sdf entre 1933 1938 ?

On parle en France des sdf qui meurt dehors, mais sous le régime nazi entre 1933 et 1939,( hors période de la guerre), il existait des sdf qui vivaient dans la rue ?
Je sais que sous Staline, cela existait et dans les démocratie aussi.

J'ignore le sort des SDF durant l'occupation.

Par contre, j'ai vu un reportage sur arte concernant le sort des handicapés psy de la PGM, ils ont été abandonnés à leur sort et ont quasi tous disparus ... morts par abandon.

Merci pétain

Il y avait un service "social nazis",à mon avis, les plus jeunes ont dus se retrouver à travailler, comme manoeuvre dans des chantiers de grands travaux et dans des logements sociaux style caserne, avec menace de se retrouver dans un KZ.
Et ceux qui n'étaient pas en état de travailler, dans des asiles d'aliénés ou il ont du devenir fous vu les soins pratiqués, et au final être tués d'une facon ou un autre.

Dans ce cas ils auront été euthanasiés comme malades mentaux

Il faut bien voir que le régime nazi tenait les marginaux et les associaux - ce que devaient sans conteste être les SDF aux yeux de l'appareil nazi - en piètre estime (et c'est un euphémisme).

A mon avis tout ceux qui n'ont pas été en mesure de se resocialiser très vite ont dû être dirigés vers des services psychiatriques. Et on dû partager le triste sort des autres personnes "hébergées" par ces institutions.

Absolument my dear Baugnez;

Extrait de mes notes :

Les premières cibles furent les « faibles d’esprit » (un terme vague englobant tout, du retardé mental jusqu’à l’alcoolique), les idiots (âge mental 3 ans ; incapables d’apprendre à parler), les imbéciles (âge mental 7 ans ; capables d’activités supervisées), et les crétins (développement mental et physique interrompu ; dystrophie osseuse, nanisme, et déficience mentale). Il était suggéré qu’il existait une correspondance entre un bas niveau d’intelligence, l’immoralité, et le comportement criminel ; les problèmes sociaux de l’époque, la transgression des lois, la faiblesse, la pauvreté, étaient le résultat d’une dégénérescence raciale. La conclusion fut que « tous les criminels ne sont pas faibles d’esprit, mais que les faibles d’esprit sont tous des criminels potentiels. Que chaque femme faible d’esprit soit une prostituée potentielle est une réalité qui ne divisera personne »… Mais il n’y a pas que cela ; le racisme n’était pas loin : Les Slaves et les sud-Européens étaient considérés moins intelligents que les peuples blonds du Nord, quant aux Africains, ils étaient cantonnés « au bas de l’échelle de l’évolution ».

Eddy