Bonjour d'un Cantalien.
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Bonjour d'un Cantalien.
Bonjour à vous toutes et à vous tous les passionnés de la Seconde guerre mondiale. :D
Je me présente : je m'appelle Roger, je suis retraité des PTT, depuis ma retraite il y a trois ans j'habite à Maurs-la-Jolie dans le Sud-Ouest du Cantal d'où est originaire mon épouse, j'ai 58 ans (né le 12 septembre 1949 à Antony, département de la Seine [actuel département des Hauts-de-Seine]), et je m'intéresse depuis que je suis tout petit à la Seconde guerre mondiale.
Pourquoi cet intérêt ? Eh bien, parce que dans ma jeunesse, lors des repas de famille, les Anciens (les "Poilus" qui avaient fait la "Grande Guerre", celle de 1914 à 1918) étaient intarissables sur les épisodes du conflit armé qu'ils avaient vécus, spécialement la bataille de Verdun et les tranchées… Et les garçons de la génération d'après, étaient très gênés d'évoquer "leur guerre" (celle de 1939 à 1945)… Et quand j'osais demander à une personne plus âgée de me dire ce qui c'était passé entre 1939 et 1945, j'obtenais la réponse suivante : en septembre 1939 la France a déclaré la guerre à l'Allemagne (on ne précisait pas pourquoi ?…), puis en mai-juin 1940 l'armée allemande a battu très rapidement l'armée française, puis pendant quatre ans ce fut l'Occupation, quelques uns ont collaboré, d'autres ont résisté, et d'autres encore ont fait du marché noir, enfin, en août 1944 les Américains nous ont libérés… Voilà, c'était tout ce que je savais dans ma jeunesse…
Et puis en 1966 mon frère Charles, qui était typographe à l'imprimerie Larousse à la "Vache Noire" à Montrouge, sur la nationale 20, m'a fait obtenir (à un prix de faveur pour les collaborateurs de cette prestigieuse maison d'édition) les deux gros tomes de l'ouvrage "La seconde guerre mondiale" du journaliste Raymond Cartier, écrit en 1965. Et là, ce fut la révélation : plus de 90 % de ce que je sais sur ce conflit provient de ce livre, dont les deux tomes portaient les titres très sobres suivants :
* tome 1 : 1939 - 1942 ;
* tome 2 : 1942 - 1945.
Raymond Cartier était né le 14 janvier 1904 à Niort dans les Deux-Sèvres. Il fut d'abord rédacteur au quotidien "L'Écho de Paris" entre 1929 et 1937, puis rédacteur en chef du quotidien "l'Époque" de 1937 à 1940. Entre 1940 et 1943 il collabore à l'hebdomadaire "Sept jours" publié à Lyon. En 1944 il rejoint la Première Armée française du général Jean de Lattre de Tassigny, comme officier d'état-major. De 1945 à 1949 il collabore à l'hebdomadaire "Samedi Soir" pour le compte duquel il couvre le procès de Nuremberg. Enfin, de 1949 à son décès le 8 février 1977, il devint journaliste, puis directeur de l'hebdomadaire "Paris-Match".
L'encyclopédie Wikipédia indique à son sujet : « Respecté à l'instar de Raymond Aron, comme une grande plume de la presse écrite, et une voix officieuse de la France, il publie en 1966 une monumentale Histoire de la Seconde Guerre mondiale aux éditions Paris-Match Larousse, dont l'iconographie (cartes, photos) et la qualité du texte restent une référence. »
Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Cartier
C'est donc grâce à cet ouvrage en deux tomes de Raymond Cartier que je me suis passionné pour la Seconde guerre mondiale.
Je me souviens encore de l'intérêt que j'avais eu, adolescent, en lisant à la page 223 du tome 1, consacrée au dimanche 22 juin 1941, les "trois voix" qui se sont successivement élevées sur les ondes radiophoniques : celle de Joseph Goebels dès 5h30 du matin, puis celle de Molotov à 12h15, et enfin celle de Churchill à 21h00. Et à la page 229 du tome 1 Raymond Cartier évoque l'énorme surprise du 3 juillet 1941 lorsque Radio-Moscou fit entendre pour la première fois (onze jours après le début de l'ageression allemande) la voix de Joseph Staline (dont les rumeurs disaient qu'il avait été fusillé, ou encore qu'il avait quitté l'URSS pour se réfugier en Turquie, en Iran ou en Chine…).
Le ton "journalistique" de Raymond Cartier m'a tout de suite passionné, et depuis j'ai beaucoup de mal à supporter le ton "professoral" des historiens…
Par la suite j'ai beaucoup apprécié "L'histoire mondiale de l'après-guerre" par Raymond Cartier aux Editions Paris-Match Presses de la Cité, en deux tomes (1er tome : 1945 à 1953 ; 2ème tome : 1953 à 1969).
Bien sûr, depuis 1966, j'ai lu beaucoup d'autres livres ou revues sur la période de 1939 à 1945, regardé beaucoup de documentaires télévisés (spécialement la série "Histoires Parallèles" avec Marc Ferro), mais ce sont surtout les reproductions en fac-similé des journaux de l'époque qui retiennent mon attention, car ces journaux ou revues publiés lorsqu'on ne savait pas encore "qui allait gagner la guerre ?" sont l'exact reflet de ce pouvait savoir au jour le jour la population dans ces années noires.
Enfin, bien sûr, il y a eu les innombrables témoignages (familiaux, de voisins, d'amis, de collègues plus âgés aux PTT ou déjà retraités) de témoins d'épisodes de l'occupation qui m'ont permis de bien saisir (du moins j'ai la naïveté de le croire) cette période, à nulle pareille, de l'histoire de la France, de l'Europe et du monde.
J'espère en apprendre encore bien davantage, grâce à vous sur ce forum, concernant les années 1939 à 1945.
Roger le Cantalien.
Je me présente : je m'appelle Roger, je suis retraité des PTT, depuis ma retraite il y a trois ans j'habite à Maurs-la-Jolie dans le Sud-Ouest du Cantal d'où est originaire mon épouse, j'ai 58 ans (né le 12 septembre 1949 à Antony, département de la Seine [actuel département des Hauts-de-Seine]), et je m'intéresse depuis que je suis tout petit à la Seconde guerre mondiale.
Pourquoi cet intérêt ? Eh bien, parce que dans ma jeunesse, lors des repas de famille, les Anciens (les "Poilus" qui avaient fait la "Grande Guerre", celle de 1914 à 1918) étaient intarissables sur les épisodes du conflit armé qu'ils avaient vécus, spécialement la bataille de Verdun et les tranchées… Et les garçons de la génération d'après, étaient très gênés d'évoquer "leur guerre" (celle de 1939 à 1945)… Et quand j'osais demander à une personne plus âgée de me dire ce qui c'était passé entre 1939 et 1945, j'obtenais la réponse suivante : en septembre 1939 la France a déclaré la guerre à l'Allemagne (on ne précisait pas pourquoi ?…), puis en mai-juin 1940 l'armée allemande a battu très rapidement l'armée française, puis pendant quatre ans ce fut l'Occupation, quelques uns ont collaboré, d'autres ont résisté, et d'autres encore ont fait du marché noir, enfin, en août 1944 les Américains nous ont libérés… Voilà, c'était tout ce que je savais dans ma jeunesse…
Et puis en 1966 mon frère Charles, qui était typographe à l'imprimerie Larousse à la "Vache Noire" à Montrouge, sur la nationale 20, m'a fait obtenir (à un prix de faveur pour les collaborateurs de cette prestigieuse maison d'édition) les deux gros tomes de l'ouvrage "La seconde guerre mondiale" du journaliste Raymond Cartier, écrit en 1965. Et là, ce fut la révélation : plus de 90 % de ce que je sais sur ce conflit provient de ce livre, dont les deux tomes portaient les titres très sobres suivants :
* tome 1 : 1939 - 1942 ;
* tome 2 : 1942 - 1945.
Raymond Cartier était né le 14 janvier 1904 à Niort dans les Deux-Sèvres. Il fut d'abord rédacteur au quotidien "L'Écho de Paris" entre 1929 et 1937, puis rédacteur en chef du quotidien "l'Époque" de 1937 à 1940. Entre 1940 et 1943 il collabore à l'hebdomadaire "Sept jours" publié à Lyon. En 1944 il rejoint la Première Armée française du général Jean de Lattre de Tassigny, comme officier d'état-major. De 1945 à 1949 il collabore à l'hebdomadaire "Samedi Soir" pour le compte duquel il couvre le procès de Nuremberg. Enfin, de 1949 à son décès le 8 février 1977, il devint journaliste, puis directeur de l'hebdomadaire "Paris-Match".
L'encyclopédie Wikipédia indique à son sujet : « Respecté à l'instar de Raymond Aron, comme une grande plume de la presse écrite, et une voix officieuse de la France, il publie en 1966 une monumentale Histoire de la Seconde Guerre mondiale aux éditions Paris-Match Larousse, dont l'iconographie (cartes, photos) et la qualité du texte restent une référence. »
Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Raymond_Cartier
C'est donc grâce à cet ouvrage en deux tomes de Raymond Cartier que je me suis passionné pour la Seconde guerre mondiale.
Je me souviens encore de l'intérêt que j'avais eu, adolescent, en lisant à la page 223 du tome 1, consacrée au dimanche 22 juin 1941, les "trois voix" qui se sont successivement élevées sur les ondes radiophoniques : celle de Joseph Goebels dès 5h30 du matin, puis celle de Molotov à 12h15, et enfin celle de Churchill à 21h00. Et à la page 229 du tome 1 Raymond Cartier évoque l'énorme surprise du 3 juillet 1941 lorsque Radio-Moscou fit entendre pour la première fois (onze jours après le début de l'ageression allemande) la voix de Joseph Staline (dont les rumeurs disaient qu'il avait été fusillé, ou encore qu'il avait quitté l'URSS pour se réfugier en Turquie, en Iran ou en Chine…).
Le ton "journalistique" de Raymond Cartier m'a tout de suite passionné, et depuis j'ai beaucoup de mal à supporter le ton "professoral" des historiens…
Par la suite j'ai beaucoup apprécié "L'histoire mondiale de l'après-guerre" par Raymond Cartier aux Editions Paris-Match Presses de la Cité, en deux tomes (1er tome : 1945 à 1953 ; 2ème tome : 1953 à 1969).
Bien sûr, depuis 1966, j'ai lu beaucoup d'autres livres ou revues sur la période de 1939 à 1945, regardé beaucoup de documentaires télévisés (spécialement la série "Histoires Parallèles" avec Marc Ferro), mais ce sont surtout les reproductions en fac-similé des journaux de l'époque qui retiennent mon attention, car ces journaux ou revues publiés lorsqu'on ne savait pas encore "qui allait gagner la guerre ?" sont l'exact reflet de ce pouvait savoir au jour le jour la population dans ces années noires.
Enfin, bien sûr, il y a eu les innombrables témoignages (familiaux, de voisins, d'amis, de collègues plus âgés aux PTT ou déjà retraités) de témoins d'épisodes de l'occupation qui m'ont permis de bien saisir (du moins j'ai la naïveté de le croire) cette période, à nulle pareille, de l'histoire de la France, de l'Europe et du monde.
J'espère en apprendre encore bien davantage, grâce à vous sur ce forum, concernant les années 1939 à 1945.
Roger le Cantalien.
Dernière édition par roger15 le 4/5/2008, 10:23, édité 1 fois
roger15- Commandant
- Nombre de messages : 297
Age : 75
Localisation : Maurs-la-Jolie (Sud-Ouest du Cantal)
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Bienvenue à toi,et bien quel précision dans ta présentation,c'est bien .
lio- Général de Brigade
- Nombre de messages : 724
Age : 31
Date d'inscription : 02/01/2008
Re: Bonjour d'un Cantalien.
lio a écrit:Bienvenue à toi,et bien quel précision dans ta présentation,c'est bien .
Bonjour Lio.
Merci pour tes compliments. :D
Mon soucis de la précision provient qu'outre l'histoire je m'intéresse à l'astronomie et à l'astronautique, et que j'ai été longtemps formateur à La Poste, et l'enseignement de la règlementation postale supposait une grande précision.
Roger le Cantalien.
roger15- Commandant
- Nombre de messages : 297
Age : 75
Localisation : Maurs-la-Jolie (Sud-Ouest du Cantal)
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Mon bon Roger, permettez moi de vous souhaitez la bienvenue !
Votre présentation est remarquable, et nous aussi, nous espérons que vous apporterez votre pierre à cet édifice, en perpétuel danger de démolition, qu'est la Mémoire de l'Humanité.
Bien cordialement votre !
Jean-Louis
Votre présentation est remarquable, et nous aussi, nous espérons que vous apporterez votre pierre à cet édifice, en perpétuel danger de démolition, qu'est la Mémoire de l'Humanité.
Bien cordialement votre !
Jean-Louis
Invité- Invité
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Hello, Roger15... Welcome
Eddy
Eddy
eddy marz- Membre légendaire
- Nombre de messages : 3953
Age : 69
Localisation : England/France/Italia
Date d'inscription : 24/03/2008
Re: Bonjour d'un Cantalien.
roger15 a écrit:Mon soucis de la précision provient qu'outre l'histoire je m'intéresse à l'astronomie et à l'astronautique.
Roger le Cantalien.
Ah ! Vous aussi ! On va s'entendre alors !
Invité- Invité
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Bienvenue parmi nous
Belle présentation ! Ca se fait rare de nos jours ^^
Belle présentation ! Ca se fait rare de nos jours ^^
_________________
dura lex sed lex
Reine- Général de Division
- Nombre de messages : 2582
Age : 39
Localisation : Nord
Date d'inscription : 16/04/2007
Re: Bonjour d'un Cantalien.
- Bonjour et bienvenue sur le forum .
- Comme dit Reine , que je cite : "Belle présentation ! Ca se fait rare de nos jours ."
- P.S : J'aime toujours autant tes avatars Reine .
- Comme dit Reine , que je cite : "Belle présentation ! Ca se fait rare de nos jours ."
- P.S : J'aime toujours autant tes avatars Reine .
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Bonjour Roger. Heureux de te retrouver ici.
Roger 15 intervient, de fort belle manière, aussi sur Passion-Histoire.
Roger 15 intervient, de fort belle manière, aussi sur Passion-Histoire.
Narduccio- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 4976
Age : 65
Localisation : Alsace
Date d'inscription : 05/10/2006
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Jean-Louis a écrit: Ah ! Vous aussi ! On va s'entendre alors !
Bonjour Jean-Louis,
Tout d'abord, non seulement je t'autorise, mais je souhaite même que tu me tutoies désormais, de même que tous les membres de ce forum. ;)
Ensuite, peux-tu me dire si c'est plutôt l'astronomie ou la conquête de l'espace qui t'intéresse ? :
Roger le Cantalien.
PS : comme je suis nouveau sur ce forum, j'ignore où je puis consulter afin de savoir s'il y a des Internautes Auvergnats, Corréziens, Lozériens, Aveyronnais ou Lotois ? Y a-t-il un moyen de le savoir ? Sinon, pouvez-vous vous faire connaître ? Merci d'avance. ;)
roger15- Commandant
- Nombre de messages : 297
Age : 75
Localisation : Maurs-la-Jolie (Sud-Ouest du Cantal)
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Bonjour Narduccio,Narduccio a écrit: Bonjour Roger. Heureux de te retrouver ici. Roger 15 intervient, de fort belle manière, aussi sur Passion-Histoire.
Moi aussi je suis très heureux de te rejoindre ce forum apparemment très sympathique, que tu m'as indiqué. ;)
Roger le Cantalien.
roger15- Commandant
- Nombre de messages : 297
Age : 75
Localisation : Maurs-la-Jolie (Sud-Ouest du Cantal)
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Bienvenue à toi Roger !
C'est passionant ça, la conquête de l'espace ...
Au plaisir de te lire et à bientôt !
amicalement,
goliath
C'est passionant ça, la conquête de l'espace ...
Au plaisir de te lire et à bientôt !
amicalement,
goliath
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Bienvenue sur le form
Vinz- Colonel
- Nombre de messages : 637
Age : 40
Localisation : Lille
Date d'inscription : 13/10/2007
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Bonjour,
Soit le très bien venu, Roger
J'ai passé des vacances magnifique dans le Cantal, il y a une dizaine d'années, c'est une région de France superbe. Ah, l'aligot, le tripoux...
Comme toi et Jean-Louis, je suis aussi passionné par la conquète spaciale et par l'espace en général.
Au plairsir de te lire
Soit le très bien venu, Roger
J'ai passé des vacances magnifique dans le Cantal, il y a une dizaine d'années, c'est une région de France superbe. Ah, l'aligot, le tripoux...
Comme toi et Jean-Louis, je suis aussi passionné par la conquète spaciale et par l'espace en général.
Au plairsir de te lire
Sturmovik- Police militaire (Modérateur)
- Nombre de messages : 1315
Age : 43
Localisation : A coté de mon ombre
Date d'inscription : 14/03/2008
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Ba ça alors... Record battu de la meilleur présentation!
Bienvenue parmis nous...
Bienvenue parmis nous...
_________________
tayp'- Police militaire (Modérateur)
- Nombre de messages : 4020
Age : 33
Localisation : Paris
Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Bonjour à toutes, et bonjour à tous,
Merci pour votre accueil enthousiaste !… J'essaierai de ne pas trop vous décevoir dans mes prochains sujets ou messages. :oops:
Une petite précision complémentaire : je me suis toujours demandé (et me demande toujours d'ailleurs) ce que j'aurais fait si j'étais né vingt ans plus tôt, donc en 1929 et non en 1949, et donc avais eu quinze ans au printemps 1944 ?…
Aujourd'hui, le dimanche 4 mai 2008, ça me serait très facile de dire tranquillement assis derrière le clavier de mon micro-ordinateur : j'aurais évidemment rejoint le Maquis, ou j'aurais évidemment rejoint un mouvement de Résistance. Eh bien moi, je l'avoue franchement : je ne sais pas ce que j'aurais fait… Je ne crois toutefois pas que j'aurais rejoint la Milice, ou que je me serais engagé dans les Waffen SS de la division "Charlemagne" pour combattre l'Armée Rouge… Sans doute, aurais-je fait comme 95 % de la population et aurais-je été attentiste pour savoir comment les événements allaient tourner…
Qu'est-ce qui me permet de ne pas me donner le beau rôle, a posteriori ? Eh bien, tout simplement en sachant ce qu'ont fait mes propres parents.
Mon père, Henri (décédé le 13 avril 1956, à l'âge de cinquante ans et demi d'une maladie cardiaque, alors que je n'avais que six ans et demi), est né le 26 juillet 1905 à Saint-Quentin (Aisne) et a été évidemment mobilisé en septembre 1939. Le vendredi 10 mai 1940 (il avait donc 34 ans et demi) il a brusquement découvert la réalité de la "vraie guerre", succédant brusquement à la "drôle de guerre". Cet après-midi-là, ce fut le bombardement du carrefour routier de Suippes dans la Marne par la Lutfwaffe le vendredi 10 mai 1940 à 17h15 alors que mon papa, mobilisé dans le Train, assurait la circulation routière en plein milieu du carrefour, événement dont il est sorti miraculeusement intact, vu les nombreux impacts des bombes allemandes tout autour de lui, et qui l'ont décidé à se marier enfin avec ma maman, sa "marraine de guerre", s'il parvenait à sortir vivant de ce terrible bombardement très meurtrier... Donc, si je vous écris ce message aujourd'hui, c'est ce que suis indirectement un "fils de la Seconde Guerre mondiale"…
Par la suite mon papa et ma maman se sont mariés le mardi 14 octobre 1941 à Antony (Seine). Ils ont quitté alors le domicile de leurs parents respectifs et ont vécu en location deux ans dans la partie d'Antony vers Fresnes.
A l'époque pour les Français de la région parisienne, la France n'était pas en guerre. Ils ne changeront d'avis qu'avec le bombardement dans la nuit du 3 au 4 mars 1942 par la Royal Air Force des usines Renault à Boulogne-Billancourt qui a fait 623 victimes !... C'était le premier bombardement de la région parisienne depuis celui du 3 juin 1940.
La France n'était pas en guerre en octobre 1941, mais les autorités allemandes d'occupation imposaient cependant le "black out" : aucune lumière ne devait être visible de l'extérieur, afin de gêner les aviateurs anglais pour qu'ils ne repèrent pas les cités de la banlieue parisienne. Bien entendu l'éclairage public des rues, avait été carrément supprimé !...
Une petite anecdote à ce sujet : ma mère, en tant qu'agricultrice, connaissait bien le dessin des constellations d'étoiles dans le ciel (d'après les cartes de l'Almanach Hachette de 1938), mais là, à cause du manque de lumière, toutes les étoiles habituellement trop faibles pour être observées en banlieue parisienne à cause de l'éclairage public devenaient visibles comme dans les campagnes les plus reculées, et elle ne reconnaissait plus le dessin des constellations habituelles !... Et même la fameuse Voie lactée devenait visible à Antony, signe de la noirceur des nuits...
Fin octobre 1941 mon père et ma mère sont sortis prendre l'air après le repas du soir et ont entendu le bruit d'un avion invisible (car bien sûr il n'allumait pas ses feux de position...) qui tournait autour d'Antony. Ils en ont déduit que c'était un avion anglais... Et, tout près de leur demeure ils ont vu une chose incroyable : quelqu'un faisait des signaux lumineux à cet avion avec une lampe électrique !...
Mes parents ont très bien vus d'où ces signaux étaient émis. Ils auraient pu dénoncer aux autorités policières françaises ce "mauvais français, évidemment communiste" !... , mais ils ont au contraire admiré son courage, mais blâmé son inconscience !...
Mon papa a fait en sorte de le contacter le lendemain. Cet homme a d'abord nié, mais mon père lui a dit : « j'admire votre courage à continuer la lutte contre les "Boches", mais faites-le plus discrètement, car vous pourriez être vus par d'autres personnes que nous, qui pourraient vous dénoncer à la police ou même aux Allemands !... ». Cet homme a écouté mon père sans rien dire, et à la fin il lui a dit simplement : « je vous remercie !... ».
C'est tout, jamais mes parents n'ont su ce qu'il est devenu ensuite, mais ils ont eu ce soir là le sentiment d'avoir aidé la Résistance aux "Boches", qui n'était pas encore très organisée en octobre 1941...
Une autre anecdote, qui remonte à 1979. Ma mère (alors âgée de 69 ans) qui n'habitait plus la ferme familiale de sa famille, entend sonner à la porte d'où elle habitait alors. Elle ouvre et voit une dame très âgée qui lui demande : « Vous êtes bien la fille de la ferme des Boucher du 4 rue de Châtenay ? Vous ne vous rappelez pas de moi ? ».
Ma mère lui répond que non, mais est troublée par le fait que cette dame avait évoquée l'ancienne adresse du 4 rue de Châtenay, alors que juste après la guerre la ferme des Boucher avait été numérotée au 100 rue Auguste Mounié (l'ancien maire d'Antony jusqu'en 1940).
Cette vielle dame lui dit alors : « Eh bien, moi, je vous reconnais malgré les années qui ont passé. J'ai demandé à des gens où vous habitiez maintenant car je tenais absolument avant de mourir à vous remercier, vous et votre famille. En effet, durant l'Occupation je venais deux fois par semaine spécialement de Paris par la ligne de Sceaux jusqu'à votre ferme d'Antony pour y acheter du lait de vos vaches au marché noir. Et je tenais à vous remercier de ne pas avoir profité de la situation et d'avoir vendu votre lait à un prix très abordable, ce qui n'était pas le cas de tout le monde !... ».
Ma mère a été bouleversée d'avoir ce témoignage de reconnaissance trente cinq ans après la Libération !... Ça valait toute les médailles de civisme !...
Donc, vous pouvez constater que je connais un peu le quotidien de ceux qui ont hélas vécu cette bien triste époque… ;)
Roger le Cantalien.
Merci pour votre accueil enthousiaste !… J'essaierai de ne pas trop vous décevoir dans mes prochains sujets ou messages. :oops:
Une petite précision complémentaire : je me suis toujours demandé (et me demande toujours d'ailleurs) ce que j'aurais fait si j'étais né vingt ans plus tôt, donc en 1929 et non en 1949, et donc avais eu quinze ans au printemps 1944 ?…
Aujourd'hui, le dimanche 4 mai 2008, ça me serait très facile de dire tranquillement assis derrière le clavier de mon micro-ordinateur : j'aurais évidemment rejoint le Maquis, ou j'aurais évidemment rejoint un mouvement de Résistance. Eh bien moi, je l'avoue franchement : je ne sais pas ce que j'aurais fait… Je ne crois toutefois pas que j'aurais rejoint la Milice, ou que je me serais engagé dans les Waffen SS de la division "Charlemagne" pour combattre l'Armée Rouge… Sans doute, aurais-je fait comme 95 % de la population et aurais-je été attentiste pour savoir comment les événements allaient tourner…
Qu'est-ce qui me permet de ne pas me donner le beau rôle, a posteriori ? Eh bien, tout simplement en sachant ce qu'ont fait mes propres parents.
Mon père, Henri (décédé le 13 avril 1956, à l'âge de cinquante ans et demi d'une maladie cardiaque, alors que je n'avais que six ans et demi), est né le 26 juillet 1905 à Saint-Quentin (Aisne) et a été évidemment mobilisé en septembre 1939. Le vendredi 10 mai 1940 (il avait donc 34 ans et demi) il a brusquement découvert la réalité de la "vraie guerre", succédant brusquement à la "drôle de guerre". Cet après-midi-là, ce fut le bombardement du carrefour routier de Suippes dans la Marne par la Lutfwaffe le vendredi 10 mai 1940 à 17h15 alors que mon papa, mobilisé dans le Train, assurait la circulation routière en plein milieu du carrefour, événement dont il est sorti miraculeusement intact, vu les nombreux impacts des bombes allemandes tout autour de lui, et qui l'ont décidé à se marier enfin avec ma maman, sa "marraine de guerre", s'il parvenait à sortir vivant de ce terrible bombardement très meurtrier... Donc, si je vous écris ce message aujourd'hui, c'est ce que suis indirectement un "fils de la Seconde Guerre mondiale"…
Par la suite mon papa et ma maman se sont mariés le mardi 14 octobre 1941 à Antony (Seine). Ils ont quitté alors le domicile de leurs parents respectifs et ont vécu en location deux ans dans la partie d'Antony vers Fresnes.
A l'époque pour les Français de la région parisienne, la France n'était pas en guerre. Ils ne changeront d'avis qu'avec le bombardement dans la nuit du 3 au 4 mars 1942 par la Royal Air Force des usines Renault à Boulogne-Billancourt qui a fait 623 victimes !... C'était le premier bombardement de la région parisienne depuis celui du 3 juin 1940.
La France n'était pas en guerre en octobre 1941, mais les autorités allemandes d'occupation imposaient cependant le "black out" : aucune lumière ne devait être visible de l'extérieur, afin de gêner les aviateurs anglais pour qu'ils ne repèrent pas les cités de la banlieue parisienne. Bien entendu l'éclairage public des rues, avait été carrément supprimé !...
Une petite anecdote à ce sujet : ma mère, en tant qu'agricultrice, connaissait bien le dessin des constellations d'étoiles dans le ciel (d'après les cartes de l'Almanach Hachette de 1938), mais là, à cause du manque de lumière, toutes les étoiles habituellement trop faibles pour être observées en banlieue parisienne à cause de l'éclairage public devenaient visibles comme dans les campagnes les plus reculées, et elle ne reconnaissait plus le dessin des constellations habituelles !... Et même la fameuse Voie lactée devenait visible à Antony, signe de la noirceur des nuits...
Fin octobre 1941 mon père et ma mère sont sortis prendre l'air après le repas du soir et ont entendu le bruit d'un avion invisible (car bien sûr il n'allumait pas ses feux de position...) qui tournait autour d'Antony. Ils en ont déduit que c'était un avion anglais... Et, tout près de leur demeure ils ont vu une chose incroyable : quelqu'un faisait des signaux lumineux à cet avion avec une lampe électrique !...
Mes parents ont très bien vus d'où ces signaux étaient émis. Ils auraient pu dénoncer aux autorités policières françaises ce "mauvais français, évidemment communiste" !... , mais ils ont au contraire admiré son courage, mais blâmé son inconscience !...
Mon papa a fait en sorte de le contacter le lendemain. Cet homme a d'abord nié, mais mon père lui a dit : « j'admire votre courage à continuer la lutte contre les "Boches", mais faites-le plus discrètement, car vous pourriez être vus par d'autres personnes que nous, qui pourraient vous dénoncer à la police ou même aux Allemands !... ». Cet homme a écouté mon père sans rien dire, et à la fin il lui a dit simplement : « je vous remercie !... ».
C'est tout, jamais mes parents n'ont su ce qu'il est devenu ensuite, mais ils ont eu ce soir là le sentiment d'avoir aidé la Résistance aux "Boches", qui n'était pas encore très organisée en octobre 1941...
Une autre anecdote, qui remonte à 1979. Ma mère (alors âgée de 69 ans) qui n'habitait plus la ferme familiale de sa famille, entend sonner à la porte d'où elle habitait alors. Elle ouvre et voit une dame très âgée qui lui demande : « Vous êtes bien la fille de la ferme des Boucher du 4 rue de Châtenay ? Vous ne vous rappelez pas de moi ? ».
Ma mère lui répond que non, mais est troublée par le fait que cette dame avait évoquée l'ancienne adresse du 4 rue de Châtenay, alors que juste après la guerre la ferme des Boucher avait été numérotée au 100 rue Auguste Mounié (l'ancien maire d'Antony jusqu'en 1940).
Cette vielle dame lui dit alors : « Eh bien, moi, je vous reconnais malgré les années qui ont passé. J'ai demandé à des gens où vous habitiez maintenant car je tenais absolument avant de mourir à vous remercier, vous et votre famille. En effet, durant l'Occupation je venais deux fois par semaine spécialement de Paris par la ligne de Sceaux jusqu'à votre ferme d'Antony pour y acheter du lait de vos vaches au marché noir. Et je tenais à vous remercier de ne pas avoir profité de la situation et d'avoir vendu votre lait à un prix très abordable, ce qui n'était pas le cas de tout le monde !... ».
Ma mère a été bouleversée d'avoir ce témoignage de reconnaissance trente cinq ans après la Libération !... Ça valait toute les médailles de civisme !...
Donc, vous pouvez constater que je connais un peu le quotidien de ceux qui ont hélas vécu cette bien triste époque… ;)
Roger le Cantalien.
roger15- Commandant
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Re: Bonjour d'un Cantalien.
Vu la teneur des messages, je ne pense pas que nous serons déçus.roger15 a écrit:J'essaierai de ne pas trop vous décevoir dans mes prochains sujets ou messages. :oops:
roger15 a écrit:Une petite précision complémentaire : je me suis toujours demandé (et me demande toujours d'ailleurs) ce que j'aurais fait si j'étais né vingt ans plus tôt, donc en 1929 et non en 1949, et donc avais eu quinze ans au printemps 1944 ?…
Aujourd'hui, le dimanche 4 mai 2008, ça me
serait très facile de dire tranquillement assis derrière le clavier de
mon micro-ordinateur : j'aurais évidemment rejoint le Maquis, ou
j'aurais évidemment rejoint un mouvement de Résistance. Eh bien moi, je
l'avoue franchement : je ne sais pas ce que j'aurais fait… Je ne crois
toutefois pas que j'aurais rejoint la Milice, ou que je me serais
engagé dans les Waffen SS de la division "Charlemagne" pour combattre
l'Armée Rouge… Sans doute, aurais-je fait comme 95 % de la population
et aurais-je été attentiste pour savoir comment les événements allaient
tourner…
Tous les gens sensés se posent ou se sont posés la question. Et tous les gens sensés font la même réponse : on ne peut pas savoir. Les conditions sont tellements différentes que nous sommes nombreux à ne pas pouvoir visulaiser toutes les contraintes de cette époque.
Quant au reste, c'est très intérressant, mais pourrais-je te demander de poster cela à part ? Théoriquement, la partie présentation est réservée ... aux présentations et à l'acceuil du nouveau arrivé.
Mais tes témoignages sont très intéressants, il vaudrait mieux que tu les mette dans les parties concernées ainsi, les personnes qui le désirent pourraient te de mander des éventuels éclaircissement sans que cela ne devienne trop fouili et n'oblige la modération à trier des morceaux de messages. Un bon modérateur se doit d'être un peu fainéant et demander aux intervenants de faire une partie de son travail. p24 p24
Narduccio- Général (Administrateur)
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Re: Bonjour d'un Cantalien.
Va voir ici, tu y trouvera peut être des témoignages interessant sur la vie durant l'occupation:
http://assoapba.free.fr/rutabagas/rutabagas/menu.htm
http://assoapba.free.fr/rutabagas/rutabagas/menu.htm
Re: Bonjour d'un Cantalien.
L'histoire de la vieille dame,est touchante Roger.....
Pour moi du moins, car en même temps que tes parents, mes grands parents maternels étaient fermiers également, et Dieu sait que pendant la guerre, les gens qu'ils fallaiet fréquénter, c'étaient bien les fermiers ! La clé du ravitaillement........
Ma grand mère m'a raconté aussi les "notables" locaux courbant l'échine pour deux oeufs ou un kilo de beurre, elle vendais aussi à des prix très raisonnables, trops chrétienne que pour abuser de la situation, mais après la guerre, personnes n'est jamais venu la remercier, les "notables", mendiants pendant les temps difficiles, ne la regardant même plus lorsqu'ils se croisaient dans la rue. Ce fût le cas de beaucoup de cultivateurs je crois !
D'ou l'adage; " Faites du bien à un vilain, il vous ch***a dans la main. "
Qaund à savoir ce que nous aurions fait si on avaient étés à leurs place, ici, tous se la pose !
Ta simplicité et ta modestie te grandisse, Roger !
Bien amicalement
Jean-Louis
Pour moi du moins, car en même temps que tes parents, mes grands parents maternels étaient fermiers également, et Dieu sait que pendant la guerre, les gens qu'ils fallaiet fréquénter, c'étaient bien les fermiers ! La clé du ravitaillement........
Ma grand mère m'a raconté aussi les "notables" locaux courbant l'échine pour deux oeufs ou un kilo de beurre, elle vendais aussi à des prix très raisonnables, trops chrétienne que pour abuser de la situation, mais après la guerre, personnes n'est jamais venu la remercier, les "notables", mendiants pendant les temps difficiles, ne la regardant même plus lorsqu'ils se croisaient dans la rue. Ce fût le cas de beaucoup de cultivateurs je crois !
D'ou l'adage; " Faites du bien à un vilain, il vous ch***a dans la main. "
Qaund à savoir ce que nous aurions fait si on avaient étés à leurs place, ici, tous se la pose !
Ta simplicité et ta modestie te grandisse, Roger !
Bien amicalement
Jean-Louis
Invité- Invité
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Bonjour Narduccio,
Si j'ai été si long, c'est pour que chacun sache comment je suis devenu un passionné de la Seconde guerre mondiale.
Bonjour Gilder 82,
Merci pour ton lien. Mais, tu sais, je m'intéresse également à l'ensemble de la Seconde guerre mondiale, dans tous pays, et pas spécialement en France… D'ailleurs, je suis ravi de voir qu'un jeune adolescent de quinze ans comme toi s'y intéresse aussi.
Roger le Cantalien.
Si j'ai été si long, c'est pour que chacun sache comment je suis devenu un passionné de la Seconde guerre mondiale.
Bonjour Gilder 82,
Merci pour ton lien. Mais, tu sais, je m'intéresse également à l'ensemble de la Seconde guerre mondiale, dans tous pays, et pas spécialement en France… D'ailleurs, je suis ravi de voir qu'un jeune adolescent de quinze ans comme toi s'y intéresse aussi.
Roger le Cantalien.
roger15- Commandant
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Age : 75
Localisation : Maurs-la-Jolie (Sud-Ouest du Cantal)
Date d'inscription : 04/05/2008
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Je ne reproche pas la longeur. C'est qu'un tel témoignage aurait plus eu sa place dans le sous-forum adapté. Mais, c'est vrai que celui-ci sert aussi à te présenter.roger15 a écrit:Bonjour Narduccio,
Si j'ai été si long, c'est pour que chacun sache comment je suis devenu un passionné de la Seconde guerre mondiale.
Sur ce forum, nous avons la particularité d'avoir pas mal de jeunes de 13 à 17 ans. Des jeunes membres qui font l'effort de comprendre ce que furent ces temps difficiles.roger15 a écrit:D'ailleurs, je suis ravi de voir qu'un jeune adolescent de quinze ans comme toi s'y intéresse aussi.
Narduccio- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 4976
Age : 65
Localisation : Alsace
Date d'inscription : 05/10/2006
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Bonjour Roger15 !
Je te souhaite un grand bienvenue, bien belle présentation !
Un nouveau membre interessant est arrivé à ce que je vois ;)
A bientôt !
Je te souhaite un grand bienvenue, bien belle présentation !
Un nouveau membre interessant est arrivé à ce que je vois ;)
A bientôt !
greytwo- Général de Division
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Age : 32
Localisation : France-Cholet (49)
Date d'inscription : 26/09/2006
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Bienvenue à toi Roger15.
Le moins que l'on puisse dire c'est que ton arrivée fait du bruit. Au plaisir de lire tes prochaines contributions!
Le moins que l'on puisse dire c'est que ton arrivée fait du bruit. Au plaisir de lire tes prochaines contributions!
Vatutin- Major
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Age : 43
Localisation : Nantes
Date d'inscription : 27/03/2008
Re: Bonjour d'un Cantalien.
Bonjour à toi !
Bienvenue sur le forum de SGM ! En pensant que tu t'y plairas .
romainJSP
Bienvenue sur le forum de SGM ! En pensant que tu t'y plairas .
romainJSP
romainJSP- Major
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Date d'inscription : 10/01/2008
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