Un avion en bois?
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Phil642
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Un avion en bois?
Selon un livre que J'ai lu, les britaniques utilisait un avoin de bois. Quel est le nom de cette avion si elle existe?
Invité- Invité
Re: Un avion en bois?
Salut J-P,
Je pense que le Mosquito était en balsa, mais Ming étant le spécialiste en la matière, sera le plus à meêm de confirmer ou d'infirmer ce que j'ai dit, si c'est le seul où si il y en a d'autres ..
De Havilland DH.98 Mosquito: http://fr.wikipedia.org/wiki/De_Havilland_DH.98_Mosquito
Je pense que le Mosquito était en balsa, mais Ming étant le spécialiste en la matière, sera le plus à meêm de confirmer ou d'infirmer ce que j'ai dit, si c'est le seul où si il y en a d'autres ..
De Havilland DH.98 Mosquito: http://fr.wikipedia.org/wiki/De_Havilland_DH.98_Mosquito
Dernière édition par Phil642 le 1/4/2008, 23:03, édité 1 fois
Phil642- Général (Administrateur)
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Re: Un avion en bois?
Hi,
Le mosquito est surnomé: "Wooden Wonder", la merveille de bois... dur a détecter au radar...
Le mosquito est surnomé: "Wooden Wonder", la merveille de bois... dur a détecter au radar...
Sturmovik- Police militaire (Modérateur)
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Re: Un avion en bois?
Le Mosquito n'est pas le seul avion enbois de la SGM, mais c'est le plus connu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/De_Havilland_DH.98_Mosquito
Le Mosquito était un bimoteur équipé avec une paire de moteurs
Roll-Royce Merlin. Une de ses particularités était que le pilote et le
navigateur étaient assis côte à côte. Résolument peu orthodoxe dans sa
conception, il utilisait une structure en contreplaqué lamellé de balsa
et de bouleau, à l’heure où le bois était considéré comme obsolète.
Lors de sa conception, le bureau d’études De Havilland avait constaté
que l’ajout d’armement défensif réduisait de façon significative sa
vitesse maximale, aussi la version originale de bombardier de jour
rapide fut dessinée sans aucun armement.
Tout au long des années 30, De Havilland s’est taillé une solide
réputation dans la conception d’avions civils à grande vitesse,
notamment avec le DH.88 Comet (avion postal) ou le DH.91 Albatross (avion de ligne) qui utilisaient déjà avec succès une structure bois.
Le Mosquito avait cette particularité d'être construit en lamelles de balsa et de bouleau,
à l'aide d'une technique très avancée pour l'époque, d'où un poids plus
faible lui permettant de voler plus vite, ce qui fut précieux pour ses
missions de reconnaissance et de bombardement. Sa conception en bois
permettait également de minimiser autant que possible l'utilisation de
"matériaux stratégiques" tels que l'aluminium et l'acier, et de le rendre plus difficilement détectable par les radars allemands.
L’Air Ministry ne fut pas intéressé au début par un tel concept,
mais changea rapidement d'avis à la vue des performances de vitesse et
de maniabilité du prototype établi par l’ingénieur en chef de la firme
De Havilland, Ronal Eric Bishop.
Construction [modifier]
Le génie de la construction du Mosquito se trouve dans l’utilisation
novatrice et peu orthoxe de matériaux et techniques ordinaires. La
cellule est constituée de contreplaqué spécial, plus résistant et plus
léger que la norme. Ce contreplaqué spécial est produit grâce à une
alternance de couches de Balsa équatorien et de Bouleau canadien,
encollées à l’aide d’une colle à bois à base de caséine (plus tard du
formaldéhyde).
Le fuselage est formé à l’aide de moule : les côtés gauche et droit
du fuselage ainsi que les autres éléments structurels sont construits à
part. Ces éléments sont renforcés par des centaines de petites vis à
bois en laiton.
Cet arrangement a beaucoup simplifié l’installation par les ouvriers
des systèmes internes hydraulique et autres câblages, du fait que les
deux parties du fuselage
soient ouvertes. Ces deux moitiés sont ensuite collées et scellées
ensemble, pour être finalement recouvertes par du tissu de coton
Madapolam.
Les ailes sont aussi faites en bois. Pour augmenter leur résistance,
elles sont construites en une fois, et sont assemblées au fuselage dès
que ses deux moitiés sont collées.
Le métal est utilisé avec modération dans la construction des
éléments structurels : il sera surtout employé pour le train
d’atterrissage, les volets et évidemment les vis en laiton.
La colle utilisée au départ était une colle à bois à base de caséine. Elle sera remplacée par une colle à bois à base de formaldéhyde,
plus prompte à supporter de fortes amplitudes de chaleur et d’humidité,
notamment lors de l’engagement du Mosquito sous des climats tropicaux.
De Havilland a aussi développé une technique d’accélération du séchage
de la colle grâce à des fours micro-ondes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/De_Havilland_DH.98_Mosquito
Narduccio- Général (Administrateur)
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Re: Un avion en bois?
Beaucoup d'avions de la WW2 étaient de construction mixte (bois / métal) comme les Yak soviétiques ou comme le He 162 Volkjäger.
Parmi les avions tout en bois, il y a aussi l'équivalent allemand du Mosquito britannique : le FW Ta 154 "Moskito".
Il ne connu pas une grande carrière du fait de la mauvaise qualité des colles allemandes.
Parmi les avions tout en bois, il y a aussi l'équivalent allemand du Mosquito britannique : le FW Ta 154 "Moskito".
Il ne connu pas une grande carrière du fait de la mauvaise qualité des colles allemandes.
Tex Hill- Adjudant
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Re: Un avion en bois?
Il ya quelques petites choses à rajouter, en dehors des deux excellents posts de Narduccio et de Tex Hill. La légende selon laquelle il eut été plus difficile à détecter au radar est fausse. Le bois "réfléchit" l'écho tout aussi bien que l'alliage d'aluminium et l'acier, il ne l'absorbe pas.
Comme c'est à demi précisé, le DH 98 n'a pas été construit sur appel d'offre de l'Air Ministry mais sur une initiative et fonds propres de De Havilland. Dès le début l'appareil a montré des performances exceptionnelles (capable de décoller et faire un tonneau sur un moteur) sans parler de ses capacités d'emport de charges (au moins égales sur certaines versions à celle du Boeing B-17). En revanche, il n'y a pas eu à franchement parler de problèmes techniques sous les tropiques. Les australiens s'en sont servis avec bonheur dans le pacifique.
C'est également sur cet appareil que s'est tué le premier des trois fils de Geoffrey De Havilland -sur le prototype aux essais-, De Havilland en perdit un second sur le DH 108 Swallow, un des premiers jets à voilure delta d'après-guerre qui servit entre autre à valider certains concepts qui furent employés sur le Comet. [et par la suite un des plus célèbres pilotes d'essais britannique, John Derry, sur ce qui devint le Vixen à savoir le DH 110].
Ce procédé de collage qui est si bien décrit a un gros avantage : lorsque la GB est passée à la shadow factory (usine fantôme, c'est-à-dire la répartition de la construction des avions par groupe d'éléments dans de petits ateliers) le Mosquito n'a pas eu besoin à franchement parler d'ouvriers aéronautiques pour sa construction. Les menuisiers, notamment, s'y sont très vite fait.
C'est également un appareil qui est construit par gros ensembles (comme le Yak ou encore le Zero japonais). La voilure est d'une pièce, le fuselage forme deux gros sous ensembles, de même que l'empennage. Techniquement parlant à la base il est assez simple (par exemple, le train d'atterrissage n'a pas de système oléo pneumatique : l'amortissement est assuré par une série de disques en caoutchouc) et sa polyvalence est à l'égal de ce que la RAF a fait du Spitfire, au sens ou il a connu non seulement de très nombreuses versions mais a été employé aussi à toutes les sauces : bombardier, chasseur bombardier, chasseur tout court, appareil de reconnaissance, chasseur à haute altitude, chasseur de nuit, appareil de lutte anti sous-marine (avec installation d'un canon dans la soute à bombes), sans parler des versions d'entraînement et de remorqueur de cibles.
Le Coastal Command l'équipa de roquettes, en remplacement du Beaufighter, et c'est sur cet appareil qu'un des plus grands pilotes français, Max Guedj, a trouvé la mort (son uniforme est exposé aux Invalides à coté de celui d'effets ayant appartenu à René Mouchotte, au Colonel Pijeaud et Pierre Clostermann entre autre). La BOAC (compagnie aérienne britannique) l'a également employé pendant la 2GM pour le transport de certains passagers, notamment sur les lignes aériennes GB-Suède. Les appareils de ce type étaient désarmés, avec une immatriculation civile souligné des couleurs britanniques (un large bandeau tricolore) sur camouflage RAF. Les pasagers voyageaient de manière très inconfortable dans la soute à bombes et il y a au moins une fois ou l'un de ces appareils a failli se faire abattre par un chasseur allemand. Le pilote du Mossie a piqué comme un sauvage, exploitant l'avantage de la vitesse, faisant péter au passage les tympans des civils dans la soute.
En fait De Havilland a été une des firmes aéronautiques qui figure parmi les plus novatrices du 20eme siècle. Le Comet a lui aussi fait l'objet d'un procédé d'assemblage de certaines de ses pièces par collage, bien qu'à la différence du Mossie il était entièrement réalisé en alliage d'aluminium. Dans le cas présent, cela permettait d'obtenir un gain de poids conséquent en supprimant un sacré paquet de rivets.
En dehors du DH-98, on oublie souvent de citer un autre appareil de la même firme qui a été assemblé selon le même procédé (sandwich de bois collé), à savoir le Vampire dont le cockpit est entièrement réalisé de la sorte.
Comme c'est à demi précisé, le DH 98 n'a pas été construit sur appel d'offre de l'Air Ministry mais sur une initiative et fonds propres de De Havilland. Dès le début l'appareil a montré des performances exceptionnelles (capable de décoller et faire un tonneau sur un moteur) sans parler de ses capacités d'emport de charges (au moins égales sur certaines versions à celle du Boeing B-17). En revanche, il n'y a pas eu à franchement parler de problèmes techniques sous les tropiques. Les australiens s'en sont servis avec bonheur dans le pacifique.
C'est également sur cet appareil que s'est tué le premier des trois fils de Geoffrey De Havilland -sur le prototype aux essais-, De Havilland en perdit un second sur le DH 108 Swallow, un des premiers jets à voilure delta d'après-guerre qui servit entre autre à valider certains concepts qui furent employés sur le Comet. [et par la suite un des plus célèbres pilotes d'essais britannique, John Derry, sur ce qui devint le Vixen à savoir le DH 110].
Ce procédé de collage qui est si bien décrit a un gros avantage : lorsque la GB est passée à la shadow factory (usine fantôme, c'est-à-dire la répartition de la construction des avions par groupe d'éléments dans de petits ateliers) le Mosquito n'a pas eu besoin à franchement parler d'ouvriers aéronautiques pour sa construction. Les menuisiers, notamment, s'y sont très vite fait.
C'est également un appareil qui est construit par gros ensembles (comme le Yak ou encore le Zero japonais). La voilure est d'une pièce, le fuselage forme deux gros sous ensembles, de même que l'empennage. Techniquement parlant à la base il est assez simple (par exemple, le train d'atterrissage n'a pas de système oléo pneumatique : l'amortissement est assuré par une série de disques en caoutchouc) et sa polyvalence est à l'égal de ce que la RAF a fait du Spitfire, au sens ou il a connu non seulement de très nombreuses versions mais a été employé aussi à toutes les sauces : bombardier, chasseur bombardier, chasseur tout court, appareil de reconnaissance, chasseur à haute altitude, chasseur de nuit, appareil de lutte anti sous-marine (avec installation d'un canon dans la soute à bombes), sans parler des versions d'entraînement et de remorqueur de cibles.
Le Coastal Command l'équipa de roquettes, en remplacement du Beaufighter, et c'est sur cet appareil qu'un des plus grands pilotes français, Max Guedj, a trouvé la mort (son uniforme est exposé aux Invalides à coté de celui d'effets ayant appartenu à René Mouchotte, au Colonel Pijeaud et Pierre Clostermann entre autre). La BOAC (compagnie aérienne britannique) l'a également employé pendant la 2GM pour le transport de certains passagers, notamment sur les lignes aériennes GB-Suède. Les appareils de ce type étaient désarmés, avec une immatriculation civile souligné des couleurs britanniques (un large bandeau tricolore) sur camouflage RAF. Les pasagers voyageaient de manière très inconfortable dans la soute à bombes et il y a au moins une fois ou l'un de ces appareils a failli se faire abattre par un chasseur allemand. Le pilote du Mossie a piqué comme un sauvage, exploitant l'avantage de la vitesse, faisant péter au passage les tympans des civils dans la soute.
En fait De Havilland a été une des firmes aéronautiques qui figure parmi les plus novatrices du 20eme siècle. Le Comet a lui aussi fait l'objet d'un procédé d'assemblage de certaines de ses pièces par collage, bien qu'à la différence du Mossie il était entièrement réalisé en alliage d'aluminium. Dans le cas présent, cela permettait d'obtenir un gain de poids conséquent en supprimant un sacré paquet de rivets.
En dehors du DH-98, on oublie souvent de citer un autre appareil de la même firme qui a été assemblé selon le même procédé (sandwich de bois collé), à savoir le Vampire dont le cockpit est entièrement réalisé de la sorte.
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Patrie, Courage, Foi. Regarde Saint Michel et saute rassuré.
Wenn de net wellcht metkommen, los es stehn !
Membre du club des survivants du péril thaïlandais, du canon de 88 sulfateur de l'infâme colonel Olrik (rebus: oui russe, non russe, liquide, vomi)
Membre du service de protection de Sa Majesté Impériale, la bien touffue et heureuse nordique.
Ming- Général (Administrateur)
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Date d'inscription : 04/10/2007
Re: Un avion en bois?
Merci Ming de ces explications très techniques qui démontrent qu"avion en bois en 1940 ne veut pas forcémment dire technologie obsolète et dépassée. Les anglais étaient à la pointe du progrès avec le mosquito.
Narduccio- Général (Administrateur)
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Date d'inscription : 05/10/2006
Re: Un avion en bois?
Houla!! il va falloir que je ressorte mon exposé sur la furtivité et la réduction de la SER des cartons!! Le bois est bien "perméable" au radar (du simple fait qu'il ne soit pas conducteur mais isolant), ce qui fait de lui un matériau "furtif". Par contre, le Mosquito, comme tous les autres appareils en bois de l'époque, comptait énormément d'éléments métalliques (moteurs, hélices, trains d'atterrisage, siége du pilote, etc.) qui constituaient autant de réflecteurs radars ne rendant pas du tout l'avion furtif.
Bon... j'achéve de vider mes cartons et je met le dossier que j'avais rédigé sur la furtivité en ligne dans la Cantine.
Bon... j'achéve de vider mes cartons et je met le dossier que j'avais rédigé sur la furtivité en ligne dans la Cantine.
Catalina- Général de Division
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Date d'inscription : 17/09/2006
Re: Un avion en bois?
Merci pour ces excellents posts! J'ajouterais une chose: le bois avait un autre avantage que de faire gagner sur la masse de l'avion. C'est un matériau non stratégique, disponible en grandes quantités, plus facile à se procurer (surtout sous blocus!) et beaucoup moins cher que l'aluminium.
Keffer- Général de Division
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Date d'inscription : 23/06/2006
Re: Un avion en bois?
Ming a écrit:
Le Coastal Command l'équipa de roquettes, en remplacement du Beaufighter, et c'est sur cet appareil qu'un des plus grands pilotes français, Max Guedj, a trouvé la mort
Guy Gibson (commandant du 617 "Dambusters" Sqn) s'est également rué dans cet appareil. Si mes souvenirs sont exacts, il était "Master Bomber" lors d'un bombardement et s'est trompé dans l'ouverture et la fermeture des robinets de répartition du carburant.
Keffer- Général de Division
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Localisation : Oslo (Norvège)
Date d'inscription : 23/06/2006
Re: Un avion en bois?
Tout à fait exact Keffer. Sa tombe -et celle de son navigateur- sont en Hollande. Cheschire, du 617 lui aussi, a volé dessus également, de mémoire il a eu un vol haut en couleurs sur cet appareil.
On a oublié de dire que le Mossie a été, comme le Spitfire d'ailleurs, en service au sein de l'Us Army Air Corps. Pour la reconnaissance photo et des relevés météo. Et c'est oublier les appareils du Bomber Command chargés des premières missions ELINT (ELectronic INTElligence) destinés à écouter les émissions radio allemandes, brouiller les conversations comme la couverture radar.
Je veux bien que tu m'en dises plus long Catalina sur cet exposé. En y réfléchissant j'ai souvenir de cones de radar de Mig-21 en bois et ça m'avait surpris d'ailleurs.
On a oublié de dire que le Mossie a été, comme le Spitfire d'ailleurs, en service au sein de l'Us Army Air Corps. Pour la reconnaissance photo et des relevés météo. Et c'est oublier les appareils du Bomber Command chargés des premières missions ELINT (ELectronic INTElligence) destinés à écouter les émissions radio allemandes, brouiller les conversations comme la couverture radar.
Je veux bien que tu m'en dises plus long Catalina sur cet exposé. En y réfléchissant j'ai souvenir de cones de radar de Mig-21 en bois et ça m'avait surpris d'ailleurs.
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Ming- Général (Administrateur)
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Age : 52
Localisation : MingLouffie occidentale
Date d'inscription : 04/10/2007
Re: Un avion en bois?
le Miles M20 fut aussi un avion tout bois,avec,de plus un train fixe,et il avait des performances supérieures à celles des Hurricane de Hawker
Miles M.20
From Wikipedia, the free encyclopedia
Jump to: navigation, search
The Miles M.20 was a Second World War fighter developed by Miles Aircraft in 1940. Designed and built as a simple and cheap alternative to the Royal Air Force Spitfire and Hurricane, its design was overtaken by events.
M.20
Second prototype of the Miles M.20Type Lightweight fighter Manufacturer Miles Aircraft Maiden flight 15 September 1940 Introduced Cancelled Primary users Royal Air Force (intended)
Fleet Air Arm (intended)Number built 2 prototypes Developed from Miles Master
Contents
[hide]
- 1 Design and development
- 2 Testing and evaluation
- 3 Specifications (M.20, as tested)
- 3.1 General characteristics
- 3.2 Performance
- 3.3 Armament
4 See also
4.1 Related development 4.2 Comparable aircraft 5 References
5.1 Notes 5.2 Bibliography 6 External links
//
[edit] Design and development
During the Battle of Britain, the Royal Air Force was faced with a potential shortage of fighters. To meet the Luftwaffe threat, the Air Ministry commissioned Miles to design the M.20; nine weeks and two days later the first prototype flew.[1]
To reduce production times the M.20 was of an all-wood construction, used many parts from the earlier Miles Master trainer, lacked hydraulics, and had streamlined fixed landing gear. The engine was a complete Rolls-Royce Merlin XX "power egg", and was identical to those used on the Avro Lancaster and some Bristol Beaufighter marks. The design also featured a bubble canopy for improved pilot visibility, one of the first fighters to do so.
[edit] Testing and evaluation
The first prototype, with the serial U-9 first flew 15 September 1940 and tested at the A & AEE as AX834 in compliance with Specification F.19/40. Armed with the same eight .303 Browning machine guns as the Hawker Hurricane, the M.20 prototype was faster than the Hurricane and slower than the Spitfire types then in production, but carried more ammunition,
and had greater range than either. As the Luftwaffe was defeated over
Britain, the need for the M.20 vanished and the design was abandoned
without entering production. The first prototype was later scrapped at
Woodley.
A second prototype, U-0228 and later serialed as DR616, was built to Specification N.1/41 for a Fleet Air Arm shipboard fighter, equipped with an arrestor hook and catapult launch points. It first flew on 8 April 1941. This variant was also fitted with jettisonable undercarriage so it could be used from catapults on CAM ships
(Catapult Aircraft Merchantmen), however these ships had no flight
decks so the aircraft had to be ditched into the sea after just one
mission. Old and tired Hawker Hurricanes took on this role, relegating the M.20 as superfluous and consequently leading to the scrapping of the shipb
Major cowburn- Général de Division
- Nombre de messages : 1206
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Un avion en bois?
oui certe le bois devait avoir un avantage mais l'avion devait être plus faible face au chasseur non? Une balle sur du bois normalement le bois éclate.
Invité- Invité
Re: Un avion en bois?
Non,je peux garantir que le contreplaqué n'éclate pas.Dans mon club de tir nos plaques porte-cibles sont en contreplaqué un projectile découpe un trou rond,c'est tout,même les gros pellots de calibre 58,69 ou 75 ,les planches de bois en revanche éclatent bien....
Major cowburn- Général de Division
- Nombre de messages : 1206
Date d'inscription : 17/02/2008
Re: Un avion en bois?
Miles M.20Major cowburn a écrit:le Miles M20 fut aussi un avion tout bois,avec,de plus un train fixe,et il avait des performances supérieures à celles des Hurricane de Hawker
En fait c'est à la base un appareil censé se substituer au Hurricane et Spitfire si ces derniers seraient venus à manquer ou si la production en série eut été inférieure à la demande -la très grande crainte du ministre de la production aéronautique, Lord Beaverbrook, eut été de voir l'impossibilité de fournir assez de chasseurs au rythme ou les appareils furent descendus dans les premières semaines du conflit-. Le grand avantage est que l'appareil aurait pu être produit très rapidement, au Canada comme en GB.
Miles était un petit constructeur, un peu à l'image de Percival ou encore Airspeed, qui a construit la grande majorité de ses appareils en bois (la série civile des Hawk, Hawk Major, Falcon et j'en passe, motorisés par des DH Gipsy, dont certains ont des traits proches de nos racers Caudron comme le M13 Hobby) et dont le plus vendu reste le Magister biplace militaire (1290 et des brouettes venus sous toutes les cocardes), avant le Master (900 si je me trompe pas en version RR Kestrel).
Le M20 tient surtout un record presqu'absolu en la matière, celui du temps d'étude : entre le moment ou Miles est allé voir Lord Beaverbrook pour lui parler de son projet et celui ou l'avion est sorti d'usine il s'est écoulé 9 semaines et 2 jours très précisemment (mieux que le Mustang donc... qui a nécessité 117 jours donc un peu plus de 16 semaines).
Toutefois dire que les performances sont supérieures à celle du Hurricane c'est un peu exagérer. Le M20 avait une vitesse légèrement supérieure au chasseur d'Hawker, mais il volait moins vite que le Spit. En revanche la canopée bulle était une réelle innovation pour la RAF -peut-être au détriment de la stabilité comme ça a été le cas sur certaines versions du P-47 entre autre-
De la même manière que pour le Mossie, le M20 est également un appareil simplifié à l'extreme (voir plus) : aucun circuit hydraulique, train fixe et un maximum de pièces proviennent du Master -ce qui explique en partie le record de design, construction-. Cependant, les essais ont démontré une certaine instabilité et une sensibilité à la vrille, qui malgré l'emport d'un parachute de queue n'a servi à rien, jusqu'à le pilote d'essais décide d'évacuer l'appareil après une chute de 25 000 à 7 000 pieds (8300 à 2300 m)... et pile à ce moment le Miles stoppa sa vrille. Je ne sais pas si dans l'éventualité d'une production ce probleme eut été résolu, mais après tout les pilotes d'essais et ingénieurs britanniques connurent des déboires autrement plus graves, notamment sur le Hawker Typhoon.
Reste que la vision de base du chasseur vu par Miles ne correspondait pas au M20. Dans l'absolu pour avoir une idée, prenez un Mustang I et un Master, secouez le tout au shaker (ailes et radiateur de Master, fuselage à peu près ressemblant à un Mustang en dehors des capots moteur) et vous obtiendrez ce qui aurait pu être le chasseur monoplace contemporain au Spitfire et au Hurricane... projet qui n'est jamais allé plus loin qu'une maquette de soufflerie à ma connaissance.
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Ming- Général (Administrateur)
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Localisation : MingLouffie occidentale
Date d'inscription : 04/10/2007
Re: Un avion en bois?
Comme promis, j'ai fait un court exposé sur la furtivité radar là: https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/cantine-f4/furtivite-t5685.htm
Catalina- Général de Division
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Date d'inscription : 17/09/2006
Avion en bbois
L'Arsenal VG 33 français était lui aussi en bois. Problème une des essences de bois devait être importé de Roumanie. Cela n'aurait pas été un problème si cet avion avait été fabriqué avant la guerre.......
Hans Schulmaster- Adjudant
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Localisation : Vimeu
Date d'inscription : 14/01/2016
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