D'où venez vous
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Charlemagne
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Re: D'où venez vous
Je suis de la région havraise. Mon père a lui des origines venant de l'Eure et ma mère de la banlieue rouennaise.
Mais dans des temps très poussés j'ai des origines polonaises.
Amicalement
Maquis Surcouf
Mais dans des temps très poussés j'ai des origines polonaises.
Amicalement
Maquis Surcouf
Maquis Surcouf- Lieutenant-colonel
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Localisation : Seine Maritime
Date d'inscription : 23/09/2008
Re: D'où venez vous
Ma ville de naissance:
La ville d’Enghien-les-Bains naît en 1850, sous l’impulsion de la loi.
Elle doit son nom à la seigneurie d’Enghien, près
de Mons, en Belgique. En 1689, le prince de Condé est alors seigneur
des terres de Montmorency. Il est également seigneur
d’Enghien-en-Hainaut. Il obtient du roi l’autorisation de changer le
nom de sa duché-pairie de Montmorency en celui d’Enghien. L’étang neuf
de Montmorency devient l’étang d’Enghien. Quelques années après la
Révolution, Montmorency retrouve son appellation d’origine, mais
l’étang conserve le nom d’Enghien. Aussi, lorsqu’un hameau se constitue
à cet endroit, on lui donnera naturellement le nom de Hameau d’Enghien.
En 1766, un prêtre oratorien de Montmorency, l’abbé Louis Cotte, découvre
la première source d’eau sulfureuse à proximité du lac. Le
premier établissement thermal est édifié en 1820. Jean-Baptiste
Peligot, administrateur de l’hôpital Saint-Louis, rachète
l’établissement thermal et fait aménager l’étang qui
devient lac... La ville peut adopter sa devise : « Dant robur
virtutemque fontes » (« Ces sources qui donnent force et courage
»). En 1823, on porte les eaux d’Enghien-les-Bains au
roi Louis XVIII qui guérit d’un ulcère à la jambe. La
nouvelle se répand, la réputation de la toute jeune station
thermale est faite. Le hameau devient un bourg à la mode où, pour
la bonne société parisienne, il est de bon ton de se rendre.
Enghien-les-Bains devient un lieu de cure et de divertissements. En
1846, le chemin de fer du nord dessert la ville.
De plus en plus de Parisiens viennent se promener aux abords du
lac, prendre les eaux ou se divertir. Le 7 août 1850,
l’Assemblée Nationale décide la création d’une nouvelle
commune qui prendra le nom d’Enghien-les-Bains. En 1863, les
anciens thermes sont remplacés par un nouvel et vaste édifice de
cures qui devient l’un des plus modernes d’Europe.
L’essor se poursuit sous le Second Empire où la fête est
permanente (concerts, bals, feux d’artifices toutes les
semaines, canotage sur le lac...).
De nombreuses personnalités
s’installent dans les luxueuses demeures construites au bord
du lac : la cousine de l’Empereur, la princesse Mathilde (à
Saint-Gratien), le publiciste Emile de Girardin, le conservateur du
musée du Louvre Frédéric Reiset, le peintre Ingres, le compositeur
Clairville L’empereur Napoléon III honore de sa
présence les fêtes grandioses données par sa cousine sur le lac.
Les premiers jeux qui apparaissent à Enghien-les-Bains vers 1864,
au jardin des Roses, sont encore bien sages (toupies, quilles et
billard). Mais bientôt, sous l’impulsion du journaliste
Hippolyte de Villemessant, fondateur du Figaro, se crée un cercle
où l’on joue au jeu des petits chevaux. Un premier Kursaal
(casino) sort de terre, jamais achevé. La guerre de 1870 est passée
par là, les Prussiens occupant Enghien-les-Bains y ont commis
d’importantes dégradations. En 1875, Jeanne Bourgeois naît à
Enghien-les-Bains. Elle connaîtra la gloire sur scène sous le
surnom de Mistinguett.
La ville s’est développée tout au long du XIXe siècle
selon un modèle atypique qui résulte de l’essor de son
activité thermale. Deux axes de communication orthogonaux et
rectilignes dessinent sa trame : la route d’Argenteuil à
Montmorency, actuelle rue du Général-de-Gaulle, et la voie ferrée
de la compagnie des chemins de fer du nord, ouverte en 1846. Depuis
2003, la Ville a engagé une procédure de création de Zone de
protection du patrimoine architectural, urbain et paysager afin
d’étendre le périmètre de protection aux nombreux quartiers
de demeures à l’architecture remarquables (styles Napoléon
III, Haussmannien, éclectique, Art Nouveau).
Enghien-les-Bains a préservé une architecture de station thermale
typique du XIXe siècle et de la Belle-Époque. En parcourant la
ville, de nombreux édifices publics et maisons particulières
perpétuent le charme de la ville : châteaux néogothiques, chalets
suisses, chaumières de style normand, villas néoclassiques avec
leurs toitures à la Mansart, immeubles Second Empire, ornementation
Art Nouveau
bin voila!
La ville d’Enghien-les-Bains naît en 1850, sous l’impulsion de la loi.
Elle doit son nom à la seigneurie d’Enghien, près
de Mons, en Belgique. En 1689, le prince de Condé est alors seigneur
des terres de Montmorency. Il est également seigneur
d’Enghien-en-Hainaut. Il obtient du roi l’autorisation de changer le
nom de sa duché-pairie de Montmorency en celui d’Enghien. L’étang neuf
de Montmorency devient l’étang d’Enghien. Quelques années après la
Révolution, Montmorency retrouve son appellation d’origine, mais
l’étang conserve le nom d’Enghien. Aussi, lorsqu’un hameau se constitue
à cet endroit, on lui donnera naturellement le nom de Hameau d’Enghien.
En 1766, un prêtre oratorien de Montmorency, l’abbé Louis Cotte, découvre
la première source d’eau sulfureuse à proximité du lac. Le
premier établissement thermal est édifié en 1820. Jean-Baptiste
Peligot, administrateur de l’hôpital Saint-Louis, rachète
l’établissement thermal et fait aménager l’étang qui
devient lac... La ville peut adopter sa devise : « Dant robur
virtutemque fontes » (« Ces sources qui donnent force et courage
»). En 1823, on porte les eaux d’Enghien-les-Bains au
roi Louis XVIII qui guérit d’un ulcère à la jambe. La
nouvelle se répand, la réputation de la toute jeune station
thermale est faite. Le hameau devient un bourg à la mode où, pour
la bonne société parisienne, il est de bon ton de se rendre.
Enghien-les-Bains devient un lieu de cure et de divertissements. En
1846, le chemin de fer du nord dessert la ville.
De plus en plus de Parisiens viennent se promener aux abords du
lac, prendre les eaux ou se divertir. Le 7 août 1850,
l’Assemblée Nationale décide la création d’une nouvelle
commune qui prendra le nom d’Enghien-les-Bains. En 1863, les
anciens thermes sont remplacés par un nouvel et vaste édifice de
cures qui devient l’un des plus modernes d’Europe.
L’essor se poursuit sous le Second Empire où la fête est
permanente (concerts, bals, feux d’artifices toutes les
semaines, canotage sur le lac...).
De nombreuses personnalités
s’installent dans les luxueuses demeures construites au bord
du lac : la cousine de l’Empereur, la princesse Mathilde (à
Saint-Gratien), le publiciste Emile de Girardin, le conservateur du
musée du Louvre Frédéric Reiset, le peintre Ingres, le compositeur
Clairville L’empereur Napoléon III honore de sa
présence les fêtes grandioses données par sa cousine sur le lac.
Les premiers jeux qui apparaissent à Enghien-les-Bains vers 1864,
au jardin des Roses, sont encore bien sages (toupies, quilles et
billard). Mais bientôt, sous l’impulsion du journaliste
Hippolyte de Villemessant, fondateur du Figaro, se crée un cercle
où l’on joue au jeu des petits chevaux. Un premier Kursaal
(casino) sort de terre, jamais achevé. La guerre de 1870 est passée
par là, les Prussiens occupant Enghien-les-Bains y ont commis
d’importantes dégradations. En 1875, Jeanne Bourgeois naît à
Enghien-les-Bains. Elle connaîtra la gloire sur scène sous le
surnom de Mistinguett.
Le premier casino est inauguré en 1878.
En 1901, la réalisation d’un casino spectaculaire
s’engage : la proue d’un immense voilier blanc qui
s’avance sur le lac, avec salle de bal, théâtre, grotte
artificielle, café Mais la construction sera remplacée en
1909 par les bâtiments qui supportent la structure actuelle. Le
théâtre est reconstruit, il possède désormais une salle à
l’italienne. En 1913, les salles de jeux comptabilisent deux
cent mille entrées. Pendant la première guerre mondiale, un hôpital
militaire est installé dans les bâtiments du casino qui a cessé ses
activités habituelles.
En 1919, l’Assemblée Nationale vote une loi interdisant
les jeux de hasard dans un rayon de 100 km autour de Paris.
Enghien-les-Bains est sévèrement frappée, son activité périclite.
Il faudra attendre 1931 pour que la loi soit assouplie.
En 1935, un nouvel établissement thermal remplace le précédent
devenu obsolète. Il subsistera jusqu’à l’orée des
années 2000.
Pendant la seconde guerre mondiale, Enghien-les-Bains servira de
cantonnement régulier aux régiments allemands de passage. La ville
sera également le siège d’une Kommandantur régionale. Au
moment de la Libération, elle sera le théâtre de violents
affrontements entre les forces allemandes et des éléments de la
seconde division blindée du général Leclerc, appuyés par la
Résistance locale.
En 1988, le groupe Lucien Barrière obtient la concession de
l’établissement thermal et du casino. Quelques années plus
tard, il est autorisé à exploiter des machines à sous. Les recettes
générées permettront la restructuration complète des salles de jeux
et la construction d’un nouvel établissement de 13 000 m2
dédié au bien-être. De son côté, la ville procédera à
l’édification d’un Centre des arts, espace
pluridisciplinaire tourné vers les arts de la scène, les arts
numériques et les arts plastiques.
La ville s’est développée tout au long du XIXe siècle
selon un modèle atypique qui résulte de l’essor de son
activité thermale. Deux axes de communication orthogonaux et
rectilignes dessinent sa trame : la route d’Argenteuil à
Montmorency, actuelle rue du Général-de-Gaulle, et la voie ferrée
de la compagnie des chemins de fer du nord, ouverte en 1846. Depuis
2003, la Ville a engagé une procédure de création de Zone de
protection du patrimoine architectural, urbain et paysager afin
d’étendre le périmètre de protection aux nombreux quartiers
de demeures à l’architecture remarquables (styles Napoléon
III, Haussmannien, éclectique, Art Nouveau).
Enghien-les-Bains a préservé une architecture de station thermale
typique du XIXe siècle et de la Belle-Époque. En parcourant la
ville, de nombreux édifices publics et maisons particulières
perpétuent le charme de la ville : châteaux néogothiques, chalets
suisses, chaumières de style normand, villas néoclassiques avec
leurs toitures à la Mansart, immeubles Second Empire, ornementation
Art Nouveau
bin voila!
Re: D'où venez vous
Tu n'aurais pas oublié quelque chose ?
Clem- Commandant
- Nombre de messages : 313
Age : 33
Localisation : Finistère
Date d'inscription : 10/11/2008
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Sujets similaires
» Venez voir ceci avant de prendre le volant svp bien.
» VENEZ VOIR !!
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