FRITZ X

Missile de croisière allemand avec guidage à distance HS-293 (1943)

Je me souviens que pendant "Desert Storm" (1991), les Américains se vantaient du genre de super-bombes guidées par la télévision qu'ils avaient. Mais les Allemands disposaient déjà de tels missiles de croisière en 1943-45 (modification HS-293D). Il est presque incroyable qu'ils aient pu fabriquer une telle machine à ce niveau d'électronique. J'ai copié un article d'un site qui était fermé, il n'est nulle part ailleurs sur Internet.


Même avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, l'armée de l'air allemande ("Luftwaffe") a montré un grand intérêt à accroître l'efficacité des attaques aériennes des navires de guerre blindés. La hauteur de bombardement élevée était nécessaire pour donner aux bombes suffisamment de vitesse pour pénétrer les ponts blindés, mais la probabilité de toucher des cibles de surface en manœuvre à haute altitude était extrêmement faible. L'une des solutions à ce problème était le bombardement en piqué, dans lequel le bombardier plongeait sur la cible à un angle de 60 ... 70 ° et larguait une bombe d'une hauteur de 800 ... 1200 m Cependant le bombardier en piqué Ju-87 avait une portée limitée, tandis que les plus grosse machines à deux et quatre moteurs, bien qu'ils aient une portée proportionnellement longue, étaient trop lourds pour un bombardement en piqué efficace.

Une autre solution au problème était la télécommande du vol d'une bombe aérienne vers la cible, ce qui permettrait de frapper avec succès des cibles de surface manœuvrant vigoureusement, et donnerait également à l'avion porteur la possibilité de rester hors de la portée de tir de armes de défense aérienne navale. Et à la fin des années 30 du siècle dernier, la Luftwaffe a signé des contrats avec deux entreprises allemandes pour développer des armes guidées anti-navires pour avions de combat.
En octobre 1914, le Dr Wilhelm von Siemens a proposé un projet de bombe planée télécommandée avec une conception aérodynamique d'avion avec deux avions porteurs (biplan). Les essais en vol de ces armes ont commencé en janvier 1915 sous la direction de l'ingénieur Dornier, et le système de contrôle utilisait le principe de la transmission de signaux électriques sur un mince fil de cuivre déroulé à partir d'une bobine spéciale. Les essais de bombes de planification de taille et de niveau de sophistication sans cesse croissants se sont poursuivis jusqu'à la capitulation de l'Allemagne en novembre 1918.

L'idée du contrôle à deux plans d'un avion aérodynamique au moyen de spoilers (briseurs de flux) au lieu de gouvernes rotatives conventionnelles (gouvernails aérodynamiques) appartenait au Dr Max Kramer de l'Institut allemand de recherche aéronautique. En 1938 Kramer a utilisé des spoilers comme commandes sur la queue X-wing d'une bombe guidée expérimentale de 250 kg, qui a passé avec succès les tests en vol. Puis, en 1940, l'institut reçut l'ordre de lancer des travaux sur la création d'un certain nombre de bombes guidées et de missiles, dont la bombe planante guidée FX 1400 (également désignée SB 1400X, mais mieux connue sous le nom de "Fritz-X") a été adoptée. pour un développement à grande échelle.
Le contrat pour la production en série de ce type d'arme guidée de la Luftwaffe a été signé avec Ruhrstahl. Il s'agissait d'une bombe planée perforante radiocommandée conçue pour être utilisée contre des cibles lourdement blindées. Le FX 1400 ressemblait à une bombe aérienne conventionnelle de 1.400 kg, équipée d'une aile cruciforme montée au milieu de la coque et d'une queue, qui comprenait 4 spoilers pour le contrôle dans les plans verticaux et horizontaux. La stabilisation transversale a été réalisée à l'aide d'un gyro-vertical relié à deux spoilers situés sur les plans d'appui principaux.


L'avion porteur était équipé d'un émetteur radio de contrôle de missile Telefunken FuG 203 Kehl, et les bombes de planification étaient équipées de radios de commande FuG 203 Strassburg. Pour viser la bombe par l'opérateur lorsqu'il la pointait optiquement (à l'aide d'un viseur de bombardier) vers la cible, un traceur à fumée légère et un phare situés dans la partie arrière du FX 1400 ont servi.Il est à noter que le même traceur et la même commande radio système de contrôle à distance ont également été utilisés sur le HS-293.
Larguée d'une hauteur de 4500...6500 m à une distance d'environ 5 km de la cible, la bombe atteint une vitesse finale d'environ 250 m/s pendant un temps de vol d'environ 40 s. L'avion porteur devait larguer la bombe de manière à ce que son vol vers la cible se produise selon une trajectoire assez précise, puisque l'opérateur pouvait faire varier le point de sa chute dans environ 500 m de portée et 350 m de direction.

Le FX 1400 pouvait pénétrer une plaque de blindage de 152 mm et avait une charge d'éclatement de 310 kg d'amatol. L'écart médian de la bombe par rapport au point de visée était de 5 m, c'est-à-dire que lors des essais, 50% des bombes larguées FX 1400 ont été placées dans un carré de 5 m sur 5.
Au total, jusqu'en décembre 1944, date à laquelle la production de la planification les bombes ont cessé, 1386 unités ont été larguées.
Le missile de croisière à guidage aérien HS-293 a été développé par Henschel par une équipe de conception dirigée par le Dr Herbert A. Wagner. Le premier largage de missile non guidé a été effectué le 5 septembre 1940 et le premier vol guidé a eu lieu le 16 décembre 1940. Ce vol a échoué en raison de dysfonctionnements du système de contrôle. Cependant, ce problème a été rapidement résolu et le premier test réussi a eu lieu deux jours plus tard. Au début de 1941, lors d'essais sur le terrain d'entraînement de Peenemünde, un gros navire cible est touché par un missile HS-293 à une distance de 7500 m.

Le missile de croisière aérien guidé Henschel HS-293a était une sorte de petit avion. La cellule de la fusée avait une configuration aérodynamique normale d'avion et se composait d'un corps, d'une surface d'appui, d'un ensemble de queue fixe vertical et horizontal et de commandes sous la forme d'ailerons et d'un élévateur. Les principales caractéristiques du missile de croisière HS-293a et de la bombe planée FX 1400 sont présentées dans le tableau.
L'ogive hautement explosive était équipée d'un fusible à condensateur électrique. Une bombe hautement explosive SC500 de 500 kg a été utilisée comme ogive. À une vitesse terminale de 700 km/h, le HS-293 pouvait pénétrer jusqu'à 76 mm de blindage en acier et n'était donc utilisable que contre des navires de guerre légers et non blindés, ainsi que des navires marchands.
Le système de dispositifs de contrôle - combinés, contenait des éléments de contrôle autonome et de télécontrôle (AU + TU). Tous les dispositifs de stabilisation automatique du vol et de radiocommande étaient montés sur le tableau de bord. Les instruments du système de contrôle embarqué comprenaient un dispositif gyroscopique, un récepteur radio, des filtres, un décodeur et des amplificateurs de signal pour les commandes de contrôle, des alimentations et un entraînement de contrôle.
L'installation d'un moteur à réaction était enfermée dans un boîtier et accrochée sous le corps du projectile. Le moteur à jet liquide "Walter" HWK109-507B fonctionnait sur le "cycle froid" (la décomposition du peroxyde d'hydrogène en oxygène et en eau sans combustion en présence d'un catalyseur - le permanganate de sodium). Ce moteur développait une poussée de 600 kg et fonctionnait pendant 12 secondes après le désaccouplement de la fusée de l'avion porteur, lui procurant une vitesse de croisière allant jusqu'à 600 km/h. Le moteur a démarré automatiquement après le largage de la fusée depuis l'avion porteur.


Le missile a été largué au moment où l'avion porteur s'est approché de la cible et l'opérateur de guidage du missile a attrapé la cible dans le réticule du viseur. Le projectile a été guidé vers la cible par radio à l'aide d'un capteur de commande installé sur l'avion porteur. Quatre commandes pouvaient être données par le capteur de commande : "Haut", "Bas", "Droite", "Gauche". Jusqu'au moment où la cible a été touchée, les équipes respectives ont continuellement maintenu le missile dans la ligne de mire de la cible. Le traceur, installé dans la partie arrière de la fusée, permettait à l'opérateur à bord de l'avion porteur de suivre son vol et son ciblage par commandes radio. Pendant l'attaque, l'avion devait rester aligné avec le missile et la cible, maintenir une vitesse et une altitude de vol constantes. Tout changement important de vitesse, d'altitude ou de direction de vol pourrait entraîner une défaillance du guidage.
Bien que la production en série de missiles HS-293 ait commencé en novembre 1941, ils n'ont été utilisés dans des opérations de combat qu'en août 1943.
Les Allemands ont répondu aux mesures des alliés pour contrer la première génération de missiles guidés anti-navires allemands en développant des modèles améliorés de ces armes, dont aucun n'a cependant eu le temps d'être utilisé pendant les hostilités. Le missile HS-293B était une version améliorée du HS-293A-1, qui utilisait la commande filaire dans le système de contrôle. Cette désignation a ensuite été annulée car tous les HS-293A-I disponibles ont été modifiés pour être utilisés dans les options de contrôle radio et filaire. Le missile HS-293D utilisait une caméra de télévision située dans le nez, qui diffusait à l'opérateur de ciblage une image de la cible, ce qui permettait à l'avion porteur d'éviter d'être touché par des tirs d'artillerie anti-aérienne en manœuvrant vigoureusement ou en se cachant dans les nuages.
Le développement des avions porteurs appropriés d'armes guidées n'a pas non plus été une tâche facile. Initialement, un petit nombre de bombardiers Heinkel He-111H-12 ont été produits dans la version de l'avion porte-missiles HS-293, mais ils n'ont été utilisés que pour tester des armes et former du personnel et n'ont pas participé aux hostilités.


Les Allemands ont choisi les bombardiers Dornier Do-217E-5 de l'escadron K de L'Escadre aérienne KG 100 comme principaux porteurs des missiles HS-293.Cet avion était équipé d'un émetteur radio de contrôle de missile Telefunken FuG 203b Kehl III. Bien que chaque bombardier puisse transporter deux missiles sous chaque console d'aile, généralement un seul d'entre eux était suspendu sous la console droite, et un réservoir de carburant externe était placé sous la gauche à la position appropriée. Le missile HS-293 était également armé de l'escadron de bombardiers lourds Heinkel Heinkel He-177 du II KG40 Escadre aérienne. Cet avion pouvait emporter 3 missiles : un sous chaque aile et un troisième sous le fuselage avant. Cependant, en situation de combat réel, l'avion pouvait recevoir soit deux missiles sous les consoles de voilure, soit un sur le point dur ventral.
À la fin de 1943, plusieurs bombardiers quadrimoteurs Focke Wulf Fw-200C-5 "Condor" ont été modernisés pour transporter deux missiles HS-293 sur des points durs sous chaque nacelle de moteur externe. Des émetteurs radio FuG 203a "Kehl" ont également été installés sur ces avions. Initialement, il était prévu que seuls les Heinkel He-177 seraient porteurs des bombes guidées FX 1400, mais les problèmes liés aux tests des bimoteurs de cet avion (deux moteurs dans la même nacelle propulsaient une hélice) ont retardé son adoption. Ainsi, un remplacement temporaire était nécessaire pour cet avion. Bien que plusieurs avions He-111H-6 aient été utilisés pour tester le FX1400 sur la base aérienne de Foggia dans le sud de l'Italie, au combat, cette arme n'était utilisée que par des bombardiers à haute altitude Dornier Do-217K-2 spécialement équipés. Bien que cet avion, qui était en service avec le IIIe Escadron du KG100 Escadre aérienne, pouvait transporter deux FX 1400, pour augmenter la portée, généralement une seule bombe guidée était suspendue sur l'ensemble sous l'aile entre le moteur droit et le fuselage, et aucun équilibrage poids était nécessaire sur le côté opposé. Cet avion était équipé d'un émetteur radio FuG 203a "Kehl" pour les récepteurs de missiles FuG 203a "Strassburg". il ne nécessitait aucun poids d'équilibrage du côté opposé. Cet avion était équipé d'un émetteur radio FuG 203a "Kehl" pour les récepteurs de missiles FuG 203a "Strassburg". il ne nécessitait aucun poids d'équilibrage du côté opposé. Cet avion était équipé d'un émetteur radio FuG 203a "Kehl" pour les récepteurs de missiles FuG 203a "Strassburg".
En mars 1943, les escadrons I et II de L'Escadre aérienne de bombardiers KG 100, basés sur la base aérienne d'Usedom près de Peenemünde, ont commencé des vols d'entraînement pour pratiquer l'utilisation au combat des armes guidées. Le premier d'entre eux devait utiliser le HS-293, et le second - le FX 1400. Les deux escadrons devaient être équipés de bombardiers lourds He 177, cependant, en raison de problèmes techniques sur ce nouvel avion (par exemple, ses bimoteurs étaient sujets à des incendies fréquents en vol), dans les bombardiers moyens Do-217 "temporairement" restés dans leur composition. Les Allemands n'ont réussi à rééquiper complètement ces escadrons avec des avions He-177 qu'à la fin de la guerre.
Initialement, au printemps 1943, le commandement de la Luftwaffe avait l'intention d'utiliser des avions à armes guidées contre les navires de la marine soviétique en mer Noire, à Leningrad et Kronstadt, et contre les convois polaires vers les ports de notre pays. Cependant, Hitler n'a pas soutenu ces plans, mais a ordonné l'utilisation de l'avion mentionné pour combattre les convois alliés dans l'océan Atlantique et la mer Méditerranée.
En raison de la pénurie de bombardiers lourds HE 177, les communications alliées dans les eaux océaniques éloignées des côtes européennes se sont avérées inaccessibles aux avions Do 217, ce qui ne peut être dit de la Méditerranée, du golfe de Gascogne, de la Manche, du Nord et les mers norvégiennes. En un mot, ces bombardiers ont commencé à être déployés sur des bases aériennes en Italie, en France et en Norvège.

Pour la première fois au combat, des missiles de croisière HS-293 ont été utilisés le 25 août 1943, lorsque 12 bombardiers du IIe Escadron de L' Escadre aérienne KG100 ont attaqué un groupe d'escorte anglais dans la région de l'Atlantique au large de la côte nord-ouest de l'Espagne. Un seul navire a subi des dommages mineurs à la suite d'une explosion de missile à proximité.
Deux jours plus tard, le 27 août, des avions de cet escadron ont de nouveau utilisé des missiles HS-293 pour attaquer 5 navires du groupe d'escorte britannique dans la même zone. Le sloop Egret de 1 200 tonnes a été touché sur le pont près de la cheminée à tribord. Une minute plus tard, il a chaviré, et 90 minutes plus tard, il a coulé. Le destroyer Athabaskan a également été endommagé.
Le développement du FX 1400 sur le site d'essai a commencé en février 1942 et s'est achevé au printemps 1943. Le 29 août, des avions de l'escadron III de L'Escadre aérienne KG100, opérant en Méditerranée à partir de bases du sud de la France, ont utilisé ces bombes. lors de l'attaque d'objets à Malte, cependant, sans obtenir de succès notable.
Cependant, déjà le 9 septembre 1943, lorsque l'escadre italienne (3 cuirassés, 6 croiseurs et 8 destroyers) quitte La Spezia pour capituler à Malte, elle est attaquée avec succès dans le golfe de Sardaigne par douze bombardiers de l'escadron III de L' Escadre aérienne KG100, chacun portant une bombe guidée FX-1400.
L'avion reçut l'ordre d'attaquer si l'escadron se dirigeait vers le sud et de ne pas attaquer s'il se dirigeait vers le nord. L'escadre italienne a pris la mer, se dirigeant prétendument vers la région de Salerne pour frapper les forces de débarquement alliées, mais bientôt les Italiens ont changé de cap et se sont dirigés vers Malte pour se rendre aux Alliés, les avions allemands se sont immédiatement précipités pour attaquer.
Le cuirassé "Roma" suivait à la tête de l'escadron sous le pavillon de l'amiral C. Bergamini. La première attaque d'avions allemands le 15 h 37 s'est terminée en vain, mais la seconde, qui a suivi 15 minutes plus tard, a entraîné la mort du cuirassé Roma, touché par deux bombes FX 1400. est allé au fond, emportant avec lui la vie de 1 253 personnes sur les 1 849 qui composaient son équipage.
Le cuirassé Italia a également été attaqué par plusieurs bombardiers allemands Do-217. L'une des bombes planantes radiocommandées FX 1400 qu'ils ont larguées a touché le pont du gaillard d'avant et est sortie par le bordé latéral, explosant dans l'eau près du côté. Cependant, ce cuirassé a pu atteindre Malte de manière indépendante. Du 11 au 16 septembre, des avions du IIIe Escadron de L' Escadre aérienne KG100 ont de nouveau utilisé le FX 1400 pour attaquer les forces de débarquement alliées à Salerne, endommageant gravement le cuirassé anglais Warspite et deux croiseurs légers.
Le 26 septembre, le destroyer grec Vasilissa Olga et le destroyer britannique Intrepid ont coulé suite aux tirs de missiles HS-293 dans le port de l'île de Leros.

25th        Sailed from Alexandria for interception of convoys in Aegean.
                                Diverted to Leros whilst on passage
                26th        Under air attack at Port Laki, Leros.
                                Bomb hit amidships caused major damage in Boiler Rooms and disabled ship.
                                Moved to anchor in less vulnerable position to effect repairs.
                                In subsequent air raid hit aft and stem blown off.
                                Ship abandoned and took in water.
                27th        Capsized and sank. 15 of ship’s company were killed.
                                Survivors were taken to Beirut

Fritz X était le nom le plus courant pour une bombe planante anti-navire guidée allemande utilisée pendant la Seconde Guerre mondiale . Fritz X a été la première arme à guidage de précision au monde utilisée au combat et a été le premier à couler un navire au combat. Fritz X est un surnom utilisé par le personnel allié et de la Luftwaffe . Les noms alternatifs incluent Ruhrstahl SD 1400 X , Kramer X-1 , PK 1400X ou FX 1400 (ce dernier, avec le surnom de PC 1400 non géré Fritz , est à l'origine du nom "Fritz X").



Fritz X était un développement ultérieur de la PK 1400 ( Panzersprengbombe, Cylindrisch 1 400 kg) bombe explosive perforante portant le surnom de Fritz . C'était une arme de pénétration conçue pour être utilisée contre des cibles blindées telles que des croiseurs lourds et des cuirassés. Il a reçu un nez plus aérodynamique, quatre ailes courtes, une queue en forme de boîte composée d'un ensemble annulaire d'environ 12 côtés de surfaces fixes et une queue cruciforme avec des surfaces épaisses dans l'anneau qui contenait le contrôle aérodynamique de Fritz Ickx . Dans la Luftwaffe a reconnu la difficulté de frapper des navires en mouvement pendant la guerre civile espagnole . [2] Dipl. l'ingénieur Max Kramer , qui a travaillé à la Deutsche Versuchsanstalt für Luftfahrt ( DVL ) à partir de 1938, a expérimenté des bombes à chute libre télécommandées de 250 kg (550 lb) et, en 1939, a installé des spoilers radiocommandés . [3] En 1940, Ruhrstahl a été invité à se joindre au développement, car il avait déjà de l'expérience dans le développement et la production de bombes non guidées. [4]
Fritz X était guidé par la ligne de radiocommande Kehl-Strasbourg , qui envoyait des signaux aux spoilers mobiles sur des surfaces d'empennage verticales et horizontales épaisses dans une conception d'empennage annulaire. Ce système de contrôle était également utilisé pour les moteurs de fusée non blindés. Henschel Hs 293 Munitions anti-navires déployées pour la première fois le 25 août 1943. La configuration de l'antenne du récepteur Straßburg sur le Fritz X est intégrée de manière aérodynamique dans le bord de fuite des surfaces annulaires de la queue, enfermée non métalliquement dans un quatuor de sections "renflées" au bord de fuite. [5] Cette caractéristique de conception du FuG 230 StraßburgLa configuration du récepteur n'est pas sans rappeler l'Azon, qui possède ses propres antennes de réception logées dans un quatuor d'entretoises diagonales tenant les sections fixes de ses ailerons de queue.
L'altitude minimale de lancement était de 4 000 m (13 000 pieds), bien que 5 500 m (18 000 pieds) aient été préférés et la portée était de 5 km (3,1 mi). [6] Puisqu'il s'agissait d'un MCLOS , une conception de guidage de munitions, l'opérateur devait garder la bombe en vue à tout moment (comme avec l'Azon, une fusée éclairante était fournie pour aider l'opérateur à suivre l'arme) et l'avion de contrôle avait pour garder le cap, ce qui empêchait de tirer sur les combattants. [6] Environ 1 400 exemplaires ont été produits, y compris des modèles d'essai. [6]



Le Fritz X comportait un système de contrôle basé sur le spoiler sur son aileron arrière utilisant trois ensembles de systèmes aérodynamiques de spoiler, dont deux fournissaient un contrôle des munitions dans l'axe de tangage et de lacet, agissant de manière différentielle et oscillant constamment rapidement sous contrôle direct de Kehl. Strasbourg communication radio. Le système de contrôle du roulis, fonctionnant de manière autonome et non sous le contrôle de l'aéronef en déploiement, oscillait de la même manière que les installations sous des installations contrôlées externes, et était situé sur les sections extérieures des surfaces horizontales de la queue à l'intérieur de l'ensemble annulaire des surfaces extérieures de la queue . Leur fonction était similaire aux surfaces de contrôle «ailerons» des munitions américaines Azon, qui étaient contrôlées par un gyroscope interne dans le boîtier central de la queue de l'Azon et du Fritz X pour maintenir le niveau de la munition pendant sa trajectoire. Ensemble interne de surfaces de spoiler dans les surfaces horizontales de la queue, qui utilisaient l' ensemble d'ailes de gardeDes surfaces planes de type A pour séparer le flux d'air des spoilers de contrôle de roulis autonomes, le pas ajusté après la libération et ont été contrôlés par radiocommande, ce qui a donné au bombardier Fritz X dans l'avion de déploiement la capacité de contrôler la plage de chute, une possibilité que les munitions Azone n'a pas eu. Les spoilers de contrôle de lacet, placés sur les surfaces verticales de l'empennage, étaient également contrôlés par radio et avaient des surfaces de «enceinte» similaires pour diriger le flux d'air sur eux. Les trois ensembles de surfaces de spoiler à l'état ouvert ne dépassaient pratiquement pas au-dessus de la surface pendant le fonctionnement, tandis qu'une paire de systèmes de spoiler sous contrôle externe a un certain degré de "proportionnalité" dans leur travail en raison d'une modification du "temps de latence" , effectués d'un côté ou de l'autre. pendant leur vitesse de balancement rapide d'un côté à l'autre lorsqu'un signal de commande leur a été envoyé.[7]



Le Fritz-X était contrôlé par le bombardier de l'avion de lancement via une communication radio entre les avions. Emetteur Kehl et récepteur d'arme Straßburg . Le bombardier devait voir la cible à tout moment, et comme les munitions Azon, la bombe Fritz-X avait une fusée éclairante afin qu'elle puisse être vue depuis l'avion de contrôle. MCLOS - former le leadership pour une bonne gestion. L'inconvénient de ceci est par rapport aux bombes planantes à ciblage entièrement autonomes telles que la bombe planante à guidage radar opérationnel de l'US Navy ., utilisés contre le Japon en 1944-1945, étaient que l'avion devait voler vers la cible sur une trajectoire régulière et qu'à mesure que le missile s'approchait de la cible, il devenait possible de l'induire en erreur, bloquant son canal radio.
Contrairement au Hs 293, qui était utilisé contre les navires marchands et les navires de guerre d'escorte légers, le Fritz X était destiné à être utilisé contre des navires blindés tels que des croiseurs lourds et des cuirassés. La hauteur de largage minimale était de 4 000 mètres (13 000 pieds) et une hauteur de largage de 5 500 mètres (18 000 pieds) était préférée, à condition que la visibilité soit suffisante. Fritz X devait être tiré à au moins 5 kilomètres (3 miles) de la cible. L'avion a dû ralentir immédiatement après avoir largué la bombe pour que le bombardier puisse voir la bombe et la guider; cette décélération a été obtenue par une montée raide et un nivellement ultérieur. Le bombardier pouvait effectuer une correction maximale de 500 mètres (1 600 pieds) de portée et de 350 mètres (1 150 pieds) de relèvement. Le bombardier était vulnérable aux attaques de chasseurs,[8] Lorsqu'il est correctement utilisé, le missile peut pénétrer 130 mm (5,1 po) [3] de blindage.
La précision est la raison principale du développement de ce type de système d'arme, au lieu de continuer à utiliser des soi-disant "bombes muettes" . Un bombardier expérimenté peut diriger 50% des bombes dans un rayon de 15 m (50 pieds) du point de visée et environ 90% des coups dans un rayon de 30 m (100 pieds) (d'autres sources disent que 60% des coups sont dans un rayon de 4,6 mètres). [9]



La seule unité de la Luftwaffe à déployer le Fritz X était le Gruppe III du Kampfgeschwader 100 Viking , désigné III./KG 100 ; L'aile de bombardier elle-même a évolué comme un plus grand descendant de l'ancien Kampfgruppe 100 à la mi-décembre 1941. Le bombardier Dornier Do 217 K-2 dans presque toutes ses attaques, bien que dans certains cas vers la fin de son histoire de déploiement, le Dornier Do 217K-3 et les variantes M ont également été utilisées -onze. Le Fritz X a été initialement testé avec un bombardier Heinkel He 111 , bien qu'il n'ait jamais été adopté par cet avion. Plusieurs variantes spéciales du gênant Heinkel He 177 A Greifle bombardier à longue portée était équipé d'un émetteur Kehl et de coupe-bombes appropriés pour transporter le Fritz X, et on pense que cette combinaison pourrait être utilisée dans des conditions de combat limitées, du moins avec les combinaisons connues pour avoir été testées. Il a été constaté que l'avion porteur devait «lancer» légèrement la bombe tout en montant puis en descendant pour la garder en vue devant. [6]
Le Fritz X a été déployé pour la première fois le 21 juillet 1943 lors d'un raid sur le port d' Augusta en Sicile. Un certain nombre d'attaques supplémentaires autour de la Sicile et de Messine ont suivi, bien qu'il n'y ait eu aucun coup confirmé et que les Alliés ne semblent pas savoir que les grosses bombes larguées étaient des armes radiocommandées. [10]
Le 9 septembre, la Luftwaffe a remporté son plus grand succès avec des armes. Après que Pietro Badoglio a annoncé publiquement l'armistice italien avec les Alliés le 8 septembre 1943, la flotte italienne a quitté La Spezia et s'est dirigée vers la Tunisie . Pour garder les navires hors des mains des Alliés, six Do 217K-2 du III. Le Gruppe du KG 100 (III/KG 100) décolla, emportant chacun un seul Fritz X. Le cuirassé italien Roma , navire amiral de la marine italienne, encaissa deux coups sûrs et un raté et coula dans son sillage. les magazines ont explosé. 1393 personnes, dont l'amiral Carlo Bergamini , sont mortes. Son navire jumeau, l'Italie, a également été gravement endommagé, mais a atteint la Tunisie. [8]
Le croiseur léger américain USS Savannah a été coulé par Fritz X à 10h00 le 11 septembre 1943 lors de l' invasion de Salerne , et a été contraint de se retirer aux États-Unis pour huit mois de réparations. Un seul Fritz X a traversé le toit de la tourelle "C" et a tué l'équipage de la tourelle et l'équipe de contrôle des avaries en explosant dans la baie de stockage de munitions inférieure. L'explosion a déchiré un grand trou dans le fond du navire, a ouvert une couture sur son côté et a soufflé tous les incendies dans sa chaufferie. Savannah gisait morte dans l'eau avec son réservoir presque plein d'eau, et il a fallu huit heures avant que ses chaudières ne soient rallumées pour que Savannah navigue vers Malte. [8] USS Savannaha perdu 197 membres d'équipage dans cette attaque. Quinze autres marins ont été grièvement blessés et quatre autres ont été enfermés dans un compartiment étanche pendant 60 heures. Ces quatre marins n'ont été secourus qu'après l' arrivée de Savannah à Grand Harbour , La Valette, Malte, le 12 septembre.



Le navire jumeau de Savannah , l' USS Philadelphia , avait été attaqué plus tôt dans la matinée. Bien que l'on pense souvent que le navire a été coulé par une Fritz X, en fait, la bombe a tout simplement raté le navire, explosant à une distance d'environ 15 mètres. Les dégâts étaient minimes. [11]
Le croiseur léger de la Royal Navy HMS Uganda a été coulé par Fritz X au large de Salerne le 13 septembre à 14h40. Fritz X a traversé sept ponts et traversé sa quille , explosant sous l'eau juste sous la quille. L'onde de choc de l'explosion sous-marine de Fritz X près du corps ougandais a éteint tous ses incendies de chaudières, tuant seize personnes et l'Ouganda recevant 1 300 tonnes d'eau. L'Ouganda a été remorqué à Malte pour des réparations.
Deux navires marchands ont peut-être été touchés par des bombes Fritz X à Salerne, bien que les preuves ne soient pas claires. Le SS Bushrod Washington a été touché par une bombe planée, Fritz X ou HS 293 , le 14 septembre alors qu'il déchargeait une cargaison d'essence. Le SS James W. Marshall a été incendié le 15 septembre par une bombe conventionnelle Hs 293 ou Fritz X. Comme pour Bushrod Washington , la nature de l'arme qui a endommagé James W. Marshall est vague. Témoin à bord d'un navire à proximité, Joseph A. Jannacci, explique l' attaque du Ju 87 Stuka des bombardiers en piqué trop petits pour transporter des bombes planantes. Bien qu'une attaque utilisant Fritz X ne puisse pas être exclue, il existe au moins le même cas pour suggérer que si une bombe planée était impliquée, alors le Hs 293 du II./KG 100 était en fait le coupable ; Les archives de la Luftwaffe montrent que les II./KG 100 opéraient au-dessus de Salerne ce jour-là, armés uniquement de bombes planantes Hs 293.

Le KG 100 remporte un nouveau succès avec le Fritz X tandis que le cuirassé britannique HMS Warspite fournit un appui-feu à Salerne le 16 septembre. Une bombe a pénétré six ponts et a explosé dans la chaufferie n ° 4. Cette explosion a éteint tous les incendies et fait sauter le double fond. Le deuxième Fritz X a raté de peu Warspite , la gardant à la ligne de flottaison. Il a absorbé un total de 5 000 tonnes d'eau et perdu de la vapeur et donc toute la puissance, à la fois du navire lui-même et de tous ses systèmes, mais bien que les dégâts aient été considérables, les pertes de Warspite s'élèvent à seulement neuf tués et quatorze blessés. Elle a été remorquée à Malte par des remorqueurs. Hopi et Moreno , puis sont retournés au Royaume-Uni via Gibraltar et n'a pas travaillé pendant près de 9 mois ; elle n'a jamais été entièrement réparée, mais est revenue au combat pour bombarder les positions allemandes en Normandie lors de l'opération Overlord . [8]
La dernière attaque de Fritz X à Salerne a légèrement endommagé le croiseur léger américain Philadelphia avec deux ratés le 17 septembre. Cette attaque aurait parfois eu lieu le 18 septembre. Cependant, selon les archives de l'US Navy, le croiseur Philadelphia a quitté Salerne dans la nuit du 17 au 18 septembre. De plus, selon les rapports de la Luftwaffe, le III./KG 100, une unité de la Luftwaffe armée de Fritz X, a effectué sa dernière sortie le 17 septembre. Autres navires endommagés par le Fritz-X, dont le sloop hollandais Flores et le destroyer britannique Loyalny .

Contre-mesures électroniques

Le système de contrôle utilisé pour le Fritz X reposait sur la communication radio entre la bombe et l'unité de guidage, et était sensible aux contre-mesures électroniques . Après les premières attaques en août 1943, les Alliés ont fait des efforts importants pour développer des dispositifs de brouillage . Ils furent déployés pour la première fois fin septembre 1943, trop tard pour Salerne. Le système a eu un certain succès, même s'il s'est avéré encombrant et facilement détruit si un grand nombre d'armes étaient déployées en même temps.
Au début de 1944, alors que l'armée américaine était engagée dans la bataille d'Anzio , le Royaume-Uni a commencé à déployer son émetteur de type 650, qui a adopté une approche différente pour brouiller la liaison radio FuG 203/230 sur le Fritz X en bloquant l' intermédiaire du récepteur Straßburg. section de fréquence (FI). La section IF du récepteur FuG 230 fonctionnait à 3 MHz, et le Type 650 semble avoir réussi à empêcher le déploiement de munitions Fritz X, d'autant plus que l'opérateur n'a pas eu à essayer de déterminer lequel des dix-huit Kehl sélectionnés. -Les fréquences de commande de Strasbourg étaient utilisées, puis réglez manuellement l'émetteur de brouillage sur l'une d'entre elles. Le Type 650 a automatiquement désactivé le récepteur, quelle que soit la fréquence radio sélectionnée pour le missile.
Au moment du débarquement de Normandie , la combinaison de la suprématie aérienne alliée (dissuadant les bombardiers de la Luftwaffe) et des brouilleurs embarqués signifiait que le Fritz X avait peu d'effet sur la flotte d'invasion. Certaines sources rapportent que le destroyer norvégien Svenner a été coulé par une Fritz X à l'aube du jour J. C'est peu probable car le III./KG 100, l'unité qui utilisait le Fritz X au combat, avait alors largement converti les HS 293 pour leurs missions anti-navires et l'attaque de Svenner s'est produite avant que les premiers bombardiers planeurs ne commencent leur assaut sur les plages. de Normandie.
Fritz X a été reconnu coupable de la perte du navire-hôpital HMHS Newfoundland à Salerne ainsi que du destroyer HMS Janus et du croiseur léger HMS Spartan à Anzio . Cependant, ces navires ont été coulé par des Hs 293, [10] démontrés par la nature des dommages causés, [12] ainsi que les dépositions de témoins [13] (dans l' affaire Janus , soit des Hs 293, soit une torpille conventionnelle a été responsable).

L' ASM-N-2 Bita américain était un analogue plus avancé de l'Allied Fritz X. C'était un missile guidé par radar de haute précision entièrement autonome.