David Feuerwerker
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David Feuerwerker
David Feuerwerker né le 2 octobre 1912 dans une famille juive nombreuse (il est le septième d'une famille de onze enfants, dont les parents sont Jacob Feuerwerker et Regina Neufeld). En 1925, il termine ses études au Talmud Torah de la rue Vauquelin, à Paris. Après un baccalauréat de sciences, lettres et philosophie à Paris, il entre en 1932 à l'Ecole Rabbinique de France, où il devient rabbin le 1er octobre 1937. Il est également diplômé de Langues sémitiques anciennes (Langue sémitique) à la Sorbonne.
Du 15 octobre 1937 au 1er septembre 1939, il passe deux ans sous les drapeaux en Alsace. A la déclaration de la guerre Seconde Guerre mondiale, il n'est pas démobilisé. Il est chef des transmissions d'un groupe d'artillerie du 12ème R.A.D. et Aumônier de la 87ème D.I.A. Il reçoit la Croix de guerre(1939-1945) avec Etoile de Bronze. La citation à l'Ordre de la Brigade se lit ainsi: "Comme chef des transmissions d'artillerie a participé de septembre 1939 à février 1940 aux engagements en Alsace dans la région de Bitche. A fait preuve d'allant, de courage et de compétence en assurant sous le feu le fonctionnement des liaisons téléphoniques et radio." "S'est à nouveau distingué au cours des combats de juin 1940 sur l'Ailette, l'Aisne et la Seine, comme aumônier israélite de sa Division. A contribué à maintenir l'esprit combatif autour de lui et à soutenir le moral des unités engagées." Il est démobilisé à Châteauroux le 25 juillet 1940. Une deuxième citation pour la Croix de guerre (1939-1945), est à l'Ordre de l'Armée, avec palme.
En 1940, il est nommé rabbin pour les départements de la Corrèze, de la Creuse et du Lot, et basé à Brive-la-Gaillarde. Il crée son premier cercle d'études. Avec Edmond Michelet il participe activement à la Résistance dans le mouvement Combat(résistance) contre l'occupation nazie.
Croix du Combattant Volontaire 1939-1945, Médaille Commémorative de la Guerre 1939-45 avec barrette "France", il est fait chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire. Voici ce que dit sa citation dans l'Ordre National de la Légion d'honneur : " Malgré les risques exceptionnels qui s'attachaient à son ministère, a participé d'une façon active, permanente et désintéressée à l'organisation de la résistance dans toute la région. N'a pas hésité, au péril de sa liberté et sans aucun doute de sa vie à être pour le Mouvement "Combat" un auxiliaire particulièrement sérieux. C'est à lui que plusieurs centaines de résistants ont dû les faux papiers qui leur ont permis d'échapper aux recherches de la Gestapo." Son épouse, Antoinette (née Gluck), qui avait fait ses études à la Faculté de Droit, à l'Université de Strasbourg avant la guerre, et qu'il avait épousé en Novembre 1939, participa à ses côtés à la Résistance. Combattant Volontaire de la Résistance, à l'égal de son époux, elle fut décorée de la Médaille de la France Libérée (1944), " pour sa participation à la libération de la France".
Il participe à la libération de Lyon en tant que Capitaine-Aumônier des Forces françaises de l'intérieur (F.F.I.) à Lyon en 1944. Il devient le Grand Rabbin de Lyon à la Libération. Il est également Capitaine-Aumônier de la Place de Lyon et de la Division Alpine (27e brigade d'infanterie de montagne). Il publie à Lyon le premier hebdomadaire juif depuis la guerre, appelé « L'Unité ». En 1946, il est élu rabbin à Neuilly-sur-Seine. Il crée là, au 12 rue Ancelle, un cercle d'études. L'argent destiné au fameux bateau l'Exodus (Exodus 1947) est caché, à son insu, par son épouse, sous son lit, car personne ne viendrait à le soupçonner.
En 1948 il devient rabbin de la grande synagogue parisienne, la Synagogue de la rue des Tournelles. Au cercle d'études qu'il anime au 14 Place des Vosges, parmi les participants nous trouvons : Raymond Aron, Robert Aron, Henri Baruk, le Père Marie-Benoît, Jean Cassou, Georges Duhamel, Marcel Dunan, Edmond Fleg, Henri Hertz, l'amiral Louis Kahn, Joseph Kessel, Jacques Madaule, Arnold Mandel, Szolem Mandelbrojt, François Mauriac, Edmond Michelet, Pierre Morhange, François Perroux, le Père Michel Riquet, Pierre-Maxime Schul, André Spire, Jean Wahl, et bien d'autres. La Communauté Juive de France lui rend hommage, le 23 décembre 1956, à l'occasion de sa vingtième année de rabbinat et de la deux cent cinquantième séance du Cercle d'Etudes du Marais, pour comme elle le précise, " honorer le guide et le maître dont l'activité est féconde et efficiente pour la Communauté Juive de France". Il était directeur de l'instruction religieuse (Paris) (1952), et vice-président du Conseil pour l'Education et la Culture Juive en France (1953). La Ville de Paris, et en son nom, le Bureau du Conseil Municipal, en sa séance du 14 décembre 1957, lui décerna la Médaille de Vermeil de la Ville de Paris.
Paralèlement à ses activités de rabbin, il obtient une licence de Lettres et un doctorat d'histoire de la Sorbonne. Il intègre la VIe section de l'École Pratique des Hautes Études (EPHE) de 1962 à 1965. Parmi ses nombreuses communications, notons celles données à la Société de l'Histoire de Paris, ou à l'Institut Napoléon de Paris. Il publie des articles, notamment dans la "Revue des Annales", "Evidences", "Bulletin de nos communautés", et le "Journal des communautés". Il crée la fonction d'Aumônier Général dans la Marine nationale (France). Il était également aumônier de prisons (Prisons de la Roquette|La Petite Roquette), de lycées (Lycée Henri-IV, Lycée Fénelon) et d'hôpitaux (l'Hôtel-Dieu de Paris). En 1963, le général de Gaulle le nomme officier de la Légion d'honneur pour son travail au sein de la Marine nationale (France). Il introduit l'hébreu comme langue étrangère au baccalauréat, en 1954, et est l'examinateur pour la ville de Paris.
Il fut proche de Pierre Mendès-France, l'ancien Premier ministre français. Il officia aux obsèques de ses deux parents. Parmi les nombreuses personnalités juives qu'il rencontra, deux firent une forte impression sur lui, le Rabbin Avrohom Yeshaya Karelitz (1878-1953), le Chazon Ish, de Bnei Brak, Israel, et le Maitre Hassidique de Belz, le Rabbin Aharon Rokeach (1877-1957), connu comme Reb Arele, aussi vivant en Israël.
Après la guerre du Sinaï et la Crise du canal de Suez (en 1956), il représente la communauté juive a une cérémonie sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile lors de la visite de Moshe Dayan en France. Il se lia d'amitié et donna refuge à Aimé Pallière (1868-1949), considéré comme le Noahide (Lois noahides) par excellence. Il devint le Rabbin de la Synagogue du 15 rue Chasseloup-Laubat (Synagogue Chasseloup-Laubat), à Paris XVe.
En 1966, il émigre avec sa famille (six enfants: Atara, Natania, Elie, Hillel, Emmanuel, et Benjamine) à Montréal, au Canada. Il devient juge à la Cour rabbinique de la ville (Beth din) et membre du Vaad Haïr (conseil communautaire juif de Montréal). Il devient professeur de sociologie à l'Université de Montréal, de 1966 à 1968, et il crée dans cette université le département des études juives.
Pour son livre sur l"émancipation des juifs en France, L'Emancipation des Juifs en France. De l'Ancien Régime à la fin du Second Empire (Albin Michel Paris, 1976), devenu un classique, et qui continue année après année à être cité, il reçoit le Prix Broquette-Gonin d'histoire de l'Académie française. À sa parution, un compte rendu figure en première page du journal Le Monde.
Il participa à de nombreux programmes de radio et de télévision en France et au Canada, fut consulté comme expert, et donna de nombreuses conférences.
Il est décédé à Montréal le 20 juin 1980 et a été enterré à Sanhedria, à Jérusalem, Israël.
Du 15 octobre 1937 au 1er septembre 1939, il passe deux ans sous les drapeaux en Alsace. A la déclaration de la guerre Seconde Guerre mondiale, il n'est pas démobilisé. Il est chef des transmissions d'un groupe d'artillerie du 12ème R.A.D. et Aumônier de la 87ème D.I.A. Il reçoit la Croix de guerre(1939-1945) avec Etoile de Bronze. La citation à l'Ordre de la Brigade se lit ainsi: "Comme chef des transmissions d'artillerie a participé de septembre 1939 à février 1940 aux engagements en Alsace dans la région de Bitche. A fait preuve d'allant, de courage et de compétence en assurant sous le feu le fonctionnement des liaisons téléphoniques et radio." "S'est à nouveau distingué au cours des combats de juin 1940 sur l'Ailette, l'Aisne et la Seine, comme aumônier israélite de sa Division. A contribué à maintenir l'esprit combatif autour de lui et à soutenir le moral des unités engagées." Il est démobilisé à Châteauroux le 25 juillet 1940. Une deuxième citation pour la Croix de guerre (1939-1945), est à l'Ordre de l'Armée, avec palme.
En 1940, il est nommé rabbin pour les départements de la Corrèze, de la Creuse et du Lot, et basé à Brive-la-Gaillarde. Il crée son premier cercle d'études. Avec Edmond Michelet il participe activement à la Résistance dans le mouvement Combat(résistance) contre l'occupation nazie.
Croix du Combattant Volontaire 1939-1945, Médaille Commémorative de la Guerre 1939-45 avec barrette "France", il est fait chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire. Voici ce que dit sa citation dans l'Ordre National de la Légion d'honneur : " Malgré les risques exceptionnels qui s'attachaient à son ministère, a participé d'une façon active, permanente et désintéressée à l'organisation de la résistance dans toute la région. N'a pas hésité, au péril de sa liberté et sans aucun doute de sa vie à être pour le Mouvement "Combat" un auxiliaire particulièrement sérieux. C'est à lui que plusieurs centaines de résistants ont dû les faux papiers qui leur ont permis d'échapper aux recherches de la Gestapo." Son épouse, Antoinette (née Gluck), qui avait fait ses études à la Faculté de Droit, à l'Université de Strasbourg avant la guerre, et qu'il avait épousé en Novembre 1939, participa à ses côtés à la Résistance. Combattant Volontaire de la Résistance, à l'égal de son époux, elle fut décorée de la Médaille de la France Libérée (1944), " pour sa participation à la libération de la France".
Il participe à la libération de Lyon en tant que Capitaine-Aumônier des Forces françaises de l'intérieur (F.F.I.) à Lyon en 1944. Il devient le Grand Rabbin de Lyon à la Libération. Il est également Capitaine-Aumônier de la Place de Lyon et de la Division Alpine (27e brigade d'infanterie de montagne). Il publie à Lyon le premier hebdomadaire juif depuis la guerre, appelé « L'Unité ». En 1946, il est élu rabbin à Neuilly-sur-Seine. Il crée là, au 12 rue Ancelle, un cercle d'études. L'argent destiné au fameux bateau l'Exodus (Exodus 1947) est caché, à son insu, par son épouse, sous son lit, car personne ne viendrait à le soupçonner.
En 1948 il devient rabbin de la grande synagogue parisienne, la Synagogue de la rue des Tournelles. Au cercle d'études qu'il anime au 14 Place des Vosges, parmi les participants nous trouvons : Raymond Aron, Robert Aron, Henri Baruk, le Père Marie-Benoît, Jean Cassou, Georges Duhamel, Marcel Dunan, Edmond Fleg, Henri Hertz, l'amiral Louis Kahn, Joseph Kessel, Jacques Madaule, Arnold Mandel, Szolem Mandelbrojt, François Mauriac, Edmond Michelet, Pierre Morhange, François Perroux, le Père Michel Riquet, Pierre-Maxime Schul, André Spire, Jean Wahl, et bien d'autres. La Communauté Juive de France lui rend hommage, le 23 décembre 1956, à l'occasion de sa vingtième année de rabbinat et de la deux cent cinquantième séance du Cercle d'Etudes du Marais, pour comme elle le précise, " honorer le guide et le maître dont l'activité est féconde et efficiente pour la Communauté Juive de France". Il était directeur de l'instruction religieuse (Paris) (1952), et vice-président du Conseil pour l'Education et la Culture Juive en France (1953). La Ville de Paris, et en son nom, le Bureau du Conseil Municipal, en sa séance du 14 décembre 1957, lui décerna la Médaille de Vermeil de la Ville de Paris.
Paralèlement à ses activités de rabbin, il obtient une licence de Lettres et un doctorat d'histoire de la Sorbonne. Il intègre la VIe section de l'École Pratique des Hautes Études (EPHE) de 1962 à 1965. Parmi ses nombreuses communications, notons celles données à la Société de l'Histoire de Paris, ou à l'Institut Napoléon de Paris. Il publie des articles, notamment dans la "Revue des Annales", "Evidences", "Bulletin de nos communautés", et le "Journal des communautés". Il crée la fonction d'Aumônier Général dans la Marine nationale (France). Il était également aumônier de prisons (Prisons de la Roquette|La Petite Roquette), de lycées (Lycée Henri-IV, Lycée Fénelon) et d'hôpitaux (l'Hôtel-Dieu de Paris). En 1963, le général de Gaulle le nomme officier de la Légion d'honneur pour son travail au sein de la Marine nationale (France). Il introduit l'hébreu comme langue étrangère au baccalauréat, en 1954, et est l'examinateur pour la ville de Paris.
Il fut proche de Pierre Mendès-France, l'ancien Premier ministre français. Il officia aux obsèques de ses deux parents. Parmi les nombreuses personnalités juives qu'il rencontra, deux firent une forte impression sur lui, le Rabbin Avrohom Yeshaya Karelitz (1878-1953), le Chazon Ish, de Bnei Brak, Israel, et le Maitre Hassidique de Belz, le Rabbin Aharon Rokeach (1877-1957), connu comme Reb Arele, aussi vivant en Israël.
Après la guerre du Sinaï et la Crise du canal de Suez (en 1956), il représente la communauté juive a une cérémonie sous l'Arc de Triomphe de l'Étoile lors de la visite de Moshe Dayan en France. Il se lia d'amitié et donna refuge à Aimé Pallière (1868-1949), considéré comme le Noahide (Lois noahides) par excellence. Il devint le Rabbin de la Synagogue du 15 rue Chasseloup-Laubat (Synagogue Chasseloup-Laubat), à Paris XVe.
En 1966, il émigre avec sa famille (six enfants: Atara, Natania, Elie, Hillel, Emmanuel, et Benjamine) à Montréal, au Canada. Il devient juge à la Cour rabbinique de la ville (Beth din) et membre du Vaad Haïr (conseil communautaire juif de Montréal). Il devient professeur de sociologie à l'Université de Montréal, de 1966 à 1968, et il crée dans cette université le département des études juives.
Pour son livre sur l"émancipation des juifs en France, L'Emancipation des Juifs en France. De l'Ancien Régime à la fin du Second Empire (Albin Michel Paris, 1976), devenu un classique, et qui continue année après année à être cité, il reçoit le Prix Broquette-Gonin d'histoire de l'Académie française. À sa parution, un compte rendu figure en première page du journal Le Monde.
Il participa à de nombreux programmes de radio et de télévision en France et au Canada, fut consulté comme expert, et donna de nombreuses conférences.
Il est décédé à Montréal le 20 juin 1980 et a été enterré à Sanhedria, à Jérusalem, Israël.
Re: David Feuerwerker
- Quekque livres de sa plume :
# Pierre Trouillé, Journal d'un Préfet pendant l'Occupation, nrf, Gallimard: Paris, 1964.
# Roger Peyrefitte, Les Juifs, Flammarion: Paris, 1964.
# Roger Peyrefitte. The Jews. A Fictional Venture Into The Follies Of Antisemitism. The Bobbs-Merrill Company: New York, 1967.
# Lucien Steinberg. Not As a Lamb. The Jews Against Hitler. Saxon House: England, 1974. ISBN 0-347-00003-7
# Ruth Blau. Les Gardiens De La Cité. Histoire D'Une Guerre Sainte. Flammarion: Paris, 1978. ISBN 2-08-064118-2
# Edmond Michelet. Rue de La Liberté. Dachau 1943-1945. Seuil: Paris, 1983 [La première édition date de 1955]. [Lettre-Préface de Charles de Gaulle; aussi avec Préface pour l'édition allemande de Konrad Adenauer]. (ISBN 2-02-003025-X)
# Pierre Trouillé, Journal d'un Préfet pendant l'Occupation, nrf, Gallimard: Paris, 1964.
# Roger Peyrefitte, Les Juifs, Flammarion: Paris, 1964.
# Roger Peyrefitte. The Jews. A Fictional Venture Into The Follies Of Antisemitism. The Bobbs-Merrill Company: New York, 1967.
# Lucien Steinberg. Not As a Lamb. The Jews Against Hitler. Saxon House: England, 1974. ISBN 0-347-00003-7
# Ruth Blau. Les Gardiens De La Cité. Histoire D'Une Guerre Sainte. Flammarion: Paris, 1978. ISBN 2-08-064118-2
# Edmond Michelet. Rue de La Liberté. Dachau 1943-1945. Seuil: Paris, 1983 [La première édition date de 1955]. [Lettre-Préface de Charles de Gaulle; aussi avec Préface pour l'édition allemande de Konrad Adenauer]. (ISBN 2-02-003025-X)
Re: David Feuerwerker
stan_hudson a écrit:Milles Mercis
Je ne connaissais pas.
Y a t il une photo de lui ?
Merci.
- Tu ne connaissais pas ? Et bien voila qui est fait , j'avais cette docu sur lui depuis plusieurs mois et je viens de la re-trouvé , voila donc pour vous ..... .
- Pour les photos Stan , je vais voir si j'en trouve sur la toile , A+ .
Re: David Feuerwerker
stan_hudson a écrit:Milles Mercis
Je ne connaissais pas.
Y a t il une photo de lui ?
Merci.
des photos et peut-être un site.
betacam- Commandant
- Nombre de messages : 283
Date d'inscription : 05/05/2007
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