Le KL Natzweiler-Struthof.
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Le KL Natzweiler-Struthof.
Après avoir visité le camp il y a deux ans, visite obligatoire pour tout les élèves de premières de mon lycée, j'avais écris un exposé que j'ai retrouvé récemment. J'ai peaufiné mes écrits de l'époque avec les informations du site officiel du camp du Struthof.
I- Création du Camp, les bâtiments.
A partir de juillet 1940 et avec la défaite de la France, l’Alsace est annexé au IIIe Reich. Avant la guerre, on trouvait au lieu-dit du Struthof une station de ski, très prisée par les Strasbourgeois et secteur assez prospère dans les Vosges à l’époque. Himmler et Oswald Pohl, chef du WVHA (office principal d’administration et d’économie de la SS), avaient décidé de la création de camp à côté des carrières pour utiliser au mieux la force de travail des déportés (Comme on le voit à Mauthausen et Floβenbürg), grâce à la Deutsche Erd und Steinwerk, entreprise SS crée en 1938. En Septembre 1940, le géologue colonel SS Blumberg découvre un filon de granit rose, granit rose choisi pour les futures constructions des chantiers du régime hitlérien. Le camp ouvre officiellement le 21 avril 1941 avec l’arrivée de la première garnison SS. Les 21 et 23 mai 1941, les deux premiers convois de déportés en provenance du camp de Sachsenhausen, dans le district de Postdam arrive en gare de Rothau pour construire le camp. Le camp est une zone interdite à partir de ce moment-là, et sa construction se continuera jusqu’en octobre 1943. Ils vont tout d’abord construire les baraquements pour SS et pour les futurs déportés, la route et commencent l’exploitation de la carrière. Ils vont ensuite devoir bâtir l’Effektenkammer et le four crématoire situé dans l’infirmerie. Le camp est divisé ainsi en différentes parties. En 1944, le camp comprend 17 blocks, qui se répartissent de la façon suivante : 15 en bois dont 6 dortoirs, 5 pour l’infirmerie, 1 pour le typhus, 1 pour le bureau, 1 pour la cuisine et 1 pour la mise en quarantaine et 2 en durs : la prison qui comprend 20 cellules et 12 cachots, et le four crématoire. Les dimensions des blocks sont les suivantes : 12,50m sur 44m de long. Ils sont organisés en deux ailes, d’un côté le réfectoire avec 12 tables et de l’autre côté les châlits de 3 étages, avec chambre séparée pour les kapos, au centre on trouve deux vasques pour la toilette et le WC. Autour du camp, on trouve 8 miradors, équipés de projecteurs directionnels puissants, de 10m de haut, accompagnés d’une double enceinte de 3m de haut barbelés, électrifiée à 380 volts, plus une troisième autour du périmètre de sécurité.
Le camp est classé catégorie III, une des plus sévères. Il est localisé à 60km de Strasbourg et il est d’une superficie de 4,5 hectares, à une altitude de 800m et orienté Nord-est. Le climat est très diversifié, en été des températures très élevés et en hiver des conditions très dures : Entre -10° et -20°C, 1m50 de neige accompagné d’un vent glacial.
Le portail d'entrée.
Emplacement des baraquements.
II- Organisation hiérarchique du camp.
Le camp était dirigé par 80 officiers, sous-officiers et hommes de troupes de la Waffen SS. Le commandant était logé à la villa Ehret, où se trouvait également la Kommandatur du camp. Le Konzentrationslager Natzweiler (Natzwiller en alsacien) était comme les autres camps dépendant de l’office central SS de gestion économique à partir de mi-1942.
Mirador de surveillance.
III- Les déportés.
Les déportés arrivaient au camp par la gare de Rothau, dans la vallée, puis montaient à pieds les 8km qu’il y avait entre la gare et le camp. Ils étaient ensuite admis, enregistrés, épouillés et tondus, avant de recevoir de nouvelles tenues. Plus de 52000 personnes seront internés au Struthof et ses camps annexes, de plus de 30 nationalités différentes. Les plus nombreux sont les Polonais, viennent ensuite les Soviétiques et les Français dont un quart d’alsaciens et de mosellans. Il y a également des Belges, Norvégiens, Luxembourgeois, Allemands, Grecs, Yougoslaves, Autrichiens, Lituaniens, Hollandais, Tchèques, Italiens et Slovènes. Sont d’abord arrivé les Allemands, souvent des prisonniers de droit commun, des asociaux et des déportés politiques. En 1942 arrivent les Soviétiques, les Polonais, les Tchèques, les Alsaciens et les Mosellans. En 1943, ce sont les Luxembourgeois puis les résistants belges, hollandais, norvégiens et français. En Juin 1943 arrive le premier convoi de NN français puis en 1944, une grande majorité de juifs de Hongrie et de Pologne sont enfermés dans les camps annexes.
Les déportés sont classés en différentes catégories : les déportés politiques allemand, français; les asociaux ; les tziganes ; les témoins de Jéhovah ; les apatrides ; les prisonniers de droit commun ; les homosexuels ; les Nacht une Nebel ; les Juifs.
Le terme Nacht und Nebel est apparu en décembre 1944, avec la promulgation d’un décret par le maréchal Keitel, chef de l’OKW permettant de déporter tout ennemi du Reich en Allemagne en laissant sa famille dans l’ignorance absolue de son sort. Ce même décret prévoyait d’exécuter, en France, 100 civils français pour un soldat allemand tué et 50 pour chaque allemand blessé : à la fin de la guerre, 30 000 français avaient été exécuté. Les prisonniers de droit commun sont déportés afin de servir de Kapos, des chefs de Kommandos particulièrement violents. Le taux de mortalité du camp atteindra les 40% durant la guerre. La moyenne d’âge des déportés était de 20 ans, le plus jeune avait 11 ans et le plus âgé avait 78 ans.
Porte de cellule.
IV- Quotidien des déportés.
Les déportés se lèvent à 4h en été, 6h en hiver. Plus précisément, en hiver, ils se lèvent puis se lavent à l’eau glacée. A 6h45, ils ont droit à un ersatz de café ou un demi-litre de tisane. Ils commencent ensuite à travailler à 7h00, puis stoppent le travail pour avoir la soupe de midi. Ils reprennent ensuite à 13h00 puis finissent le travail à 18h00. Il ne faut pas oublier que tout les matins, ils devaient subir l’épreuve de l’appel, les gardiens SS appelants les déportés un à un, qui souvent restés des heures debout, sous le soleil et les orages en été, sous la neige en hiver. Ils formaient ensuite des Kommandos de travail sous ordres des SS et des Kapos, ces Kommandos travaillant dans la carrière de pierre, de sable, dans l’atelier de réparation de moteurs d’avion ou encore dans le Kartoffelkeller. Les seuls déportés a ne pas travailler sont les NN, qui sont puni et doivent se tenir immobile en rang par 5 toute la journée. En plus de la soupe, de la tisane ou encore du café, ils reçoivent de la graisse, un petit morceau de saucisson (qui ressemble plus à de la corde) et 200g de pain.
Un cachot.
Le four crématoire, situé dans l'infirmerie.
V- Les traitements inhumains, la médecine nazie.
Les déportés subissent divers sévices, tels les coups de la part des SS, des Kapos ou des morsures des chiens de garde. Ainsi les Kapos reçoivent des points de bonification par personne tués. De nombreuses maladies les touchent également, comme le typhus, des septicémies ou encore la tuberculose. Les peines sont classés en 3 grades : 1er degré : pain et eau, 3 jours de cachots ; 2e degré : pain et eau, 42 jours de cachot ; 3e degré : pain et eau, peine de mort.
Le chevalier à bastonnade est un instrument de torture. Le déporté a les pieds fixés par terre, en position d’équerre. Il subit ensuite des coups dans les reins, qu’il doit compter lui-même. Les peines de morts consistent en des pendaisons, des exécutions par balle ou encore des piqûres. Les corps sont ensuite brûlés dans le four crématoire et les cendres répandues juste à côté du camp. La Gestapo de Strasbourg utilisait le camp comme lieu d’exécution. Le camp du Struthof possédait également une chambre à gaz, construite par le sinistre commandant du camp Josef Kramer en 1943, dans le seule but de procéder à des expérimentations médicales sous les ordres du docteur August Hirt. Début Août 1944, 86 déportés juifs sont gazés afin de devenir une collection de squelettes pour ce même docteur. Dans le domaine médical, Hirt expérimenta les effets de l’ypérite sur les déportés, le docteur Bickenbach fit quand à lui des expérimentations avec du gaz phosgène et Haagen, qui a découvert le vaccin contre le typhus continua ses travaux sur les effets de ce même typhus.
VI- Les camps annexes.
Les camps annexes sont des camps, plus petits, dépendant du camp principal et qui effectuent des travaux plus précis pour l’industrie de guerre nazie. Les camps annexe du Struthof sont au nombre de 70, répartis entre l’Allemagne, l’Alsace et la France. Les conditions de travail sont très dures, le taux de mortalité allant jusqu’à 80%. Les «marches de la mort » sont le nom donné aux marches d’évacuation des camps. Le premier a ouvert le 15 décembre 1942 à Obernai, et même après l’évacuation du camp principal, ces camps annexes continueront à fonctionner et d’autres camps seront même crée. Ces camps servent d’abord à l’organisation SS, puis à partir de 1943, à soutenir l’effort de guerre allemand. L’évacuation de ces camps provoquera le mort de plus de 5000 déportés. Voici la liste de ces camps : Asbach, Audun-le-Tiche, Auerbach, Bad Rappenau, Baden-Baden, Baden-Oos, Balingen, Bernhausen, Bensheim, Binau, Bisingen, Brüttig, Calw, Cernay, Colmar, Darmstadt, Daudenzell, Dautmergen, Dorlisheim, Dormettingen, Echterdingen, Ellwangen, Ensingen, Frommern, Geisenheim, Geislingen an der Steige, Gross-Sachsenheim, Hailfingen, Haslach, Hayange, Heidenheim, Heilbronn, Heppenheim, Hessental, Iffezheim, Katzbach, Kochendorf, Leonberg, Mosbach, Mulhouse, Metz, Neckarbischofsheim, Neckarelz, Neckargartach, Neckarzimmern, Neunkirchen, Nuttenbach, Obernai, obrigheim, Offenburg, Peltre, Rastatt, Rothau, Schwäbisch Hall, Sainte-Maire-aux-Mines, Sandweir, Sanhofen, Schömberg, Schörzingen, Schwindratzheim, Spaichingen, Strabourg, Tailfingen, Thil, Treis, Unterrierxingen, Urbès, Vaihingen, Walldorf, Wasseralfingen, Zepfenhahn, Zuffenhausen.
Photo aérienne du camp du Struthof, 1944.
VII- Evacuation du camp, procès des responsables.
L’Alsace est libérée à partir de novembre 1944 par la 7e armée US du général Patch, dont dépend la 2e division blindée de Leclerc et la 3e armée US du général Patton par l’ouest, la 1ère armée française de De Lattre de Tassigny par le sud. Le camp principal est évacué vers Dachau, en Bavière en Septembre 1944. Le 23 novembre, les américains arrivent au Struthof, ce jour coïncidant avec la libération de Strasbourg. C’est le premier camp de concentration découvert par les alliés sur le front Ouest. Après l’armistice et la fin de la guerre, les commandants de camp seront jugés. Hans Hüttig, 1er commandant du camp est jugé lors du procès de Metz, de même que Friedrich Hartjenstein, condamné tout les deux à mort en 1954. Egon Zill, second commandant du camp sera condamné à mort au procès de Dachau. Enfin Josef Kramer, qui a commandé le camp du Struthof sur la plus longue période avant de commander le camp de Bergen-Belsen, de sinistre mémoire. Il sera fait prisonnier par les britanniques et condamné à mort et pendu à Lüneburg en 1945.
Source: mes notes prises au cours de la visite, le site du Struthof: http://www.struthof.fr/fr/le-kl-natzweiler/ .
I- Création du Camp, les bâtiments.
A partir de juillet 1940 et avec la défaite de la France, l’Alsace est annexé au IIIe Reich. Avant la guerre, on trouvait au lieu-dit du Struthof une station de ski, très prisée par les Strasbourgeois et secteur assez prospère dans les Vosges à l’époque. Himmler et Oswald Pohl, chef du WVHA (office principal d’administration et d’économie de la SS), avaient décidé de la création de camp à côté des carrières pour utiliser au mieux la force de travail des déportés (Comme on le voit à Mauthausen et Floβenbürg), grâce à la Deutsche Erd und Steinwerk, entreprise SS crée en 1938. En Septembre 1940, le géologue colonel SS Blumberg découvre un filon de granit rose, granit rose choisi pour les futures constructions des chantiers du régime hitlérien. Le camp ouvre officiellement le 21 avril 1941 avec l’arrivée de la première garnison SS. Les 21 et 23 mai 1941, les deux premiers convois de déportés en provenance du camp de Sachsenhausen, dans le district de Postdam arrive en gare de Rothau pour construire le camp. Le camp est une zone interdite à partir de ce moment-là, et sa construction se continuera jusqu’en octobre 1943. Ils vont tout d’abord construire les baraquements pour SS et pour les futurs déportés, la route et commencent l’exploitation de la carrière. Ils vont ensuite devoir bâtir l’Effektenkammer et le four crématoire situé dans l’infirmerie. Le camp est divisé ainsi en différentes parties. En 1944, le camp comprend 17 blocks, qui se répartissent de la façon suivante : 15 en bois dont 6 dortoirs, 5 pour l’infirmerie, 1 pour le typhus, 1 pour le bureau, 1 pour la cuisine et 1 pour la mise en quarantaine et 2 en durs : la prison qui comprend 20 cellules et 12 cachots, et le four crématoire. Les dimensions des blocks sont les suivantes : 12,50m sur 44m de long. Ils sont organisés en deux ailes, d’un côté le réfectoire avec 12 tables et de l’autre côté les châlits de 3 étages, avec chambre séparée pour les kapos, au centre on trouve deux vasques pour la toilette et le WC. Autour du camp, on trouve 8 miradors, équipés de projecteurs directionnels puissants, de 10m de haut, accompagnés d’une double enceinte de 3m de haut barbelés, électrifiée à 380 volts, plus une troisième autour du périmètre de sécurité.
Le camp est classé catégorie III, une des plus sévères. Il est localisé à 60km de Strasbourg et il est d’une superficie de 4,5 hectares, à une altitude de 800m et orienté Nord-est. Le climat est très diversifié, en été des températures très élevés et en hiver des conditions très dures : Entre -10° et -20°C, 1m50 de neige accompagné d’un vent glacial.
Le portail d'entrée.
Emplacement des baraquements.
II- Organisation hiérarchique du camp.
Le camp était dirigé par 80 officiers, sous-officiers et hommes de troupes de la Waffen SS. Le commandant était logé à la villa Ehret, où se trouvait également la Kommandatur du camp. Le Konzentrationslager Natzweiler (Natzwiller en alsacien) était comme les autres camps dépendant de l’office central SS de gestion économique à partir de mi-1942.
Mirador de surveillance.
III- Les déportés.
Les déportés arrivaient au camp par la gare de Rothau, dans la vallée, puis montaient à pieds les 8km qu’il y avait entre la gare et le camp. Ils étaient ensuite admis, enregistrés, épouillés et tondus, avant de recevoir de nouvelles tenues. Plus de 52000 personnes seront internés au Struthof et ses camps annexes, de plus de 30 nationalités différentes. Les plus nombreux sont les Polonais, viennent ensuite les Soviétiques et les Français dont un quart d’alsaciens et de mosellans. Il y a également des Belges, Norvégiens, Luxembourgeois, Allemands, Grecs, Yougoslaves, Autrichiens, Lituaniens, Hollandais, Tchèques, Italiens et Slovènes. Sont d’abord arrivé les Allemands, souvent des prisonniers de droit commun, des asociaux et des déportés politiques. En 1942 arrivent les Soviétiques, les Polonais, les Tchèques, les Alsaciens et les Mosellans. En 1943, ce sont les Luxembourgeois puis les résistants belges, hollandais, norvégiens et français. En Juin 1943 arrive le premier convoi de NN français puis en 1944, une grande majorité de juifs de Hongrie et de Pologne sont enfermés dans les camps annexes.
Les déportés sont classés en différentes catégories : les déportés politiques allemand, français; les asociaux ; les tziganes ; les témoins de Jéhovah ; les apatrides ; les prisonniers de droit commun ; les homosexuels ; les Nacht une Nebel ; les Juifs.
Le terme Nacht und Nebel est apparu en décembre 1944, avec la promulgation d’un décret par le maréchal Keitel, chef de l’OKW permettant de déporter tout ennemi du Reich en Allemagne en laissant sa famille dans l’ignorance absolue de son sort. Ce même décret prévoyait d’exécuter, en France, 100 civils français pour un soldat allemand tué et 50 pour chaque allemand blessé : à la fin de la guerre, 30 000 français avaient été exécuté. Les prisonniers de droit commun sont déportés afin de servir de Kapos, des chefs de Kommandos particulièrement violents. Le taux de mortalité du camp atteindra les 40% durant la guerre. La moyenne d’âge des déportés était de 20 ans, le plus jeune avait 11 ans et le plus âgé avait 78 ans.
Porte de cellule.
IV- Quotidien des déportés.
Les déportés se lèvent à 4h en été, 6h en hiver. Plus précisément, en hiver, ils se lèvent puis se lavent à l’eau glacée. A 6h45, ils ont droit à un ersatz de café ou un demi-litre de tisane. Ils commencent ensuite à travailler à 7h00, puis stoppent le travail pour avoir la soupe de midi. Ils reprennent ensuite à 13h00 puis finissent le travail à 18h00. Il ne faut pas oublier que tout les matins, ils devaient subir l’épreuve de l’appel, les gardiens SS appelants les déportés un à un, qui souvent restés des heures debout, sous le soleil et les orages en été, sous la neige en hiver. Ils formaient ensuite des Kommandos de travail sous ordres des SS et des Kapos, ces Kommandos travaillant dans la carrière de pierre, de sable, dans l’atelier de réparation de moteurs d’avion ou encore dans le Kartoffelkeller. Les seuls déportés a ne pas travailler sont les NN, qui sont puni et doivent se tenir immobile en rang par 5 toute la journée. En plus de la soupe, de la tisane ou encore du café, ils reçoivent de la graisse, un petit morceau de saucisson (qui ressemble plus à de la corde) et 200g de pain.
Un cachot.
Le four crématoire, situé dans l'infirmerie.
V- Les traitements inhumains, la médecine nazie.
Les déportés subissent divers sévices, tels les coups de la part des SS, des Kapos ou des morsures des chiens de garde. Ainsi les Kapos reçoivent des points de bonification par personne tués. De nombreuses maladies les touchent également, comme le typhus, des septicémies ou encore la tuberculose. Les peines sont classés en 3 grades : 1er degré : pain et eau, 3 jours de cachots ; 2e degré : pain et eau, 42 jours de cachot ; 3e degré : pain et eau, peine de mort.
Le chevalier à bastonnade est un instrument de torture. Le déporté a les pieds fixés par terre, en position d’équerre. Il subit ensuite des coups dans les reins, qu’il doit compter lui-même. Les peines de morts consistent en des pendaisons, des exécutions par balle ou encore des piqûres. Les corps sont ensuite brûlés dans le four crématoire et les cendres répandues juste à côté du camp. La Gestapo de Strasbourg utilisait le camp comme lieu d’exécution. Le camp du Struthof possédait également une chambre à gaz, construite par le sinistre commandant du camp Josef Kramer en 1943, dans le seule but de procéder à des expérimentations médicales sous les ordres du docteur August Hirt. Début Août 1944, 86 déportés juifs sont gazés afin de devenir une collection de squelettes pour ce même docteur. Dans le domaine médical, Hirt expérimenta les effets de l’ypérite sur les déportés, le docteur Bickenbach fit quand à lui des expérimentations avec du gaz phosgène et Haagen, qui a découvert le vaccin contre le typhus continua ses travaux sur les effets de ce même typhus.
VI- Les camps annexes.
Les camps annexes sont des camps, plus petits, dépendant du camp principal et qui effectuent des travaux plus précis pour l’industrie de guerre nazie. Les camps annexe du Struthof sont au nombre de 70, répartis entre l’Allemagne, l’Alsace et la France. Les conditions de travail sont très dures, le taux de mortalité allant jusqu’à 80%. Les «marches de la mort » sont le nom donné aux marches d’évacuation des camps. Le premier a ouvert le 15 décembre 1942 à Obernai, et même après l’évacuation du camp principal, ces camps annexes continueront à fonctionner et d’autres camps seront même crée. Ces camps servent d’abord à l’organisation SS, puis à partir de 1943, à soutenir l’effort de guerre allemand. L’évacuation de ces camps provoquera le mort de plus de 5000 déportés. Voici la liste de ces camps : Asbach, Audun-le-Tiche, Auerbach, Bad Rappenau, Baden-Baden, Baden-Oos, Balingen, Bernhausen, Bensheim, Binau, Bisingen, Brüttig, Calw, Cernay, Colmar, Darmstadt, Daudenzell, Dautmergen, Dorlisheim, Dormettingen, Echterdingen, Ellwangen, Ensingen, Frommern, Geisenheim, Geislingen an der Steige, Gross-Sachsenheim, Hailfingen, Haslach, Hayange, Heidenheim, Heilbronn, Heppenheim, Hessental, Iffezheim, Katzbach, Kochendorf, Leonberg, Mosbach, Mulhouse, Metz, Neckarbischofsheim, Neckarelz, Neckargartach, Neckarzimmern, Neunkirchen, Nuttenbach, Obernai, obrigheim, Offenburg, Peltre, Rastatt, Rothau, Schwäbisch Hall, Sainte-Maire-aux-Mines, Sandweir, Sanhofen, Schömberg, Schörzingen, Schwindratzheim, Spaichingen, Strabourg, Tailfingen, Thil, Treis, Unterrierxingen, Urbès, Vaihingen, Walldorf, Wasseralfingen, Zepfenhahn, Zuffenhausen.
Photo aérienne du camp du Struthof, 1944.
VII- Evacuation du camp, procès des responsables.
L’Alsace est libérée à partir de novembre 1944 par la 7e armée US du général Patch, dont dépend la 2e division blindée de Leclerc et la 3e armée US du général Patton par l’ouest, la 1ère armée française de De Lattre de Tassigny par le sud. Le camp principal est évacué vers Dachau, en Bavière en Septembre 1944. Le 23 novembre, les américains arrivent au Struthof, ce jour coïncidant avec la libération de Strasbourg. C’est le premier camp de concentration découvert par les alliés sur le front Ouest. Après l’armistice et la fin de la guerre, les commandants de camp seront jugés. Hans Hüttig, 1er commandant du camp est jugé lors du procès de Metz, de même que Friedrich Hartjenstein, condamné tout les deux à mort en 1954. Egon Zill, second commandant du camp sera condamné à mort au procès de Dachau. Enfin Josef Kramer, qui a commandé le camp du Struthof sur la plus longue période avant de commander le camp de Bergen-Belsen, de sinistre mémoire. Il sera fait prisonnier par les britanniques et condamné à mort et pendu à Lüneburg en 1945.
Source: mes notes prises au cours de la visite, le site du Struthof: http://www.struthof.fr/fr/le-kl-natzweiler/ .
Re: Le KL Natzweiler-Struthof.
Très belle synthèse, merci!
Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
Localisation : La vie est Belge
Date d'inscription : 09/05/2006
Re: Le KL Natzweiler-Struthof.
J'ai vu (mais pas au Struthof) des lettres de médecins français de grand renom (dont je n'ai malheureusement plus les noms .... ,mais qui ont fait partie de l'histoire de la émdecine,qui demandaient explicitement à la SS de pouvoir faire des recherches médicales ...
Ungern- Commandant
- Nombre de messages : 278
Age : 74
Localisation : Partout et nulle part
Date d'inscription : 27/07/2008
Re: Le KL Natzweiler-Struthof.
Oui vraiment belle rédaction.
Ca tombe bien je devrais aller le visité prochainement.
ps:il faut compter combien de temps pour avoir un visite complète?
Cordialement Dober
Ca tombe bien je devrais aller le visité prochainement.
ps:il faut compter combien de temps pour avoir un visite complète?
Cordialement Dober
Dobermann85- Major
- Nombre de messages : 119
Age : 39
Localisation : Epinal
Date d'inscription : 25/07/2008
Re: Le KL Natzweiler-Struthof.
Effectivement c'est très concis. J'ajouterai cependant deux ou trois détails.
D'abord sur la topologie du camp, de mémoire c'est le seul qui ait été bâti sur un terrain en pente avec construction en escaliers, ce qui d'après les survivants rendait encore plus pénible les déplacements dans le camp parce qu'il leur fallait incessamment monter, descendre, monter, descendre. Ce qui ajoutait encore aux efforts physiques fournis par des personnes sous-alimentées à la base, et qui en a tué plus d'un déjà affaibli par la maladie et les mauvais traitements. D'après ce que j'en sais, le camp a été volontairement construit de la sorte, non pas par hasard.
Ensuite c'est également dans ce camp qu'ont été exécutées trois opératrices du SOE suite à l'effondrement du réseau Prosper, dont les identités n'ont pu être confirmées que bien après la guerre et sur dessins d'un déporté qui avait pu les observer à la dérobée et en cachette. C'est en grande partie grâce au travail de Vera Atkins, bras droit de Maurice Buckmaster, qui a la fin de la guerre et sur ses propres fonds personnels s'est mise en tête de savoir ce qui était advenu de chaque agent porté disparu du SOE, que ces femmes ont été identifiées.
D'abord sur la topologie du camp, de mémoire c'est le seul qui ait été bâti sur un terrain en pente avec construction en escaliers, ce qui d'après les survivants rendait encore plus pénible les déplacements dans le camp parce qu'il leur fallait incessamment monter, descendre, monter, descendre. Ce qui ajoutait encore aux efforts physiques fournis par des personnes sous-alimentées à la base, et qui en a tué plus d'un déjà affaibli par la maladie et les mauvais traitements. D'après ce que j'en sais, le camp a été volontairement construit de la sorte, non pas par hasard.
Ensuite c'est également dans ce camp qu'ont été exécutées trois opératrices du SOE suite à l'effondrement du réseau Prosper, dont les identités n'ont pu être confirmées que bien après la guerre et sur dessins d'un déporté qui avait pu les observer à la dérobée et en cachette. C'est en grande partie grâce au travail de Vera Atkins, bras droit de Maurice Buckmaster, qui a la fin de la guerre et sur ses propres fonds personnels s'est mise en tête de savoir ce qui était advenu de chaque agent porté disparu du SOE, que ces femmes ont été identifiées.
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Patrie, Courage, Foi. Regarde Saint Michel et saute rassuré.
Wenn de net wellcht metkommen, los es stehn !
Membre du club des survivants du péril thaïlandais, du canon de 88 sulfateur de l'infâme colonel Olrik (rebus: oui russe, non russe, liquide, vomi)
Membre du service de protection de Sa Majesté Impériale, la bien touffue et heureuse nordique.
Ming- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 5781
Age : 52
Localisation : MingLouffie occidentale
Date d'inscription : 04/10/2007
o_o
Je l'ai dejà visiter en decembre, dommage que les baraquements ne soient plus d'origine.
Mais sinon c'était une belle visite, très poignante.
Mais sinon c'était une belle visite, très poignante.
Roy- Colonel
- Nombre de messages : 450
Age : 33
Localisation : Salon De Provence
Date d'inscription : 18/08/2008
Re: Le KL Natzweiler-Struthof.
Les baraquements ont été détruit, du moins c'était comme cela la dernière fois où j'y suis allé. Les seules bâtiments en place sont la prison et l'infirmerie, et ils sont bien d'origine vu ce que l'on trouve à l'intérieur et l'horreur et la réflexion que cela nous impose. Les baraquement en bois ont été brûlés en 1954 à cause de leur mauvais état.. Pour la visite, on en avait pour la journée, ceci dit pour ma part j'aurais pris plus de temps car il n'y a pas seulement la visite du camp, mais également les musées qui l'accompagne et qui sont extrêmement intéressant.
Merci Ming pour tes infos, j'avais entendu également que les marches permettant de remonter vers les baraquements avait été taillé de façon que les marches ne soit pas de taille égale, nécessitant alors plus d'efforts encore.
Merci Ming pour tes infos, j'avais entendu également que les marches permettant de remonter vers les baraquements avait été taillé de façon que les marches ne soit pas de taille égale, nécessitant alors plus d'efforts encore.
Re: Le KL Natzweiler-Struthof.
Bon ,de retour d'un congrés ,j'observe ta synthèse ...Trés trés bien ,synthétique tout en ajoutant des détails andotiques ...
Interressant ,beau boulot ,...Il faudra peut être que l'on prévoit une petite visite ,n'est ce pas ?
Interressant ,beau boulot ,...Il faudra peut être que l'on prévoit une petite visite ,n'est ce pas ?
panzerblitz- Police militaire (Modérateur)
- Nombre de messages : 4073
Age : 35
Localisation : Alsace - Ile de France
Date d'inscription : 05/05/2008
Re: Le KL Natzweiler-Struthof.
Merci Pierre! Oui oui il faut qu'on regarde quand on peut faire ça, déjà qu'il y a surement une sortie à Speyer de prévue!
Re: Le KL Natzweiler-Struthof.
HIRT, HAAGEN et BICKENBACH
des <medecins> des fumiers de l'académie de medecine de strasbourg (territoire annexé) des monstres que m^me un cerveau débile ne pourrait imaginer.
100 et quelques résistants du réseau ALLIANCE exécutés vers la fin et pendus à des crocs de boucher.
j'ai fait la con....e de vendre un livre d'époque d'un déporté du struthof où il détaillait la monstruosité des SS qui faisaient glisser dans les marches les déportés pour les abattre tentative d'évasion ou les amenaient au bord du vide Baïo dans les reins pour qu'ils sautent. il y avait les photos de ces ordures faciès de débiles yeux de tueurs et .... que des soldats ou sous offs pas de gratin .....
faut dire que les < médecins> de la race supr^me remplissaient pleinement leur rôle de meneurs .
des <medecins> des fumiers de l'académie de medecine de strasbourg (territoire annexé) des monstres que m^me un cerveau débile ne pourrait imaginer.
100 et quelques résistants du réseau ALLIANCE exécutés vers la fin et pendus à des crocs de boucher.
j'ai fait la con....e de vendre un livre d'époque d'un déporté du struthof où il détaillait la monstruosité des SS qui faisaient glisser dans les marches les déportés pour les abattre tentative d'évasion ou les amenaient au bord du vide Baïo dans les reins pour qu'ils sautent. il y avait les photos de ces ordures faciès de débiles yeux de tueurs et .... que des soldats ou sous offs pas de gratin .....
faut dire que les < médecins> de la race supr^me remplissaient pleinement leur rôle de meneurs .
roltanguy- Sous-lieutenant
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Re: Le KL Natzweiler-Struthof.
Personnellement je ne sais pas si je supporterais d'aller visiter un endroit pareil. Donc pour le moment je visite à travers le net et déjà sa me donne des palpitations car j'ai une grande imagination et je n'ai aucun mal à visualiser l'horreur que cela devait être.
Vladrooster- Sergent-chef
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Re: Le KL Natzweiler-Struthof.
L'un des crimes qui fut commis au Struthof fut le gazage de 86 personnes pour servir de spécimens à une collection anatomique du docteur SS Hirth. Il y a un documentaire qui va passer lundi soir sur France 3 -Alsace :
http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2013/04/27/struthof-les-86-victimes
Ce lundi 29 avril, France 3 diffusera un documentaire intitulé « Au nom de la race et de la science ». Cette enquête abordera une des monstruosités du nazisme, qui s’est déroulée en Alsace : il y a 70 ans, à l’été 1943, 86 personnes juives étaient assassinées dans la chambre à gaz du camp du Struthof, et leurs corps étaient aussitôt transportés dans les locaux de l’institut d’anatomie de Strasbourg, à la demande du
professeur SS August Hirt. Cet anatomiste avait le projet de constituer une collection de squelettes gardant la trace de ce qu’était la « race juive » après sa disparition programmée…
Cette histoire est longtemps restée méconnue, pour ne pas dire occultée. Depuis une dizaine d’années, un psychiatre strasbourgeois, Georges Federmann, se bat pour ce qu’il appelle le « devoir de reconnaissance ». Il a créé le Cercle Menachem Taffel, du nom d’une des 86 victimes, et s’est battu pour qu’une plaque commémorative soit apposée, en 2005, à l’entrée de
http://www.lalsace.fr/haut-rhin/2013/04/27/struthof-les-86-victimes
Narduccio- Général (Administrateur)
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Re: Le KL Natzweiler-Struthof.
Il y a un article de fond sur le sujet : L'horrible collection strasbourgeoise du professeur Hirth
Quand aux commentaires suite à l'article ...
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Narduccio- Général (Administrateur)
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Re: Le KL Natzweiler-Struthof.
On vient de retrouver des restes de l'un des 86 gazés pour la collection d'August Hirt : L'Alsace : Découverte de restes de victimes de l’anatomiste nazi August Hirt
L'Alsace a écrit:Des préparations contenant des restes des victimes de l’anatomiste nazi August Hirt, qui était en poste à la Reichsuniversität Strassburg, créée par les nazis pendant la Seconde guerre mondiale, ont été découvertes, indique un communiqué de la Ville de Strasbourg diffusé ce samedi soir.
Roland Ries, maire de Strasbourg, Alain Beretz, président de l'université, Jean Sibilia, doyen de la Faculté de médecine de Strasbourg, Frédérique Neau-Dufour, directrice du Centre Européen du Résistant-Déporté (site de l’ancien camp de Natzweiler-Struthof), Georges Y. Federmann, président du Cercle Menachem Taffel, ainsi que le Grand Rabbin René Gutman ont été informés de la découverte de préparations contenant des restes des victimes de l’anatomiste nazi August Hirt, indique un communiqué de la Ville de Strasbourg diffusé ce samedi soir.
"Cette découverte fait suite aux recherches menées par le docteur Raphael Toledano, au sujet du devenir des corps livrés à l'Institut d'anatomie pendant la Seconde Guerre mondiale. Raphael Toledano a retrouvé une lettre du professeur de médecine légale de la Faculté de médecine de Strasbourg, Camille Simonin, datant de 1952 et faisant mention de bocaux contenant des prélèvements effectués au cours des autopsies judiciaires réalisées sur les victimes juives de la chambre à gaz du Struthof. Les pièces retrouvées sont des éléments conservés par le Professeur Simonin à l'issue des autopsies judiciaires qu'il a réalisées à la demande des autorités militaires sur les restes des 86 victimes juives du Camp du Struthof pour établir les conditions ayant conduit à leur mise à mort délibérée", indique encore le communiqué.
"Ces éléments étaient conservés dans les collections de l'Institut de médecine légale (fermé au public). Le 9 juillet 2015, Raphael Toledano a pu identifier avec l’aide du directeur actuel de l'Institut de médecine légale de Strasbourg, le Pr. Jean-Sébastien Raul, les pièces suivantes:
- un bocal contenant des fragments de peau d'une victime de la chambre à gaz,
- deux éprouvettes renfermant le contenu de l'intestin et de l'estomac d’une victime (probablement la même),
- un galet matricule utilisé lors de l'incinération des corps au Camp de Natzweiler-Struthof", précise le communiqué.
"La correspondance entre les préparations retrouvées et la description qui en est faite dans la lettre de Camille Simonin de 1952 ne laisse place à aucun doute quant à l'origine commune des pièces. L’identité de la personne dont proviennent les pelures de pommes de terre est traçable par le numéro matricule et le numéro d'expertise sur les éprouvettes, puisqu'il s’agit de préparations constituées en vue de documenter les crimes commis au Struthof à la demande d’August Hirt".
"Les étiquettes identifient chaque pièce avec précision et font notamment état du matricule 107969, qui correspond au numéro qui fut tatoué au Camp d’Auschwitz sur l’avant-bras de Menachem Taffel, une des 86 victimes du projet de « collection de squelettes juifs » voulu par August Hirt, comme cela est confirmé par les archives du Camp d'Auschwitz".
"Il est d’ores et déjà entendu pour tous que ces pièces doivent être remises à la Communauté juive de Strasbourg, afin de faire l’objet d’une inhumation et de rejoindre les restes des victimes inhumés au lendemain de la guerre au cimetière israélite de Cronenbourg", dit enfin le communiqué de la Ville de Strasbourg.
August Hirt, dirigeait à partir de 1941 l'institut d'anatomie de la Reichsuniversität Strassburg, université nazie créée en Alsace annexée. L'Université de Strasbourg, sans lien avec l'université d'occupation, était elle, à ce moment-là, repliée à Clermont-Ferrand.
Jeune médecin, Raphael Toledano mène depuis des années des recherches sur les victimes du professeur Hirt. Il leur a consacré un film-documentaire
Narduccio- Général (Administrateur)
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