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Pas mal les films , belle sélection

Vilar : Non, je ne suis pas russe, j'ai entendu parler de Stirlitz par l'intermédiaire d'un artiste russe qui avait fait un dessin de Bond et Stirlitz. Je cherche toujours la version polonaise de la série d'ailleurs, dont on m'a dit énormément de bien (celui qui m'a fait des commentaires dessus insiste même sur le fait qu'elle serait "très supérieure" aux 17 moments du printemps et que Stirlitz est une fiotte à côté du héros... j'attends de voir !)

Intéressant, bien qu'on peut penser à du nationalisme pour la version polonaise au point de dire ça XD

Celui qui m'a fait ces commentaires est un français de France qui, je crois, n'a jamais mis les pieds en Pologne Après, c'est vrai que l'humour russe... faut être russe pour savoir que s'en est mais j'attends de voir pour juger de la supériorité ou non de la version polonaise.

Et la version française ?

Aux dernières nouvelles il n'en a pas. Les 17 moments du printemps (et par extension la série polonaise) sont un "truc" du bloc soviétique qui n'a pas filtré chez nous.

Aucun film du bloc soviétique n'a été traduit en français ou même en anglais d'ailleurs. Regrettable, et quand je vois des James Bond et autre 007 qualifiés de chef d'œuvre du genre je trouve ça merdique... Et ce qu'on peut qualifier de véritable "truc" --'

Dracir > Au pire tu peux aller dans des associations russes (assez importantes) pour visionner des films soviétiques sous-titrés en français, mais sachant que les 17 Moments du Printemps se compose de 12 épisodes de tous environ 50 minutes je me demande comment ils peuvent faire...

Il a toujours Guerre et Paix, qui a non seulement été traduit, mais a en prime été diffusé très largement dans les cinémas américains de l'époque. S'il a parfois été boycotté, c'était à cause du nombre de chevaux tués pendant le tournage, pas à cause de son origine ^^"

Baaaaaaaah alors, amiral koltchak existe en version "occidentale", sans parler du magnifique Zvezda (pardon l'étoile), de quand passent les cigognes ou de soleil trompeur (excellent), du coucou, et du fabuleux et hyper réaliste Svoï (les nôtres, celui-ci trouvez-le à tout prix c'est un chef d'oeuvre), sans parler de requiem pour un massacre, etc. D'ailleurs il y a un festival du film russe sous peu pour les parisiens et limitrophes.

Je considère que le cinéma russe est probablement le meilleur en termes de qualité. Y compris en dehors des films "de guerre", vu que Nightwatch et Daywatch, Ivan ou encore le soleil se distinguent vraiment et sous tous les angles du reste des cochonneries habituellement servies. Ce n'est que mon avis, bien sûr.

Ce ne sont pas des films soviétiques, ce sont des films russes A l'inverse des séries dont on parlait, qui datent des années 60.

Je vois que toi aussi, tu aimes regarder les films de KHABENSKYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY (regarde la partie de l'Amiral où il parle avec le général français en VO, c'est assez surréaliste comme accent XD). Cela dit, l'atout majeur des films -watch reste le côté plouc de Khabensky, le reste est assez surréaliste aussi ("La craiiiiiiiiiie du destiiiiiiiin !")

Svoi, doublement déçue : 1) On voit pas beaucoup Khabensky et moi je kiff Khabensky. 2) L'image est constamment décolorée et sur exposée. Ca va bien deux minutes mais je trouve qu'ensuite, ça devient très agaçant ; à la fin, je dirai même à la limite du supportable.

Sinon, les films de l'époque soviétique ont l'air de gravement manquer d'humour (parait que certaines répliques de Stirlitz sont à mourir de rire, moi j'en ai pas trouvé). Et puis la Russie, ça a l'air tellement triste, ça finit par être déprimant quand on s'en fait quatre ou cinq d'un coup

Cela dit, Nightwatch... L'ATTAQUE DE LA CHOUETTE GAROUUUUUUUU ! (et oui, Olga est une chouette garou >_<)

Kalendeer a écrit:Ce ne sont pas des films soviétiques, ce sont des films russes A l'inverse des séries dont on parlait, qui datent des années 60.

méa coule plus alors

Kalendeer a écrit:Je vois que toi aussi, tu aimes regarder les films de KHABENSKYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYYY (regarde la partie de l'Amiral où il parle avec le général français en VO, c'est assez surréaliste comme accent XD). Cela dit, l'atout majeur des films -watch reste le côté plouc de Khabensky, le reste est assez surréaliste aussi ("La craiiiiiiiiiie du destiiiiiiiin !")

Justement c'est plouqué mais plouqué à la russe et c'est ça qui est divin. Rien que le camion poubelle comme véhicule de fonction supersonique (enfin...) c'est surréaliste à la base. En même temps comme tu le soulignes ce n'est pas Kahbensky dans sa splendeur -peut-être parce que le film n'est pas totalement russe, va savoir-. Quoi qu'il en soit je recommande à quiconque de les voir.

Kalendeer a écrit:Svoi, doublement déçue : 1) On voit pas beaucoup Khabensky et moi je kiff Khabensky. 2) L'image est constamment décolorée et sur exposée. Ca va bien deux minutes mais je trouve qu'ensuite, ça devient très agaçant ; à la fin, je dirai même à la limite du supportable.

Je préfère Oleg Menchikov qui est une sorte de Depardieu russe mais en bien plus supportable et qui laisse vraiment l'impression de jouer un rôle différent à chaque fois (les deux Fandorine par exemple par opposition au barbier de Sibérie pour ne citer que ceux-là). J'ai regardé la version originale dans un DVD double face (que des films de guerre en VO pas sous-titrée). C'est pas surex, et je te dirai aussi que le film doit être regardé pour les 4 premières minutes. La première scène -à part celle ou l'on voit le motard du NKVD rejoindre son QG- avec l'arrivée des zallemands c'est d'un réalisme surprenant. Même les ricains font pas aussi fort dans leurs séries guerrières (pacifique ou sur la 101st Airborne).

Kalendeer a écrit:Sinon, les films de l'époque soviétique ont l'air de gravement manquer d'humour (parait que certaines répliques de Stirlitz sont à mourir de rire, moi j'en ai pas trouvé). Et puis la Russie, ça a l'air tellement triste, ça finit par être déprimant quand on s'en fait quatre ou cinq d'un coup

Bon écoute à part guerre et paix que j'ai vu et revu, question films de cette époque et notamment ceux de Mosfilms à part un dont je ne me rappelle plus du nom qui est l'histoire d'un type qui créé une machine à remonter le temps et qui se retrouve avec Ivan le terrible dans son séjour, et volga-volga (comédie préférée de Staline, m'enfin ce qui fait rire l'oncle Joseph me laisse de marbre sibérien) jusqu'à présent j'ai constaté comme toi que l'humour ne règne pas. A quelques exceptions (très rares). Quand je pense au cinéma soviétique, je pense à Solaris ou Stalker, qui ne sont pas terribles, pour sortir des sempiternels et scientissimes Potemkine et autres La grève, viva la revolucione -peut-être à l'ecexption de Dersou Ouzala ou encore Glinka-. Bref.

Kalendeer a écrit:Cela dit, Nightwatch... L'ATTAQUE DE LA CHOUETTE GAROUUUUUUUU ! (et oui, Olga est une chouette garou >_<)

Chacun a ses défauts mademoiselle

N'empêche, concernant Khabensky : j'ai regardé d'abord l'Amiral (en VF) et, va savoir pour quoi, j'ai trouvé sa tête über cool. Je décide de regarder d'autres films avec lui et tombe sur Svoi (j'ai dû avoir une très mauvaise copie si tu as trouvé l'image jolie). Le lendemain, je me fais Nightwatch et Daywatch.

Imagine le choc quand on passe de Khabensky = Koltchak à Khabensky version "étudiant tanguy mal coiffé des années 90" XD Moi qui me disait "bon, c'est un acteur à rôles classes", quand j'ai vu Anton, j'étais... O_O

On ne pourra plus m'enlever des yeux l'image de Koltchak en chemise de soie verte dansant comme un épileptique sur de la techno russe


Sinon, pour la scène du départ de Svoi, je me suis faite cette réflexion quand le mec se fait écraser par un tank. Ca arrive aussi dans le cinéma américain mais en général, ils vont pas faire de gros plans sur la bouillie de cervelle après T_T J'ai surtout été surprise que ce soit aussi peu "pro russe", entre les soldats de l'armée rouge qui dénoncent leurs copains, les NKVDistes qui les égorgent dans les fossés, les jeunes qui disent bonjour en soulevant la jupe de la copine pour la culbuter dans le sauna, y'a pas à dire : ça donne une belle image du Russe moyen de l'époque ^^"

Kalendeer a écrit:N'empêche, concernant Khabensky : j'ai regardé d'abord l'Amiral (en VF) et, va savoir pour quoi, j'ai trouvé sa tête über cool. Je décide de regarder d'autres films avec lui et tombe sur Svoi (j'ai dû avoir une très mauvaise copie si tu as trouvé l'image jolie). Le lendemain, je me fais Nightwatch et Daywatch.

Hummm, ça dépend de la boîte qui l'a sous-titrée ou francisée. Sachant que pour 99,9 % des films et documentaires étrangers diffusés en Russie, ils ne se prennent pas la tête : la bande son russe est directement logée sur la bande son originale, comme cela tu as un mélange russe-américain/anglais parfois totalement incompréhensible. Autrement dit, leur industrie de "doublage-reproduction" en langues étrangères, elle travaille encore pour certains avec des moyens paléolithiques.

Kalendeer a écrit:Imagine le choc quand on passe de Khabensky = Koltchak à Khabensky version "étudiant tanguy mal coiffé des années 90" XD Moi qui me disait "bon, c'est un acteur à rôles classes", quand j'ai vu Anton, j'étais... O_O

Console-toi, dans Statskiy Sovetnik (le conseiller d'état, autrement dit l'un des deux splendides films illustrant les exploits d'Eraste Fandorine), il porte une moustache et un uniforme d'officier du Tsar et c'est l'un des films russes dans lequel tu retrouves tous les meilleurs acteurs russes du moment : Oleg Menchikov, Konstantin Khabensky et Nikita Mikhalkov.

Kalendeer a écrit:On ne pourra plus m'enlever des yeux l'image de Koltchak en chemise de soie verte dansant comme un épileptique sur de la techno russe

Voici de quoi corriger cette image mentale : http://www.kinoglaz.fr/u_fiche_film.php?num=760 regarde tout en bas, tu as un extrait du conseiller d'état avec K. Khabensky.

Kalendeer a écrit:Sinon, pour la scène du départ de Svoi, je me suis faite cette réflexion quand le mec se fait écraser par un tank. Ca arrive aussi dans le cinéma américain mais en général, ils vont pas faire de gros plans sur la bouillie de cervelle après T_T J'ai surtout été surprise que ce soit aussi peu "pro russe", entre les soldats de l'armée rouge qui dénoncent leurs copains, les NKVDistes qui les égorgent dans les fossés, les jeunes qui disent bonjour en soulevant la jupe de la copine pour la culbuter dans le sauna, y'a pas à dire : ça donne une belle image du Russe moyen de l'époque ^^"

En fait c'est étroitement historique, au sens ou lorsque l'armée rouge s'est pris une peignée en 1941 et même 1942 -il faut attendre Joukov et l'opération Uranus pour que les russes passent réellement à l'offensive- les soldats de l'armée rouge ont détalé comme des lapins, abandonnant leurs armes et équipement, refusant d'obéir à leurs officiers. Il a fallu que Staline pique une crise et ponde le fameux décret "plus un pas en arrière", lequel était accompagné de l'envoi de divisions du NKVD sur le front, pour "motiver" les troupes mais aussi pour nettoyer le terrain une fois la région reconquise (ce qui passait entre autres par la fouille des cadavres et leur mutilation pour éviter que quiconque puisse identifier l'unité à laquelle ils étaient rattachés dans certains cas). Les tchékistes (NKVD tels qu'ils se plaisent à se nommer) figuraient aussi parmi les unités de partisans. Dans l'armée régulière tu étais envoyé au goulag (c'est ce qui est arrivé à Soljénitsyne à cause d'une lettre ou il critiquait Joseph) tandis que chez les partisans, tu étais généralement pendu par souci d'économie d'une balle. Donc un coup de rasoir, on est dans les normes, camarade Kal.
Il faut également rappeler que dans certaines régions, les allemands ont été accueillis comme des libérateurs et pas seulement en Ukraine. Donc tout bien considéré, c'est très réaliste. Si tu trouves soleil trompeur, c'est encore plus fort : cette fois-ci c'est le NKVD qui est directement visé parce qu'il massacre les héros de la révolution. D'ailleurs Soleil trompeur II a été présenté à Cannes, il a été mal accueilli (quand on donne de la confiture aux cochons... Bref). Voici ce que ça donne (Staline et Beria sont saisissants de réalisme, notamment dans le 3e extrait) :

http://www.cinefil.com/film/soleil-trompeur-2-l-exode/bande-annonce?identifiant=iLyROoafvRpj

Je ne trouvais pas ça illogique, je le trouvais juste surprenant. Venant des russes qui nient toujours une bonne partie des crimes communistes, ça m'étonnait de voir une vision aussi crue et décomplexée, ne cherchant pas à mettre en valeur les troupes de l'armée rouge. Autrement dit, je m'attendais à mon cinéma moins franc et plus idéologique de leur part ce qui, finalement, n'était pas le cas.

Non dans ce cas là ce n'est pas surprenant étant donné que c'est "la grande guerre patriotique" puisque vu sous cet angle, pour les Russes c'est le communisme et Staline qui ont sauvé l'Urss des hordes fascistes (c'est pour cela que le défilé du 9 mai en Russie est ce qu'il est et d'ailleurs pendant des années quantité de soviétiques ignorèrent que le reste de l'Europe avait lutté contre les Allemands et que par-dessus le marché sans l'aide des américains et britanniques, les soviétiques auraient été dans la panade complète). Moyennant quoi, si un individu meurt dans des conditions autres que celles du feu ennemi, c'est que c'est forcément un traître ou du genre.

Il y a en même temps et parfois des relents de propagande, notamment lorsque tu vois dans telle scène tel soldat qui se rachète en se sacrifiant parce qu'il a fait une boulette "colossale". Là on est vraiment dans le cadre du film de propagande, puisqu'en général tu as les images clé qui te raccrochent à la mère patrie, la babouchka et tout le pataquès qui y est lié. Curieusement c'est notamment le cas dans une série récente (Shtrafbat) ou le héros est un officier décoré de l'armée rouge, qui met à jour un trafic entre le père de sa dulcinée et la pègre locale. Il tue son futur beau-père mais comme cela est considéré comme un meurtre ou une "insubordination" il est envoyé dans un bataillon disciplinaire par le NKVD qui le considère, malgré ses décorations, comme de la graine de peloton d'exécution (sachant qu'il y perd ses médailles et un galon, qu'il se retrouve en 1ère ligne sous le feu des obus entouré de droits communs et qu'il a généreusement le droit de fermer sa gueule).

A aucun moment il n'est fait mention de l'injustice de sa situation et par ailleurs le héros ne s'en plaint pas en apparence : son comportement -et là pour le coup on est dans le typiquement russe- c'est la résignation à son sort avec l'espoir de s'en tirer sans finir estropié pour aller user de ses sens avec la fille de celui qu'il a tué (ça c'est la morale locale : mal acquis ne profite jamais, seuls les cœurs purs finissent par se retrouver, c'est dans l'adversité que l'on se fait des potes et j'en oublie d'autres au passage). Evidemment il ne meurt pas (bon là... romantisme, parce que dans la logique les soldats de ces bataillons étaient les premiers à crever sous les balles et obus) et tout se termine bien au pays des travailleurs.

Kalendeer a écrit:Sinon, les films de l'époque soviétique ont l'air de gravement manquer d'humour (parait que certaines répliques de Stirlitz sont à mourir de rire, moi j'en ai pas trouvé). Et puis la Russie, ça a l'air tellement triste, ça finit par être déprimant quand on s'en fait quatre ou cinq d'un coup

Alors tu ne connais pas grand chose du cinéma soviétique, ils ont les meilleurs comédies que j'ai jamais vu depuis Funès, que cela soit "La Main d'Orée", Opération E", "Choulik" ou bien d'autres...

Concernant Stirlitz faut obligatoirement être russe pour piger, y a eu des tonnes d'anecdotes d'ailleurs sur les 17 Moments du Printemps (un peu idiotes mais marrantes) XD

Sinon tu cites Guerre et Paix version soviétique au français moyen il va pas piger non plus XDD

Je sais, mais je les trouve pas les anecdotes

Pis concernant Guerre et Paix, si si, les Français comprennent. Que Natacha, c'est Clémence Poesy et qu'elle est évaporéééééééée.

Vous voulez jouer Natacha ? Répétez (avec l'air évaporé !) : "Haaaaaaaaa je vous aiiiiiiiiiiiiime" (et manquez vous évanouir à la fin).

Oh, et dans le rôle du grand séducteur, n'oubliez pas de sélectionner Ken Duken, dont le charisme impressionnant a déjà sévit dans le rôle d'un pseudo Barbie. Bravo Ken, après avoir fait perdre toute crédibilité à la gestapo norvégienne, c'est au tour des couillons russes (remarquez, vu le rôle d'Anatole, ça lui va bien en fait).

Kalendeer a écrit:
Oh, et dans le rôle du grand séducteur, n'oubliez pas de sélectionner Ken Duken, dont le charisme impressionnant a déjà sévit dans le rôle d'un pseudo Barbie. Bravo Ken, après avoir fait perdre toute crédibilité à la gestapo norvégienne, c'est au tour des couillons russes (remarquez, vu le rôle d'Anatole, ça lui va bien en fait).

C'est vrai qu'il est d'un ridicule dans Max Manus...

Ah vous parlez de la série minable que des italiens ont balancés sur France 2 ?

Meuh nooon, je parle de la vraie ! De celle de 1970 il me semble pas de la nullité et je m'abstiens de faire des commentaires sur les acteurs

Kalendeer > Voici celles dont je me souviens pour l'instant : xD

- Un faisceau de lumière intense éblouit le visage de Sitirlitz ; "Ils me suivent..." pensa-t-il...

- Les hommes de la Gestapo de Müller s'arrêtèrent devant la maison de Stirlitz; ils frappèrent à sa porte.
"Je ne suis pas chez moi" dit-il. Et voici comment un agent plus que compétent mène la Gestapo du bout du
nez depuis déjà 2 mois...

- Stirlitz poussa la porte, le porte ne s'ouvrit pas...
Stirltz tenta l'action avec plus de force, la porte ne gémit même pas...
Alors Stirlitz la frappa avec son pied, avec le même résultat...
Alors Strilitz prit de l'élan et tenta d'enfoncer la porte avec tout le poids de son corps, avec aucun succès...

"Elle est fermée", en conclut Stirlitz... (XDDDD)

J'ai commencé par la version française puis, énervée par Clémence Poesy et surtout, sachant que TIKHONOOOOOOOOV jouait dans la version russe, je suis retournée au début de la version de 1964 (russe, donc).

Pis, Ken Duken, quoi. Je pouvais pas le voir sans penser au même mec un uniforme du SD, une horrible coupe de cheveux, une copine avec une bouche de suceuse et une voix de gigolo.



Et pour vous remettre, Tikhonov dans toute sa splendeur (aka avec un pantalon hyper moulant) :

Bravo! tu m'as bien fait marrer avec Ken , tu as des talents, pour les mises en scènes .





Amicalement .



Le ronin.



.....La voie du guerrier, conduit à la solitude ......

Le pire en fait c'est que ça résume le film.

Kalendeer a écrit:

Pis, Ken Duken, quoi. Je pouvais pas le voir sans penser au même mec un uniforme du SD, une horrible coupe de cheveux, une copine avec une bouche de suceuse et une voix de gigolo.

Soldat 1 : Monsieur Ken, la résistance va faire exploser le...
Ken : Mon dieu, mais tu as vu la taille de la bouche de cette blonde ?


Ken : Salut Barbie, j'aime ta bouche.
Barbie : Oh oui, monsieur Ken, vous avez des cheveux tellement vintage !
Ken : Brrrrrr !


Ken : Il s'est passé QUOI pendant que je socialisais sur le matelas du Formule 1 ???


Ken : ... c'est vrai que ça fait cher la nuit...


Et pendant ce temps là, sur les steeeeeeppes de Russie :


Clémence Poesy : Je vais jouer tout en finesse une jeune fille émerveillée par la nature ! *s'émerveille*



Bol-con-sky : Pardonnez moi, Natacha, je ne suis riiiiiiien à côté du merveilleux Tikhonov


Clémence Poesy se demande s'il est encore temps de se barrer.

C'est énooooorme... Bravo à toi.

Ce que j'ai surtout remarqué c'est cette façon pitoyable de la part des réalisateurs de "recycler" ces acteurs ayant déjà tourné dans des films de guerre. Comme si c'était des références. L'autre jour je suis tombé par hasard sur Les Insurgés et Liev Schreiber que j'avais déjà vu à maintes reprises. Que dire de Chris Larkin ou encore Heino Ferch, autres pistonnés du genre. J'oublie aussi André Hennicke tantôt célèbre Mohnke, tantôt juge nazi dans "Sophie Scholl les derniers jours". On peut en citer d'autres.

Bref, merci encore Kalendeer. Je me suis bien fendu la gueule.

Sur un autre forum - qui est planté en ce moment - , quelqu'un avait écrit que Liev Schreiber avait grosso-modo le même rôle et la même façon de jouer dans Les Insurgés et dans X-Men Origins : Wolverine (sortis à peu près à la même époque). Il comparait ensuite Daniel Craig et Hugh Jackman !

=> Tuvia Bielski c'est Wolverine, en fait.

Si c'est aussi lui (Hennicke) qui a joué Hoffman dans Flamme et Citron, je suis plutôt contente que ce soit un habitué : c'est un rôle qu'il tient avec brio.

T'as aussi Richard Sammel qui joue dans pas mal de trucs français étant donné qu'il vit en France depuis 20 ans et parle évidemment parfaitement l'allemand.