Pour le plaisir du Basket .
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Sgt.Ray
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Pour le plaisir du Basket .
- Les Bulls .
Les Chicago Bulls ne sont que la seconde franchise NBA implantée à Chicago, après les Packers / Zephyrs (devenus par la suite les Washington Wizards). La franchise joue sa première saison en 1966-67, et bat le record de matchs gagnés par une expansion team
en NBA, en se qualifiant pour les play-offs. Les années suivantes, les
Bulls assemblent pièce par pièce une équipe compétitive, mais sans
jamais atteindre les sommets. Durant les années 1970, les Bulls sont réputés pour être une équipe robuste au style défensif, construite autour des ailiers Jerry Sloan, Bob Love
et Chet Walker, du meneur Norm Van Lier, et du pivot Tom Boerwinkle.
Néanmoins, la franchise ne remporte qu'un titre de Division, et
n'atteint pas les finales. À la fin des années 1970, les Bulls profitent de l'effondrement d'une ligue concurrente, l'ABA, pour se renforcer en sélectionnant Artis Gilmore. Il mène une équipe composée de hauts choix de draft : Reggie Theus, David Greenwood et Orlando Woolridge. Après le transfert de Gilmore aux San Antonio Spurs
pour le pivot Dave Corzine, les Bulls se tournent vers une attaque à
haut régime axée autour de Theus, qui inclut rapidement les arrières
Quentin Daly et Ennis Whatley. Les performances lamentables obtenues
poussent les Bulls à transférer Theus pour la saison 1983-84.
L'arrivée de Michael Jordan
Durant l'intersaison 1984 les Bulls héritent du troisième choix de la draft, après Houston et Portland. Avec le premier choix, les Rockets sélectionnent naturellement Akeem Olajuwon (qui n'a pas encore de « H » dans son prénom), le pivot issu de l'université de Houston.
Les Blazers disposent du second choix. Ils n'hésitent pas longtemps avant de choisir Sam Bowie : le poste d'arrière est déjà pourvu par Clyde Drexler, et les Blazers veulent faire perdurer la tradition du pivot talentueux entamée avec Bill Walton. Sam Bowie aura malheureusement une courte carrière perturbée par les blessures.
Avec le troisième choix, les Bulls sélectionnent un arrière très
athlétique qui vient de remporter le titre universitaire avec North
Carolina : Michael Jordan.
Il faut savoir qu'à l'époque, les Bulls, ne réalisant pas le potentiel
que représentait Jordan, ont essayé d'échanger leur choix de draft
quelques jours avant contre un pivot. Mais les discussions entamées
avec Seattle et les Clippers
n'aboutirent pas. Dans les mentalités de l'époque, une équipe
championne se construisait autour d'un pivot, car jamais un arrière
dans l'histoire de la ligue n'a dominé le championnat autant qu'un
pivot (Bill Russell, George Mikan ou Wilt Chamberlain).
Michael Jordan, l'icône du basket-ball mondial
Les Bulls, avec le nouveau propriétaire Jerry Reinsdorf et le nouveau General Manager Jerry Krause,
décident de construire la franchise autour de Jordan. Jordan établit
deux records du club dès sa première année en menant l'équipe aux
points (troisième dans la ligue) et aux interceptions (quatrième dans
la ligue). Il ramène l'équipe en play-offs, gagne le titre de rookie de l'année et se voit nommé dans la All NBA Second Team.
Durant l'intersaison la franchise acquiert l'arrière John Paxson et réalise ce qui sera un hold-up en échangeant Ennis Whatley (et Keith Lee) contre Charles Oakley, tout juste drafté par Cleveland.
Avec Jordan et Dave Corzine, ce quatuor compose la force offensive des
Bulls pour les deux saisons à venir. Pour pallier la blessure de
Jordan, indisponible pour la saison, l'équipe acquiert la légende NBA George Gervin
qui apporte de l'aide offensive. Les Bulls terminent huitième de la
Conférence Est. Jordan revient pour les play-offs affronter les Boston Celtics,
auteurs d'une saison monstrueuse avec 67 victoires pour 15 défaites.
Chicago est balayée en trois manches, mais Jordan enregistre un nouveau
record en marquant 63 points dans un match, ce qui amène son rival Larry Bird à commenter : «c'était Dieu déguisé en Michael Jordan ».
En 1986-87, Jordan mène la ligue avec 37,1 points de moyenne par match et devient le premier Bull nommé dans la All NBA first team. Cependant les Bulls sont encore balayés par les Celtics en play-offs. En 1987 Krause sélectionne le pivot Olden Polynice et l'ailier fort Horace Grant. Polynice est échangé contre Scottie Pippen
le jour de la draft. Avec Paxson et Jordan à l'arrière, Brad Sellers et
Oakley à l'aile, Corzine au centre, et les rookies Pippen et Grant
venant du banc, les Bulls réalisent une belle saison en gagnant 50
matchs et en avançant jusqu'aux demi-finales de Conférence, avant
d'être éliminés par les Detroit Pistons. Michael Jordan est pour la première fois nommé meilleur joueur de la saison régulière.
L'intersaison 1989 marque une seconde année consécutive de changements majeurs. Le populaire Charles Oakley qui a mené la ligue aux rebonds en 1987 et 1988, est transféré aux New York Knicks pour le pivot Bill Cartwright et un choix de draft utilisé pour sélectionner Will Perdue.
Le nouveau cinq majeur composé de Paxson, Jordan, Pippen, Grant et
Cartwright met un peu de temps à se trouver et gagne moins de matchs
que la saison précédente. Au premier tour des play-offs, les Bulls
affrontent une prometteuse équipe des Cleveland Cavaliers.
Ils sont poussés jusqu'au cinquième match décisif. À trois secondes de
la fin, les Cavaliers mènent d'un point. À la remise en jeu pour les
Bulls, Brad Sellers donne la balle à Jordan qui saute pour tirer. Son
défenseur, Craig Ehlo,
saute pour tenter de contrer Jordan. Craig Ehlo s'élève, Jordan aussi,
mais pendant qu'Ehlo redescend, Jordan s'élève encore, tire et marque
le panier de la victoire. Cette action, l'une des plus belle de
l'histoire de la ligue, est surnommée « The Shot ». La saison des Bulls s'arrête en finales de Conférence, face aux Detroit Pistons, où ils sont éliminés en 6 matchs. Jordan est malmené et isolé face à la rugueuse défense des Pistons mise au point par Chuck Daly.
En 1989-90, Jordan mène pour la quatrième saison consécutive la
ligue aux points par match. Scottie Pippen glane sa première sélection
au All-Star Game. L'entraîneur Doug Collins est remplacé par son assistant Phil Jackson. Durant la draft 1989, les Bulls sélectionnent Stacey King et B.J. Armstrong. L'équipe, qui s'améliore, finit cinquième de la Conférence Est.
Après avoir de nouveau éliminé les Cavs en cinq manches au premier
tour, les Bulls retrouvent les Pistons en finales de Conférence et les
poussent jusqu'au septième match avant d'être éliminés pour la
troisième saison consécutive.
Les Chicago Bulls ne sont que la seconde franchise NBA implantée à Chicago, après les Packers / Zephyrs (devenus par la suite les Washington Wizards). La franchise joue sa première saison en 1966-67, et bat le record de matchs gagnés par une expansion team
en NBA, en se qualifiant pour les play-offs. Les années suivantes, les
Bulls assemblent pièce par pièce une équipe compétitive, mais sans
jamais atteindre les sommets. Durant les années 1970, les Bulls sont réputés pour être une équipe robuste au style défensif, construite autour des ailiers Jerry Sloan, Bob Love
et Chet Walker, du meneur Norm Van Lier, et du pivot Tom Boerwinkle.
Néanmoins, la franchise ne remporte qu'un titre de Division, et
n'atteint pas les finales. À la fin des années 1970, les Bulls profitent de l'effondrement d'une ligue concurrente, l'ABA, pour se renforcer en sélectionnant Artis Gilmore. Il mène une équipe composée de hauts choix de draft : Reggie Theus, David Greenwood et Orlando Woolridge. Après le transfert de Gilmore aux San Antonio Spurs
pour le pivot Dave Corzine, les Bulls se tournent vers une attaque à
haut régime axée autour de Theus, qui inclut rapidement les arrières
Quentin Daly et Ennis Whatley. Les performances lamentables obtenues
poussent les Bulls à transférer Theus pour la saison 1983-84.
L'arrivée de Michael Jordan
Durant l'intersaison 1984 les Bulls héritent du troisième choix de la draft, après Houston et Portland. Avec le premier choix, les Rockets sélectionnent naturellement Akeem Olajuwon (qui n'a pas encore de « H » dans son prénom), le pivot issu de l'université de Houston.
Les Blazers disposent du second choix. Ils n'hésitent pas longtemps avant de choisir Sam Bowie : le poste d'arrière est déjà pourvu par Clyde Drexler, et les Blazers veulent faire perdurer la tradition du pivot talentueux entamée avec Bill Walton. Sam Bowie aura malheureusement une courte carrière perturbée par les blessures.
Avec le troisième choix, les Bulls sélectionnent un arrière très
athlétique qui vient de remporter le titre universitaire avec North
Carolina : Michael Jordan.
Il faut savoir qu'à l'époque, les Bulls, ne réalisant pas le potentiel
que représentait Jordan, ont essayé d'échanger leur choix de draft
quelques jours avant contre un pivot. Mais les discussions entamées
avec Seattle et les Clippers
n'aboutirent pas. Dans les mentalités de l'époque, une équipe
championne se construisait autour d'un pivot, car jamais un arrière
dans l'histoire de la ligue n'a dominé le championnat autant qu'un
pivot (Bill Russell, George Mikan ou Wilt Chamberlain).
Michael Jordan, l'icône du basket-ball mondial
Les Bulls, avec le nouveau propriétaire Jerry Reinsdorf et le nouveau General Manager Jerry Krause,
décident de construire la franchise autour de Jordan. Jordan établit
deux records du club dès sa première année en menant l'équipe aux
points (troisième dans la ligue) et aux interceptions (quatrième dans
la ligue). Il ramène l'équipe en play-offs, gagne le titre de rookie de l'année et se voit nommé dans la All NBA Second Team.
Durant l'intersaison la franchise acquiert l'arrière John Paxson et réalise ce qui sera un hold-up en échangeant Ennis Whatley (et Keith Lee) contre Charles Oakley, tout juste drafté par Cleveland.
Avec Jordan et Dave Corzine, ce quatuor compose la force offensive des
Bulls pour les deux saisons à venir. Pour pallier la blessure de
Jordan, indisponible pour la saison, l'équipe acquiert la légende NBA George Gervin
qui apporte de l'aide offensive. Les Bulls terminent huitième de la
Conférence Est. Jordan revient pour les play-offs affronter les Boston Celtics,
auteurs d'une saison monstrueuse avec 67 victoires pour 15 défaites.
Chicago est balayée en trois manches, mais Jordan enregistre un nouveau
record en marquant 63 points dans un match, ce qui amène son rival Larry Bird à commenter : «c'était Dieu déguisé en Michael Jordan ».
En 1986-87, Jordan mène la ligue avec 37,1 points de moyenne par match et devient le premier Bull nommé dans la All NBA first team. Cependant les Bulls sont encore balayés par les Celtics en play-offs. En 1987 Krause sélectionne le pivot Olden Polynice et l'ailier fort Horace Grant. Polynice est échangé contre Scottie Pippen
le jour de la draft. Avec Paxson et Jordan à l'arrière, Brad Sellers et
Oakley à l'aile, Corzine au centre, et les rookies Pippen et Grant
venant du banc, les Bulls réalisent une belle saison en gagnant 50
matchs et en avançant jusqu'aux demi-finales de Conférence, avant
d'être éliminés par les Detroit Pistons. Michael Jordan est pour la première fois nommé meilleur joueur de la saison régulière.
L'intersaison 1989 marque une seconde année consécutive de changements majeurs. Le populaire Charles Oakley qui a mené la ligue aux rebonds en 1987 et 1988, est transféré aux New York Knicks pour le pivot Bill Cartwright et un choix de draft utilisé pour sélectionner Will Perdue.
Le nouveau cinq majeur composé de Paxson, Jordan, Pippen, Grant et
Cartwright met un peu de temps à se trouver et gagne moins de matchs
que la saison précédente. Au premier tour des play-offs, les Bulls
affrontent une prometteuse équipe des Cleveland Cavaliers.
Ils sont poussés jusqu'au cinquième match décisif. À trois secondes de
la fin, les Cavaliers mènent d'un point. À la remise en jeu pour les
Bulls, Brad Sellers donne la balle à Jordan qui saute pour tirer. Son
défenseur, Craig Ehlo,
saute pour tenter de contrer Jordan. Craig Ehlo s'élève, Jordan aussi,
mais pendant qu'Ehlo redescend, Jordan s'élève encore, tire et marque
le panier de la victoire. Cette action, l'une des plus belle de
l'histoire de la ligue, est surnommée « The Shot ». La saison des Bulls s'arrête en finales de Conférence, face aux Detroit Pistons, où ils sont éliminés en 6 matchs. Jordan est malmené et isolé face à la rugueuse défense des Pistons mise au point par Chuck Daly.
En 1989-90, Jordan mène pour la quatrième saison consécutive la
ligue aux points par match. Scottie Pippen glane sa première sélection
au All-Star Game. L'entraîneur Doug Collins est remplacé par son assistant Phil Jackson. Durant la draft 1989, les Bulls sélectionnent Stacey King et B.J. Armstrong. L'équipe, qui s'améliore, finit cinquième de la Conférence Est.
Après avoir de nouveau éliminé les Cavs en cinq manches au premier
tour, les Bulls retrouvent les Pistons en finales de Conférence et les
poussent jusqu'au septième match avant d'être éliminés pour la
troisième saison consécutive.
Dernière édition par le 27/4/2007, 11:04, édité 1 fois
dd
Les années 1990, et le premier triplé
Le United Center
Pour la saison 1990-91, l'attaque en triangle développée par Phil Jackson
est finalement bien assimilée et Jordan comprend qu'il doit jouer avec
ses coéquipiers s'il veut remporter le titre NBA. Les Bulls établissent
un record de la franchise avec 61 victores, et traversent allègrement
les play-offs en balayant les Pistons en finales de Conférence avant de
gagner les finales en seulement 5 manches face aux Lakers de Magic Johnson.
Michael Jordan est nommé meilleur joueur de la saison régulière et
meilleur joueur des finales en plus d'engranger un cinquième titre de
meilleur marqueur.
Les Bulls gagnent un second titre consécutif en 1991-92 face aux Blazers
après avoir de nouveau battu le record de victoires en saison régulière
de la franchise avec 67. Jordan est de nouveau élu meilleur joueur de
la saison régulière et des finales, en plus de son sixième titre de
meilleur marqueur.
En 1992-93 les Bulls réussissent ce qu'aucune équipe n'avait fait depuis les légendaires Boston Celtics des années 1960 en cherchant un troisième titre consécutif face aux Phoenix Suns de Charles Barkley,
avec le tir historique de Paxson qui donne la victoire et le titre lors
du sixième match. Jordan est encore meilleur joueur des finales, et
égalise le record de Wilt Chamberlain avec sept titres de meilleur marqueur d'affilée.
Mais durant l'été, Jordan choque le monde du basket en annonçant sa
retraite, directement liée à l'assassinat de son père quelques mois
plus tôt. Les Bulls deviennent alors l'équipe de Scottie Pippen,
jusqu'alors fidèle lieutenant de Jordan. Horace Grant et B.J. Armstrong
améliorent leurs niveaux de jeu et sont sélectionnés pour la première
fois au All-Star Game, où Scottie Pippen est élu meilleur joueur. Le
trio est assisté de Cartwright, Perdue, de l'arrière Pete Myers et du
rookie croate Toni Kukoc.
En dépit de la très bonne saison régulière des Bulls, vainqueurs de 55
rencontres, Chicago perd au second tour des play-offs face aux Knicks.
Le retour de Jordan [modifier]
En 1995 les Bulls perdent Horace Grant et Bill Cartwright, partis à Orlando et Seattle, mais signent l'arrière All-Star Ron Harper. L'équipe s'effondre en saison régulière, quand, le 17 mars 1995,
Michael Jordan annonce son retour. Il revient immédiatement au niveau
des meilleurs joueurs de la ligue, marquant 55 points face aux Knicks
dès son cinquième match, et amène les Bulls à la cinquième place de la
Conférence Est. Mais Jordan, pas encore au sommet de sa forme, ne peut
rien faire pour empêcher son équipe de perdre face au Orlando Magic au
second tour des play-offs.
Durant l'intersaison, les Bulls perdent B.J. Armstrong dans l' expansion draft, mais Krause réussit un transfert de génie en échangeant l'anecdotique Will Perdue aux Spurs contre Dennis Rodman.
Rodman, meilleur rebondeur de la ligue lors des quatre dernières
saisons, est devenu indésirable à San Antonio à cause de son caractère
imprévisible, incompatible avec la rigueur militaire de l'entraîneur
des Spurs, Gregg Popovich.
Sur le plan purement statistique, l'échange est un hold-up pour les
Bulls mais le pari est risqué car le caractère instable de Rodman est
susceptible de détruire l'équipe.
Il n'en sera rien. Le trio Jordan-Pippen-Rodman, bien secondé par Toni
Kukoc, Ron Harper, Luc Longley et Steve Kerr réussit la meilleure
saison de l'histoire de la NBA en remportant 72 victoires pour dix
défaites. Jordan est meilleur marqueur de la ligue, Rodman meilleur
rebondeur, et Steve Kerr
mène la ligue au pourcentage à 3 points. Jordan est meilleur joueur de
la saison régulière, du All-Star Game et des finales, Krause est le General Manager de l'année, Kukoc le meilleur sixième homme et Phil Jackson le meilleur entraîneur. Pippen et Jordan sont nommés dans la All NBA First Team, et le trio Jordan-Pippen-Rodman est dans la All NBA First Defensive Team. Les Bulls triomphent des Sonics de Gary Payton et de Shawn Kemp en finales.
Les Bulls répètent leur année d'excellence en 1996-97 en égalisant
le deuxième meilleur bilan de l'histoire de la ligue avec 69 victoires.
Ils battent en finales le Utah Jazz de Karl Malone et John Stockton. Jordan est pour la neuvième fois meilleur marqueur de la ligue.
L'année suivante, les Bulls remportent une nouvelle fois le Three-peat
(trois titres d'affilées) en remportant 62 victoires et le titre NBA de
nouveau face au Jazz. Lors du sixième match, Jordan rentre à 6 secondes
de la fin le tir décisif qui offre le match et le titre aux Bulls. Il
remporte son dixième titre de meilleur marqueur, son cinquième titre de
meilleur joueur de la saison régulière et son sixième titre de meilleur
joueur des finales. Rodman remporte son septième titre d'affilée de
meilleur rebondeur.
Le United Center
Pour la saison 1990-91, l'attaque en triangle développée par Phil Jackson
est finalement bien assimilée et Jordan comprend qu'il doit jouer avec
ses coéquipiers s'il veut remporter le titre NBA. Les Bulls établissent
un record de la franchise avec 61 victores, et traversent allègrement
les play-offs en balayant les Pistons en finales de Conférence avant de
gagner les finales en seulement 5 manches face aux Lakers de Magic Johnson.
Michael Jordan est nommé meilleur joueur de la saison régulière et
meilleur joueur des finales en plus d'engranger un cinquième titre de
meilleur marqueur.
Les Bulls gagnent un second titre consécutif en 1991-92 face aux Blazers
après avoir de nouveau battu le record de victoires en saison régulière
de la franchise avec 67. Jordan est de nouveau élu meilleur joueur de
la saison régulière et des finales, en plus de son sixième titre de
meilleur marqueur.
En 1992-93 les Bulls réussissent ce qu'aucune équipe n'avait fait depuis les légendaires Boston Celtics des années 1960 en cherchant un troisième titre consécutif face aux Phoenix Suns de Charles Barkley,
avec le tir historique de Paxson qui donne la victoire et le titre lors
du sixième match. Jordan est encore meilleur joueur des finales, et
égalise le record de Wilt Chamberlain avec sept titres de meilleur marqueur d'affilée.
Mais durant l'été, Jordan choque le monde du basket en annonçant sa
retraite, directement liée à l'assassinat de son père quelques mois
plus tôt. Les Bulls deviennent alors l'équipe de Scottie Pippen,
jusqu'alors fidèle lieutenant de Jordan. Horace Grant et B.J. Armstrong
améliorent leurs niveaux de jeu et sont sélectionnés pour la première
fois au All-Star Game, où Scottie Pippen est élu meilleur joueur. Le
trio est assisté de Cartwright, Perdue, de l'arrière Pete Myers et du
rookie croate Toni Kukoc.
En dépit de la très bonne saison régulière des Bulls, vainqueurs de 55
rencontres, Chicago perd au second tour des play-offs face aux Knicks.
Le retour de Jordan [modifier]
En 1995 les Bulls perdent Horace Grant et Bill Cartwright, partis à Orlando et Seattle, mais signent l'arrière All-Star Ron Harper. L'équipe s'effondre en saison régulière, quand, le 17 mars 1995,
Michael Jordan annonce son retour. Il revient immédiatement au niveau
des meilleurs joueurs de la ligue, marquant 55 points face aux Knicks
dès son cinquième match, et amène les Bulls à la cinquième place de la
Conférence Est. Mais Jordan, pas encore au sommet de sa forme, ne peut
rien faire pour empêcher son équipe de perdre face au Orlando Magic au
second tour des play-offs.
Durant l'intersaison, les Bulls perdent B.J. Armstrong dans l' expansion draft, mais Krause réussit un transfert de génie en échangeant l'anecdotique Will Perdue aux Spurs contre Dennis Rodman.
Rodman, meilleur rebondeur de la ligue lors des quatre dernières
saisons, est devenu indésirable à San Antonio à cause de son caractère
imprévisible, incompatible avec la rigueur militaire de l'entraîneur
des Spurs, Gregg Popovich.
Sur le plan purement statistique, l'échange est un hold-up pour les
Bulls mais le pari est risqué car le caractère instable de Rodman est
susceptible de détruire l'équipe.
Il n'en sera rien. Le trio Jordan-Pippen-Rodman, bien secondé par Toni
Kukoc, Ron Harper, Luc Longley et Steve Kerr réussit la meilleure
saison de l'histoire de la NBA en remportant 72 victoires pour dix
défaites. Jordan est meilleur marqueur de la ligue, Rodman meilleur
rebondeur, et Steve Kerr
mène la ligue au pourcentage à 3 points. Jordan est meilleur joueur de
la saison régulière, du All-Star Game et des finales, Krause est le General Manager de l'année, Kukoc le meilleur sixième homme et Phil Jackson le meilleur entraîneur. Pippen et Jordan sont nommés dans la All NBA First Team, et le trio Jordan-Pippen-Rodman est dans la All NBA First Defensive Team. Les Bulls triomphent des Sonics de Gary Payton et de Shawn Kemp en finales.
Les Bulls répètent leur année d'excellence en 1996-97 en égalisant
le deuxième meilleur bilan de l'histoire de la ligue avec 69 victoires.
Ils battent en finales le Utah Jazz de Karl Malone et John Stockton. Jordan est pour la neuvième fois meilleur marqueur de la ligue.
L'année suivante, les Bulls remportent une nouvelle fois le Three-peat
(trois titres d'affilées) en remportant 62 victoires et le titre NBA de
nouveau face au Jazz. Lors du sixième match, Jordan rentre à 6 secondes
de la fin le tir décisif qui offre le match et le titre aux Bulls. Il
remporte son dixième titre de meilleur marqueur, son cinquième titre de
meilleur joueur de la saison régulière et son sixième titre de meilleur
joueur des finales. Rodman remporte son septième titre d'affilée de
meilleur rebondeur.
Dernière édition par le 27/4/2007, 11:04, édité 1 fois
vcfds
L'été 1998
met un terme à cette épopée fantastique. Jerry Krause, sentant qu'il
faut tourner la page, remodèle complètement l'effectif en refusant de
re-signer Phil Jackson, Dennis Rodman et Steve Kerr ; il transfére
Scottie Pippen et Luc Longley contre des joueurs anecdoctiques. Ces
mouvements poussent vers la retraite un Michael Jordan qui pouvait être
encore hésitant à continuer. L'effectif est médiocre et Krause ne fait
rien pour l'améliorer dans l'immédiat. Sa stratégie est simple :
réaliser les plus mauvaises performances pour augmenter ses chances
d'obtenir des hauts choix de draft,
qu'il pourra coupler avec la signature de joueurs de gros calibre dans
quelques années. Toni Kukoc mène l'équipe aux points, aux rebonds et
aux passes décisives, qui ne gagne que 13 des 50 matchs d'une saison
réduite à cause de la grève des joueurs.
Avec la draft les Bulls sélectionnent Elton Brand et Ron Artest. Toni Kukoc est transféré durant la saison à Philadelphie.
Elton Brand devient le premier Bulls depuis Artis Gilmore à enregistrer
20 points et 10 rebonds de moyenne. Avec Artest, il est la seule
satisfaction de la franchise qui établit un bilan de 17 victoires pour
65 défaites, le pire de la franchise, seulement 4 ans après avoir
établi le record historique de victoires en saison régulière.
Krause n'arrive pas à signer des joueurs de haut niveau durant l'intersaison, il se tourne vers des jeunes joueurs : Brad Miller et Ron Mercer, signés en agents libres, ainsi que Marcus Fizer et Jamal Crawford,
sélectionnés lors de la draft. Brand finit meilleur marqueur et
rebondeur de la franchise, mais l'équipe est trop jeune et établit un
nouveau record de défaites avec seulement 15 victoires pour 67 défaites.
À l'intersaison suivante Krause choque les fans des Bulls en transférant Elton Brand aux Los Angeles Clippers contre le second choix de la draft Tyson Chandler. Il sélectionne également Eddy Curry
avec le quatrième choix. Les deux joueurs sont directement issus du
lycée, Krause ne s'attend évidemment pas à ce qu'ils fassent une
contribution significative durant leurs premières années. Il transfère
en cours de saison ses trois meilleurs marqueurs (Artest, Mercer et
Miller) pour Jalen Rose, certainement le joueur le plus polyvalent de l'équipe depuis Jordan et Pippen. L'entraîneur Tim Floyd est remplacé par Bill Cartwright, et l'équipe s'améliore pour passer de 15 à 21 victoires à la fin de la saison. Les Bulls sont toujours derniers de la ligue.
Pour la saison 2002-2003, les Bulls sélectionnent Jay Williams avec le second choix de la draft. Toujours menés par Rose, assisté de Crawford, Fizer, Donyell Marshall,
Eddy Curry, Tyson Chandler et Trenton Hassell, les Bulls forment une
équipe jeune et excitante qui gagne 30 matches pour la première saison
complète de Cartwright en tant qu'entraîneur. Durant l'été 2003, les Bulls font face à de nombreux changements. Jerry Krause, General Manager
de l'équipe depuis 19 ans, se retire pour laisser place à Jim Paxson.
Jay Williams, à l'issue d'une saison rookie prometteuse, se blesse
gravement lors d'un accident de moto. Paxson choisit Kirk Hinrich
avec le septième choix de la draft, et signe Scottie Pippen qui
effectue son grand retour dans la franchise pour terminer sa carrière,
et épauler les jeunes.
Mais la saison 2003-2004 est une déception. Eddy Curry ne développe
pas son niveau de jeu comme prévu, et fait preuve de manque d'efforts
et d'engagement. Tyson Chandler souffre d'un problème de dos chronique
et manque plus de 30 matchs. Scottie Pippen doit gérer des problèmes au
genou et Jamal Crawford demeure inconsistent. Bill Cartwright est
limogé en décembre 2003 pour être remplacé par Scott Skiles. Un échange avec les Raptors envoie Rose et Marshall à Toronto contre Antonio Davis et Jerome Williams. L'équipe termine avec 23 victoires, deuxième pire équipe de la ligue.
Durant l'intersaison 2004, Paxson transfère un futur choix de draft aux Phoenix Suns contre un choix supplémentaire pour la draft à venir. Disposant du 3e et du 7e choix, les Bulls sélectionnent l'arrière Ben Gordon et l'ailier Luol Deng. Scottie Pippen, souffrant de problèmes au genou, prend sa retraite. Jamal Crawford, libre de tout contrat, signe à New York.
La saison 2004-05 dépasse toutes les attentes et les Bulls se
qualifient en playoffs pour la première fois de l'ère post-Jordan après
un départ catastrophique (la saison commence avec 9 défaites
consécutives).
Ben Gordon
s'avère être un joueur décisif dans les instants cruciaux des matchs ;
il est élu meilleur sixième homme de l'année, et second au vote du rookie de l'année qui revient à Emeka Okafor.
Affrontant au premier tour les Washington Wizards avec l'avantage du terrain mais sans deux de leurs quatre meilleurs marqueurs (Eddy Curry est au repos forcé suite après qu'on lui ait décelé des battements irréguliers du cœur et Luol Deng s'est blessé à la main), les Bulls perdent la série en 6 manches alors qu'ils avaient remporté les deux premiers matchs.
A l’orée de la saison 2005-06, les Bulls sont annoncés par les
observateurs comme une des équipes à suivre de près en NBA. Chicago
réussit à garder Chris Duhon malgré une offre des Raptors
et fait signer un contrat de 6 ans à Tyson Chandler lui assurant d’être
titulaire à l’ntérieur suite au départ d’Eddy Curry. Ce dernier ayant
refusé des examens complémentaires de son cœur est envoyé en compagnie
d’Antonio Davis à New York contre Tim Thomas,Michael Sweetney et des futurs tours de draft. Darius Songaila quitte les Sacramento Kings
pour compléter l’effectif d’une équipe jeune mais ambitieuse. Le début
de saison est néanmoins chaotique et après 4 mois de compétition les
Bulls présentent un bilan de 25 victoires pour 31 défaites. Tim Thomas
est alors débarqué début mars après n’avoir joué que 3 matches depuis
l’ouverture de la saison. Ce n'est qu'au prix d'une fin de saison
remarquable au cours de laquelle ils remportent 9 de leurs 10 derniers
matches que les Bulls se qualifient pour les playoffs avec un bilan
final de 41 victoires pour autant de défaites. Ils sont éliminés dès le
premier tour par le Miami Heat, 4 manches à 2.
met un terme à cette épopée fantastique. Jerry Krause, sentant qu'il
faut tourner la page, remodèle complètement l'effectif en refusant de
re-signer Phil Jackson, Dennis Rodman et Steve Kerr ; il transfére
Scottie Pippen et Luc Longley contre des joueurs anecdoctiques. Ces
mouvements poussent vers la retraite un Michael Jordan qui pouvait être
encore hésitant à continuer. L'effectif est médiocre et Krause ne fait
rien pour l'améliorer dans l'immédiat. Sa stratégie est simple :
réaliser les plus mauvaises performances pour augmenter ses chances
d'obtenir des hauts choix de draft,
qu'il pourra coupler avec la signature de joueurs de gros calibre dans
quelques années. Toni Kukoc mène l'équipe aux points, aux rebonds et
aux passes décisives, qui ne gagne que 13 des 50 matchs d'une saison
réduite à cause de la grève des joueurs.
Avec la draft les Bulls sélectionnent Elton Brand et Ron Artest. Toni Kukoc est transféré durant la saison à Philadelphie.
Elton Brand devient le premier Bulls depuis Artis Gilmore à enregistrer
20 points et 10 rebonds de moyenne. Avec Artest, il est la seule
satisfaction de la franchise qui établit un bilan de 17 victoires pour
65 défaites, le pire de la franchise, seulement 4 ans après avoir
établi le record historique de victoires en saison régulière.
Krause n'arrive pas à signer des joueurs de haut niveau durant l'intersaison, il se tourne vers des jeunes joueurs : Brad Miller et Ron Mercer, signés en agents libres, ainsi que Marcus Fizer et Jamal Crawford,
sélectionnés lors de la draft. Brand finit meilleur marqueur et
rebondeur de la franchise, mais l'équipe est trop jeune et établit un
nouveau record de défaites avec seulement 15 victoires pour 67 défaites.
À l'intersaison suivante Krause choque les fans des Bulls en transférant Elton Brand aux Los Angeles Clippers contre le second choix de la draft Tyson Chandler. Il sélectionne également Eddy Curry
avec le quatrième choix. Les deux joueurs sont directement issus du
lycée, Krause ne s'attend évidemment pas à ce qu'ils fassent une
contribution significative durant leurs premières années. Il transfère
en cours de saison ses trois meilleurs marqueurs (Artest, Mercer et
Miller) pour Jalen Rose, certainement le joueur le plus polyvalent de l'équipe depuis Jordan et Pippen. L'entraîneur Tim Floyd est remplacé par Bill Cartwright, et l'équipe s'améliore pour passer de 15 à 21 victoires à la fin de la saison. Les Bulls sont toujours derniers de la ligue.
Pour la saison 2002-2003, les Bulls sélectionnent Jay Williams avec le second choix de la draft. Toujours menés par Rose, assisté de Crawford, Fizer, Donyell Marshall,
Eddy Curry, Tyson Chandler et Trenton Hassell, les Bulls forment une
équipe jeune et excitante qui gagne 30 matches pour la première saison
complète de Cartwright en tant qu'entraîneur. Durant l'été 2003, les Bulls font face à de nombreux changements. Jerry Krause, General Manager
de l'équipe depuis 19 ans, se retire pour laisser place à Jim Paxson.
Jay Williams, à l'issue d'une saison rookie prometteuse, se blesse
gravement lors d'un accident de moto. Paxson choisit Kirk Hinrich
avec le septième choix de la draft, et signe Scottie Pippen qui
effectue son grand retour dans la franchise pour terminer sa carrière,
et épauler les jeunes.
Mais la saison 2003-2004 est une déception. Eddy Curry ne développe
pas son niveau de jeu comme prévu, et fait preuve de manque d'efforts
et d'engagement. Tyson Chandler souffre d'un problème de dos chronique
et manque plus de 30 matchs. Scottie Pippen doit gérer des problèmes au
genou et Jamal Crawford demeure inconsistent. Bill Cartwright est
limogé en décembre 2003 pour être remplacé par Scott Skiles. Un échange avec les Raptors envoie Rose et Marshall à Toronto contre Antonio Davis et Jerome Williams. L'équipe termine avec 23 victoires, deuxième pire équipe de la ligue.
Durant l'intersaison 2004, Paxson transfère un futur choix de draft aux Phoenix Suns contre un choix supplémentaire pour la draft à venir. Disposant du 3e et du 7e choix, les Bulls sélectionnent l'arrière Ben Gordon et l'ailier Luol Deng. Scottie Pippen, souffrant de problèmes au genou, prend sa retraite. Jamal Crawford, libre de tout contrat, signe à New York.
La saison 2004-05 dépasse toutes les attentes et les Bulls se
qualifient en playoffs pour la première fois de l'ère post-Jordan après
un départ catastrophique (la saison commence avec 9 défaites
consécutives).
Ben Gordon
s'avère être un joueur décisif dans les instants cruciaux des matchs ;
il est élu meilleur sixième homme de l'année, et second au vote du rookie de l'année qui revient à Emeka Okafor.
Affrontant au premier tour les Washington Wizards avec l'avantage du terrain mais sans deux de leurs quatre meilleurs marqueurs (Eddy Curry est au repos forcé suite après qu'on lui ait décelé des battements irréguliers du cœur et Luol Deng s'est blessé à la main), les Bulls perdent la série en 6 manches alors qu'ils avaient remporté les deux premiers matchs.
A l’orée de la saison 2005-06, les Bulls sont annoncés par les
observateurs comme une des équipes à suivre de près en NBA. Chicago
réussit à garder Chris Duhon malgré une offre des Raptors
et fait signer un contrat de 6 ans à Tyson Chandler lui assurant d’être
titulaire à l’ntérieur suite au départ d’Eddy Curry. Ce dernier ayant
refusé des examens complémentaires de son cœur est envoyé en compagnie
d’Antonio Davis à New York contre Tim Thomas,Michael Sweetney et des futurs tours de draft. Darius Songaila quitte les Sacramento Kings
pour compléter l’effectif d’une équipe jeune mais ambitieuse. Le début
de saison est néanmoins chaotique et après 4 mois de compétition les
Bulls présentent un bilan de 25 victoires pour 31 défaites. Tim Thomas
est alors débarqué début mars après n’avoir joué que 3 matches depuis
l’ouverture de la saison. Ce n'est qu'au prix d'une fin de saison
remarquable au cours de laquelle ils remportent 9 de leurs 10 derniers
matches que les Bulls se qualifient pour les playoffs avec un bilan
final de 41 victoires pour autant de défaites. Ils sont éliminés dès le
premier tour par le Miami Heat, 4 manches à 2.
hyt
L'été 1998
met un terme à cette épopée fantastique. Jerry Krause, sentant qu'il
faut tourner la page, remodèle complètement l'effectif en refusant de
re-signer Phil Jackson, Dennis Rodman et Steve Kerr ; il transfére
Scottie Pippen et Luc Longley contre des joueurs anecdoctiques. Ces
mouvements poussent vers la retraite un Michael Jordan qui pouvait être
encore hésitant à continuer. L'effectif est médiocre et Krause ne fait
rien pour l'améliorer dans l'immédiat. Sa stratégie est simple :
réaliser les plus mauvaises performances pour augmenter ses chances
d'obtenir des hauts choix de draft,
qu'il pourra coupler avec la signature de joueurs de gros calibre dans
quelques années. Toni Kukoc mène l'équipe aux points, aux rebonds et
aux passes décisives, qui ne gagne que 13 des 50 matchs d'une saison
réduite à cause de la grève des joueurs.
Avec la draft les Bulls sélectionnent Elton Brand et Ron Artest. Toni Kukoc est transféré durant la saison à Philadelphie.
Elton Brand devient le premier Bulls depuis Artis Gilmore à enregistrer
20 points et 10 rebonds de moyenne. Avec Artest, il est la seule
satisfaction de la franchise qui établit un bilan de 17 victoires pour
65 défaites, le pire de la franchise, seulement 4 ans après avoir
établi le record historique de victoires en saison régulière.
Krause n'arrive pas à signer des joueurs de haut niveau durant l'intersaison, il se tourne vers des jeunes joueurs : Brad Miller et Ron Mercer, signés en agents libres, ainsi que Marcus Fizer et Jamal Crawford,
sélectionnés lors de la draft. Brand finit meilleur marqueur et
rebondeur de la franchise, mais l'équipe est trop jeune et établit un
nouveau record de défaites avec seulement 15 victoires pour 67 défaites.
À l'intersaison suivante Krause choque les fans des Bulls en transférant Elton Brand aux Los Angeles Clippers contre le second choix de la draft Tyson Chandler. Il sélectionne également Eddy Curry
avec le quatrième choix. Les deux joueurs sont directement issus du
lycée, Krause ne s'attend évidemment pas à ce qu'ils fassent une
contribution significative durant leurs premières années. Il transfère
en cours de saison ses trois meilleurs marqueurs (Artest, Mercer et
Miller) pour Jalen Rose, certainement le joueur le plus polyvalent de l'équipe depuis Jordan et Pippen. L'entraîneur Tim Floyd est remplacé par Bill Cartwright, et l'équipe s'améliore pour passer de 15 à 21 victoires à la fin de la saison. Les Bulls sont toujours derniers de la ligue.
Pour la saison 2002-2003, les Bulls sélectionnent Jay Williams avec le second choix de la draft. Toujours menés par Rose, assisté de Crawford, Fizer, Donyell Marshall,
Eddy Curry, Tyson Chandler et Trenton Hassell, les Bulls forment une
équipe jeune et excitante qui gagne 30 matches pour la première saison
complète de Cartwright en tant qu'entraîneur. Durant l'été 2003, les Bulls font face à de nombreux changements. Jerry Krause, General Manager
de l'équipe depuis 19 ans, se retire pour laisser place à Jim Paxson.
Jay Williams, à l'issue d'une saison rookie prometteuse, se blesse
gravement lors d'un accident de moto. Paxson choisit Kirk Hinrich
avec le septième choix de la draft, et signe Scottie Pippen qui
effectue son grand retour dans la franchise pour terminer sa carrière,
et épauler les jeunes.
Mais la saison 2003-2004 est une déception. Eddy Curry ne développe
pas son niveau de jeu comme prévu, et fait preuve de manque d'efforts
et d'engagement. Tyson Chandler souffre d'un problème de dos chronique
et manque plus de 30 matchs. Scottie Pippen doit gérer des problèmes au
genou et Jamal Crawford demeure inconsistent. Bill Cartwright est
limogé en décembre 2003 pour être remplacé par Scott Skiles. Un échange avec les Raptors envoie Rose et Marshall à Toronto contre Antonio Davis et Jerome Williams. L'équipe termine avec 23 victoires, deuxième pire équipe de la ligue.
Durant l'intersaison 2004, Paxson transfère un futur choix de draft aux Phoenix Suns contre un choix supplémentaire pour la draft à venir. Disposant du 3e et du 7e choix, les Bulls sélectionnent l'arrière Ben Gordon et l'ailier Luol Deng. Scottie Pippen, souffrant de problèmes au genou, prend sa retraite. Jamal Crawford, libre de tout contrat, signe à New York.
La saison 2004-05 dépasse toutes les attentes et les Bulls se
qualifient en playoffs pour la première fois de l'ère post-Jordan après
un départ catastrophique (la saison commence avec 9 défaites
consécutives).
Ben Gordon
s'avère être un joueur décisif dans les instants cruciaux des matchs ;
il est élu meilleur sixième homme de l'année, et second au vote du rookie de l'année qui revient à Emeka Okafor.
Affrontant au premier tour les Washington Wizards avec l'avantage du terrain mais sans deux de leurs quatre meilleurs marqueurs (Eddy Curry est au repos forcé suite après qu'on lui ait décelé des battements irréguliers du cœur et Luol Deng s'est blessé à la main), les Bulls perdent la série en 6 manches alors qu'ils avaient remporté les deux premiers matchs.
A l’orée de la saison 2005-06, les Bulls sont annoncés par les
observateurs comme une des équipes à suivre de près en NBA. Chicago
réussit à garder Chris Duhon malgré une offre des Raptors
et fait signer un contrat de 6 ans à Tyson Chandler lui assurant d’être
titulaire à l’ntérieur suite au départ d’Eddy Curry. Ce dernier ayant
refusé des examens complémentaires de son cœur est envoyé en compagnie
d’Antonio Davis à New York contre Tim Thomas,Michael Sweetney et des futurs tours de draft. Darius Songaila quitte les Sacramento Kings
pour compléter l’effectif d’une équipe jeune mais ambitieuse. Le début
de saison est néanmoins chaotique et après 4 mois de compétition les
Bulls présentent un bilan de 25 victoires pour 31 défaites. Tim Thomas
est alors débarqué début mars après n’avoir joué que 3 matches depuis
l’ouverture de la saison. Ce n'est qu'au prix d'une fin de saison
remarquable au cours de laquelle ils remportent 9 de leurs 10 derniers
matches que les Bulls se qualifient pour les playoffs avec un bilan
final de 41 victoires pour autant de défaites. Ils sont éliminés dès le
premier tour par le Miami Heat, 4 manches à 2.
met un terme à cette épopée fantastique. Jerry Krause, sentant qu'il
faut tourner la page, remodèle complètement l'effectif en refusant de
re-signer Phil Jackson, Dennis Rodman et Steve Kerr ; il transfére
Scottie Pippen et Luc Longley contre des joueurs anecdoctiques. Ces
mouvements poussent vers la retraite un Michael Jordan qui pouvait être
encore hésitant à continuer. L'effectif est médiocre et Krause ne fait
rien pour l'améliorer dans l'immédiat. Sa stratégie est simple :
réaliser les plus mauvaises performances pour augmenter ses chances
d'obtenir des hauts choix de draft,
qu'il pourra coupler avec la signature de joueurs de gros calibre dans
quelques années. Toni Kukoc mène l'équipe aux points, aux rebonds et
aux passes décisives, qui ne gagne que 13 des 50 matchs d'une saison
réduite à cause de la grève des joueurs.
Avec la draft les Bulls sélectionnent Elton Brand et Ron Artest. Toni Kukoc est transféré durant la saison à Philadelphie.
Elton Brand devient le premier Bulls depuis Artis Gilmore à enregistrer
20 points et 10 rebonds de moyenne. Avec Artest, il est la seule
satisfaction de la franchise qui établit un bilan de 17 victoires pour
65 défaites, le pire de la franchise, seulement 4 ans après avoir
établi le record historique de victoires en saison régulière.
Krause n'arrive pas à signer des joueurs de haut niveau durant l'intersaison, il se tourne vers des jeunes joueurs : Brad Miller et Ron Mercer, signés en agents libres, ainsi que Marcus Fizer et Jamal Crawford,
sélectionnés lors de la draft. Brand finit meilleur marqueur et
rebondeur de la franchise, mais l'équipe est trop jeune et établit un
nouveau record de défaites avec seulement 15 victoires pour 67 défaites.
À l'intersaison suivante Krause choque les fans des Bulls en transférant Elton Brand aux Los Angeles Clippers contre le second choix de la draft Tyson Chandler. Il sélectionne également Eddy Curry
avec le quatrième choix. Les deux joueurs sont directement issus du
lycée, Krause ne s'attend évidemment pas à ce qu'ils fassent une
contribution significative durant leurs premières années. Il transfère
en cours de saison ses trois meilleurs marqueurs (Artest, Mercer et
Miller) pour Jalen Rose, certainement le joueur le plus polyvalent de l'équipe depuis Jordan et Pippen. L'entraîneur Tim Floyd est remplacé par Bill Cartwright, et l'équipe s'améliore pour passer de 15 à 21 victoires à la fin de la saison. Les Bulls sont toujours derniers de la ligue.
Pour la saison 2002-2003, les Bulls sélectionnent Jay Williams avec le second choix de la draft. Toujours menés par Rose, assisté de Crawford, Fizer, Donyell Marshall,
Eddy Curry, Tyson Chandler et Trenton Hassell, les Bulls forment une
équipe jeune et excitante qui gagne 30 matches pour la première saison
complète de Cartwright en tant qu'entraîneur. Durant l'été 2003, les Bulls font face à de nombreux changements. Jerry Krause, General Manager
de l'équipe depuis 19 ans, se retire pour laisser place à Jim Paxson.
Jay Williams, à l'issue d'une saison rookie prometteuse, se blesse
gravement lors d'un accident de moto. Paxson choisit Kirk Hinrich
avec le septième choix de la draft, et signe Scottie Pippen qui
effectue son grand retour dans la franchise pour terminer sa carrière,
et épauler les jeunes.
Mais la saison 2003-2004 est une déception. Eddy Curry ne développe
pas son niveau de jeu comme prévu, et fait preuve de manque d'efforts
et d'engagement. Tyson Chandler souffre d'un problème de dos chronique
et manque plus de 30 matchs. Scottie Pippen doit gérer des problèmes au
genou et Jamal Crawford demeure inconsistent. Bill Cartwright est
limogé en décembre 2003 pour être remplacé par Scott Skiles. Un échange avec les Raptors envoie Rose et Marshall à Toronto contre Antonio Davis et Jerome Williams. L'équipe termine avec 23 victoires, deuxième pire équipe de la ligue.
Durant l'intersaison 2004, Paxson transfère un futur choix de draft aux Phoenix Suns contre un choix supplémentaire pour la draft à venir. Disposant du 3e et du 7e choix, les Bulls sélectionnent l'arrière Ben Gordon et l'ailier Luol Deng. Scottie Pippen, souffrant de problèmes au genou, prend sa retraite. Jamal Crawford, libre de tout contrat, signe à New York.
La saison 2004-05 dépasse toutes les attentes et les Bulls se
qualifient en playoffs pour la première fois de l'ère post-Jordan après
un départ catastrophique (la saison commence avec 9 défaites
consécutives).
Ben Gordon
s'avère être un joueur décisif dans les instants cruciaux des matchs ;
il est élu meilleur sixième homme de l'année, et second au vote du rookie de l'année qui revient à Emeka Okafor.
Affrontant au premier tour les Washington Wizards avec l'avantage du terrain mais sans deux de leurs quatre meilleurs marqueurs (Eddy Curry est au repos forcé suite après qu'on lui ait décelé des battements irréguliers du cœur et Luol Deng s'est blessé à la main), les Bulls perdent la série en 6 manches alors qu'ils avaient remporté les deux premiers matchs.
A l’orée de la saison 2005-06, les Bulls sont annoncés par les
observateurs comme une des équipes à suivre de près en NBA. Chicago
réussit à garder Chris Duhon malgré une offre des Raptors
et fait signer un contrat de 6 ans à Tyson Chandler lui assurant d’être
titulaire à l’ntérieur suite au départ d’Eddy Curry. Ce dernier ayant
refusé des examens complémentaires de son cœur est envoyé en compagnie
d’Antonio Davis à New York contre Tim Thomas,Michael Sweetney et des futurs tours de draft. Darius Songaila quitte les Sacramento Kings
pour compléter l’effectif d’une équipe jeune mais ambitieuse. Le début
de saison est néanmoins chaotique et après 4 mois de compétition les
Bulls présentent un bilan de 25 victoires pour 31 défaites. Tim Thomas
est alors débarqué début mars après n’avoir joué que 3 matches depuis
l’ouverture de la saison. Ce n'est qu'au prix d'une fin de saison
remarquable au cours de laquelle ils remportent 9 de leurs 10 derniers
matches que les Bulls se qualifient pour les playoffs avec un bilan
final de 41 victoires pour autant de défaites. Ils sont éliminés dès le
premier tour par le Miami Heat, 4 manches à 2.
Toujours le Bulls .
Scottie Pippen en 2006
Chicago Bulls
Effectif actuel
Entraineur: Scott Skiles
F
35
Malik Allen
(Villanova)
C
15
Martynas Andriuškevičius
(Lituanie)
G
11
Andre Barrett
(Seton Hall)
F/C
42
P. J. Brown- Captaine
(Louisiana Tech)
F
9
/
Luol Deng
(Duke)
G
21
Chris Duhon
(Duke)
G
7
/
Ben Gordon
(UConn)
G/F
44
Adrian Griffin
(Seton Hall)
G
12
Kirk Hinrich - Captaine
(Kansas)
F
38
Viktor Khryapa
(Russie)
F
5
Andrés Nocioni
(Argentine)
G
2
Thabo Sefolosha
(Suisse)
F
50
Michael Sweetney
(Georgetown)
F
24
Tyrus Thomas
(LSU)
C
3
Ben Wallace -Captaine
(Virginia Union)
Chicago Bulls
Dernière édition par le 27/4/2007, 11:04, édité 1 fois
Re: Pour le plaisir du Basket .
héhé vous avez il y a un "petit" suisse chez les "bulls"!!et il a pas l'air de trop mal se débrouiller...
merci pour le résumé big
merci pour le résumé big
Re: Pour le plaisir du Basket .
la tu me fais plaisir big ... car tu connais ma nostalgie pour les glorieuses années des Bulls !!!
sam44- Colonel
- Nombre de messages : 602
Age : 32
Localisation : Loire-Atlantique (44)
Date d'inscription : 14/03/2007
Re: Pour le plaisir du Basket .
et merci car je ne savais pas que Sefolosha était suisse!!! et surtou ALLEZ LES BULLS !!!!!
P.S.: ils mènent 2-o contre les miami heat en playoffs !!!
P.S.: ils mènent 2-o contre les miami heat en playoffs !!!
sam44- Colonel
- Nombre de messages : 602
Age : 32
Localisation : Loire-Atlantique (44)
Date d'inscription : 14/03/2007
htgr
sam44 a écrit:la tu me fais plaisir big ... car tu connais ma nostalgie pour les glorieuses années des Bulls !!!
- De rien pour la nostalgie .
- Mais c'est bizare que tu es la nostalgie des Bulls a a peine 15 ans , as tu déja vue des match des Bulls avec le trio des années 90 ? A+ .
jtr
Sgt.Ray a écrit:héhé vous avez il y a un "petit" suisse chez les "bulls"!!et il a pas l'air de trop mal se débrouiller...
merci pour le résumé big
- Mais de rien , mais je n'y suis pour pas grand chose , 2/3 petites modifications de ci de la et la photo de S . Pippen , c'est tout . A+ .
ghtre
sam44 a écrit:et merci car je ne savais pas que Sefolosha était suisse!!! et surtou ALLEZ LES BULLS !!!!!
P.S.: ils mènent 2-o contre les miami heat en playoffs !!!
- Et oui , ils ont bien commencaient les play-off , comme tu dit , allez les Bulls , mais je ne sais pas comment va etre la suite étant donné qu'ils ont euent une petite baisse de régime . A+ .
Le basket ...
Jason Williams du Heat au dunk. Le Heat de Miami s'est incliné 89 à 107
sur le parquet des Chicago Bulls au premier tour des play-offs de la
conférence Est de NBA. Chicago mène 2-0 la série au meilleur des cinq
matches.
Basket: Miami s'incline devant Chicago en play-offs
Le Heat de Miami s'est incliné 89 à 107 sur le parquet des Chicago Bulls au premier
tour des play-offs de la conférence Est du championnat nord-américain de basket (NBA).
Chicago mène 2-0 la série au meilleur des cinq matches.
Autre résultat des play-offs de NBA disputés mardi (Equipe hôte en majuscule, la victoire se joue au meilleur
des cinq matches).
Conférence Est.
TORONTO 89 - New Jersey 83
Re: Pour le plaisir du Basket .
Bonjour,
Il y a quelques jours, Bigbasketeur ramait un peu pour les copier-coller.
Je constate qu'il n'est pas necessaire de lui expliquer deux fois pour qu'il comprenne
Il y a quelques jours, Bigbasketeur ramait un peu pour les copier-coller.
Je constate qu'il n'est pas necessaire de lui expliquer deux fois pour qu'il comprenne
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
ju-t
Daniel Laurent a écrit:Bonjour,
Il y a quelques jours, Bigbasketeur ramait un peu pour les copier-coller.
Je constate qu'il n'est pas necessaire de lui expliquer deux fois pour qu'il comprenne
- Et je dirais que lorsque nous avons un bon " prof " qui vous explique correctement du 1er coup , ce n'est pas le peine de revenir 36 fois sur la méme chose .
- Comme j'ai déja dit , le texte n'est pas de moi , je n'est fais qu'apporter quelques modifications qui étaient je pense nécessaire , plus la photo de Scottie Pippen , et le tour est jouer . A+ .
basket .
2006 ROSTER
Starting Five in BOLD letters
#s#
#e#6
Charoenrat
Wandee
Jantakan
Mathuros
Banmoo
[size=7]Thailand National Team 2006 for Asian Games in Doha
4 Nomjit Tunsaw (163-G-78) of Thailand National Team
5 Nantana Charoenrat (175-G-77) of Thailand National Team
6 Wipaporn Saechua (170-G-87) of Thailand National Team
7 Pimonpan Papaktaku (178-F-82) of Thailand National Team
8 Narumol Wandee (168-G-68) of Thailand National Team
9 Juthamas Jantakan (174-G-85) of Thailand National Team
10 Usa Jantuma (174-F-85) of Thailand National Team
11 Pattrawadee Janthabut (173-G-86) of Thailand National Team
12 Wilawan Chanasuek (172-G-86) of Thailand National Team
13 Atitaya Likitsarun (182-C-86) of Thailand National Team
14 Juthathip Mathuros (178-F-85) of Thailand National Team
15 Naruemol Banmoo (185-F-87) of Thailand National Team
Head Coach: Daonoi Suttiniphapunt [/size]
- Pour faire plaisir a Daniel , voici le 5 majeur de l'equipe nationale Thailandaise ( en photo ) , et le reste de l'equipe en ecrit . A+ .
basket
James Naismith, l'inventeur du basket-ball.
Le basket-ball a été inventé en 1891 par James Naismith, un professeur d'éducation physique canadien du collège de Springfield dans l'État du Massachusetts (États-Unis). Il cherchait à occuper ses étudiants entre les saisons de football et de base-ball,
pendant l’hiver, au cours duquel la pratique du sport en extérieur
était difficile. Naismith souhaitait également leur trouver une
activité où les contacts physiques soient restreints, afin d'éviter les
risques de blessure.
Un jour, il reprit l'idée d'un ancien jeu de balle maya et plaça deux caisses de pêche sur les rampes du gymnase. Le but de ses étudiants était de faire pénétrer un ballon dans ces caisses en bois
pour marquer un but. Les caisses étant en hauteur, c'est pourquoi ce
jeu nécessitait autant d’adresse que de force brute. Naismith établit
rapidement 13 règles[2] pour rendre ce jeu praticable.
Ce sport fut baptisé basket-ball, ce qui signifie littéralement en anglais : « panier-ballon ». Le tout premier match de l’histoire eut lieu le 21 décembre 1891 et se termina sur le score de 1 à 0.
La même année, le jeu fut adapté pour être joué par des femmes.
Au début de son histoire, le basket était surtout porté sur le jeu
offensif et la défense était reléguée au 2ème plan. La défense était
l'aspect passif du basket où on attendait l'échec de l'adversaire.
Développement
Promu par la Young Men's Christian Association, le basket-ball devint peu à peu une activité courante dans de nombreux collèges américains.
La YMCA se désintéressa très vite de ce jeu, qui fut cependant adopté
dans d'autres collèges et clubs sportifs. Peu avant le début de la Première Guerre mondiale, l’Intercollegiate Athletic Association (ancêtre de la NCAA) et l’Amateur Athletic Union se disputaient le contrôle des règles du jeu.
En 1946 est créée la National Basketball Association (NBA) afin d'organiser les rencontres entre les meilleures équipes professionnelles. En 1967, l'American Basketball Association (ABA) est lancée pour tenter de rivaliser avec la NBA, mais cette dernière finit par « l'absorber » en 1976, et devient incontestablement la ligue la plus relevée des États-Unis, et même du monde.
nfg
Un terrain de basket-ball FIBA.
Un panier de basket-ball.
Le basket-ball se joue généralement dans un endroit couvert, par exemple un gymnase, mais il peut aussi être pratiqué sur des aires de jeu en tant que loisir, sous sa variante la plus populaire : le streetball (« basket-ball de rue »).
Le terrain est doublement symétrique
(en longueur et en largeur). Ses dimensions varient, selon les pays ou
les normes internationales, de 22 à 29 mètres de long sur 13 à 15
mètres de large. Ainsi, un terrain aux normes de la FIBA (fédération internationale) ou aux normes NBA (Fédération nord-américaine).
Aux deux extrêmités du terrain se trouve un panier, formé par un anneau (ou arceau)
métallique situé à 3,05 m du sol, en-dessous duquel est attaché un
filet ouvert en son centre. L'arceau est fixé à un panneau
rectangulaire vertical (la planche) sur lequel la balle peut rebondir lors d'un tir.
Sous chaque panier se trouve une zone trapézoidale appelée la raquette. Un arc de cercle situé à 6,25 m de chaque panier (7,23 m en NBA) représente la ligne de tirs à trois points. Cette ligne a été introduite en 1984.
Initialement, le basket-ball se pratiquait avec un ballon de football. Les premiers ballons utilisés spécifiquement pour le basket-ball étaient marron, et à la fin des années 1950,
Tony Hinkle, souhaitant concevoir un ballon qui soit plus visible chez
les joueurs et chez les spectateurs, introduisit le traditionnel ballon
de couleur orange.
basket
Le jeu
Un ballon de basket-ball.
Le basket-ball se pratique par deux équipes de cinq joueurs sur le
terrain, avec un maximum de 7 remplaçants (5 en France). Le but de
chaque équipe est de marquer plus de points que son adversaire en
marquant des paniers et en empêchant l'équipe adverse d'en faire de même.
Un match se déroule en quatre périodes de dix minutes selon les
règles FIBA, et quatre périodes de douze minutes selon les règles NBA.
Le chronomètre est arrêté à chaque arrêt de jeu (faute, sortie…).
Chaque équipe peut faire un nombre de remplacements illimité, pendant
les arrêts de jeu et les temps-morts.
Au début du match, l'engagement est effectué par l'arbitre sous la forme d'un entre-deux.
Pour cela, un joueur de chaque équipe (généralement celui qui saute le
plus haut) se place face à son adversaire, derrière la ligne du milieu
de terrain, en direction du panier où il doit attaquer ; l'arbitre
lance alors la balle au-dessus des deux joueurs et ceux-ci doivent
frapper le ballon avec la main pour qu'un de leur équipier l'attrape.
C'est à ce moment-là que le jeu commence.
Le ballon est hors-jeu dès qu’il rebondit à la limite ou en dehors
du terrain, ou lorsqu'il est touché par un joueur qui mord ou dépasse
les limites du terrain. Contrairement au football,
ce n’est pas la position absolue du joueur ou du ballon qui compte,
mais le rebond ou l'appui (un joueur peut ainsi plonger en dehors du
terrain et sauver la balle, du moment qu'il lache la balle avant de
faire un pas au-delà de la limite du terrain.
Le temps de jeu étant effectif, il n'y a pas de temps additionnel
comme au football ; une sonnerie retentit au moment où la dernière
seconde de chaque période s'est écoulée, mais un tir réussi après la
sonnerie peut être accordé si le joueur a laché le ballon avant que la
sonnerie ne retentisse.
À l'issue de la rencontre, l'équipe qui a le plus de points remporte
le match. En cas d'égalité, on joue alors 5 minutes de prolongation
pour départager les deux équipes, et ce quelle que soit la compétition
en cours. Si au terme de la prolongation il y a à nouveau égalité, on
rejoue une autre prolongation. Il n'y a ainsi jamais de match nul au
basket-ball.
Un ballon de basket-ball.
Le basket-ball se pratique par deux équipes de cinq joueurs sur le
terrain, avec un maximum de 7 remplaçants (5 en France). Le but de
chaque équipe est de marquer plus de points que son adversaire en
marquant des paniers et en empêchant l'équipe adverse d'en faire de même.
Un match se déroule en quatre périodes de dix minutes selon les
règles FIBA, et quatre périodes de douze minutes selon les règles NBA.
Le chronomètre est arrêté à chaque arrêt de jeu (faute, sortie…).
Chaque équipe peut faire un nombre de remplacements illimité, pendant
les arrêts de jeu et les temps-morts.
Au début du match, l'engagement est effectué par l'arbitre sous la forme d'un entre-deux.
Pour cela, un joueur de chaque équipe (généralement celui qui saute le
plus haut) se place face à son adversaire, derrière la ligne du milieu
de terrain, en direction du panier où il doit attaquer ; l'arbitre
lance alors la balle au-dessus des deux joueurs et ceux-ci doivent
frapper le ballon avec la main pour qu'un de leur équipier l'attrape.
C'est à ce moment-là que le jeu commence.
Le ballon est hors-jeu dès qu’il rebondit à la limite ou en dehors
du terrain, ou lorsqu'il est touché par un joueur qui mord ou dépasse
les limites du terrain. Contrairement au football,
ce n’est pas la position absolue du joueur ou du ballon qui compte,
mais le rebond ou l'appui (un joueur peut ainsi plonger en dehors du
terrain et sauver la balle, du moment qu'il lache la balle avant de
faire un pas au-delà de la limite du terrain.
Le temps de jeu étant effectif, il n'y a pas de temps additionnel
comme au football ; une sonnerie retentit au moment où la dernière
seconde de chaque période s'est écoulée, mais un tir réussi après la
sonnerie peut être accordé si le joueur a laché le ballon avant que la
sonnerie ne retentisse.
À l'issue de la rencontre, l'équipe qui a le plus de points remporte
le match. En cas d'égalité, on joue alors 5 minutes de prolongation
pour départager les deux équipes, et ce quelle que soit la compétition
en cours. Si au terme de la prolongation il y a à nouveau égalité, on
rejoue une autre prolongation. Il n'y a ainsi jamais de match nul au
basket-ball.
basket
Joueurs
Équipe féminine de basket-ball dans un collège du Dakota du Nord en 1908.
Les cinq joueurs de chaque équipe qui débutent un match font partie du cinq majeur.
Postes
Que ce soit en attaque ou en défense, chaque joueur joue à un poste
précis. Il existe de nombreuses variations et possibilités, mais le
schéma de base fonctionne avec cinq postes dits « classiques » :
Habituellement, les postes sont désignés par des numéros :
Équipe féminine de basket-ball dans un collège du Dakota du Nord en 1908.
Les cinq joueurs de chaque équipe qui débutent un match font partie du cinq majeur.
Postes
Que ce soit en attaque ou en défense, chaque joueur joue à un poste
précis. Il existe de nombreuses variations et possibilités, mais le
schéma de base fonctionne avec cinq postes dits « classiques » :
- Le pivot
est le joueur le plus grand et le plus fort. En défense, il se
positionne près de son panier et protège le secteur intérieur, avec des
bonnes capacités au rebond et au contre. - L'ailier fort
joue un rôle similaire au pivot et forme avec lui le secteur intérieur.
Il est généralement plus petit que le pivot et peut évoluer plus loin
du panier. - Le petit ailier est un joueur extérieur, agile et rapide. Occasionnellement, il peut venir aider les intérieurs au rebond.
- L’arrière
est un joueur dont le jeu est principalement orienté à l’extérieur. Il
varie son jeu en penetrant dans la raquette et en tirant à trois points. - Le meneur
est chargé de distribuer la balle et d'organiser le jeu en attaque. Il
monte la balle depuis son propre camp et annonce les tactiques à mettre
en place. En plus de bonnes capacités au dribble, il doit avoir une
excellente vision du jeu pour pouvoir distribuer le ballon à ses
coéquipiers.
Habituellement, les postes sont désignés par des numéros :
- Meneur (en anglais : point guard) : 1
- Arrière (shooting guard) : 2
- Petit ailier (small forward) : 3
- Ailier fort (power forward) : 4
- Pivot (center) : 5
j,nyt
le serpent mexicain a écrit:Ce ne devait pas être simple de jouer habiller comme cela !
- Tu parle des Femmes de l'époque ? . Si ma mémoire est bonne , j'ai lu sur je ne sais plus quel article concernant le basket féminin de la belle époque , qu'elles mettaient une sorte de patit pantalon en-dessous de leur jupe , a la place des jupons porter habituellement , pour justement eviter de se casser la pipe par terre , la preuve sur la photo juste au-dessus . A+ .
Re: Pour le plaisir du Basket .
le serpent mexicain a écrit:Oui mais avec la robe, t'imagine jouer en robe ?
- Moi ? Absolument pas . A+ .
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