Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
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Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Depuis le 16ème siècle, la danse était une partie importante des festivités juives en Europe de l'Est, particulièrement des mariages. Mais aucune danse juive ashkenaze n'étaite spécifique à une communauté: la plus grande partie du répertoire -danses en ligne, en cercle, en couples, etc.- était cosmopolite ou comprenait des éléments empruntés à l'environnement non juif.
Cependant, les Juifs utilisaient un langage corporel qui les différenciait des non juifs pratiquant les mêmes danses, en particulier par les mouvements des bras et des mains, ainsi que par le jeu de jambes chez les jeunes hommes.
La gestuelle ashkenaze était fortement inspirée du langage et des considératiosn éthiques jouaient sans doute aussi un rôle.
Au cours des mariages, une partie importante du rituel consistait en des danses visant à honorer les invités de marque, les beaux-pères, les ancêtres, les rabbins présents, etc.
Cependant, les Juifs utilisaient un langage corporel qui les différenciait des non juifs pratiquant les mêmes danses, en particulier par les mouvements des bras et des mains, ainsi que par le jeu de jambes chez les jeunes hommes.
La gestuelle ashkenaze était fortement inspirée du langage et des considératiosn éthiques jouaient sans doute aussi un rôle.
Au cours des mariages, une partie importante du rituel consistait en des danses visant à honorer les invités de marque, les beaux-pères, les ancêtres, les rabbins présents, etc.
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Les deux belles-mères, en particulier, mimaient leurs sentiments mutuels lors de la "broyges tants" ("danse de la colère") et dans la "sholem tants" ("danse de la paix").
Dans de nombreuses communautés misnagdiques (non hasidiques) , le freylekh, le sher, la Polish Patsh Tants, etc. pouvaient être dansées en couples mixtes.
Dans les plus orthodoxes, les hommes dansaient séparés des femmes.
Après la Renaissance, parmi les aristocrates et les paysans européens, la mode allait de plus en plus aux danses de couple (au cours desquelles les partenaires de sexes opposés se tenaient par la main ou par la taille) et aux contre-danses (où l'on changeait de partenaire
Dans de nombreuses communautés misnagdiques (non hasidiques) , le freylekh, le sher, la Polish Patsh Tants, etc. pouvaient être dansées en couples mixtes.
Dans les plus orthodoxes, les hommes dansaient séparés des femmes.
Après la Renaissance, parmi les aristocrates et les paysans européens, la mode allait de plus en plus aux danses de couple (au cours desquelles les partenaires de sexes opposés se tenaient par la main ou par la taille) et aux contre-danses (où l'on changeait de partenaire
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
- La suite est la : http://borzykowski.users.ch/YidDanse.htm
- A+ .
- A+ .
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
J'arrive p24
Rien à dire de plus si ce n'est que je t'aime, mais ça tu le sais...
Et que la musique klezmer est ce qu'on "appel une légende musicale" à savoir qu'au départ ce n'est pas de la musique, mais une tradition orale, mis en musique ou traduite en musique, par la suite.
Rien à dire de plus si ce n'est que je t'aime, mais ça tu le sais...
Et que la musique klezmer est ce qu'on "appel une légende musicale" à savoir qu'au départ ce n'est pas de la musique, mais une tradition orale, mis en musique ou traduite en musique, par la suite.
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Bonjour,
Si vous pouviez trouver quelques videos, ce serait bien.
Si vous pouviez trouver quelques videos, ce serait bien.
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
mcouioui a écrit:J'arrive p24
Rien à dire de plus si ce n'est que je t'aime, mais ça tu le sais...
Et que la musique klezmer est ce qu'on "appel une légende musicale" à savoir qu'au départ ce n'est pas de la musique, mais une tradition orale, mis en musique ou traduite en musique, par la suite.
- Je le sais mais moi aussi je t'aime mon PETIT Mcouioui . A+ .
Dernière édition par le 11/10/2007, 10:36, édité 1 fois
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Daniel Laurent a écrit:Bonjour,
Si vous pouviez trouver quelques videos, ce serait bien.
- Je vais essayer de te trouver ca , A+ .
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
- A cette addresse :
https://www.dailymotion.com/video/x79v4_rabbi-jacob-danse-juive
- A+ .
https://www.dailymotion.com/video/x79v4_rabbi-jacob-danse-juive
- A+ .
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Culte!!!
Mais je suis toujours mort de rire devant cette scene
https://www.dailymotion.com/relevance/search/rabbi+jacob/video/xrj1x_rabbi-jacob-salomon_life
Celle la aussi
Ca fait rien big on te garde quand meme
Mais je suis toujours mort de rire devant cette scene
https://www.dailymotion.com/relevance/search/rabbi+jacob/video/xrj1x_rabbi-jacob-salomon_life
Celle la aussi
Ca fait rien big on te garde quand meme
Invité- Invité
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Pfff, pour discuter serieusement avec cette bande de fous, il faut se lever de bonne heure....
Invité- Général de Division
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Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
joseph porta a écrit:Culte!!!
Mais je suis toujours mort de rire devant cette scene
https://www.dailymotion.com/relevance/search/rabbi+jacob/video/xrj1x_rabbi-jacob-salomon_life
Celle la aussi
Ca fait rien big on te garde quand meme
Ca, c'était sûr que ça allait sortir...
Quand tu dis orthodoxes, Big, tu parles de Juifs orthodoxes? Car j'ai déjà du mal çà comprendre ce qu'est l'orthodoxie pour les Chrétiens, alors si les Juifs s'y mettent...
Keffer- Général de Division
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Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
bigbasketeur a écrit:- A cette addresse :
https://www.dailymotion.com/video/x79v4_rabbi-jacob-danse-juive
- A+ .
Tu sais que ce groupe existe toujours et continu à ce produire, je l'ai vu il y a quelques années...
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Daniel Laurent a écrit:Pfff, pour discuter serieusement avec cette bande de fous, il faut se lever de bonne heure....
Ils se moquent, faites un fil sur la bourrée et vous allez voir avec Big comment on va vous tailler un costard (le premier qui relève, il mange )
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Daniel Laurent a écrit:Pfff, pour discuter serieusement avec cette bande de fous, il faut se lever de bonne heure....
- FFoouu toi méme , non mais ........
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
joseph porta a écrit:Culte!!!
Mais je suis toujours mort de rire devant cette scene
https://www.dailymotion.com/relevance/search/rabbi+jacob/video/xrj1x_rabbi-jacob-salomon_life
Celle la aussi
Ca fait rien big on te garde quand meme
- Comme Salomon , vous me garder ????
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Keffer a écrit:joseph porta a écrit:Culte!!!
Mais je suis toujours mort de rire devant cette scene
https://www.dailymotion.com/relevance/search/rabbi+jacob/video/xrj1x_rabbi-jacob-salomon_life
Celle la aussi
Ca fait rien big on te garde quand meme
Ca, c'était sûr que ça allait sortir...
Quand tu dis orthodoxes, Big, tu parles de Juifs orthodoxes? Car j'ai déjà du mal çà comprendre ce qu'est l'orthodoxie pour les Chrétiens, alors si les Juifs s'y mettent...
- Mon cher Keffer , comme je m'y perd de temps en temps moi aussi , je vais tenter de d'expliquer ca !!!!!!! :
Le terme judaïsme orthodoxe recouvre les croyances et pratiques des Juifs fideles a la loi ecrite et a la Loi orale, transmises a Moise au Mont Sinai, avec les interpretations et nuances halachiques etablies au cours des siecles. Ils considèrent leurs conceptions religieuses et leur mode de vie comme authentiques, et les autres courants comme éloignés du vrai judaïsme, voire hérétiques. Le qualificatif d'"orthodoxe", qui leur a été donné au XIXe siècle par des juifs réformés, est accepté, voire revendiqué, par une partie d'entre eux, alors que d'autres le rejettent totalement. Ceux-là préfèrent être nommés Haredi
Les juifs orthodoxes considèrent comme centrale la fidélité à une chaîne de transmission de la halakha depuis l'époque de Moïse jusqu'à aujourd'hui en passant par les rédacteurs du Talmud et les commentateurs ultérieurs. Est juif orthodoxe celui qui reconnaît devoir se conduire selon la Halakha (corpus de règles établies par la tradition orale, depuis le Talmud jusqu'à aujourd'hui). Au fur et à mesure du temps, la Halakha a été codifiée dans des codes de lois faisant autorité pour les générations futures. Exemple : le Rambam (Maïmonide) écrivit un code de Lois appelé Michné Thora, qui fut, avec les œuvres du Roch (Rabbénou Acher) et du Rif (Rabbi Itzhak Elfassi), un des piliers du Choulkhan Aroukh. Le Choulkhan Aroukh, écrit par Rabbi Yosef Caro au XVIe siècle marque un jalon important dans l'élaboration de la halakha. En effet, après le Choulkhan Aroukh, il devient difficile d'aller à l'encontre de décisions considérées comme les synthèses ultimes en matière de halakha. Difficile ne veut pas dire impossible : il existe de nombreux cas dans lesquels de grands maîtres de la Tradition juive (Gaon de Vilna, Hafets Hayim) ont tout de même tranché différemment du Choulkhan Aroukh.
Cependant, un juif orthodoxe reconnaît cette chaîne de transmission de la halakha dans son intégralité, au contraire des libéraux (qui ne lui accordent pas d'importance majeure) et des Massorati (qui s'autoriseront à remonter à une décision du Talmud remise ensuite en cause par la chaîne des Maîtres de la tradition orale pour justifier une pratique plus conforme aux mœurs de l'époque contemporaine).
Le judaïsme orthodoxe met donc particulièrement l'accent sur l'adhésion à la Loi, de la Torah à la Halakha, et au respect des traditions établies.
Les orthodoxes considèrent comme non valables les décisions prises par les autres courants, les conversions au judaïsme qu'ils réalisent et l'autorité de leurs rabbins.
Si le respect dû à la Halakha est primordial pour les orthodoxes, le monde juif orthodoxe est cependant très coloré en fonction de l'importance donnée à l'étude, à la vie communautaire, aux études profanes ou à l'importance de la terre d'Israël.
Les Hassidim, les sionistes-religieux, les modern-orthodox aux États-Unis ou les Haredim en Israël sont tous des Juifs orthodoxes.
On trouve donc des orthodoxes partout où il y a des juifs, les populations les plus importantes se trouvant en Israël, aux États-Unis, en Belgique, en Angleterre, au Canada et en France.
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Au XIXe siècle vivait en Allemagne une importante population juive tenue à l'écart de la société chrétienne par les restrictions légales dues à l'intolérance religieuse. L'apparition, particulièrement avec le gouvernement Bismarck, de réformes tendant à diminuer le pouvoir des Églises et à émanciper les juifs, entraîna en leur sein la création d'un nouveau mouvement voulant concilier identité juive et émancipation total du juif au sein de la société : il s'agit du judaïsme réformé. Le judaïsme traditionnel, tel qu'il continuait d'être vécu en Pologne, Russie ou même en Afrique du Nord a été appelé à partir de cette date judaïsme orthodoxe.
Certains accueillirent avec joie la possibilité de faire partie en tant que juifs de la société et préconisèrent des modes de vie proches de ceux des non-juifs, tout en pratiquant leur religion en privé, idéal exprimé par [Yehuda Leib Gordon]: "être Juif chez soi et mentsch (être humain) dans le monde". Ils adoptèrent également des attitudes théologiques divergentes de celles des communautés traditionnelles : conception de la halakha comme intrinsèquement dynamique, susceptible de nouvelles interprétations répondant aux nouveaux contextes socioculturels (Massorti), ou même opinion que la loi juive n'était pas automatiquement contraignante et que seuls les Mitzvot (commandements) moraux étaient obligatoires, et non les rituels (mouvement réformé).
D'autres, au contraire, considérant que l'émancipation devait être gérée avec la plus grande prudence afin de ne pas perdre la substantifique moelle de leur religion, réagirent en appelant leurs coreligionnaires à ne conserver leurs conceptions religieuses et à ne pas céder aux sirènes de la modernité. Le leader de cette position fut le rabbin Samson Raphael Hirsch qui préconisait le respect des Mitzvot (commandements), l'étude de la Thora et du Talmud, associés à l'étude de l'histoire et de la philosophie moderne et un degré limité de relations avec le monde extérieur. Ce courant, appelé néo-orthodoxie ou École de Francfort, engendrera ce qu'on appel souvent aujourd'hui l'orthodoxie "moderne". Ce courant participera à la création du parti "Agoudat Israel", mais il s'en est éloigné entre les deux guerres. Il s'est depuis assez largement rallié au sionisme.
En dehors même d'Allemagne, ce débat entre tradition religieuse et modernité eu lieu également, mais avec quelques différences. Ainsi, dans le Pale aux confins de la Pologne et de la Russie, l'intégration dans les sociétés existantes était difficile : le sentiment anti-juif y était puissant. Les intégrationistes décidèrent donc de changer la société en s'engageant dans les oppositions politiques locales (en particulier de gauche). Ceux qui souhaitaient la modernisation de la société juive mais qui ne croyaient pas à l'assimilation choisirent le nationalisme juif à travers le Bund ou le sionisme. Ces deux attitudes (intégrationiste ou nationaliste) allaient en général de pair avec un rejet de tout ou partie des coutumes et pratiques religieuses traditionnelles. Les traditionalistes (orthodoxes) considéraient ce rejet était une révolte contre Dieu.
Le judaïsme traditionnel, appelé orthodoxe dans le monde Ashkénaze, déjà complexe au XIXe siècle a continué d'évoluer avec certaines différences régionales. Il s'est fragmenté en deux grands ensembles (eux-mêmes composites).
* Ceux qui refusent toute intégration aux sociétés laïques (même juive en Israël) sont appelés les Haredim.
* Ceux qui l'acceptent, tout en restant partisans d'une stricte application des lois juives, sont simplement les Orthodoxes. Mais eux-mêmes ne sont pas homogènes :
o on note l'apparition un peu partout d'un sionisme religieux orthodoxe (Mizrahi ou PNR, ou MAFDAL),
o aux États-Unis s'est développé un courant dit "orthodoxe moderne" (Modern Orthodox) dont l'idéal de vivre à l'aise dans le monde moderne sans rien sacrifier à l'observance de la halakha.
o d’une façon moins structurée, beaucoup de juifs tiennent à rester strictement pratiquants dans de nombreuses communautés juives, sans se couper du monde moderne.
Certains accueillirent avec joie la possibilité de faire partie en tant que juifs de la société et préconisèrent des modes de vie proches de ceux des non-juifs, tout en pratiquant leur religion en privé, idéal exprimé par [Yehuda Leib Gordon]: "être Juif chez soi et mentsch (être humain) dans le monde". Ils adoptèrent également des attitudes théologiques divergentes de celles des communautés traditionnelles : conception de la halakha comme intrinsèquement dynamique, susceptible de nouvelles interprétations répondant aux nouveaux contextes socioculturels (Massorti), ou même opinion que la loi juive n'était pas automatiquement contraignante et que seuls les Mitzvot (commandements) moraux étaient obligatoires, et non les rituels (mouvement réformé).
D'autres, au contraire, considérant que l'émancipation devait être gérée avec la plus grande prudence afin de ne pas perdre la substantifique moelle de leur religion, réagirent en appelant leurs coreligionnaires à ne conserver leurs conceptions religieuses et à ne pas céder aux sirènes de la modernité. Le leader de cette position fut le rabbin Samson Raphael Hirsch qui préconisait le respect des Mitzvot (commandements), l'étude de la Thora et du Talmud, associés à l'étude de l'histoire et de la philosophie moderne et un degré limité de relations avec le monde extérieur. Ce courant, appelé néo-orthodoxie ou École de Francfort, engendrera ce qu'on appel souvent aujourd'hui l'orthodoxie "moderne". Ce courant participera à la création du parti "Agoudat Israel", mais il s'en est éloigné entre les deux guerres. Il s'est depuis assez largement rallié au sionisme.
En dehors même d'Allemagne, ce débat entre tradition religieuse et modernité eu lieu également, mais avec quelques différences. Ainsi, dans le Pale aux confins de la Pologne et de la Russie, l'intégration dans les sociétés existantes était difficile : le sentiment anti-juif y était puissant. Les intégrationistes décidèrent donc de changer la société en s'engageant dans les oppositions politiques locales (en particulier de gauche). Ceux qui souhaitaient la modernisation de la société juive mais qui ne croyaient pas à l'assimilation choisirent le nationalisme juif à travers le Bund ou le sionisme. Ces deux attitudes (intégrationiste ou nationaliste) allaient en général de pair avec un rejet de tout ou partie des coutumes et pratiques religieuses traditionnelles. Les traditionalistes (orthodoxes) considéraient ce rejet était une révolte contre Dieu.
Le judaïsme traditionnel, appelé orthodoxe dans le monde Ashkénaze, déjà complexe au XIXe siècle a continué d'évoluer avec certaines différences régionales. Il s'est fragmenté en deux grands ensembles (eux-mêmes composites).
* Ceux qui refusent toute intégration aux sociétés laïques (même juive en Israël) sont appelés les Haredim.
* Ceux qui l'acceptent, tout en restant partisans d'une stricte application des lois juives, sont simplement les Orthodoxes. Mais eux-mêmes ne sont pas homogènes :
o on note l'apparition un peu partout d'un sionisme religieux orthodoxe (Mizrahi ou PNR, ou MAFDAL),
o aux États-Unis s'est développé un courant dit "orthodoxe moderne" (Modern Orthodox) dont l'idéal de vivre à l'aise dans le monde moderne sans rien sacrifier à l'observance de la halakha.
o d’une façon moins structurée, beaucoup de juifs tiennent à rester strictement pratiquants dans de nombreuses communautés juives, sans se couper du monde moderne.
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Au sein de l'orthodoxie religieuse juive se sont progressivement distinguées 2 branches : les orthodoxes et les ultra-orthodoxes.
Les sociologues israéliens font souvent une distinction entre les juifs laïques (peu intéressés par la religion, mais pas forcément anti-religieux), les traditionalistes (pratique religieuse partielle), les orthodoxes (pratique religieuse stricte, mais immersion dans le monde moderne) et les ultra-orthodoxes, ou Haredim, ou craignant-dieu (pratique religieuse stricte, large refus de la modernité, volonté de séparatisme social fort : vêtements spécifiques, quartiers spécifiques, institutions religieuses spécifiques).
À noter que les Haredim ne se définissent pas eux-mêmes comme des ultra-orthodoxes, mais comme des juifs Haredim ("les trembleurs", au sens de "ceux qui tremblent devant Dieu", ou "les Craignants-Dieu").
Les orthodoxes et les Haredim ne diffèrent pas d'un point de vue théologique, mais dans leur mode de vie et leurs orientations politiques.
Vers le début du XXe siècle, la distinction entre juifs orthodoxes "modernes" (vivant dans le monde moderne) et juifs ultra-orthodoxes "Haredim" (refusant de s'y compromettre) s'est progressivement affirmée.
L'idéal des Haredim, proches des premiers orthodoxes, reste une vie juive centrée sur les rabbins, refusant beaucoup d'aspects du monde moderne (la télévision est particulièrement rejettée), regroupée dans des quartiers séparés, tant des non-juifs que des autres juifs. Physiquement, leurs vêtements (les "hommes en noirs" ou les "chapeaux noirs") les font remarquer facilement.
Par rapport aux autres orthodoxes, les Haredim ont donc pour spécificités :
* le séparatisme social (écoles spécifiques, magasins spécifiques), géographique (quartiers séparés, parfois physiquement fermés pendant le Shabbat) et vestimentaire, même vis-à-vis des autres juifs ;
* une religiosité extrêmement poussée. En Israël, les financements d'État des yeshivot permettent à une forte proportion de Hassidim (chez les hommes) d'étudier le Talmud toute leur vie, sans travail salarié ;
* un rapport allant d'une hostilité viscérale (très minoritaire) à une vision positive (minoritaire), en passant par une neutralité intéressée mais critique (majoritaire) vis-à-vis du sionisme. Ce qui en fait une exception dans le paysage politique juif.
Les Haredim sont d'ailleurs eux-mêmes divisés en Mitnagdim et Hassidim.
Acceptation ou plutôt adaptation à la modernité, certains Haredim s'expriment aujourd'hui (essentiellement en Israël) à travers des partis politiques :
* Shass pour les Sépharades.
* Agoudat Israël.
* Degel HaTorah.
Les sociologues israéliens font souvent une distinction entre les juifs laïques (peu intéressés par la religion, mais pas forcément anti-religieux), les traditionalistes (pratique religieuse partielle), les orthodoxes (pratique religieuse stricte, mais immersion dans le monde moderne) et les ultra-orthodoxes, ou Haredim, ou craignant-dieu (pratique religieuse stricte, large refus de la modernité, volonté de séparatisme social fort : vêtements spécifiques, quartiers spécifiques, institutions religieuses spécifiques).
À noter que les Haredim ne se définissent pas eux-mêmes comme des ultra-orthodoxes, mais comme des juifs Haredim ("les trembleurs", au sens de "ceux qui tremblent devant Dieu", ou "les Craignants-Dieu").
Les orthodoxes et les Haredim ne diffèrent pas d'un point de vue théologique, mais dans leur mode de vie et leurs orientations politiques.
Vers le début du XXe siècle, la distinction entre juifs orthodoxes "modernes" (vivant dans le monde moderne) et juifs ultra-orthodoxes "Haredim" (refusant de s'y compromettre) s'est progressivement affirmée.
L'idéal des Haredim, proches des premiers orthodoxes, reste une vie juive centrée sur les rabbins, refusant beaucoup d'aspects du monde moderne (la télévision est particulièrement rejettée), regroupée dans des quartiers séparés, tant des non-juifs que des autres juifs. Physiquement, leurs vêtements (les "hommes en noirs" ou les "chapeaux noirs") les font remarquer facilement.
Par rapport aux autres orthodoxes, les Haredim ont donc pour spécificités :
* le séparatisme social (écoles spécifiques, magasins spécifiques), géographique (quartiers séparés, parfois physiquement fermés pendant le Shabbat) et vestimentaire, même vis-à-vis des autres juifs ;
* une religiosité extrêmement poussée. En Israël, les financements d'État des yeshivot permettent à une forte proportion de Hassidim (chez les hommes) d'étudier le Talmud toute leur vie, sans travail salarié ;
* un rapport allant d'une hostilité viscérale (très minoritaire) à une vision positive (minoritaire), en passant par une neutralité intéressée mais critique (majoritaire) vis-à-vis du sionisme. Ce qui en fait une exception dans le paysage politique juif.
Les Haredim sont d'ailleurs eux-mêmes divisés en Mitnagdim et Hassidim.
Acceptation ou plutôt adaptation à la modernité, certains Haredim s'expriment aujourd'hui (essentiellement en Israël) à travers des partis politiques :
* Shass pour les Sépharades.
* Agoudat Israël.
* Degel HaTorah.
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
- J'avais quelques études a ce sujet , si tu veux d'autres infos , tu n'a qu'a me demander a moi , ou a Mcouioui , il doit s'y connaitre aussi , A+ .
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
mcouioui a écrit:bigbasketeur a écrit:- A cette addresse :
https://www.dailymotion.com/video/x79v4_rabbi-jacob-danse-juive
- A+ .
Tu sais que ce groupe existe toujours et continu à ce produire, je l'ai vu il y a quelques années...
- Je le sais , oui oui , ils sont super .
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
bigbasketeur a écrit:- J'avais quelques études a ce sujet , si tu veux d'autres infos , tu n'a qu'a me demander a moi , ou a Mcouioui , il doit s'y connaitre aussi , A+ .
Euh... Non merci, ça suffit amplement!
Keffer- Général de Division
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Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Keffer a écrit:bigbasketeur a écrit:- J'avais quelques études a ce sujet , si tu veux d'autres infos , tu n'a qu'a me demander a moi , ou a Mcouioui , il doit s'y connaitre aussi , A+ .
Euh... Non merci, ça suffit amplement!
- D'accord , puisque ca te suffit , en tout cas , j'espere avoir répondue a tes attente en la question que tu posé plus haut , , A+ .
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Bonjour,
J'ai un sujet, qui m'interesse, pour lequel je voudrais avoir vos lumieres :
La naissance du Sionisme.
Surtout, arretez-vous a 1948, car, apres, cela risque de generer des derapages contemporains, merci d'avance.
J'ai un sujet, qui m'interesse, pour lequel je voudrais avoir vos lumieres :
La naissance du Sionisme.
Surtout, arretez-vous a 1948, car, apres, cela risque de generer des derapages contemporains, merci d'avance.
Invité- Général de Division
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Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
- Hahaha , il ne faut pas me lancé sur un sujet comme ca Daniel , je pourrais en dicourrir 100 pages , donc , pour ceux qui ne connaissent pas ce mot , le sionisme est un mouvement politique et une idéologie qui affirme le droit à l'existence d'un État juif en Palestine et œuvre à sa création, puis à son développement. Il s'est mis en place à partir de la fin du XIXe siècle, notamment parmi les Juifs d'Europe centrale et d'Europe de l'Est sous la pression des pogroms et de l'antisémitisme chronique de ces régions, mais aussi en Europe occidentale, suite au choc causé par l'affaire Dreyfus. Bien qu'ayant des caractères spécifiques du fait de la dispersion des Juifs, sa naissance au XIXe siècle est contemporaine de l'affirmation d'autres nationalismes, en Europe.
Re: Danses yiddish, klezmer, ashkenazes ou du shtetl
Rubrique "Causes et consequences de la DGM".bigbasketeur a écrit:- Hahaha , il ne faut pas me lancé sur un sujet comme ca Daniel , je pourrais en dicourrir 100 pages , donc , pour ceux qui ne connaissent pas ce mot , le sionisme est un mouvement politique et une idéologie qui affirme le droit à l'existence d'un État juif en Palestine et œuvre à sa création, puis à son développement. Il s'est mis en place à partir de la fin du XIXe siècle, notamment parmi les Juifs d'Europe centrale et d'Europe de l'Est sous la pression des pogroms et de l'antisémitisme chronique de ces régions, mais aussi en Europe occidentale, suite au choc causé par l'affaire Dreyfus. Bien qu'ayant des caractères spécifiques du fait de la dispersion des Juifs, sa naissance au XIXe siècle est contemporaine de l'affirmation d'autres nationalismes, en Europe.
Se limiter a 1948 pour la fin.
Et en avant !
Invité- Général de Division
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