La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
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La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
Voilà un ptit topo sur la 7ème Panzerdivision ou "Division Fantôme":
La Campagne de France commence, le 9 mai 1940, pour la 7e Panzerdivision, rattachée au 15e Panzerkorps du général Hoth. Elle traverse les Ardennes belges et ses avant-gardes prennent contact, le lendemain, avec les premiers éléments français appartenant à la 1re division légère de Cavalerie. Rommel note : « À notre premier choc avec les forces françaises, nous ouvrîmes le feu tout de suite, ce qui les amena à se retirer en hâte. J'ai constaté que, dans ces contacts, le succès est au bénéfice du premier qui a pu mettre l'ennemi sous son feu. » Le 11 mai, Rommel est enroué et fatigué, il n'a cessé de crier des ordres, du haut de la tourelle de son Panzerkampfwagen III (Panzer III), depuis le début de l'offensive et n'a dormi qu'un très petit nombre d'heures, mais le lendemain sa division a contraint la 1re DLC, qui ne comptait, il est vrai, dans ses effectifs, que douze chars Hotchkiss H35, à se replier derrière la Meuse.
L'objectif assigné à Rommel est de franchir le fleuve dès que possible et d'établir une tête de pont dans le secteur de Dinant, mais les Français ont pris le temps de faire sauter les ponts de Dinant et Houx. Rommel va donc devoir faire traverser ses troupes sur des canots en caoutchouc. L'attaque lancée le 13 mai à cet effet rencontre une vive résistance de la part des Français de la 18e division d'infanterie : « Je me rendis dans le secteur de Dinant. Plusieurs de nos chars atteints se trouvaient sur la route conduisant à la route de la Meuse. Les obus français tombaient avec une grande précision. Nos canots étaient détruits les uns après les autres par le tir des Français, et la traversée ne s'effectuait pas. ». Il ordonne donc à des Panzer IV avec leurs canons de 75 millimètres, ainsi qu'aux obusiers automoteurs Sig 33 de 150 millimètres, d'appuyer le franchissement avec des tirs tendus et, grâce à cette protection, la traversée peut finalement s'effectuer. Il envoie aussi le 7e bataillon de motocyclistes, prendre le village de Grange à proximité.
Sur l'autre rive, les combats font rage et Rommel doit repousser une contre-attaque de blindés légers. Le 14 mai, une contre-attaque française chasse les Allemands du village de Haut-le-Wastia. Rommel ayant donné l'ordre la veille au génie de rétablir les ponts, fait accélérer le passage des chars par ces ponts pour renforcer la tête de pont établie. Rommel, en se rendant en reconnaissance à la lisière du bois d'Onhaye, est blessé à la joue gauche par un feu nourri français. En effet, la contre-attaque française est vigoureuse et les hommes motivés ; par exemple, un canonnier français a détruit sept blindés à lui seul. Mais les renforts allemands affluent et la Luftwaffe, maîtresse du ciel, oblige les chars français à se cacher. Malgré tout, la victoire reste incertaine jusqu'à ce que le 25e panzer-régiment attaque et rétablisse la situation en faveur des Allemands. En effet, la 18e division d'infanterie française, contre laquelle combat Rommel, n'a reçu que la moitié du matériel antichar prévu pour une division d'infanterie. Elle doit donc faire face aux deux cent dix-huit chars de Rommel et ses cinquante six automitrailleuses avec seulement vingt et un canons antichars. Elle n'est appuyée que par un bataillon de quarante-cinq chars légers Hotchkiss (armés d'un canon court de 37 millimètres, modèle 1918) qui ne peut faire grand chose contre la marée des Panzers.
Le 15 mai, Rommel doit faire face à un nouvel ennemi la 1re division cuirassée de réserve (DCR), du général Bruneau, forte d'environ cent soixante chars (soixante-dix Renault B1-bis et quatre-vingt-dix Hotchkiss H39), mais cette division, suite à des problèmes de ravitaillement, se retrouve bloquée entre Flavion et Ermeton, avec la moitié de ses chars ne pouvant plus avancer. La 1re DCR doit faire face toute la journée aux attaques des 5e et 7e Panzer-divisions, cinq cent quatorze chars au total. Vers 10 heures, après avoir attaqué plusieurs fois la 1re DCR, Rommel reçoit l'ordre de la contourner et d'aller vers Philippeville, la 5e Panzerdivision prenant le relais. Rommel se réjouit de cette nouvelle, qui lui permet d'économiser ses chars, qui ne font pas le poids face à des B1 bis, même immobilisés. Le 16 mai, Rommel affronte à Vouziers les débris de la 1re DCR, qui ne compte plus que dix-sept chars. Le général Gamelin écrivit dans son livre Servir : « Que pouvait donc la première division cuirassée, abandonnée à ses seules ressources, et n'eût-il pas mieux valu la conserver intacte ? »
La nuit suivante, le 16 mai, Rommel fait face aux prolongements de la ligne Maginot, à l'ouest de Clairfayts. Rommel emploie ce jour-là une technique peu utilisée à l'époque, en ordonnant à ses tankistes de tirer en roulant pour désorienter l'ennemi. Rommel remporte un succès complet et, dès minuit, entre dans Avesnes. Il s'empare par la suite de Landrecies après avoir repoussé une contre-attaque de chars français. Le 17 mai, une lutte intense a lieu entre Rommel et les troupes françaises, dans le but d'installer une tête de pont au Pommereuil, sur la Sambre. Cette position est prise, perdue, reprise… Rommel fait donc établir une seconde tête de pont à Berlaimont. Ainsi, Rommel fait de la 7e Panzer la première division à avoir passé la Sambre et à être en mesure de continuer son avancée. La 7e a ainsi réalisé une percée longue d'une cinquantaine de kilomètres. Ce 17 mai est aussi le jour où Rommel donne l'ordre de faire abattre le colonel Savare, commandant du 254e régiment d'infanterie, pour avoir refusé de donner l'ordre de cessez-le-feu à son unité. Les prisonniers sénégalais furent eux aussi pour la plupart massacrés mais l'ordre direct de Rommel n'est pas certain.
Le 19 mai, la 7e prend Cambrai en faisant 650 prisonniers. Le 20 mai, Rommel se trouve déjà au sud d'Arras, après avoir traversé le canal du Nord, à Marcoing. La majeure partie de ses troupes se trouvant encore loin derrière, Rommel part à leur rencontre avec seulement deux chars et une voiture de commandement mais, à proximité de Vis-en-Artois, sur la route d'Arras, il doit faire face à l'ennemi qui détruit les deux tanks qui l'escortent. Rommel passe ainsi plusieurs heures encerclé par les Français mais il est délivré par l'arrivée du reste de la division. Le 21 mai, une contre-attaque est lancée par les 4e et 7e régiments blindées britanniques et la 3e division légère mécanisée française, sur les hauteurs d'Arras défendues par la 7e Panzer ainsi que la division motorisée SS Totenkopf. Rommel écrivit à propos de cette contre-attaque : « De violents combats avec des centaines de chars et avec l'infanterie qui les suivait. Contre les chars lourds alliés, nos canons antichars de 37 millimètres ne sont pas efficaces, même à une distance assez courte. La barrière défensive constituée par eux a été rompue, nos pièces ont été détruites, les servants massacrés. »
Pour arrêter cette contre attaque, Rommel est forcé d'utiliser ses canons de DCA de 88 millimètres comme des canons antichars face aux blindés Matilda et Somua S35 alliés, puis d'appeler une escadrille d'avions d'assaut Stuka. Les alliés finissent par se replier sur Arras. Le 25e Panzer-régiment, qui a atteint les collines d'Acq (sud de la Scarpe), reçoit l'ordre de faire demi-tour et ainsi de surprendre les alliés sur leurs arrières. Rommel échappe de peu à la mort, encore une fois, et a un officier tué à son côté pendant qu'ils étudient une carte ensemble. Les pertes sont lourdes des deux côtés, les Allemands de la 7e panzer, pour ce seul 21 mai, ont perdu 89 tués, 116 blessés et 173 disparus ainsi qu'une vingtaine de chars et beaucoup de matériel (camions, mitrailleuses, canons). La division SS Totenkopf a, quant à elle, trois cents hommes hors de combat. Les Britanniques ont eux perdu entre quarante trois et soixante-deux chars sur les soixante-quatorze engagés et les Français une vingtaine sur les soixante-dix engagés, mais les Allemands sont arrêtés pour la journée. Le 22 mai, la 7e Panzer traverse la Scarpe et atteint le mont Saint-Éloi où vont se livrer de violents combats. Le 26 mai, Rommel est décoré de la croix de Chevalier par le lieutenant Hanke agissant au nom d'Hitler.
La Campagne de France commence, le 9 mai 1940, pour la 7e Panzerdivision, rattachée au 15e Panzerkorps du général Hoth. Elle traverse les Ardennes belges et ses avant-gardes prennent contact, le lendemain, avec les premiers éléments français appartenant à la 1re division légère de Cavalerie. Rommel note : « À notre premier choc avec les forces françaises, nous ouvrîmes le feu tout de suite, ce qui les amena à se retirer en hâte. J'ai constaté que, dans ces contacts, le succès est au bénéfice du premier qui a pu mettre l'ennemi sous son feu. » Le 11 mai, Rommel est enroué et fatigué, il n'a cessé de crier des ordres, du haut de la tourelle de son Panzerkampfwagen III (Panzer III), depuis le début de l'offensive et n'a dormi qu'un très petit nombre d'heures, mais le lendemain sa division a contraint la 1re DLC, qui ne comptait, il est vrai, dans ses effectifs, que douze chars Hotchkiss H35, à se replier derrière la Meuse.
L'objectif assigné à Rommel est de franchir le fleuve dès que possible et d'établir une tête de pont dans le secteur de Dinant, mais les Français ont pris le temps de faire sauter les ponts de Dinant et Houx. Rommel va donc devoir faire traverser ses troupes sur des canots en caoutchouc. L'attaque lancée le 13 mai à cet effet rencontre une vive résistance de la part des Français de la 18e division d'infanterie : « Je me rendis dans le secteur de Dinant. Plusieurs de nos chars atteints se trouvaient sur la route conduisant à la route de la Meuse. Les obus français tombaient avec une grande précision. Nos canots étaient détruits les uns après les autres par le tir des Français, et la traversée ne s'effectuait pas. ». Il ordonne donc à des Panzer IV avec leurs canons de 75 millimètres, ainsi qu'aux obusiers automoteurs Sig 33 de 150 millimètres, d'appuyer le franchissement avec des tirs tendus et, grâce à cette protection, la traversée peut finalement s'effectuer. Il envoie aussi le 7e bataillon de motocyclistes, prendre le village de Grange à proximité.
Sur l'autre rive, les combats font rage et Rommel doit repousser une contre-attaque de blindés légers. Le 14 mai, une contre-attaque française chasse les Allemands du village de Haut-le-Wastia. Rommel ayant donné l'ordre la veille au génie de rétablir les ponts, fait accélérer le passage des chars par ces ponts pour renforcer la tête de pont établie. Rommel, en se rendant en reconnaissance à la lisière du bois d'Onhaye, est blessé à la joue gauche par un feu nourri français. En effet, la contre-attaque française est vigoureuse et les hommes motivés ; par exemple, un canonnier français a détruit sept blindés à lui seul. Mais les renforts allemands affluent et la Luftwaffe, maîtresse du ciel, oblige les chars français à se cacher. Malgré tout, la victoire reste incertaine jusqu'à ce que le 25e panzer-régiment attaque et rétablisse la situation en faveur des Allemands. En effet, la 18e division d'infanterie française, contre laquelle combat Rommel, n'a reçu que la moitié du matériel antichar prévu pour une division d'infanterie. Elle doit donc faire face aux deux cent dix-huit chars de Rommel et ses cinquante six automitrailleuses avec seulement vingt et un canons antichars. Elle n'est appuyée que par un bataillon de quarante-cinq chars légers Hotchkiss (armés d'un canon court de 37 millimètres, modèle 1918) qui ne peut faire grand chose contre la marée des Panzers.
Le 15 mai, Rommel doit faire face à un nouvel ennemi la 1re division cuirassée de réserve (DCR), du général Bruneau, forte d'environ cent soixante chars (soixante-dix Renault B1-bis et quatre-vingt-dix Hotchkiss H39), mais cette division, suite à des problèmes de ravitaillement, se retrouve bloquée entre Flavion et Ermeton, avec la moitié de ses chars ne pouvant plus avancer. La 1re DCR doit faire face toute la journée aux attaques des 5e et 7e Panzer-divisions, cinq cent quatorze chars au total. Vers 10 heures, après avoir attaqué plusieurs fois la 1re DCR, Rommel reçoit l'ordre de la contourner et d'aller vers Philippeville, la 5e Panzerdivision prenant le relais. Rommel se réjouit de cette nouvelle, qui lui permet d'économiser ses chars, qui ne font pas le poids face à des B1 bis, même immobilisés. Le 16 mai, Rommel affronte à Vouziers les débris de la 1re DCR, qui ne compte plus que dix-sept chars. Le général Gamelin écrivit dans son livre Servir : « Que pouvait donc la première division cuirassée, abandonnée à ses seules ressources, et n'eût-il pas mieux valu la conserver intacte ? »
La nuit suivante, le 16 mai, Rommel fait face aux prolongements de la ligne Maginot, à l'ouest de Clairfayts. Rommel emploie ce jour-là une technique peu utilisée à l'époque, en ordonnant à ses tankistes de tirer en roulant pour désorienter l'ennemi. Rommel remporte un succès complet et, dès minuit, entre dans Avesnes. Il s'empare par la suite de Landrecies après avoir repoussé une contre-attaque de chars français. Le 17 mai, une lutte intense a lieu entre Rommel et les troupes françaises, dans le but d'installer une tête de pont au Pommereuil, sur la Sambre. Cette position est prise, perdue, reprise… Rommel fait donc établir une seconde tête de pont à Berlaimont. Ainsi, Rommel fait de la 7e Panzer la première division à avoir passé la Sambre et à être en mesure de continuer son avancée. La 7e a ainsi réalisé une percée longue d'une cinquantaine de kilomètres. Ce 17 mai est aussi le jour où Rommel donne l'ordre de faire abattre le colonel Savare, commandant du 254e régiment d'infanterie, pour avoir refusé de donner l'ordre de cessez-le-feu à son unité. Les prisonniers sénégalais furent eux aussi pour la plupart massacrés mais l'ordre direct de Rommel n'est pas certain.
Le 19 mai, la 7e prend Cambrai en faisant 650 prisonniers. Le 20 mai, Rommel se trouve déjà au sud d'Arras, après avoir traversé le canal du Nord, à Marcoing. La majeure partie de ses troupes se trouvant encore loin derrière, Rommel part à leur rencontre avec seulement deux chars et une voiture de commandement mais, à proximité de Vis-en-Artois, sur la route d'Arras, il doit faire face à l'ennemi qui détruit les deux tanks qui l'escortent. Rommel passe ainsi plusieurs heures encerclé par les Français mais il est délivré par l'arrivée du reste de la division. Le 21 mai, une contre-attaque est lancée par les 4e et 7e régiments blindées britanniques et la 3e division légère mécanisée française, sur les hauteurs d'Arras défendues par la 7e Panzer ainsi que la division motorisée SS Totenkopf. Rommel écrivit à propos de cette contre-attaque : « De violents combats avec des centaines de chars et avec l'infanterie qui les suivait. Contre les chars lourds alliés, nos canons antichars de 37 millimètres ne sont pas efficaces, même à une distance assez courte. La barrière défensive constituée par eux a été rompue, nos pièces ont été détruites, les servants massacrés. »
Pour arrêter cette contre attaque, Rommel est forcé d'utiliser ses canons de DCA de 88 millimètres comme des canons antichars face aux blindés Matilda et Somua S35 alliés, puis d'appeler une escadrille d'avions d'assaut Stuka. Les alliés finissent par se replier sur Arras. Le 25e Panzer-régiment, qui a atteint les collines d'Acq (sud de la Scarpe), reçoit l'ordre de faire demi-tour et ainsi de surprendre les alliés sur leurs arrières. Rommel échappe de peu à la mort, encore une fois, et a un officier tué à son côté pendant qu'ils étudient une carte ensemble. Les pertes sont lourdes des deux côtés, les Allemands de la 7e panzer, pour ce seul 21 mai, ont perdu 89 tués, 116 blessés et 173 disparus ainsi qu'une vingtaine de chars et beaucoup de matériel (camions, mitrailleuses, canons). La division SS Totenkopf a, quant à elle, trois cents hommes hors de combat. Les Britanniques ont eux perdu entre quarante trois et soixante-deux chars sur les soixante-quatorze engagés et les Français une vingtaine sur les soixante-dix engagés, mais les Allemands sont arrêtés pour la journée. Le 22 mai, la 7e Panzer traverse la Scarpe et atteint le mont Saint-Éloi où vont se livrer de violents combats. Le 26 mai, Rommel est décoré de la croix de Chevalier par le lieutenant Hanke agissant au nom d'Hitler.
M@jOr- Adjudant
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2ème partie
Le 28 mai, Rommel participe avec ses chars à l'encerclement de Lille. Le 29, Rommel et une partie de sa division sont envoyés à l'ouest d'Arras pour se reposer. Rommel profitera de cette première journée pour se balader en auto dans les rues de Lille, mais il s'aperçoit très vite que beaucoup de soldats sont encore là. Ceux-ci, aussi surpris que lui, ne réagissent pas assez vite. Rommel a déjà fait demi-tour, il échappe encore une fois à la mort ou tout du moins à la capture. Le 1er juin, la 7e Panzer, toujours en repos, a fini de comptabiliser ses pertes. Sur un effectif de treize mille hommes le 10 mai, la 7e de Rommel en a perdu mille six cents (tués, blessés ou prisonniers). Elle compte par contre à son actif la destruction d'une centaine de chars ennemis et la capture de quinze mille prisonniers. Rommel estime donc que les pertes sont importantes mais tolérables.
Rommel écrit ceci à sa femme Lucie : « Mes hommes ont perdu une bonne part de leur équipement en route et sous les attaques des chars ennemis, et il leur faut réparer cela le plus tôt possible. La division doit être en mesure de reprendre rapidement le combat contre les Français. »
Le 2 juin, Rommel reçoit la visite du Führer, celui-ci débute la conversation avec Rommel en ces termes : « Mon cher Rommel, nous avons été très inquiets pour vous pendant l'attaque. » Les deux hommes discuteront longuement de questions militaires, discussions qui les passionnent autant l'un que l'autre. Rommel est persuadé que l'armée française a perdu ses meilleurs éléments et qu'elle ne pourrait pas résister à une nouvelle offensive allemande. Hitler, quant à lui, est persuadé qu'une contre-offensive française est encore envisageable. Finalement, Hitler se laisse convaincre par Rommel et ordonne de poursuivre l'offensive.
Le 5 juin, la 7e Panzer attaque dans le secteur de la Somme, entre Longpré et Hangest, défendu par la 5e division d’infanterie coloniale. Les Français ont eu le temps de faire sauter les ponts sur la Somme, exceptés deux ponts de chemin de fer entre Hangest et Condé-Folie. Rommel fait enlever les rails par le génie et ses blindés peuvent ainsi traverser la Somme. Les Français, qui défendent le château du Quesnoy, résistent héroïquement aux attaques de la 7e panzer. Le village d'Hangest ne tombe qu'en fin de journée. Rommel a perdu quelques chars et trois cents hommes dans cette seule journée. Lors des assauts, Rommel est encore une fois en première ligne et manque plusieurs fois de se faire tuer par des rafales de mitrailleuses. Il écrivit, à propos des coloniaux, ce commentaire laconique : « Les troupes coloniales françaises se défendirent avec une grande bravoure. Mais nos chars eurent le dernier mot. » Le lieutenant-colonel Heysing raconte lui la prise du village ainsi : « Sur les premiers deux cents mètres, le mouvement en avant s'exécute bien mais, ensuite, une concentration des tirs atteint brusquement les compagnies. Dès l'entrée dans le village, des tirs de fusils et de mitrailleuses crépitent depuis les persiennes fermées des fenêtres, des grenades à main en forme d'œuf jaillissent des soupiraux des caves et éclatent dans les jambes de nos soldats. Un combat de maison en maison s'engage. Nos pertes en officiers et troupes sont grandes. »
Le journal allemand Signal (du 1er janvier 1941) reconnaît lui aussi la valeur des tirailleurs sénégalais : « Une particulière page de gloire du régiment poméranie est le combat qui lui a assuré le passage de la Somme en juin 1940. Il y avait la localité de Condé-Folie : ce fut un point particulièrement difficile à réduire. Là, à nouveau, la troupe se heurte à une vive résistance, l'ennemi combat avec acharnement. Les Noirs utilisaient jusqu'au bout chaque possibilité de défense. Il y eut des heurts très durs. L'ennemi défendait chaque maison, des fenêtres et des lucarnes le feu crachait. Les lance-flammes durent être mis en action et on se battit jusqu'au corps à corps. » Les troupes françaises finissent par être encerclées dans le bourg d'Airaines, en flammes, où le 72e régiment d’artillerie, réduit à douze pièces, se défend jusqu'à ce que son dernier canon soit détruit. Il est parvenu à détruire trente-deux chars allemands. Rommel, dans ses mémoires, ne parle pas du sort réservé par la 7e Panzer à un certain nombre de tirailleurs sénégalais faits prisonniers. L'on sait pourtant que les corps des prisonniers noirs n'ont jamais été retrouvés et que plusieurs récits d'exécutions sommaires ont été rapportés.
Le 6 juin, les cent cinquante chars de Rommel doivent faire face à une nouvelle contre-attaque française menée par le 7e régiment de cuirassiers commandé par le lieutenant-colonel de Langles de Cary. Ce régiment ne compte plus que quatre-vingt-cinq blindés dont seulement vingt-cinq Somua S35. Rommel, pour diminuer les pertes en tanks que pourrait subir sa division, préfère mettre en avant son artillerie et repousse ainsi l'attaque de ce régiment qui perd dans cette seule journée soixante-treize chars. L'adjudant-chef Pierson revendique tout de même la destruction de quinze blindés allemands à la tête de ses quatre chars Somua S35. Cette attaque n'empêche pas la 7e Panzer d'atteindre le plateau d'Hornoy avant la tombée de la nuit. Rommel ne se soucie que très peu des îlots de résistance pouvant subsister ici et là. Ainsi, le 7, il atteint Argueil et, le 8, la 7e Panzer se trouve en bord de Seine. La percée de la 7e Panzer a isolé le 9e corps d'armée français du général Ilher. Celui-ci projette de s'embarquer à Saint-Valery-en-Caux, mais Rommel, devinant les intentions de l'ennemi, fait encercler Fécamp le 10 juin et oblige par ses tirs d'artillerie la Navy à s'éloigner, deux de ses destroyers ayant été touchés. Le 11 juin, Rommel est à Saint-Valery-en-Caux, il fait pilonner la ville et le port, les alliés opposent une opiniâtre résistance dans l'attente de l'arrivée de la Marine pour les embarquer. À la nuit tombée, un épais brouillard empêche tout embarquement. Le 12 juin, un duel au canon entre le patrouilleur français le Cérons et les canons allemands se termine par la destruction du patrouilleur après que celui-ci a réussi à détruire deux canons de 105 millimètres allemands. En début de soirée, Rommel accepte la reddition du général Ilher, qui n'a plus de munitions, il le félicite en ces termes : « Vos hommes se sont battus avec une grande bravoure. »
La 7e Panzer a dû mobiliser tous ses moyens pour réduire la défense franco-britannique mais est récompensée par la prise de douze généraux alliés dont Ilher et le major-général Victor Fortune commandant la 51e Highland division, entre douze et vingt-six mille soldats dont au moins huit mille Britanniques, une centaine de canons, cinquante-huit blindés légers et trois cent soixante-huit mitrailleuses, ainsi que des milliers de fusils et de camions.
Le 14 juin, la 7e Panzer progresse de deux cent soixante kilomètres en une journée, partant de la Haute-Normandie, elle arrive dans le Cotentin, où elle s'attaque à Cherbourg, le 15 juin, qui capitulera après seulement trois jours de combat, le 18 juin. Rommel capture trente mille soldats, dont un préfet maritime, l'amiral Jules Le Bigot et surtout le commandant des forces navales du Nord, à savoir l'amiral Abrial.
Rommel écrit ceci à sa femme : « La division a mené l'attaque sur Cherbourg d'une seule traite, sur une distance de trois cent cinquante à trois cent soixante-dix kilomètres, et s'est vite emparée de la puissante forteresse malgré une forte résistance. Il y a eu pour nous quelques mauvais moments à passer car l'ennemi a eu d'abord une nette supériorité en effectif […]. En pressant les choses, nous avons réussi à exécuter l'ordre d'Hitler : prendre Cherbourg le plus vite possible. ». Les causes de la capitulation de Cherbourg sont pourtant diverses car, en plus des combats entre les défenseurs de la ville et la 7e Panzer, un autre fait a joué. En effet, le 17 juin, le maréchal Pétain a annoncé que des pourparlers d'armistice étaient lancés et qu'il fallait cesser le combat. L'on peut donc penser que cela a pesé dans la balance quand le commandant de Cherbourg a pris la décision de se rendre.
Le 24 juin, la 7e Panzer arrive à Bordeaux après avoir traversé les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes, sans y rencontrer une grande résistance. Le 29, Le général Rommel, en présence du général Hoth, organise un défilé de la 7e dans les rues de Bordeaux. La 7e Panzer passera l'hiver en Gironde et plus précisément dans le camp de Souge. Rommel, quant à lui, rentre le 24 décembre à Herrlingen, mais revient le 6 janvier à Bordeaux, suite à une fausse alerte.
Voici ce qu'il écrit à sa femme, ce 6 janvier 1941 : « Nous attendons pour demain des visiteurs de marque qui viennent inspecter nos cantonnements. Nous sommes loin d'être confortablement installés. Les vignerons de la région passaient leur vie, voici mille ans, dans les même misérables taudis qu'aujourd'hui : maison construite en moellons de grès, avec des toits plats en tuiles rondes, exactement semblables à celles des Romains. Beaucoup de villages n'ont pas l'eau courante, et les habitants se servent encore de vieux puits. Les maisons sont très sommairement aménagées pour se protéger contre le froid : les fenêtres ferment mal et l'air siffle à travers les fentes. En revanche, la ville de Bordeaux offre une architecture d'une noble et grande beauté. »
Bilan de la campagne pour la 7e Panzer :
Pertes :
684 tués
1746 blessés
266 disparus
42 chars détruits et 60 endommagés,
un grand nombre de véhicules et de canons perdus sans compte précis.
Prises de guerre :
capture de 97 478 soldats,
277 canons de campagne,
64 canons antichars,
458 blindés divers,
4000 camions,
1500 voitures.
1 500 véhicules hippomobiles
79 avions
Rommel durant son séjour en France, une fois la campagne finie, joua dans un film de propagande de Goebbels s'intitulant Victoire a l'ouest, il y rejoue entre autres le passage de la Somme par la 7e Panzer. Pour ce film, il fut fait appel à des prisonniers des troupes coloniales françaises, dont certains moururent durant le tournage.
Source Wikipédia "Rommel"
(A noter que j'ai passé toute mon enfance à St Valéry en Caux, et que tous les blockhaus n'ont plus de secret pour moi depuis bien longtemps ^^)
Amicalement,
M@jOr
Rommel écrit ceci à sa femme Lucie : « Mes hommes ont perdu une bonne part de leur équipement en route et sous les attaques des chars ennemis, et il leur faut réparer cela le plus tôt possible. La division doit être en mesure de reprendre rapidement le combat contre les Français. »
Le 2 juin, Rommel reçoit la visite du Führer, celui-ci débute la conversation avec Rommel en ces termes : « Mon cher Rommel, nous avons été très inquiets pour vous pendant l'attaque. » Les deux hommes discuteront longuement de questions militaires, discussions qui les passionnent autant l'un que l'autre. Rommel est persuadé que l'armée française a perdu ses meilleurs éléments et qu'elle ne pourrait pas résister à une nouvelle offensive allemande. Hitler, quant à lui, est persuadé qu'une contre-offensive française est encore envisageable. Finalement, Hitler se laisse convaincre par Rommel et ordonne de poursuivre l'offensive.
Le 5 juin, la 7e Panzer attaque dans le secteur de la Somme, entre Longpré et Hangest, défendu par la 5e division d’infanterie coloniale. Les Français ont eu le temps de faire sauter les ponts sur la Somme, exceptés deux ponts de chemin de fer entre Hangest et Condé-Folie. Rommel fait enlever les rails par le génie et ses blindés peuvent ainsi traverser la Somme. Les Français, qui défendent le château du Quesnoy, résistent héroïquement aux attaques de la 7e panzer. Le village d'Hangest ne tombe qu'en fin de journée. Rommel a perdu quelques chars et trois cents hommes dans cette seule journée. Lors des assauts, Rommel est encore une fois en première ligne et manque plusieurs fois de se faire tuer par des rafales de mitrailleuses. Il écrivit, à propos des coloniaux, ce commentaire laconique : « Les troupes coloniales françaises se défendirent avec une grande bravoure. Mais nos chars eurent le dernier mot. » Le lieutenant-colonel Heysing raconte lui la prise du village ainsi : « Sur les premiers deux cents mètres, le mouvement en avant s'exécute bien mais, ensuite, une concentration des tirs atteint brusquement les compagnies. Dès l'entrée dans le village, des tirs de fusils et de mitrailleuses crépitent depuis les persiennes fermées des fenêtres, des grenades à main en forme d'œuf jaillissent des soupiraux des caves et éclatent dans les jambes de nos soldats. Un combat de maison en maison s'engage. Nos pertes en officiers et troupes sont grandes. »
Le journal allemand Signal (du 1er janvier 1941) reconnaît lui aussi la valeur des tirailleurs sénégalais : « Une particulière page de gloire du régiment poméranie est le combat qui lui a assuré le passage de la Somme en juin 1940. Il y avait la localité de Condé-Folie : ce fut un point particulièrement difficile à réduire. Là, à nouveau, la troupe se heurte à une vive résistance, l'ennemi combat avec acharnement. Les Noirs utilisaient jusqu'au bout chaque possibilité de défense. Il y eut des heurts très durs. L'ennemi défendait chaque maison, des fenêtres et des lucarnes le feu crachait. Les lance-flammes durent être mis en action et on se battit jusqu'au corps à corps. » Les troupes françaises finissent par être encerclées dans le bourg d'Airaines, en flammes, où le 72e régiment d’artillerie, réduit à douze pièces, se défend jusqu'à ce que son dernier canon soit détruit. Il est parvenu à détruire trente-deux chars allemands. Rommel, dans ses mémoires, ne parle pas du sort réservé par la 7e Panzer à un certain nombre de tirailleurs sénégalais faits prisonniers. L'on sait pourtant que les corps des prisonniers noirs n'ont jamais été retrouvés et que plusieurs récits d'exécutions sommaires ont été rapportés.
Le 6 juin, les cent cinquante chars de Rommel doivent faire face à une nouvelle contre-attaque française menée par le 7e régiment de cuirassiers commandé par le lieutenant-colonel de Langles de Cary. Ce régiment ne compte plus que quatre-vingt-cinq blindés dont seulement vingt-cinq Somua S35. Rommel, pour diminuer les pertes en tanks que pourrait subir sa division, préfère mettre en avant son artillerie et repousse ainsi l'attaque de ce régiment qui perd dans cette seule journée soixante-treize chars. L'adjudant-chef Pierson revendique tout de même la destruction de quinze blindés allemands à la tête de ses quatre chars Somua S35. Cette attaque n'empêche pas la 7e Panzer d'atteindre le plateau d'Hornoy avant la tombée de la nuit. Rommel ne se soucie que très peu des îlots de résistance pouvant subsister ici et là. Ainsi, le 7, il atteint Argueil et, le 8, la 7e Panzer se trouve en bord de Seine. La percée de la 7e Panzer a isolé le 9e corps d'armée français du général Ilher. Celui-ci projette de s'embarquer à Saint-Valery-en-Caux, mais Rommel, devinant les intentions de l'ennemi, fait encercler Fécamp le 10 juin et oblige par ses tirs d'artillerie la Navy à s'éloigner, deux de ses destroyers ayant été touchés. Le 11 juin, Rommel est à Saint-Valery-en-Caux, il fait pilonner la ville et le port, les alliés opposent une opiniâtre résistance dans l'attente de l'arrivée de la Marine pour les embarquer. À la nuit tombée, un épais brouillard empêche tout embarquement. Le 12 juin, un duel au canon entre le patrouilleur français le Cérons et les canons allemands se termine par la destruction du patrouilleur après que celui-ci a réussi à détruire deux canons de 105 millimètres allemands. En début de soirée, Rommel accepte la reddition du général Ilher, qui n'a plus de munitions, il le félicite en ces termes : « Vos hommes se sont battus avec une grande bravoure. »
La 7e Panzer a dû mobiliser tous ses moyens pour réduire la défense franco-britannique mais est récompensée par la prise de douze généraux alliés dont Ilher et le major-général Victor Fortune commandant la 51e Highland division, entre douze et vingt-six mille soldats dont au moins huit mille Britanniques, une centaine de canons, cinquante-huit blindés légers et trois cent soixante-huit mitrailleuses, ainsi que des milliers de fusils et de camions.
Le 14 juin, la 7e Panzer progresse de deux cent soixante kilomètres en une journée, partant de la Haute-Normandie, elle arrive dans le Cotentin, où elle s'attaque à Cherbourg, le 15 juin, qui capitulera après seulement trois jours de combat, le 18 juin. Rommel capture trente mille soldats, dont un préfet maritime, l'amiral Jules Le Bigot et surtout le commandant des forces navales du Nord, à savoir l'amiral Abrial.
Rommel écrit ceci à sa femme : « La division a mené l'attaque sur Cherbourg d'une seule traite, sur une distance de trois cent cinquante à trois cent soixante-dix kilomètres, et s'est vite emparée de la puissante forteresse malgré une forte résistance. Il y a eu pour nous quelques mauvais moments à passer car l'ennemi a eu d'abord une nette supériorité en effectif […]. En pressant les choses, nous avons réussi à exécuter l'ordre d'Hitler : prendre Cherbourg le plus vite possible. ». Les causes de la capitulation de Cherbourg sont pourtant diverses car, en plus des combats entre les défenseurs de la ville et la 7e Panzer, un autre fait a joué. En effet, le 17 juin, le maréchal Pétain a annoncé que des pourparlers d'armistice étaient lancés et qu'il fallait cesser le combat. L'on peut donc penser que cela a pesé dans la balance quand le commandant de Cherbourg a pris la décision de se rendre.
Le 24 juin, la 7e Panzer arrive à Bordeaux après avoir traversé les Pays de la Loire et le Poitou-Charentes, sans y rencontrer une grande résistance. Le 29, Le général Rommel, en présence du général Hoth, organise un défilé de la 7e dans les rues de Bordeaux. La 7e Panzer passera l'hiver en Gironde et plus précisément dans le camp de Souge. Rommel, quant à lui, rentre le 24 décembre à Herrlingen, mais revient le 6 janvier à Bordeaux, suite à une fausse alerte.
Voici ce qu'il écrit à sa femme, ce 6 janvier 1941 : « Nous attendons pour demain des visiteurs de marque qui viennent inspecter nos cantonnements. Nous sommes loin d'être confortablement installés. Les vignerons de la région passaient leur vie, voici mille ans, dans les même misérables taudis qu'aujourd'hui : maison construite en moellons de grès, avec des toits plats en tuiles rondes, exactement semblables à celles des Romains. Beaucoup de villages n'ont pas l'eau courante, et les habitants se servent encore de vieux puits. Les maisons sont très sommairement aménagées pour se protéger contre le froid : les fenêtres ferment mal et l'air siffle à travers les fentes. En revanche, la ville de Bordeaux offre une architecture d'une noble et grande beauté. »
Bilan de la campagne pour la 7e Panzer :
Pertes :
684 tués
1746 blessés
266 disparus
42 chars détruits et 60 endommagés,
un grand nombre de véhicules et de canons perdus sans compte précis.
Prises de guerre :
capture de 97 478 soldats,
277 canons de campagne,
64 canons antichars,
458 blindés divers,
4000 camions,
1500 voitures.
1 500 véhicules hippomobiles
79 avions
Rommel durant son séjour en France, une fois la campagne finie, joua dans un film de propagande de Goebbels s'intitulant Victoire a l'ouest, il y rejoue entre autres le passage de la Somme par la 7e Panzer. Pour ce film, il fut fait appel à des prisonniers des troupes coloniales françaises, dont certains moururent durant le tournage.
Source Wikipédia "Rommel"
(A noter que j'ai passé toute mon enfance à St Valéry en Caux, et que tous les blockhaus n'ont plus de secret pour moi depuis bien longtemps ^^)
Amicalement,
M@jOr
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Re: La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
bel historique
generalwolf- Général de Brigade
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Re: La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
Bonjour,
Interessant, merci Major.
Les "anecdotes" de massacres de prisonniers de guerre et d'execution sommaire d'un officier francais sont assez typiques.
Quoiqu'en disent les admirateurs de Rommel, son unite se comportait des 1940 en unite nazie...
Interessant, merci Major.
Les "anecdotes" de massacres de prisonniers de guerre et d'execution sommaire d'un officier francais sont assez typiques.
Quoiqu'en disent les admirateurs de Rommel, son unite se comportait des 1940 en unite nazie...
Invité- Général de Division
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Re: La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
Le fait qu'il occulte le sort des tirailleurs sénégalais par exemple.....
L'a-t-il fait intentionnellement, ou était-ce un ordre des hautes sphères? (je n'essaie pas de lui trouver des circonstances atténuantes, je voudrais savoir si il s'agissait d'un acte délibéré ou d'une obligation extérieure..)
J'attends une réponse, Daniel, et vite!! ^^
Amicalement,
M@jOr
L'a-t-il fait intentionnellement, ou était-ce un ordre des hautes sphères? (je n'essaie pas de lui trouver des circonstances atténuantes, je voudrais savoir si il s'agissait d'un acte délibéré ou d'une obligation extérieure..)
J'attends une réponse, Daniel, et vite!! ^^
Amicalement,
M@jOr
M@jOr- Adjudant
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Re: La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
A mon humble avis, c'est un subtil melange des deux.M@jOr a écrit:Le fait qu'il occulte le sort des tirailleurs sénégalais par exemple.....
L'a-t-il fait intentionnellement, ou était-ce un ordre des hautes sphères? (je n'essaie pas de lui trouver des circonstances atténuantes, je voudrais savoir si il s'agissait d'un acte délibéré ou d'une obligation extérieure..)
J'attends une réponse, Daniel, et vite!! ^^
Hitler n'avait pas son pareil pour faire mettre a ses collaborateurs, meme les non-nazis, le doigt dans des engrenages criminels.
Les nazis creerent donc l'atmosphere necessaire et suffisante pour que des exactions soient commises sans qu'il soit besoin de donner des ordres precis, du moins a ce stade de la guerre.
L'objectif etait de semer la terreur pour affaiblir le moral de l'adversaire.
Invité- Général de Division
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Re: La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
Daniel Laurent a écrit:
L'objectif etait de semer la terreur pour affaiblir le moral de l'adversaire.
Dans ce cas pourquoi ne commettre ces exactions "que" sur les tirailleurs? Ou bien y en a-t-il eu sur des métropolitains également?
Keffer- Général de Division
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Re: La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
Bonjour
Hitler sait, et les generaux de la Wehrmacht ne savent pas du tout, que la guerre a l'Ouest est tres temporaire, il ne s'agit que de casser l'epee de la France (Ce qui sera fait) et de forcer l'Angleterre a une paix de compromis (Ce qui sera presque fait mais echouera a la derniere minute, la faute a ce sale Churchill et a lui seul).
L'etape suivante, c'est la conquete de l'Ukraine, du "Lebensraum" et cette guerre-la sera vraiment nazie, donc raciste. Il va falloir tuer du Juif et esclavagiser du Slave.
Le peuple "Aryen" va devoir demontrer, par sa brutalite impitoyable, sa "superiorite raciale" et sa capacite a subjuguer les "masses arrierees" polluees par le "judeo-bolchevisme".
Profiter de la guerre a l'Ouest pour que des unites de la Wehrmacht se "fassent la main" sur des "sous-hommes" un peu bronzes etait un excellent entrainement propre a les preparer au front de l'Est.
J'ai mis pleins de guillemets car c'est Hitler qui vous explique, pas moi....
Ce qui suit ne sont que des hypotheses personnelles, donc peut-etre discutables.Keffer a écrit:Dans ce cas pourquoi ne commettre ces exactions "que" sur les tirailleurs? Ou bien y en a-t-il eu sur des métropolitains également?
Hitler sait, et les generaux de la Wehrmacht ne savent pas du tout, que la guerre a l'Ouest est tres temporaire, il ne s'agit que de casser l'epee de la France (Ce qui sera fait) et de forcer l'Angleterre a une paix de compromis (Ce qui sera presque fait mais echouera a la derniere minute, la faute a ce sale Churchill et a lui seul).
L'etape suivante, c'est la conquete de l'Ukraine, du "Lebensraum" et cette guerre-la sera vraiment nazie, donc raciste. Il va falloir tuer du Juif et esclavagiser du Slave.
Le peuple "Aryen" va devoir demontrer, par sa brutalite impitoyable, sa "superiorite raciale" et sa capacite a subjuguer les "masses arrierees" polluees par le "judeo-bolchevisme".
Profiter de la guerre a l'Ouest pour que des unites de la Wehrmacht se "fassent la main" sur des "sous-hommes" un peu bronzes etait un excellent entrainement propre a les preparer au front de l'Est.
J'ai mis pleins de guillemets car c'est Hitler qui vous explique, pas moi....
Invité- Général de Division
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Re: La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
Daniel Laurent a écrit:BonjourCe qui suit ne sont que des hypotheses personnelles, donc peut-etre discutables.Keffer a écrit:Dans ce cas pourquoi ne commettre ces exactions "que" sur les tirailleurs? Ou bien y en a-t-il eu sur des métropolitains également?
Hitler sait, et les generaux de la Wehrmacht ne savent pas du tout, que la guerre a l'Ouest est tres temporaire, il ne s'agit que de casser l'epee de la France (Ce qui sera fait) et de forcer l'Angleterre a une paix de compromis (Ce qui sera presque fait mais echouera a la derniere minute, la faute a ce sale Churchill et a lui seul).
L'etape suivante, c'est la conquete de l'Ukraine, du "Lebensraum" et cette guerre-la sera vraiment nazie, donc raciste. Il va falloir tuer du Juif et esclavagiser du Slave.
Le peuple "Aryen" va devoir demontrer, par sa brutalite impitoyable, sa "superiorite raciale" et sa capacite a subjuguer les "masses arrierees" polluees par le "judeo-bolchevisme".
Profiter de la guerre a l'Ouest pour que des unites de la Wehrmacht se "fassent la main" sur des "sous-hommes" un peu bronzes etait un excellent entrainement propre a les preparer au front de l'Est.
J'ai mis pleins de guillemets car c'est Hitler qui vous explique, pas moi....
C'est intéressant mais ce n'est pas ce que tu as dit plus haut! Dans ta dernière hypothèse, ce n'est plus pour affablir le moral de l'adversaire, mais pour que la Wehrmacht "se fasse la main". Ou aurais-je mal compris?? :
Keffer- Général de Division
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Re: La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
Mais c'est les deux !Keffer a écrit:C'est intéressant mais ce n'est pas ce que tu as dit plus haut! Dans ta dernière hypothèse, ce n'est plus pour affablir le moral de l'adversaire, mais pour que la Wehrmacht "se fasse la main". Ou aurais-je mal compris?? :
D'abord pour terroriser l'adversaire, objectif immediat.
Puis pour "former" la Wehrmacht, objectif secondaire.
Le nazisme est tellement tortueux que j'ai parfois du mal moi-meme a m'y retrouver...
Mais ces objectifs sont parfaitement complementaires.
Invité- Général de Division
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Date d'inscription : 16/07/2006
Re: La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
Bonjour,
D'abord: Merci pour ce post M@jor.
Ensuite:
On n'a pas plus d'éléments aujourd'hui? On a pas retrouvé les corps... et "on" parle d'exécutions (3 ou 100?)... C'est court tout de même.
Ne peut-on pas mettre ce genre d'exactions simplement sur le compte du racisme ambiant envers les noirs qui sévissait à l'époque dans disons toutes les armées européennes (Peut-être plus encore dans la Wehrmacht), sans pour autant y voir un acte prémédité?
Je vous rappelle que la "théorie de l'économie du sang" français au début de la guerre consistait à envoyer d'abord les pauvres coloniaux au casse-pipe... N'appelons pas ça une exécution mais appelons ça une forme de racisme.
Ce ne sont bien sûr que des "hypothèses de travail".
Cordialement.
D'abord: Merci pour ce post M@jor.
Ensuite:
L'on sait pourtant que les corps des prisonniers noirs n'ont jamais été retrouvés et que plusieurs récits d'exécutions sommaires ont été rapportés.
On n'a pas plus d'éléments aujourd'hui? On a pas retrouvé les corps... et "on" parle d'exécutions (3 ou 100?)... C'est court tout de même.
Ne peut-on pas mettre ce genre d'exactions simplement sur le compte du racisme ambiant envers les noirs qui sévissait à l'époque dans disons toutes les armées européennes (Peut-être plus encore dans la Wehrmacht), sans pour autant y voir un acte prémédité?
Je vous rappelle que la "théorie de l'économie du sang" français au début de la guerre consistait à envoyer d'abord les pauvres coloniaux au casse-pipe... N'appelons pas ça une exécution mais appelons ça une forme de racisme.
Ce ne sont bien sûr que des "hypothèses de travail".
Cordialement.
Invité- Invité
Re: La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
- J'ai trouvé un insigne , je ne sais pas si il va ici et correspont au sujet , mais je fais confiance pour qu'il soit déplacé a la bonne partie :
Insigne de "Panzer Divizion"
Insigne de "Panzer Divizion"
Re: La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
bigbasketeur a écrit:- J'ai trouvé un insigne , je ne sais pas si il va ici et correspont au sujet , mais je fais confiance pour qu'il soit déplacé a la bonne partie
[/img]
Insigne de "Panzer Divizion"
C'est un "Panzerkampfabzeichen", c'est à dire une décoration pour un soldat qui s'est distingué dans un combat comprenant des forces blindées. Un des critères était d'avoir participé à trois combats contre blindés en 3 jours distincts. Ca n'a pas de rapport avec une Pazerdivision particulière ou n'était pas spécialement remis à un membre d'un de ces divisions.
Keffer- Général de Division
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Localisation : Oslo (Norvège)
Date d'inscription : 23/06/2006
Re: La 7ème Panzerdivision (1ère partie)
Keffer a écrit:bigbasketeur a écrit:- J'ai trouvé un insigne , je ne sais pas si il va ici et correspont au sujet , mais je fais confiance pour qu'il soit déplacé a la bonne partie :
Insigne de "Panzer Divizion"
C'est un "Panzerkampfabzeichen", c'est à dire une décoration pour un soldat qui s'est distingué dans un combat comprenant des forces blindées. Un des critères était d'avoir participé à trois combats contre blindés en 3 jours distincts. Ca n'a pas de rapport avec une Pazerdivision particulière ou n'était pas spécialement remis à un membre d'un de ces divisions.
- Ha d'accord , merci pour l'info Keffer , A+ .
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