[quizz] Cet avion à trouver
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Re: [quizz] Cet avion à trouver
Bon pour celui-là... Une fois trouvé j'aurais une histoire à raconter tout autour.
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Patrie, Courage, Foi. Regarde Saint Michel et saute rassuré.
Wenn de net wellcht metkommen, los es stehn !
Membre du club des survivants du péril thaïlandais, du canon de 88 sulfateur de l'infâme colonel Olrik (rebus: oui russe, non russe, liquide, vomi)
Membre du service de protection de Sa Majesté Impériale, la bien touffue et heureuse nordique.
Ming- Général (Administrateur)
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Re: [quizz] Cet avion à trouver
Louis-la-brocante a écrit:OU SE TROUVE L'HELICE?
Ton humour n'a décidément... Paderborn p24
Invité- Invité
Re: [quizz] Cet avion à trouver
Pour le Bi-plan, c'est une façon de piloter particulière,
en effet le Cdt de bord est à l'arrière!
Imaginez pour ceux qui n'ont jamais monté
dans un "coucou".....vous êtes devant.....!!!!!
Problème majeur pour le pilote à l'atterrisage...
....."baisse ta tête,je ne vois pas la piste!!!"
Maintenant,place gauche et l'ILS on vole
de nuit les yeux fermés!!!!
p24
en effet le Cdt de bord est à l'arrière!
Imaginez pour ceux qui n'ont jamais monté
dans un "coucou".....vous êtes devant.....!!!!!
Problème majeur pour le pilote à l'atterrisage...
....."baisse ta tête,je ne vois pas la piste!!!"
Maintenant,place gauche et l'ILS on vole
de nuit les yeux fermés!!!!
p24
Invité- Invité
Re: [quizz] Cet avion à trouver
Euuuhhh .... Pour le sabca LSR je l'avais posté page 31 de ce même topic ...
Pour le biplan je pencherais pour un anglais type Hawker ou un Fairey, suis-je sur la bonne voie ?
Pour le biplan je pencherais pour un anglais type Hawker ou un Fairey, suis-je sur la bonne voie ?
Soontir Fel- Sous-lieutenant
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Re: [quizz] Cet avion à trouver
Nan les mais vous y êtes pas. Cherchez
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Ming- Général (Administrateur)
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Re: [quizz] Cet avion à trouver
J'ai trouvé deux autres biplans qui lui ressentent, malgré des différences aux niveaux des caches moteurs... Le fairey Seal ou le Vickers vildebeest?
Re: [quizz] Cet avion à trouver
Il porte un nom italien? p24
Je passe mon tour, mais dépêchez-vous les gars. Je ne vous sent pas joueurs ajdh. C'est quoi donc?
Je passe mon tour, mais dépêchez-vous les gars. Je ne vous sent pas joueurs ajdh. C'est quoi donc?
Invité- Invité
Re: [quizz] Cet avion à trouver
Un Avro 621 Tutor Sud-Africain ?
Soontir Fel- Sous-lieutenant
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Re: [quizz] Cet avion à trouver
Romano R.82 Cannois !!!
Comme dans la plupart des avions d'école, l'instructeur s'asseyait en place arrière, et l'élève en place avant, afin de lui donner une meilleure visibilité, et de lui "laisser la main" ou de corriger ses actions sans qu'il puisse s'en rendre compte ...
De plus, le centrage de ces avions est "calé" avec 2 pilotes dans chacuns des cockpits.
Lorsqu'il n'y a qu'un seul pilote, vaut mieux laisser libre la place de devant, plus près du centre de gravité, et s'assoir dans celle de derrière, afin d'éviter de dégrader le centrage de l'avion.
Notez en passant les magnifiques chasse-pierres derrère les roues du train principal, destiné à prévenir les chocs des cailloux contre le bord d'attaque du plan horizontal arrière, plutôt bas sur ce modèle (même problème sur le Ms-406 ...)
Ming, une histoire !!!
Comme dans la plupart des avions d'école, l'instructeur s'asseyait en place arrière, et l'élève en place avant, afin de lui donner une meilleure visibilité, et de lui "laisser la main" ou de corriger ses actions sans qu'il puisse s'en rendre compte ...
De plus, le centrage de ces avions est "calé" avec 2 pilotes dans chacuns des cockpits.
Lorsqu'il n'y a qu'un seul pilote, vaut mieux laisser libre la place de devant, plus près du centre de gravité, et s'assoir dans celle de derrière, afin d'éviter de dégrader le centrage de l'avion.
Notez en passant les magnifiques chasse-pierres derrère les roues du train principal, destiné à prévenir les chocs des cailloux contre le bord d'attaque du plan horizontal arrière, plutôt bas sur ce modèle (même problème sur le Ms-406 ...)
Ming, une histoire !!!
marc_91- Général de Brigade
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Re: [quizz] Cet avion à trouver
marc_91 a écrit:
Ming, une histoire !!!
"Une histoire!, une histoire!,..." scande le Peuple en délire!
Invité- Invité
Re: [quizz] Cet avion à trouver
LSR a écrit:marc_91 a écrit:
Ming, une histoire !!!
"Une histoire!, une histoire!,..." scande le Peuple en délire!
Généralement à cette époque là, les deux seules choses que le peuple scandait c'était " Du pain! Et des Jeux!" Amenez les lions
Invité- Invité
Re: [quizz] Cet avion à trouver
Bon, puisque Marc et LSR ont trouvé (LSR me l'a envoyé par mail), j'ouvre mon livre d'histoire pour enfants pas sages du forum (lol). Ouvrez grandes vos oreilles et écarquillez vos yeux, je vais vous raconter une partie de l'histoire d'un avionneur oublié mais qui mérite qu'on se rappelle de lui, Etienne Ange Romano.
Voici donc la petite histoire qui entoure cet appareil, le Romano R-82. Romano c’est avant tout le nom d’un autodidacte de génie que l’on pourrait classer dans un autre domaine que celui des avionneurs comme Bloch (Dassault) ou encore les grands groupes d’avant guerre, avant nationalisation comme Liore et Olivier.
En fait Etienne Ange Romano est un avionneur méconnu, qui n’a connu le succès qu’au travers de cet appareil, un biplan d’entraînement, mais qui aurait pu devenir l’un des premiers constructeurs aéronautiques s’il avait eu plus de chance et s’il n’avait pas établi sa société dans le sud de la France. C’est un des premiers constructeurs aéronautiques ou presque en date. D’abord parce qu’il a assisté aux essais d’Henri Fabre –le créateur de l’hydravion- et qu’il l’a assez bien connu. Ensuite parce qu’à son retour des champs de bataille, il s’est lancé à corps perdu dans l’aéronautique, en commençant par l’étude d’un hydravion avec un dépôt de brevet pour un système à l’époque aussi original que novateur. Malheureusement pour Romano, son usine est de petite taille –c’est le principal reproche qu’on lui fera tout au cours de sa carrière- et si ses prototypes sont appréciés pour leurs performances, il est très rare qu’il obtienne un marché sous la forme d’une construction en série. Faute de quoi, il se contente malgré de lui d’assurer la révision des appareils de l’aéronautique navale comme on l’appelle encore à l’époque. On lui envoie les avions démontés, les voilures accolées aux fuselages, il révise les appareils qu’il renvoie par la voie des airs.
Le R-82 c’est donc un des très rares appareils de Romano qui a été construit en série. Avion d’entraînement, on peut le classer à un niveau supérieur à celui du Stampe ou du DH Tiger Moth. D’abord parce que c’est un appareil à la base destiné à la voltige –dans sa version démonstrateur à savoir le R-80-, de ce fait la motorisation est légèrement plus puissante (280 ch), ensuite parce qu’il
pardonne les erreurs de pilotage, ce qui en fait au final un appareil d’entraînement idéal. Le R-80 a été construit à trois exemplaires dont deux ont été vendus à des clients privés, juste avant la nationalisation.
A la base de ce projet, c’est un pilote de voltige oublié –Lemoigne- qui demande à Romano de lui créer un appareil pour remplacer son vieux Gourdou Leseurre essoufflé. Petite parenthèse, Gourdou avait de son côté fourni trois appareils à des voltigeurs dont le plus talentueux et égal si ce n’est plus à Detroyat (l’un des plus grands champions de voltige) s’appelait Jérôme Cavalli (champion de France 1938 si ma mémoire est bonne). Cavalli de son côté pilota par la suite dans l’escadrille La Fayette du temps de Rozanoff. Un peu oublié lui aussi, il y a heureusement sur la toile un site qui lui rend hommage (ici : http://envol.jerome.cavalli.free.fr/). Il n’a hélas pas survécu à la guerre, mourrant au cours d’un bombardement.
Revenons-en à nos moutons. Romano se met au travail sur sa planche à dessin, en sort un appareil biplan à ailes décalées de construction mixte mu par un bloc Lorraine Mizar de 7 cylindres en étoile de 240 ch, avion qui est donc baptisé R-80. Les premiers essais demandent quelques modifications d’importance mineure. Ceci fait, Detroyat en vacances dans le secteur, descend jusque chez Romano pour contempler la bête. Avec laquelle il fait une éblouissante démonstration de voltige de haute école – et ça n’est pas peu dire. Detroyat affronta au cours de duels de voltige son adversaire allemand Fieseler, rencontres qui à l’époque attirait une foule considérable-.
Passé au Service technique aéronautique (StAé), le R-80 se voit doté d’un carburateur pour le vol dos, un fuselage agrandi, la voilure légèrement raccourcie et se voit rebaptisé R-82. Et Detroyat, devenu entre temps inspecteur du matériel volant des sociétés nationales de constructions aéronautiques, recommande au ministère de l’air de passer commande en grande série du R-82, en qualité d’avion école de transformation. Car, il faut l’avouer, les performances du R-82 l’ont proprement sidéré. C’est la force des appareils de Romano : légers, ils sont aussi maniables que stables et dans la majorité des cas suffisamment bien pensés pour être absents de reproches.
Pour mieux comprendre ce qu’il en est, je vous recommande la lecture du Docavia intitulé « histoire des essais en vol » de Louis Bonte (ex directeur du CEV, une pointure absolue dans le domaine). Pour illustrer mes propos, les problèmes de mise au point sont généralement récurrents à cette époque. Moins toutefois qu’en 1920-1930 ou les pilotes d’essais et ingénieurs d’essais en vol sont confrontés à toutes sortes de déficiences, qui vont de la perte d’une aile en vol, jusqu’au vibrations destructrices en passant par des défauts de conception majeurs qui rendent les appareils parfois dangereux déjà au sol… Chez Romano, les choses diffèrent. Petites équipes, petits budgets, hommes de confiance qui connaissent leur métier. Et si Romano n’a pas fait d’études poussées, il a un sens, un génie de la conception aéronautique.
En 1936, Pierre Cot, alors ministre de l’air, décide de regrouper les entreprises de construction aéronautique pour favoriser à la fois l’étude comme la production. Pour Romano c’est à la fois un drame et une opportunité. Un drame parce que l’entreprise à laquelle il tient tant entre dans le giron d’un groupe ou il n’est plus qu’un infime élément face à des géants (Liore et Olivier, Potez pour ne pas les citer et de l’autre côté SPCA et Romano) et une opportunité parce qu’il a enfin les moyens de produire en grande série. Ainsi la SNCASE ou Société Nationale des Constructions Aéronautiques du Sud-Est. 147 R-82 sont en fin de compte commandés par l’Armée de l’Air, 30 par l’aéronautique navale, deux autres appareils participèrent à la guerre d’Espagne sous les couleurs républicaines. La plupart des R-82 qui échappèrent à l’invasion allemande de mai 1940 trouvèrent refuge sur l’aérodrome de Fayence, aujourd’hui terrain de vol à voile réputé, et furent straffés par les appareils de la Regia Aeronautica.
Etienne Romano, quant à lui, fut à la suite de la nationalisation de son entreprise, exproprié. Il ne restait plus au sein de la SNCASE qu’un seul bureau Romano situé à Argenteuil, plus pour le décor d’autre chose. Le dernier projet étudié par Romano fut celui du R-130, un chasseur monoplace léger aux multiples avantages, un prix de revient en série peu élevé (60 % inférieur aux autres constructeurs), une facilité d’évolution évidente, une puissance motrice peu élevée couplée à un moteur en ligne aux dimensions réduites, entraînant en conséquence une traînée induite réduite, en fait une réflexion technologique proche de celle des Caudron de course, le tout avec une voilure en W ou mouette. Mais le projet n’aboutira jamais, l’Armée de l’Air en fin de compte s’équipa de MS-405, qui aboutirent sur le MS-406… Une tout autre histoire.
La SNCASE elle construisit, via le bureau d’études Liore et Olivier et grâce aux efforts d’un autre ingénieur de génie d’origine russe blanche, Paul Asantcheeff, le « Hughes H-4 » à la française, autrement dit l’hydravion SE-200, en un seul
exemplaire. Terminé en pleine occupation, l’appareil ne survécut malheureusement pas à la guerre.
Voici donc la petite histoire qui entoure cet appareil, le Romano R-82. Romano c’est avant tout le nom d’un autodidacte de génie que l’on pourrait classer dans un autre domaine que celui des avionneurs comme Bloch (Dassault) ou encore les grands groupes d’avant guerre, avant nationalisation comme Liore et Olivier.
En fait Etienne Ange Romano est un avionneur méconnu, qui n’a connu le succès qu’au travers de cet appareil, un biplan d’entraînement, mais qui aurait pu devenir l’un des premiers constructeurs aéronautiques s’il avait eu plus de chance et s’il n’avait pas établi sa société dans le sud de la France. C’est un des premiers constructeurs aéronautiques ou presque en date. D’abord parce qu’il a assisté aux essais d’Henri Fabre –le créateur de l’hydravion- et qu’il l’a assez bien connu. Ensuite parce qu’à son retour des champs de bataille, il s’est lancé à corps perdu dans l’aéronautique, en commençant par l’étude d’un hydravion avec un dépôt de brevet pour un système à l’époque aussi original que novateur. Malheureusement pour Romano, son usine est de petite taille –c’est le principal reproche qu’on lui fera tout au cours de sa carrière- et si ses prototypes sont appréciés pour leurs performances, il est très rare qu’il obtienne un marché sous la forme d’une construction en série. Faute de quoi, il se contente malgré de lui d’assurer la révision des appareils de l’aéronautique navale comme on l’appelle encore à l’époque. On lui envoie les avions démontés, les voilures accolées aux fuselages, il révise les appareils qu’il renvoie par la voie des airs.
Le R-82 c’est donc un des très rares appareils de Romano qui a été construit en série. Avion d’entraînement, on peut le classer à un niveau supérieur à celui du Stampe ou du DH Tiger Moth. D’abord parce que c’est un appareil à la base destiné à la voltige –dans sa version démonstrateur à savoir le R-80-, de ce fait la motorisation est légèrement plus puissante (280 ch), ensuite parce qu’il
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A la base de ce projet, c’est un pilote de voltige oublié –Lemoigne- qui demande à Romano de lui créer un appareil pour remplacer son vieux Gourdou Leseurre essoufflé. Petite parenthèse, Gourdou avait de son côté fourni trois appareils à des voltigeurs dont le plus talentueux et égal si ce n’est plus à Detroyat (l’un des plus grands champions de voltige) s’appelait Jérôme Cavalli (champion de France 1938 si ma mémoire est bonne). Cavalli de son côté pilota par la suite dans l’escadrille La Fayette du temps de Rozanoff. Un peu oublié lui aussi, il y a heureusement sur la toile un site qui lui rend hommage (ici : http://envol.jerome.cavalli.free.fr/). Il n’a hélas pas survécu à la guerre, mourrant au cours d’un bombardement.
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Ming- Général (Administrateur)
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Date d'inscription : 04/10/2007
Re: [quizz] Cet avion à trouver
Merci beaucoup pour la "petite" histoire. Très intéressant. J'aurais envie de dire: "A toi"!
Invité- Invité
Re: [quizz] Cet avion à trouver
LSR a écrit:Merci beaucoup pour la "petite" histoire. Très intéressant. J'aurais envie de dire: "A toi"!
Moi aussi !!!
marc_91- Général de Brigade
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Date d'inscription : 08/05/2007
Re: [quizz] Cet avion à trouver
Certes. Bon si vous êtes d'accord alors, en voici un autre, j'applique la même méthode que précédemment lorsque vous aurez trouvé -celui-ci est un peu plus facile, mais qui démontre que le fameux dicton "un bel avion est un avion qui vole bien" n'est forcément approprié dans tous les cas de figure (quoi que j'ai bien plus moche que ça encore)-.
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Date d'inscription : 04/10/2007
Re: [quizz] Cet avion à trouver
Bon, comme Marc m'a signalé un détail concernant cette photo, en voici une autre au cas ou... Ya quand même une histoire une fois que vous aurez trouvé et si ça continue comme ça, je vais finir par en faire un livre !
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Ming- Général (Administrateur)
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Date d'inscription : 04/10/2007
Re: [quizz] Cet avion à trouver
Hé! Pourquoi l'autre petit là a été zappé?
Pour le deuxième, serait-il possible qu'il lui manque un "morceau" sur ta photo?
Pour le deuxième, serait-il possible qu'il lui manque un "morceau" sur ta photo?
Invité- Invité
Re: [quizz] Cet avion à trouver
LSR a écrit:Hé! Pourquoi l'autre petit là a été zappé?
Pour le deuxième, serait-il possible qu'il lui manque un "morceau" sur ta photo?
Ben, l'autre n'avait pas de roulette de queue, et on dirait que c'est une maquette sûrement ! ;)
Invité- Invité
Re: [quizz] Cet avion à trouver
T'inquiète pas LSR il a pas été zappé. En fait il est déjà passé, mais il y a un point commun entre les deux (ça me ferait mal de balourder un texte de plus de 3 pages lol). Donc tu peux continuer à chercher indépendamment sur l'un ou l'autre, il n'y a pas de souci.
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Date d'inscription : 04/10/2007
Re: [quizz] Cet avion à trouver
Ming a écrit:T'inquiète pas LSR il a pas été zappé. En fait il est déjà passé, mais il y a un point commun entre les deux (ça me ferait mal de balourder un texte de plus de 3 pages lol). Donc tu peux continuer à chercher indépendamment sur l'un ou l'autre, il n'y a pas de souci.
J'ai trouvé le nom de la "maquette" , d'où mon allusion.
Et le deuxième est entier sur la photo en fait. Belle trouvaille, même si ce n'est pas un avion militaire... et que sa carrière fut courte....
Je passe mon tour.
Invité- Invité
Re: [quizz] Cet avion à trouver
Il s'agit,je crois d'un Kellner Béchereau 28,il avait la particularité d'avoir l'extrados en majeure partie occupé par des radiateurs de surface.Utilisé pour la course Deutsch de la Meurthe 1933 moteur Delage 12 GV piloté lors de l'épreuve par Vernhol.Appareil très perfectionné,lors des essais,il dut se poser en catastrophe suite à un mauvais réglage hélice moteur et à une rupture de canalisation de refroidissement; le pilote éjecté ne fut que légérement blessé mais l'appareil fut perdu....et il ne put participer à la course..........
Major cowburn- Général de Division
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