guerre Leonard Gander évoqua cet événement :
"Comme je regardais à l'horizon, je vis une escadrille de Bf109 accompagnée des JU-52 qui approchaient de l'île. La première vague était constituée de 20 Ju-52. Soudain, un chapelet de parachutistes apparurent dans le ciel. La surprise fut telle que personne ne tira un seul coup de feu avant que le premier homme atteigne le sol !"
Le vent étant assez fort, les parachutages ne furent pas très précis et de nombreux hommes tombèrent dans les baies de part et d'autre de la "Rachi Ridge". La simple vision des parachutistes paralysa les italiens, qui se rendirent sans combattre. En moins d'une heure, les allemands avaient réussi à couper l'île en deux, en contrôlant la Rachi Ridge, la dorsale qui partageait l'île en deux.
Tilney réalisa qu'il lui fallait très rapidement des renforts. De Samos, le Royal West Kents embarqua, mais une forte houle obligea les bateaux de transports à faire machine arrière.
4) L'impasse : 13 novembre.
Le 13 novembre, à l'aube, vers 9 h 00, le reste des troupes parachutistes furent lancées sur Leros. Les allemands avaient perdu entre 100 et 200 paras et 9 Ju-52. Le groupe de l'Ouest qui n'avait pu débarquer à cause du feu des batteries italiennes, réussit à débarquer à l'est de l'île.
Mais les alliés réagirent, et la position du Mont Clidi fut reconquise sur les forces allemandes avec l'aide des Destroyers Faulkner, Beaufort et Pindos. Tilney plannifia la reconquête de la Rachi Ridge. Mais l'aviation allemande, maître des cieux, réussit à faire échouer la contre-attaque.
Durant ces combats, les forces de débarquement allemandes renforçaient les têtes de pont sur les plages de l'île.
5) Les contre-attaques du 14 et 15 novembre.
Une nouvelle attaque de la dorsale centrale fut encore prévue. A 2 h 00, le 14 novembre, 3 compagnies attaquèrent par le sud. Mais la confusion nocturne ne permit pas aux anglais d'avoir des résultats significatifs, encore un match nul ! Le Colonel French fut tué durant l'attaque. Les Destroyers Echo et Belvoir pilonnaient aussi les positions allemandes proches de San Quirco.
Malgré l'échecs des Britanniques, Tilney reçut les compagnies A,C et D du Royal West Kentsvenant de Samos qui arrivèrent à 4 h 45, le 15 novembre, à Porto Lakki. Sur le papier, l'affaire semblait bonne, mais en réalité, seulement 250 hommes purent débarquer des destroyers.
Une nouvelle contre attaque fut entreprise par les deux extrémités de la Rachi Ridge, essayant une manoeuvre "en pince" . Ils gagnèrent un peu de terrain, mais la rupture des communications entre les troupes et le QG ne put permettre la coordination des troupes.
L'action de la Luftwaffe se fit durement sentir. 260 sorties étaient à noter, ce 15 novembre, dont 150 était le fait des Ju-88 qui bombardaient sans relâche le QG anglais.
Sur mer, les britanniques ne chômaient pas. Le destroyer HMS Echo coula trois bateaux de débarquement allemands, ainsi qu'un "F-Boat". Le bateau allemand coula avec une cargaison de canons d'artillerie et quelques PzIII !!
6) La minute de vérité : 16 novembre.
Les troupes allemandes profitant de la supériorité aérienne de leurs avions purent attaquer le QG anglais au Mont Meraviglia. Malgré la situation désespérée, les britanniques se battirent avec courage, mais à 17 h 00, devant le manque de ravitaillement, notamment en munitions, les anglais hissèrent le drapeau blanc. Une centaine d'hommes avait pu, malgré tout, être évacuée par mer.
La perte de l'île de Leros "eut un goût amer" pour Winston Churchill. La victoire, dérisoire par rapport aux enjeux du front de l'est, fut célébrée par le Führer.
La bataille coûta 1 109 hommes aux allemands, 5 "motor feries", un "steam ferry", et 5 barges de débarquements.
Les britanniques connurent ici, leur dernière défaite de la 2nde guerre mondiale, leurs pertes s'élevèrent à environ 2 000 hommes. Les 4 800 survivants partirent en captivité.
Quelques jours après la bataille, les allemands ne laissèrent qu'un bataillon pour garder l'île. Ce fut pour l'Allemagne, la dernière opération aéroportée de la guerre.
50 ans plus tard, la leçon de cette bataille reste toujours la même : Command, control, communication, and Intelligence (C-3-I).
Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
Une localisation de l'île de Léros. On peut remarquer la proximité avec la Turquie.
Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
Après Léopard, les Allemands vont encore organiser une autre opération aéroportée durant la bataille des Ardennes, l'opération Stösser.
Elle se soldera par un échec total. Les troupes seront dispersées sur un énorme périmètre (y compris derrière les lignes allemandes) et ne pourront jamais jouer le rôle qui leur avait été assigné.
Seul résultat notable, ces largages, combiné avec l'effet induit par l'opération Greif d'Otto Skorzeny (qui consistait à infiltrer des hommes déguisés en soldats américains dans les lignes allemandes) auront pour effet de rendre les américains complètement paranoïaques pendants plusieurs jours ou semaines: ils vont voir des parachutistes ou des espions partout.
Elle se soldera par un échec total. Les troupes seront dispersées sur un énorme périmètre (y compris derrière les lignes allemandes) et ne pourront jamais jouer le rôle qui leur avait été assigné.
Seul résultat notable, ces largages, combiné avec l'effet induit par l'opération Greif d'Otto Skorzeny (qui consistait à infiltrer des hommes déguisés en soldats américains dans les lignes allemandes) auront pour effet de rendre les américains complètement paranoïaques pendants plusieurs jours ou semaines: ils vont voir des parachutistes ou des espions partout.
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Toutes les vertus secondaires comme le courage, la discipline, la fidélité, l'endurance n'ont un effet positif qu'aussi longtemps qu'elles servent une cause positive. Si une cause positive devient négative, les vertus secondaires deviennent problématiques
Baugnez44- Général (Administrateur)
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Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
Quelques photos du désastre de Créte pour les JU52, avec les photos de leur cimetière là bas, après la Hollande, la crète et ces cimetières de JU, en grande partie, pour moi, de l'echec à l'Est, est sur ces photos...
Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
Un lien vers une carte schématique de l'Opération Leopard :
Pour voir la carte en grand, cliquez sur ce lien :
https://2img.net/r/ihimizer/img218/459/operationleopardsz5.jpg
Source : Strategy and Tactics, n°158, Février 1993, p.69.
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https://2img.net/r/ihimizer/img218/459/operationleopardsz5.jpg
Source : Strategy and Tactics, n°158, Février 1993, p.69.
Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
Baugnez44 a écrit:Après Léopard, les Allemands vont encore organiser une autre opération aéroportée durant la bataille des Ardennes, l'opération Stösser.
Exact, c'est la toute dernière op aéropportée Allemande.
Phil642- Général (Administrateur)
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Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
tietie007 a écrit:Un lien vers une carte schématique de l'Opération Leopard :
Pour voir la carte en grand, cliquez sur ce lien :
https://2img.net/r/ihimizer/img218/459/operationleopardsz5.jpg
Source : Strategy and Tactics, n°158, Février 1993, p.69.
Ici l'ordre de bataille de l'opération, toujours dans Strategy and Tactics, n°158, Février 1993, p.71.
Cliquez-ici pour mirer les forces en présence lors de l'Opération Leopard :
https://2img.net/r/ihimizer/img136/9867/operationleopardordredekc6.jpg
Quand vous voyez le document apparaître, cliquez-dessus.
Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
Phil642 a écrit:Baugnez44 a écrit:Après Léopard, les Allemands vont encore organiser une autre opération aéroportée durant la bataille des Ardennes, l'opération Stösser.
Exact, c'est la toute dernière op aéropportée Allemande.
Euh, il me semble que des renfort aéroportés ont été envoyés à Breslau-Lissa en 1945. Comme il n'y avait plus de pistes viables, ils ont dû être parachutés.
Zek- Commandant
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Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
mcouioui a écrit:Quelques photos du désastre de Créte pour les JU52, avec les photos de leur cimetière là bas, après la Hollande, la crète et ces cimetières de JU, en grande partie, pour moi, de l'echec à l'Est, est sur ces photos...
Hmmm, tu forces un peu le trait, Mcouioui !
Tu fais référence au pseudo pont aérien pour ravitailler la poche de Stalingrad ? Si oui, je ne pense pas que ce soit quelques dizaines de Ju-52 qui aurait changé grand chose...Vu les conditions climatiques et l'éloignement des aérodromes allemands, ce pont aérien ne pouvait être qu'un échec !
Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
Non, je parle du matériel de remplacement et du personnel qui pour l'aviation de chasse, par exemple, avant la Créte se déplace en avion, après en camion...
Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
question : les division aéroportées allemandes portaient elles des noms comme les divisions SS ou la grossdeutchland ?
generalwolf- Général de Brigade
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Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
generalwolf a écrit:question : les division aéroportées allemandes portaient elles des noms comme les divisions SS ou la grossdeutchland ?
Je ne suis pas un spécialiste mais je ne connais que la 7th FliegerDivision de Student, comme division parachutiste et la 22eme division aéroportée de Von Sponeck, celle qui a investi l'aéroport de Rotterdam, en 1940. Donc à priori, pas de noms particuliers pour désigner ces deux divisions.
Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
à ma connaissance, une seul Fallschirm-Jäger-Division portait un nom: la Fallschirm-Jäger-Division Erdmann. Cette division porta cette désignation trés peu de temps puisqu'elle fut nommée Erdmann le 20 Aout 1944 mais changea de désignation le 9 Septembre 1944 où elle devint la 7.Fallschirm-Jäger-Division
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
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Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
merci bcp mais Bonnecarrère ds son livre "qui ose vaincra" fait référence à une division para "kreta" se trouvant en garnison en bretagne en juin 44
generalwolf- Général de Brigade
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Localisation : la ferté bernard (72) breton expatrié
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
Oui mais ça c'est la division qui a sauté en Crete, je crois pas que ce soit un nom officiel
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Ivy mike- Général (Administrateur)
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Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
generalwolf a écrit:merci bcp mais Bonnecarrère ds son livre "qui ose vaincra" fait référence à une division para "kreta" se trouvant en garnison en bretagne en juin 44
Oui il me semble que pour la 7th FliegerDivision qui a sauté en Crète, une bande de bras fut créée avec l'inscription "Kreta", après la bataille.
http://perso.orange.fr/did.panzer/armelband.html
Mais ce n'était pas l'appelation de l'unité.
Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
merci a vous de vos réponse
generalwolf- Général de Brigade
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Age : 46
Localisation : la ferté bernard (72) breton expatrié
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
Hello Titie
Tu as écrit :
1 000 du 1st Battalion, 10th Regiment de la Division Cuneo était en état de combattre.
il s'agit du 10 reggimento fanteria de la 50a divisione Regina.
La dénomination exacte de la division allemande est la 22. Luftlande Infanterie-Division du generalleutnant Wilhelm Müller.
Les bataillons anglais cités appartiennent à la 234th Infantry Brigade du Brigadier Brittorous remplacé par Tilney.
ps : si tu es toujours en possession de l'article je serais intéressé de le lire.
ALEX
Tu as écrit :
1 000 du 1st Battalion, 10th Regiment de la Division Cuneo était en état de combattre.
il s'agit du 10 reggimento fanteria de la 50a divisione Regina.
La dénomination exacte de la division allemande est la 22. Luftlande Infanterie-Division du generalleutnant Wilhelm Müller.
Les bataillons anglais cités appartiennent à la 234th Infantry Brigade du Brigadier Brittorous remplacé par Tilney.
ps : si tu es toujours en possession de l'article je serais intéressé de le lire.
ALEX
Re: L'opération Leopard ou le chant du cygne des paras allemands
Salut Alex, il m'étonnerait que je retrouve cet article, puisque j'ai déménagé, entre-temps, et que j'ai du faire pas mal de vide dans les revues.
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