Colditz
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Derrière les barbelés .
Derrière les barbelés
De Colditz à Patriotic School London
Evasions le 25 avril 1942 de Louis REMY et le 18 octobre 1941 de Victor VAN LAETHEM .
- Pourquoi avoir choisi de raconter l'évasion de Louis Remy et Victor Van Laethem ? La raison en est bien simple :
-C'est l'évasion qui est la mieux connue dans ses détails, grâce aux rapports très précis donnés par ces officiers.
De Colditz à Patriotic School London
Evasions le 25 avril 1942 de Louis REMY et le 18 octobre 1941 de Victor VAN LAETHEM .
- Pourquoi avoir choisi de raconter l'évasion de Louis Remy et Victor Van Laethem ? La raison en est bien simple :
-C'est l'évasion qui est la mieux connue dans ses détails, grâce aux rapports très précis donnés par ces officiers.
Re: Colditz
L'évasion de Louis Remy
La nuit du 25 au 26 avril 1942 a lieu l'évasion de REMY Louis, né à Bruxelles le 14 juillet 1916, sous lieutenant aviateur d'active à l'école de pilotage.
En mai 1940, l'école belge de pilotage a été évacuée sur le Maroc à Oudja. Après l'armistice franco-allemand, on discute ferme parmi les élèves pilotes : les uns veulent gagner l'Angleterre, les autres obéir aux ordres des chefs qui ordonnent de rentrer en Belgique. Remy choisit la voie de l'obéissance et, comme bien entendu, l'école entière est faite prisonnière au passage de la ligne de démarcation à Châlons-sur-Saône, le 17 septembre 1940. Remy la trouve mauvaise et décide de s'évader à la première occasion.
Dirigé sur l'Oflag VIII C à Juliusburg, il tente de s'évader avec des officiers hollandais de l'armée des Indes, mais seuls deux Hollandais réussissent. En juin 1941, Remy creuse un tunnel avec les lieutenants Vivario et Poswick. Le travail est presque terminé lorsque le tunnel est découvert par les Allemands. Remy est transféré à la forteresse de Colditz, camp spécial pour candidats à l'évasion (Oflag IV C).
En août 1941, Remy tente une évasion par les toits en compagnie du lieutenant anglais Neeves et du lieutenant polonais Just. C'est un échec.
En octobre, il participe aux travaux d'un tunnel partant de l'infirmerie, mais ce beau travail est découvert par les Allemands. C'est alors que le médecin militaire français Leguet conseille à Remy de se déclarer malade. Il lui décrit tous les symptômes d'une maladie peu répandue, mais aisément reconnaissable. Comme prévu, le médecin allemand dirige Remy sur l'hôpital d'Oschnawitz, accompagné de 6 officiers polonais et d'un officier anglais (squadron-leader Paddon). Arrivés le 16 avril 1942 à l'hôpital, dès le 18 nos gaillards commencent aussitôt le creusement d'un tunnel. Il a déjà 4 mètres de profondeur et 5 mètres de longueur lorsque nos mineurs tombent sur d'anciennes fondations du type indestructibles et force est d'abandonner le beau travail. Un autre tunnel n'a pas plus de succès. Il est alors décidé de tenter de nuit le franchissement du quadruple barrage de barbelés. Remy, Paddon et Just sont désignés comme ayant le plus de tentatives à leur actif.
La nuit du 25 au 26 avril 1942, les trois hommes rampent vers la clôture à un endroit qui doit être dans un angle mort pour l'Allemand du mirador. A l'aide d'une pince volée à l'infirmerie, une brèche est ouverte dans la première haie, les chevaux de frise sont écartés et ils s'attaquent à la deuxième haie. Il y a alors 50 mètres de terrain désert, la troisième haie, des chevaux de frise, puis la quatrième haie. En deux heures de travail tous les obstacles sont franchis. Les trois décident de se rendre à pied à Dresden et d'y prendre le train pour Leipzig où ils se sépareront définitivement : Remy en effet se dirige vers la Belgique, les deux autres vers la Suisse.
Remy porte un uniforme semi-militaire: bottes noires et culotte d'aviateur, veste en cuir noir des cyclistes belges, casquette d'aviateur belge munie d'un insigne à croix gammée. La casquette d'aviateur belge est en effet du modèle allemand et il y a en ce moment en Allemagne tant de gens en uniforme de toutes sortes qu'il espère passer inaperçu. Tous trois disposent de faux papiers établis à Colditz. Remy possède un "Arbeitsvertrag" d'une firme de construction de moteurs de Leipzig et un "Ausweiss" l'autorisant à se rendre à Lammersdorf à proximité de Monschau pour y monter des moteurs synchrones.
Le 27 avril, nos évadés prennent le train pour Leipzig. Un peu avant d'y arriver ils sont appréhendés par la " Bahnpolizei ", qui trouve leurs papiers suspects. Remy parvient à ouvrir la portière et à sauter du train en marche. Il se dirige à pied vers Leipzig et y prend un train pour Köln ( Cologne ). A la salle d'attente, il fait la connaissance d'un travailleur volontaire belge venant de Berlin et tentant de rentrer en Belgique en fraude. Ils décident de faire route ensemble. A 4 heures 30, ils prennent le train pour Aachen ( Aix la Chapelle ), mais descendent à Stolberg. Ils partent à pied vers Rötgen. Un policier les arrête à Rötgen et les conduit au poste de police. Le travailleur volontaire est appréhendé mais Remy, dont les papiers semblent en règle, est relâché. Il ne se le fait pas dire deux fois et quitte aussitôt le village, abandonne la grand-route et s'enfonce dans les bois. Il est alors interpellé par un garde forestier. Il s'enfuit, poursuivi par le garde qui tire deux fois dans sa direction sans l'atteindre. Remy parvient à s'échapper. Fourbu, il se cache sous des arbres abattus et s'endort. A deux heures du matin, il se réveille tant il fait froid. Gelé et affamé, il s'enfonce dans les bois. Il n'a ni carte ni boussole, le ciel est couvert d'où impossible de s'orienter. Il traverse plusieurs fois des lignes d'obstacles antichars en béton. Il marche ainsi tout un jour et toute une nuit, se désaltérant aux ruisseaux et sources rencontrés.
Le 30 avril à 8 heures du matin, il arrive à une route où se trouve un poteau indicateur. Enfin! il va savoir où il se trouve... Hélas! il lit sur le poteau " Eupen: 8 kms ". Il connaît alors une période de dépression bien compréhensible : tous ses membres lui font mal, la tête lui tourne de faim et de fatigue.
La nuit du 25 au 26 avril 1942 a lieu l'évasion de REMY Louis, né à Bruxelles le 14 juillet 1916, sous lieutenant aviateur d'active à l'école de pilotage.
En mai 1940, l'école belge de pilotage a été évacuée sur le Maroc à Oudja. Après l'armistice franco-allemand, on discute ferme parmi les élèves pilotes : les uns veulent gagner l'Angleterre, les autres obéir aux ordres des chefs qui ordonnent de rentrer en Belgique. Remy choisit la voie de l'obéissance et, comme bien entendu, l'école entière est faite prisonnière au passage de la ligne de démarcation à Châlons-sur-Saône, le 17 septembre 1940. Remy la trouve mauvaise et décide de s'évader à la première occasion.
Dirigé sur l'Oflag VIII C à Juliusburg, il tente de s'évader avec des officiers hollandais de l'armée des Indes, mais seuls deux Hollandais réussissent. En juin 1941, Remy creuse un tunnel avec les lieutenants Vivario et Poswick. Le travail est presque terminé lorsque le tunnel est découvert par les Allemands. Remy est transféré à la forteresse de Colditz, camp spécial pour candidats à l'évasion (Oflag IV C).
En août 1941, Remy tente une évasion par les toits en compagnie du lieutenant anglais Neeves et du lieutenant polonais Just. C'est un échec.
En octobre, il participe aux travaux d'un tunnel partant de l'infirmerie, mais ce beau travail est découvert par les Allemands. C'est alors que le médecin militaire français Leguet conseille à Remy de se déclarer malade. Il lui décrit tous les symptômes d'une maladie peu répandue, mais aisément reconnaissable. Comme prévu, le médecin allemand dirige Remy sur l'hôpital d'Oschnawitz, accompagné de 6 officiers polonais et d'un officier anglais (squadron-leader Paddon). Arrivés le 16 avril 1942 à l'hôpital, dès le 18 nos gaillards commencent aussitôt le creusement d'un tunnel. Il a déjà 4 mètres de profondeur et 5 mètres de longueur lorsque nos mineurs tombent sur d'anciennes fondations du type indestructibles et force est d'abandonner le beau travail. Un autre tunnel n'a pas plus de succès. Il est alors décidé de tenter de nuit le franchissement du quadruple barrage de barbelés. Remy, Paddon et Just sont désignés comme ayant le plus de tentatives à leur actif.
La nuit du 25 au 26 avril 1942, les trois hommes rampent vers la clôture à un endroit qui doit être dans un angle mort pour l'Allemand du mirador. A l'aide d'une pince volée à l'infirmerie, une brèche est ouverte dans la première haie, les chevaux de frise sont écartés et ils s'attaquent à la deuxième haie. Il y a alors 50 mètres de terrain désert, la troisième haie, des chevaux de frise, puis la quatrième haie. En deux heures de travail tous les obstacles sont franchis. Les trois décident de se rendre à pied à Dresden et d'y prendre le train pour Leipzig où ils se sépareront définitivement : Remy en effet se dirige vers la Belgique, les deux autres vers la Suisse.
Remy porte un uniforme semi-militaire: bottes noires et culotte d'aviateur, veste en cuir noir des cyclistes belges, casquette d'aviateur belge munie d'un insigne à croix gammée. La casquette d'aviateur belge est en effet du modèle allemand et il y a en ce moment en Allemagne tant de gens en uniforme de toutes sortes qu'il espère passer inaperçu. Tous trois disposent de faux papiers établis à Colditz. Remy possède un "Arbeitsvertrag" d'une firme de construction de moteurs de Leipzig et un "Ausweiss" l'autorisant à se rendre à Lammersdorf à proximité de Monschau pour y monter des moteurs synchrones.
Le 27 avril, nos évadés prennent le train pour Leipzig. Un peu avant d'y arriver ils sont appréhendés par la " Bahnpolizei ", qui trouve leurs papiers suspects. Remy parvient à ouvrir la portière et à sauter du train en marche. Il se dirige à pied vers Leipzig et y prend un train pour Köln ( Cologne ). A la salle d'attente, il fait la connaissance d'un travailleur volontaire belge venant de Berlin et tentant de rentrer en Belgique en fraude. Ils décident de faire route ensemble. A 4 heures 30, ils prennent le train pour Aachen ( Aix la Chapelle ), mais descendent à Stolberg. Ils partent à pied vers Rötgen. Un policier les arrête à Rötgen et les conduit au poste de police. Le travailleur volontaire est appréhendé mais Remy, dont les papiers semblent en règle, est relâché. Il ne se le fait pas dire deux fois et quitte aussitôt le village, abandonne la grand-route et s'enfonce dans les bois. Il est alors interpellé par un garde forestier. Il s'enfuit, poursuivi par le garde qui tire deux fois dans sa direction sans l'atteindre. Remy parvient à s'échapper. Fourbu, il se cache sous des arbres abattus et s'endort. A deux heures du matin, il se réveille tant il fait froid. Gelé et affamé, il s'enfonce dans les bois. Il n'a ni carte ni boussole, le ciel est couvert d'où impossible de s'orienter. Il traverse plusieurs fois des lignes d'obstacles antichars en béton. Il marche ainsi tout un jour et toute une nuit, se désaltérant aux ruisseaux et sources rencontrés.
Le 30 avril à 8 heures du matin, il arrive à une route où se trouve un poteau indicateur. Enfin! il va savoir où il se trouve... Hélas! il lit sur le poteau " Eupen: 8 kms ". Il connaît alors une période de dépression bien compréhensible : tous ses membres lui font mal, la tête lui tourne de faim et de fatigue.
Re: Colditz
- La suite est la : http://www.freebelgians.net/pages/sujet.php?id=barbeles&su=166
- Ce post est pour nos amis Belges , A+ .
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Dernière édition par le 9/10/2007, 11:27, édité 1 fois
Re: Colditz
J'aime beaucoup le passage où l'auteur écrit que "parti de Welkeraedt il rentre en Belgique à bord de la locomotive".
Cela témoigne parfaitement de la confusion qui pouvait régner à l'époque. En fait Welkenraedt, tout comme Eupen, sont en Belgique. Mais au moment de l'évasion, tant Welkenraedt qu'eupen avaient été annexés aux 3e Reich.
Cela témoigne parfaitement de la confusion qui pouvait régner à l'époque. En fait Welkenraedt, tout comme Eupen, sont en Belgique. Mais au moment de l'évasion, tant Welkenraedt qu'eupen avaient été annexés aux 3e Reich.
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Toutes les vertus secondaires comme le courage, la discipline, la fidélité, l'endurance n'ont un effet positif qu'aussi longtemps qu'elles servent une cause positive. Si une cause positive devient négative, les vertus secondaires deviennent problématiques
Baugnez44- Général (Administrateur)
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Re: Colditz
A propos de Colditz, je me souviens avoir vu un reportage sur des tentatives d'évasion d'aviateurs (anglais je crois) à Colditz. Ils avaient ni plus ni moins fabriqué un... planeur!! sous les toits...
J'essayerai de retrouver ça.
Encore merci
J'essayerai de retrouver ça.
Encore merci
Dernière édition par le 11/12/2007, 20:26, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Colditz
- Ha oui , c'est vrai , j'ai une faute , j'ai marqué nelges au lieu de Belges , je vai arrangé tout de suite avant que les autres Belges du forum me tombent dessus , et me fasse comprendre ma douleur , , A+ .
Re: Colditz
Salut à tous,
Oui, tu as entièrement raison Motpulk, je l'ai également vu. Le coup du planeur, ne fut pas seule manière de vouloir s'échaper de la prison de Colditz. Si je me souviens bien, ya des officiers qui se sont déguisés en allemands. Mais c'est vrai que le planeur fallait le tenter.
Les officiers n'avaient un seul mot d'odre : s'évader. Je me souviens aussi que leurs gardiens étaient confiants, parce que Colditz était réputée comme une prison d'où personne ne s'était encore évadé. Faut dire que lorsque l'on voit la forteresse, on comprend mieux. Je crois même qu'il s'agit d'une ancienne forteresse moyenâgeuse (orthographe?), surplombant la vallée allemande, avec peu d'accès.
Cordialement
Mara
motpulk a écrit:
A propos de Colditz, je me souviens avoir vu un reportage sur des tentatives d'évasion d'aviateurs (anglais je crois) à Colditz. Il avaient ni plus ni moins fabriqué un... planeur!! sous les toits...
J'essayerai de retrouver ça.
Oui, tu as entièrement raison Motpulk, je l'ai également vu. Le coup du planeur, ne fut pas seule manière de vouloir s'échaper de la prison de Colditz. Si je me souviens bien, ya des officiers qui se sont déguisés en allemands. Mais c'est vrai que le planeur fallait le tenter.
Les officiers n'avaient un seul mot d'odre : s'évader. Je me souviens aussi que leurs gardiens étaient confiants, parce que Colditz était réputée comme une prison d'où personne ne s'était encore évadé. Faut dire que lorsque l'on voit la forteresse, on comprend mieux. Je crois même qu'il s'agit d'une ancienne forteresse moyenâgeuse (orthographe?), surplombant la vallée allemande, avec peu d'accès.
Cordialement
Mara
Dernière édition par Mara Jade le 2/4/2008, 11:16, édité 2 fois
Invité- Invité
Re: Colditz
J'ai également vu ce fameux reportage.
Un fait marquant également c'est lorsque les prisonniers avaient fabriqué une machine à coudre qui avait dans un premier temps été saisie par les gardiens car elle avait servi à confectionner les uniformes Allemands.
Les prisonniers ont pu la récupérer en promettant de ne plus s'en servir pour les évasions, promesse qu'en gentlemen ils ont respectée.
Ils ont pas la suite cousu les uniformes à la main et la machine servait aux autre tâches que celles dédiées aux évasions ...
Un fait marquant également c'est lorsque les prisonniers avaient fabriqué une machine à coudre qui avait dans un premier temps été saisie par les gardiens car elle avait servi à confectionner les uniformes Allemands.
Les prisonniers ont pu la récupérer en promettant de ne plus s'en servir pour les évasions, promesse qu'en gentlemen ils ont respectée.
Ils ont pas la suite cousu les uniformes à la main et la machine servait aux autre tâches que celles dédiées aux évasions ...
Phil642- Général (Administrateur)
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Colditz
Colditz, petite cité médiévale de Saxe (près de Leipzig) possède un magnifique château perché sur son rocher. Cet édifice devint célèbre lors de la Seconde Guerre mondiale après sa transformation en prison (Oflag IV-C) pour les officiers alliés et les personnalités de haut-rang destinées à être utilisées comme monnaie d’échange. Parmi eux le propre neveu de Winston Churchill.
Colditz, la « prison d’où l’on se s’échappe pas » ; ça c’est pour la théorie…
Les trésors d’imagination déployés par les détenus pour tenter de s’évader
sont tout simplement incroyables ! J’aime particulièrement le faux détenu en carton ! Ou encore l'évasion par... planeur! : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tony_Rolt
Les anecdotes confinent même à l’humour (anglais notamment).
Un très bon reportage d’ARTEque je vous conseille chaudement !:
(L’affaire du "tunnel français" est très drôle, puisque les Allemands exigèrent 12 000 Marks aux officiers français pour réparer les dommages causés par le creusement du tunnel !)
https://www.dailymotion.com/relevance/search/colditz/video/xx65u_colditz-la-forteresse-dhitler_dating
Un peu plus d’infos :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ch%C3%A2teau_de_Colditz
Il peut être visité :
http://www.schloss-colditz.com/
Plusieurs livres ont été écrits sur Colditz, notamment celui de P. R. Reid «Colditz » : La Grande Evasion, Albin Michel, 1974.
Aussi : une série télévisée et même un jeu de société (que je recherche, l’ayant perdu…)
Invité- Invité
Re: Colditz
Pas encore trouvé beaucoup d'informations au sujet de l'évasion en planeur. I need help!
Big a écrit:
Big a écrit:
Je n'oserais pas: j'ai vu ta photo p24avant que les autres Belges du forum me tombent dessus , et me fasse comprendre ma douleur ,
Dernière édition par le 9/10/2007, 17:00, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Colditz
Merci pour les liens ^^
DKP
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"A Munich, nous avions le choix entre la honte et la guerre, nous avons choisi la honte et nous allons avoir la guerre."
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=> /!\ Charte du Forum Achats Ventes. /!\
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Re: Colditz
Bonjour,
Moi, planque derriere mon ecran a des milliers de kilometres de Big, je me sens de lui mettre une fessee virtuelle.
Plus serieusement, pour eviter le double emploi, je fusionne ce fil avec celui la :
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/Le-Front-de-l-Ouest-f25/Colditz-t3851.htm
On s'y retrouvera mieux.
Trouillard.motpulk a écrit:Je n'oserais pas: j'ai vu ta photo p24
Moi, planque derriere mon ecran a des milliers de kilometres de Big, je me sens de lui mettre une fessee virtuelle.
Plus serieusement, pour eviter le double emploi, je fusionne ce fil avec celui la :
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/Le-Front-de-l-Ouest-f25/Colditz-t3851.htm
On s'y retrouvera mieux.
Invité- Général de Division
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Re: Colditz
motpulk a écrit:C'est ici:
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/Le-Front-de-l-Ouest-f25/Colditz-t3851.htm
Pas encore trouvé beaucoup d'informations au sujet de l'évasion en planeur. I need help!
Big a écrit:
Je n'oserais pas: j'ai vu ta photo p24avant que les autres Belges du forum me tombent dessus , et me fasse comprendre ma douleur ,
, tu a vue ma photo , je ne suis pas plus térrible qu'un autre je crois , merci pour les info supplémentaire en tout cas , merci et A+ .
Re: Colditz
Daniel Laurent a écrit:Bonjour,Trouillard.motpulk a écrit:Je n'oserais pas: j'ai vu ta photo p24
Moi, planque derriere mon ecran a des milliers de kilometres de Big, je me sens de lui mettre une fessee virtuelle.
Plus serieusement, pour eviter le double emploi, je fusionne ce fil avec celui la :
https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/Le-Front-de-l-Ouest-f25/Colditz-t3851.htm
On s'y retrouvera mieux.
- D'accord , je te donne mes fesses , mais je sais pas si mes fesses sont assez petites pour l'écran , , A+ .
Re: Colditz
Salut!
Les stratagèmes employés pour s'évader sont relativement impressionant! Entre le tunel français, les déguisements en soldat, les prisonniers fantômes ou leur capacitées à faire tout avec n'importe quoi impose le respect!! La machine à coudre ou le planeur en vu d'une évasion!! ce dernier m'a bluffé!! Génial!!!
J'avais entendu parlé de ce planeur, mais je pensais que c'était une "légende urbaine"... ^^
DKP
Les stratagèmes employés pour s'évader sont relativement impressionant! Entre le tunel français, les déguisements en soldat, les prisonniers fantômes ou leur capacitées à faire tout avec n'importe quoi impose le respect!! La machine à coudre ou le planeur en vu d'une évasion!! ce dernier m'a bluffé!! Génial!!!
J'avais entendu parlé de ce planeur, mais je pensais que c'était une "légende urbaine"... ^^
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Re: Colditz
motpulk a écrit:Pas encore trouvé beaucoup d'informations au sujet de l'évasion en planeur. I need help!
Big a écrit:
Je n'oserais pas: j'ai vu ta photo p24avant que les autres Belges du forum me tombent dessus , et me fasse comprendre ma douleur ,
Hello Motpulk,
You need help?
Here it is:
http://www.colditz-4c.com/glider.htm
L'histoire de la tentative de l'évasion in english avec en prime, en bas de page, une des seules photos existantes de ce planeur
Amicalement
Prosper
Invité- Invité
Re: Colditz
Merci compatriote! Prosper à la rescousse!
Very interesting indeed!
J'essayerai pour ma part de retrouver le reportage diffusé sur ARTE.
Cordialement
Very interesting indeed!
J'essayerai pour ma part de retrouver le reportage diffusé sur ARTE.
Cordialement
Dernière édition par le 11/12/2007, 20:27, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Colditz
Prosper Vandenbroucke a écrit:motpulk a écrit:Pas encore trouvé beaucoup d'informations au sujet de l'évasion en planeur. I need help!
Big a écrit:
Je n'oserais pas: j'ai vu ta photo p24avant que les autres Belges du forum me tombent dessus , et me fasse comprendre ma douleur ,
Hello Motpulk,
You need help?
Here it is:
http://www.colditz-4c.com/glider.htm
L'histoire de la tentative de l'évasion in english avec en prime, en bas de page, une des seules photos existantes de ce planeur
Amicalement
Prosper
- Thank you very muvh my dear Prosper V . A+ .
Re: Colditz
En ce qui concerne l'évasion par planeur, elle a failli se dérouler vers la fin de la guerre mais n'a pas été mise à exécution (m'étais renseigné en vue d'en faire un sujet à publier dans une revue de vol à voile que je ne citerai pas).
En fait le planeur s'inspire de classiques de l'époque années trente, le Rhonbussard, un planeur d'initiation avancée qui a connu ses heures de gloire en Allemagne aussi bien qu'en France après-guerre.
la construction a été réalisée entièrement avec les moyens du bord, avec une structure réalisée comme le modèle, à savoir majoritairement en bois, corde à piano (je pense que certains prisonniers ont du regretter leurs sommiers qui ont servi à cet effet!) et en textile, pour ce dernier l'opération la plus difficile résidant à tendre la toile via un enduit type nitrocellulosique (un vernis normal peut faire l'affaire mais la résistance n'est pas la même). Toujours est-il que le planeur a été entièrement construit et assemblé dans les greniers de Colditz et que son lancement devait se faire selon la méthode du "Bungee" un peu adaptée. Dans la méthode normale, une dizaine de personnes tirent le planeur en haut d'une pente avec une corde élastique, puis relachent. A Colditz, il était prévu de se servir d'une baignoire pour le planeur soit entraîné par le poids de la fonte et "décolle" ou plutôt qu'il parte en piqué et que son pilote ne redresse.
Il n'a jamais été prévu de parcourir une longue distance avec ce planeur, d'abord parce que le Rhonbussard n'est pas un champion de distance (aérodynamiquement on a fait beaucoup de progrès depuis...) d'autre part parce que si tel avait été le cas il aurait fallu un pilote expert capable de trouver des ascendances thermiques et de les exploiter... ce qui ne se fait pas au premier vol.
Le planeur n'aurait donc servi "qu'à" sauter l'enceinte de Colditz et à aller se poser après la rivière qui bordait la citadelle. La libération du chateau n'a pas permis d'exécuter cette tentative d'évasion, mais le planeur a été longtemps exposé dans la cour de Colditz. Il y a quelques années de celà, la BBC -qui effectue des reportages magnifiques et dont les séries télévisées sur l'époque qui nous intéresse sont dignes de louanges- a tenu à s'assurer de la faisabilité de la tentative d'évasion, sans se servir d'une baignoire cependant !
Le planeur a donc été construit à l'identique, en employant du bois normal, c'est-à-dire pas de contreplaqué aéronautique, ni toile spéciale type Dacron ou du genre, mais de simples toiles de coton telles que celles qui composent nos vêtements, avec un cockpit très rudimentaire. Et le planeur a décollé et volé...
Un petit lien (en anglais) vaut mieux qu'un long discours, on y voit la réplique en vol :
http://www.fiddlersgreen.net/AC/aircraft/Colditz-Glider/info/info.htm
En fait le planeur s'inspire de classiques de l'époque années trente, le Rhonbussard, un planeur d'initiation avancée qui a connu ses heures de gloire en Allemagne aussi bien qu'en France après-guerre.
la construction a été réalisée entièrement avec les moyens du bord, avec une structure réalisée comme le modèle, à savoir majoritairement en bois, corde à piano (je pense que certains prisonniers ont du regretter leurs sommiers qui ont servi à cet effet!) et en textile, pour ce dernier l'opération la plus difficile résidant à tendre la toile via un enduit type nitrocellulosique (un vernis normal peut faire l'affaire mais la résistance n'est pas la même). Toujours est-il que le planeur a été entièrement construit et assemblé dans les greniers de Colditz et que son lancement devait se faire selon la méthode du "Bungee" un peu adaptée. Dans la méthode normale, une dizaine de personnes tirent le planeur en haut d'une pente avec une corde élastique, puis relachent. A Colditz, il était prévu de se servir d'une baignoire pour le planeur soit entraîné par le poids de la fonte et "décolle" ou plutôt qu'il parte en piqué et que son pilote ne redresse.
Il n'a jamais été prévu de parcourir une longue distance avec ce planeur, d'abord parce que le Rhonbussard n'est pas un champion de distance (aérodynamiquement on a fait beaucoup de progrès depuis...) d'autre part parce que si tel avait été le cas il aurait fallu un pilote expert capable de trouver des ascendances thermiques et de les exploiter... ce qui ne se fait pas au premier vol.
Le planeur n'aurait donc servi "qu'à" sauter l'enceinte de Colditz et à aller se poser après la rivière qui bordait la citadelle. La libération du chateau n'a pas permis d'exécuter cette tentative d'évasion, mais le planeur a été longtemps exposé dans la cour de Colditz. Il y a quelques années de celà, la BBC -qui effectue des reportages magnifiques et dont les séries télévisées sur l'époque qui nous intéresse sont dignes de louanges- a tenu à s'assurer de la faisabilité de la tentative d'évasion, sans se servir d'une baignoire cependant !
Le planeur a donc été construit à l'identique, en employant du bois normal, c'est-à-dire pas de contreplaqué aéronautique, ni toile spéciale type Dacron ou du genre, mais de simples toiles de coton telles que celles qui composent nos vêtements, avec un cockpit très rudimentaire. Et le planeur a décollé et volé...
Un petit lien (en anglais) vaut mieux qu'un long discours, on y voit la réplique en vol :
http://www.fiddlersgreen.net/AC/aircraft/Colditz-Glider/info/info.htm
Ming- Général (Administrateur)
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Re: Colditz
Ce qui est fabuleux aussi c'est que la pièce mansardée sous laquelle le planeur a été construit a vu sa surface diminuée par la construction d'un faux mur derrière lequel se trouvait l'atelier de construction.
Les Allemands n'ont jamais remarqué la soudaine diminution de surface de la pièce ...
Les Allemands n'ont jamais remarqué la soudaine diminution de surface de la pièce ...
Phil642- Général (Administrateur)
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Re: Colditz
Oui, pourtant ils devaient utiliser des fouines comme à Sagan (tiens un sujet à aborder aussi) mais d'après ce que je sais ladite pièce n'a pas été aussi souvent visitée que d'autres. D'autre part, les PG étaient devensu experts en maquillage et décors de cinéma.
Ming- Général (Administrateur)
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Re: Colditz
Salut à tous,
J'ai trouvé ceci quelques renseignements sur le reportage de Colditz sur arte, mais je ne parviens pas à trouver des liens montrant des extraits du reportage.
http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=580119,day=1,week=50,year=2006.html
http://www.arte.tv/fr/recherche/1405334.html
http://www.arte.tv/fr/recherche/1399178.html
(ne pas se fier au 1er article, celui sur Colditz est en second)
Bonne journée
Mara
J'ai trouvé ceci quelques renseignements sur le reportage de Colditz sur arte, mais je ne parviens pas à trouver des liens montrant des extraits du reportage.
http://www.arte.tv/fr/semaine/244,broadcastingNum=580119,day=1,week=50,year=2006.html
http://www.arte.tv/fr/recherche/1405334.html
http://www.arte.tv/fr/recherche/1399178.html
(ne pas se fier au 1er article, celui sur Colditz est en second)
Bonne journée
Mara
Dernière édition par Mara Jade le 2/4/2008, 11:16, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Colditz
Je l'ai vu et trouvé ailleurs... Il est très intéressant notamment avec des interviewes d'anciens POW et de gardiens, les POW sont en majorité britanniques mais il y a également un français, Léonce Petitcolin, auteur des "fortes têtes" (à lire au même titre que l'ouvrage de Reid sur Colditz, lesquels sont très intéressants) qui passa une bonne partie de sa détention au chateau.
Le reportage présente également les photos des évadés repris déguisés en femme, en Willy l'électricien etc. ainsi que les différentes techniques d'évasion. Il est asez court -moins d'une heure je crois- mais très riche en anecdotes, ce qui en fait toute sa valeur.
Le reportage présente également les photos des évadés repris déguisés en femme, en Willy l'électricien etc. ainsi que les différentes techniques d'évasion. Il est asez court -moins d'une heure je crois- mais très riche en anecdotes, ce qui en fait toute sa valeur.
Ming- Général (Administrateur)
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Re: Colditz
Il ya également un excellent film britannique qui s'appelle Colditz, en fait deux, le premier est dérivé du livre de Reid, le deuxième est en couleurs et date de 2005 avec dans un des rôles principaux le même acteur qui incarna Winters dans Band of brothers -avec un accent écossais à couper à la hache-. C'est un peu plus romancé mais on y trouve également les gens du MI-9 dedans et les accessoires Escape & Evasion (boussoles cachées dans des noix, cartes dissimulées etc.). L'histoire est un peu romanesque mais elle a été tournée à Londres et dans Colditz, ce qui en fait tout son intérêt.
Ming- Général (Administrateur)
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