Si c'est un homme

Salut

Je sais pas si quelqu'un à déjà parlé de ce livre mais pour ceux que la vie dans les camps de concentration intéresse, le livre "Si c'est un homme" de Primo Levi est, à mon avis, incontournable.

il y est au cdi de mon college

doc roe a écrit:Salut

Je sais pas si quelqu'un à déjà parlé de ce livre mais pour ceux que la vie dans les camps de concentration intéresse, le livre "Si c'est un homme" de Primo Levi est, à mon avis, incontournable.

fais nous une petite presentation pour les personnes qui ne connaissent pas ce livre.
En effet c'est un très bon livre, qui est souvent étudié dans le cadre scolaire.

Alors petite présentation :
Primo Levi témoigne de sa vie de prisonnier dans le camp de Monowitz proche d'Auschwitz et du fonctionnement du camp. Il montre comment le système concentrationnaire nazi procède pour transformer des hommes libres en un troupeau de bétail.

c'est parfait !
merci

Si je peux également me permettre une suggestion :

Martin Gray "Au nom de tous les miens" Infos

est absolument magnifique.

Un rescapé des camps de concentration nous raconte l'enfer vécu par ces pauvre gens, les travaux...
Il parvient a s'enfuir de et reconte sa cavale, dans des conditions extrêmes...

A LIRE D'URGENCE.

Superbe livre, poignant et très bien écrit. Les anecdotes de ce livre sont superbes et je suis heureux que Primo Levi nous en est fait part !

Triste fin que la sienne: pendue, on pense de suite du stress d'après guerre !

Bonjour à tous,

En effet, le livre de Primo Levi est une pure merveille qui en même temps fait froid dans le dos. Il faut lire le livre La Trève qui raconte le retour de Primo Levi vers son pays. C'est un peu comme s'il avait écrit la suite de Si c'est un homme.

le serpent mexicain a écrit:Triste fin que la sienne: pendue, on pense de suite du stress d'après guerre !

Je ne suis pas d'accord sur le mode du suicide. Primo Levi ne s'est pas pendu. Il s'est jetté d'une cage d'escalier de son immeuble. Son suicide a eu lieu en 1981, et on ne sait pas exactement pourquoi il a disparu brûtalement. Syndrôme de Survivant ? Je ne sais, mais possible. Sa mort a fut assez controversée, car pour les proches et notamment sa soeur, la théorie du suicide n'est pas plausible. Pour elle, Primo allait bien. Elle l'avait vu la veille de sa disparition, et il plaisantait comme à son habitude, peut-être est-ce le calme avant la tempête. Elle prévilégie la thèse de l'accident, mais pas celle du suicide.

Cordialement

Mara

je suis entrain de lire si cest un homme tres passionent

sekhmet a écrit:Bonjour à tous,

En effet, le livre de Primo Levi est une pure merveille qui en même temps fait froid dans le dos. Il faut lire le livre La Trève qui raconte le retour de Primo Levi vers son pays. C'est un peu comme s'il avait écrit la suite de Si c'est un homme.

le serpent mexicain a écrit:Triste fin que la sienne: pendue, on pense de suite du stress d'après guerre !

Je ne suis pas d'accord sur le mode du suicide. Primo Levi ne s'est pas pendu. Il s'est jetté d'une cage d'escalier de son immeuble. Son suicide a eu lieu en 1981, et on ne sait pas exactement pourquoi il a disparu brûtalement. Syndrôme de Survivant ? Je ne sais, mais possible. Sa mort a fut assez controversée, car pour les proches et notamment sa soeur, la théorie du suicide n'est pas plausible. Pour elle, Primo allait bien. Elle l'avait vu la veille de sa disparition, et il plaisantait comme à son habitude, peut-être est-ce le calme avant la tempête. Elle prévilégie la thèse de l'accident, mais pas celle du suicide.

Cordialement

Sekhmet

En réalité, le suicide d'un ex déporté est tout à fait dans la logique de la pensée de P.Levi: il a vécu son expérience concentrationnaire comme une expérience extrême, où l'homme confronté à une lutte pour la survie, devient à quelques rares exceptions près (comme ce mathématicien alsacien qui continue à faire des problèmes, alors que tous les déportés engagent leurs ultimes forces à se procurer de quoi manger), une bête; le rescapé du camp a dû, forcément, un jour où l'autre, survivre aux dépends des autres, induisant forcément un sentiment de culpabilité: les hommes qui sont "bons" sont tous morts car ils ont peut-être refusé d'écraser leur voisin (le héros de la BD "Maus", père du dessinateur et rescapé d'Auschwitz écrase ses voisins littéralement parlant quand il menace d'être étouffé dans un wagon...)
P.Levi entame même une galerie de portraits des personnages qui vont "s'en sortir" dans un chapitre du livre et il dessine des personnages fondamentalement antipathiques. Si c'est un homme est un livre très pessimiste car il conclut incidemment que l'homme n'est pas humain à partir du comportement observé des victimes. Auschwitz est pour Primo Lévi une expérience morale totalement pessimiste sur la condition humaine...

Merci pour ces précisions