Le Livre noir .
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Le Livre noir .
- Relié: 1130 pages
- Editeur : Actes Sud (4 janvier 1999)
- Collection : Hébraïca
- Langue : Français
- ISBN-10: 2742706232
- ISBN-13: 978-2742706235
" L'opération Barberousse ", aux yeux d'Hitler, le début de la guerre
d'anéantissement du " judéo-bolchevisme ". Alors que son armée est
obligée de reculer, Staline accepte la création d'un Comité
antifasciste juif. Au cours d'une tournée aux Etats-Unis, une
délégation de ce comité rencontre Albert Einstein qui suggère que
soient désormais consignées dans un " livre noir les atrocités commises
par les Allemands sur la popuation juive de l'URSS. Réalisée sous la
direction d'Ilya Ehrenbourg et de Vassili Grossman, cette relation "
sur l'extermination scélérate des Juifs par les envahisseurs fascites
allemands dans les régions provisoirement occupées de l'URSS et dans
les camps d'extermination en Pologne pendant la guerre de 1941-1945 "
est assez avancée en 1945 pour être envoyée au procureur soviétique du
procés de Nuremberg, puis aux Etats-Unis où elle est publiée. L'édition
russe du " livre noir ", elle, ne verra jamais le jour : d'abord
censurée, elle sera définitivement interdite en l947. En 1952, les
principaux dirigeants du Comité antifasciste juif sont condamnés à mort
et exécutés d'une balle dans la nuque. Après l'écoulement de l'URSS et
grâce à Irna Ehrenbourg, la première édition intégrale en russe du
Livre noir a enfin pu être publiée en 1993 à Vilnius. La présente
édition se veut le plus fidèle possible à ce livre retrouvé, terrible
page d'histoire directe et témoignage bouleversant.
Re: Le Livre noir .
Bonjour,
Interessant, merci Big.
C'est etrange la facon dont l'historiographie d'inspiration sovietique s'obstine a parle des Allemands comme etant des "fascistes" alors qu'ils etaient nazis, ce qui n'est pas la meme chose, et que les veritables fascistes (Mussolini, Franco, Salazar) ne se sont jamais attaques aux Juifs...
Interessant, merci Big.
C'est etrange la facon dont l'historiographie d'inspiration sovietique s'obstine a parle des Allemands comme etant des "fascistes" alors qu'ils etaient nazis, ce qui n'est pas la meme chose, et que les veritables fascistes (Mussolini, Franco, Salazar) ne se sont jamais attaques aux Juifs...
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Le Livre noir .
intéréssant comme livre, je vais essayer de le trouver....
Vian- Général de Brigade
- Nombre de messages : 828
Age : 41
Localisation : Brest
Date d'inscription : 19/07/2007
Re: Le Livre noir .
Daniel Laurent a écrit:Bonjour,
Interessant, merci Big.
C'est etrange la facon dont l'historiographie d'inspiration sovietique s'obstine a parle des Allemands comme etant des "fascistes" alors qu'ils etaient nazis, ce qui n'est pas la meme chose, et que les veritables fascistes (Mussolini, Franco, Salazar) ne se sont jamais attaques aux Juifs...
- C'est justement ce qui m'a frappé en 1ere lecture ( je vois que je ne suis pas le seul a penser ca , merci Daniel de cofirmer ) , en 2eme lecture , je dirais que ca "choque presque" , idée peut etre a débattre encore , selon les avis , A+ .
Re: Le Livre noir .
Staline accepte la création d'un Comité
antifasciste juif. Au cours d'une tournée aux Etats-Unis, une
délégation de ce comité rencontre Albert Einstein qui suggère que
soient désormais consignées dans un " livre noir les atrocités commises
par les Allemands sur la popuation juive de l'URSS.
1. Plus d'infos sur ce comité antifasciste juif?? Bizarre.
2. J'ai fais mon travail de fin d'étude en partie sur les relations entre Einstein et l'Etat nazi. Jamais entendu parler de cette suggestion d'Einstein. Quelqu'un a-t-il des infos svp?
EDIT
SOURCE: wikipédia.Il [Einstein) est désappointé par ce qu'il peut connaître de l'Union soviétique. Il lui apparaît que le principe du gouvernement des peuples par eux-mêmes, le fait de travailler pour eux-mêmes, lui semble plus propice à l'épanouissement individuel que celui de l'exploitation du grand nombre par une minorité. Par ailleurs, il a préfacé le Livre Noir, recueil de témoignages sur l'extermination des juifs par les nazis pendant la guerre dans la Russie Soviétique
Mea culpa, etc. Il l'a préfacé mais l'a-t-il suggéré? Bref. Merci Big.
Cordialement.
Invité- Invité
Re: Le Livre noir .
- J'au trouvé ceci :
L’engagement politico-éthique d’Einstein était radical : cela est édulcoré par
l’exposition. Albert Einstein, pour reprendre une expression du Soir (16
décembre 2005), est un « anti-anticommuniste ». Cela peut être le mieux
appréhendé par quelques citations d’Einstein qui ne se trouvent pas dans
l’exposition:
1. En septembre 1942, au début de la bataille de Stalingrad,
Einstein écrit : « Pourquoi Washington a-t-il aidé à étrangler
l’Espagne loyaliste [républicaine] ? Pourquoi a-t-il un représentant
officiel dans la France fasciste ?(...) Pourquoi garde-t-il des
relations avec l’Espagne franquiste ? Pourquoi aucun effort n’est fait
pour aider la Russie qui en a le plus grand besoin ? Ce gouvernement
est largement contrôlé par des financiers dont la mentalité est proche
de l’état d’esprit fasciste. Si Hitler n’était pas en plein délire, il
aurait pu avoir de bonnes relations avec les puissances occidentales »
2. Nous gardons en mémoire les mots d’Albert Einstein lorsque le mastodonte
nazi qui semblait imbattable, est stoppé à Stalingrad (1942): « Sans la Russie,
ces chiens sanguinaires (…) auraient atteint leur but ou, en tout cas, en
seraient proches. (...) Nos enfants et nous avons une énorme dette de gratitude
envers le peuple russe qui a enduré tant d’immenses pertes et de
souffrances . La manière dont (la Russie) a mené sa guerre a prouvé son
excellence dans tous les domaines de l’industrie et de la technique. (...). Dans
le sacrifice sans compter et l’abnégation de chacun, je vois une preuve d’une
détermination générale à défendre ce qu’ils ont gagné (...). En Russie,
l’égalité de tous les peuples et de tous les groupes culturels n’est pas qu’une
parole en l’air : elle existe vraiment dans la réalité. (...) »
3. Le 23 juin 1946, Einstein déclare au New York Times : « De
nombreuses personnes dans d’autres pays regardent maintenant l’Amérique
avec une grande méfiance, non seulement à cause de la bombe mais parce
qu’elles craignent qu’elle ne devienne impérialiste ; (...) Nous
continuons à fabriquer des bombes (atomiques), et les bombes fabriquent
la haine et la défiance. Nous gardons les secrets (de la fabrication de
la bombe) et les secrets nourrissent la méfiance ».
4. En 1954, au moment de l’hystérie anticommuniste aux Etats-Unis
(maccarthysme), Einstein écrit : « A mes yeux, la ‘’conspiration communiste’’
est surtout un slogan (...) qui rend (les gens) totalement sans défense. A
nouveau, je suis bien obligé de repenser à l’Allemagne de 1932, dont le corps
social démocratique avait déjà été affaibli par des moyens similaires, de sorte
que (...) Hitler eut très facilement la possibilité de lui asséner
son coup fatal. Je suis de même convaincu que celui-ci suivra le même
chemin, à moins que des gens avisés et capables de sacrifice viennent
le défendre »
5. En 1949, Einstein déclarait : « Je suis convaincu qu’il n’y a qu’un seul
moyen d’éliminer [les] maux graves [de la société capitaliste], à savoir,
l’établissement d’une économie socialiste, accompagnée d’un système d’éducation
orienté vers des buts sociaux. Dans une telle économie, les moyens de production
appartiendraient à la société elle-même et seraient utilisés d’un façon
planifiée. Une économie planifiée, qui adapte la production aux besoins de la
société, distribuerait le travail à faire entre tous ceux qui sont capables de
travailler et garantirait les moyens d’existence à chaque homme, à chaque femme,
à chaque enfant. L’éducation de l’individu devrait favoriser le développement de
ses facultés innées et lui inculquer le sens de la responsabilité envers ses
semblables, au lieu de la glorification du pouvoir et du succès, comme cela se
fait dans la société actuelle. »
6. En 1948, avec plusieurs intellectuels juifs américains, Einstein signe
une lettre au New-York Times qui commence comme suit : « Parmi les phénomènes
politiques les plus dérangeants de notre époque figure l'apparition dans le tout
récent État d'Israël du « Parti de la Liberté » (Tnuat Haherut), un parti
politique très apparenté dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie
politique et sa recherche de rayonnement social aux partis nazis et fascistes.
Il s'est constitué avec le ban et l'arrière-ban de l'ancien Irgun Zvai Leumi,
une organisation terroriste, chauvine et d'extrême droite, de Palestine.
L'actuelle visite de Menahem Begin, dirigeant de ce parti, aux États-Unis, a
manifestement été calculée pour créer l'impression d'un soutien américain à ce
parti lors des élections israéliennes à venir et pour cimenter des liens
politiques avec les éléments sionistes conservateurs des États-Unis. »
- Source : http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2006-01-02%2007:57:48&log=lautrehistoire
- Je ne sais pas si ca peut avoir un rapport , mais bon . A+ .
L’engagement politico-éthique d’Einstein était radical : cela est édulcoré par
l’exposition. Albert Einstein, pour reprendre une expression du Soir (16
décembre 2005), est un « anti-anticommuniste ». Cela peut être le mieux
appréhendé par quelques citations d’Einstein qui ne se trouvent pas dans
l’exposition:
1. En septembre 1942, au début de la bataille de Stalingrad,
Einstein écrit : « Pourquoi Washington a-t-il aidé à étrangler
l’Espagne loyaliste [républicaine] ? Pourquoi a-t-il un représentant
officiel dans la France fasciste ?(...) Pourquoi garde-t-il des
relations avec l’Espagne franquiste ? Pourquoi aucun effort n’est fait
pour aider la Russie qui en a le plus grand besoin ? Ce gouvernement
est largement contrôlé par des financiers dont la mentalité est proche
de l’état d’esprit fasciste. Si Hitler n’était pas en plein délire, il
aurait pu avoir de bonnes relations avec les puissances occidentales »
2. Nous gardons en mémoire les mots d’Albert Einstein lorsque le mastodonte
nazi qui semblait imbattable, est stoppé à Stalingrad (1942): « Sans la Russie,
ces chiens sanguinaires (…) auraient atteint leur but ou, en tout cas, en
seraient proches. (...) Nos enfants et nous avons une énorme dette de gratitude
envers le peuple russe qui a enduré tant d’immenses pertes et de
souffrances . La manière dont (la Russie) a mené sa guerre a prouvé son
excellence dans tous les domaines de l’industrie et de la technique. (...). Dans
le sacrifice sans compter et l’abnégation de chacun, je vois une preuve d’une
détermination générale à défendre ce qu’ils ont gagné (...). En Russie,
l’égalité de tous les peuples et de tous les groupes culturels n’est pas qu’une
parole en l’air : elle existe vraiment dans la réalité. (...) »
3. Le 23 juin 1946, Einstein déclare au New York Times : « De
nombreuses personnes dans d’autres pays regardent maintenant l’Amérique
avec une grande méfiance, non seulement à cause de la bombe mais parce
qu’elles craignent qu’elle ne devienne impérialiste ; (...) Nous
continuons à fabriquer des bombes (atomiques), et les bombes fabriquent
la haine et la défiance. Nous gardons les secrets (de la fabrication de
la bombe) et les secrets nourrissent la méfiance ».
4. En 1954, au moment de l’hystérie anticommuniste aux Etats-Unis
(maccarthysme), Einstein écrit : « A mes yeux, la ‘’conspiration communiste’’
est surtout un slogan (...) qui rend (les gens) totalement sans défense. A
nouveau, je suis bien obligé de repenser à l’Allemagne de 1932, dont le corps
social démocratique avait déjà été affaibli par des moyens similaires, de sorte
que (...) Hitler eut très facilement la possibilité de lui asséner
son coup fatal. Je suis de même convaincu que celui-ci suivra le même
chemin, à moins que des gens avisés et capables de sacrifice viennent
le défendre »
5. En 1949, Einstein déclarait : « Je suis convaincu qu’il n’y a qu’un seul
moyen d’éliminer [les] maux graves [de la société capitaliste], à savoir,
l’établissement d’une économie socialiste, accompagnée d’un système d’éducation
orienté vers des buts sociaux. Dans une telle économie, les moyens de production
appartiendraient à la société elle-même et seraient utilisés d’un façon
planifiée. Une économie planifiée, qui adapte la production aux besoins de la
société, distribuerait le travail à faire entre tous ceux qui sont capables de
travailler et garantirait les moyens d’existence à chaque homme, à chaque femme,
à chaque enfant. L’éducation de l’individu devrait favoriser le développement de
ses facultés innées et lui inculquer le sens de la responsabilité envers ses
semblables, au lieu de la glorification du pouvoir et du succès, comme cela se
fait dans la société actuelle. »
6. En 1948, avec plusieurs intellectuels juifs américains, Einstein signe
une lettre au New-York Times qui commence comme suit : « Parmi les phénomènes
politiques les plus dérangeants de notre époque figure l'apparition dans le tout
récent État d'Israël du « Parti de la Liberté » (Tnuat Haherut), un parti
politique très apparenté dans son organisation, ses méthodes, sa philosophie
politique et sa recherche de rayonnement social aux partis nazis et fascistes.
Il s'est constitué avec le ban et l'arrière-ban de l'ancien Irgun Zvai Leumi,
une organisation terroriste, chauvine et d'extrême droite, de Palestine.
L'actuelle visite de Menahem Begin, dirigeant de ce parti, aux États-Unis, a
manifestement été calculée pour créer l'impression d'un soutien américain à ce
parti lors des élections israéliennes à venir et pour cimenter des liens
politiques avec les éléments sionistes conservateurs des États-Unis. »
- Source : http://www.michelcollon.info/articles.php?dateaccess=2006-01-02%2007:57:48&log=lautrehistoire
- Je ne sais pas si ca peut avoir un rapport , mais bon . A+ .
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