Les médecins urgentistes dénoncent le manque de moyens .
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Les médecins urgentistes dénoncent le manque de moyens .
Les médecins urgentistes dénoncent le manque de moyens humains .
• GRÈVE AUX URGENCES DE L’HÔPITAL DE SAINT-PIERRE .
Les médecins du service des urgences du Groupe hospitalier Sud Réunion sont contraints de gérer quotidiennement la pénurie. Cela les amènent à faire des choix qu’ils ne devraient pas à faire. Que se passerait-il s’il se produisait en même temps deux gros accidents la nuit dans une région de notre île qui comprend 270.000 habitants ? Alors que le service a récemment été agrandi, les moyens humains ne sont pas suffisants. Il manque cinq médecins pour travailler dans des conditions de sécurité satisfaisantes. Les urgentistes se mis en grève pour tenter de se faire entendre. Ce mouvement n’est pas isolé. Partout en France, des voix s’élèvent pour réclamer davantage de moyen pour que l’hôpital puisse assurer correctement son service public. Elles dénoncent les restrictions budgétaires et le manque d’effectifs.
C’est une grève sans tapage. Une grève sans blocage. Une grève où tout semble fonctionner normalement. Vu de l’extérieur, le bâtiment flambant neuf des urgences du Groupe hospitalier Sud Réunion (GHSR) accueille les patients avec une modeste banderole sur la façade avec ces simples mots : "urgences en grève". À l’intérieur des locaux, quelques calicots apposés sur les murs, pour informer ceux et celles qui viennent ici soigner petits bobos et maux divers. Les médecins vont et viennent, consultent. Sur leur blouse blanche, ils arborent un morceau de sparadrap sur lequel on peut lire : "en grève, mais là pour vous". Lorsque nous sommes passés aux urgences saint-pierroise, en fin d’après-midi, c’était plutôt calme. Mais si l’on était loin des images de la série télévisée "Urgences", le malaise est réel.
« Un moment que cela dure »
Dans ce service du GHSR, ils sont une vingtaine de médecins. Mais, si l’on tient compte des repos, des congés, ce sont 7 ou 8 médecins seulement qui officient en semaine. « C’est comme cela en semaine. Mais la nuit, les week-end et les jours fériés, il n’y a que deux médecins : un au SMUR et un aux urgences », explique Valérie, jeune médecin urgentiste. Or, aux urgences, les patients sont orientés, selon la gravité des cas, vers trois services. Il arrive donc que le médecin de garde soit réclamé en trois endroits différents ! « Dans ces cas-là, on est obligé de faire des choix », convient Nicolas, autre médecin urgentiste qui ajoute : « Lors de ma dernière garde, j’avais un malade agité au service porte et un autre au déchocage. On se retrouve donc à faire des choix que l’on ne devrait pas avoir à faire ».
Le week-end, lorsqu’il n’y a que deux médecins -un au SMUR et l’autre aux urgences- on compte près de 120 passages au service des urgences. Cela va du simple petit bobo à l’urgence vitale. Difficile pour des médecins, malgré leur dévouement, d’être partout à la fois. On l’aura compris : pour les urgentistes, la situation devient franchement invivable. « La situation n’est pas nouvelle, cela fait un moment que cela dure. Mais il y a aussi des facteurs aggravants : les médecins libéraux qui n’assurent plus de garde de nuit, la fermeture des pharmacies la nuit, un manque de lit en réanimation et bien sûr la population qui augmente. Tout cela conduit à une augmentation du nombre de passage aux urgences de l’ordre de 10% par an », analyse Nicolas. Au SMUR, la nuit, on croise les doigts pour qu’il ne se produise pas deux gros accidents en même temps, car là aussi, il faudrait faire un choix cruel. « Un choix qu’on ne devrait pas avoir à faire », comme le fait remarquer Nicolas.
- La suite est la : http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=2465
• GRÈVE AUX URGENCES DE L’HÔPITAL DE SAINT-PIERRE .
Les médecins du service des urgences du Groupe hospitalier Sud Réunion sont contraints de gérer quotidiennement la pénurie. Cela les amènent à faire des choix qu’ils ne devraient pas à faire. Que se passerait-il s’il se produisait en même temps deux gros accidents la nuit dans une région de notre île qui comprend 270.000 habitants ? Alors que le service a récemment été agrandi, les moyens humains ne sont pas suffisants. Il manque cinq médecins pour travailler dans des conditions de sécurité satisfaisantes. Les urgentistes se mis en grève pour tenter de se faire entendre. Ce mouvement n’est pas isolé. Partout en France, des voix s’élèvent pour réclamer davantage de moyen pour que l’hôpital puisse assurer correctement son service public. Elles dénoncent les restrictions budgétaires et le manque d’effectifs.
C’est une grève sans tapage. Une grève sans blocage. Une grève où tout semble fonctionner normalement. Vu de l’extérieur, le bâtiment flambant neuf des urgences du Groupe hospitalier Sud Réunion (GHSR) accueille les patients avec une modeste banderole sur la façade avec ces simples mots : "urgences en grève". À l’intérieur des locaux, quelques calicots apposés sur les murs, pour informer ceux et celles qui viennent ici soigner petits bobos et maux divers. Les médecins vont et viennent, consultent. Sur leur blouse blanche, ils arborent un morceau de sparadrap sur lequel on peut lire : "en grève, mais là pour vous". Lorsque nous sommes passés aux urgences saint-pierroise, en fin d’après-midi, c’était plutôt calme. Mais si l’on était loin des images de la série télévisée "Urgences", le malaise est réel.
« Un moment que cela dure »
Dans ce service du GHSR, ils sont une vingtaine de médecins. Mais, si l’on tient compte des repos, des congés, ce sont 7 ou 8 médecins seulement qui officient en semaine. « C’est comme cela en semaine. Mais la nuit, les week-end et les jours fériés, il n’y a que deux médecins : un au SMUR et un aux urgences », explique Valérie, jeune médecin urgentiste. Or, aux urgences, les patients sont orientés, selon la gravité des cas, vers trois services. Il arrive donc que le médecin de garde soit réclamé en trois endroits différents ! « Dans ces cas-là, on est obligé de faire des choix », convient Nicolas, autre médecin urgentiste qui ajoute : « Lors de ma dernière garde, j’avais un malade agité au service porte et un autre au déchocage. On se retrouve donc à faire des choix que l’on ne devrait pas avoir à faire ».
Le week-end, lorsqu’il n’y a que deux médecins -un au SMUR et l’autre aux urgences- on compte près de 120 passages au service des urgences. Cela va du simple petit bobo à l’urgence vitale. Difficile pour des médecins, malgré leur dévouement, d’être partout à la fois. On l’aura compris : pour les urgentistes, la situation devient franchement invivable. « La situation n’est pas nouvelle, cela fait un moment que cela dure. Mais il y a aussi des facteurs aggravants : les médecins libéraux qui n’assurent plus de garde de nuit, la fermeture des pharmacies la nuit, un manque de lit en réanimation et bien sûr la population qui augmente. Tout cela conduit à une augmentation du nombre de passage aux urgences de l’ordre de 10% par an », analyse Nicolas. Au SMUR, la nuit, on croise les doigts pour qu’il ne se produise pas deux gros accidents en même temps, car là aussi, il faudrait faire un choix cruel. « Un choix qu’on ne devrait pas avoir à faire », comme le fait remarquer Nicolas.
- La suite est la : http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=2465
Re: Les médecins urgentistes dénoncent le manque de moyens .
merci pour le lien
Tom Zanovich- Général de Brigade
- Nombre de messages : 780
Age : 55
Localisation : région parissiennne
Date d'inscription : 19/11/2006
lio- Général de Brigade
- Nombre de messages : 724
Age : 31
Date d'inscription : 02/01/2008
Re: Les médecins urgentistes dénoncent le manque de moyens .
Ba tient après le petit débat sur le service militaire, je m'attendais à que tu postes un truc du genre
_________________
tayp'- Police militaire (Modérateur)
- Nombre de messages : 4020
Age : 33
Localisation : Paris
Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Les médecins urgentistes dénoncent le manque de moyens .
tayptayp a écrit:Ba tient après le petit débat sur le service militaire, je m'attendais à que tu postes un truc du genre
- On ne refait pas , mais la , le sujet est assez grave .
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