SGM Goriounov

SGM Goriounov

Longueur : 1,12 m
Poids (arme): 13,5 kg
Poids (affût): 23,1 kg
Calibre: 7,72 mm
Canon: 719 mm
Rayures: 4 d
Fonctionnement: Emprunt de gaz
Alimentation: Bandes
Refroidissement: Air
Cadence de tir: 650 coups/min
Vitesse initiale: 823 m/s
Hausse: 2 000 m


La première mitrailleuse moyenne adoptée par la Russie était une Maxim à refroidissement à eau qui entra en service en 1910. Elle y était encore au début de la Seconde Guerre mondiale.
Mais dès 1942, il devint clair que les immenses armées soviétiques ne pouvaient s'armer et compenser leurs pertes antérieures qu'avec des armes produites économiquement.

Dans cette optique, la nouvelle mitrailleuse qui fut conçue par Goriounov était alimentée par bandes, fonctionnait par emprunt de gaz et était de construction simple et robuste. Dès que le premier coup était tiré, une partie des gaz passait par un évent pratiqué dans le canon et faisait reculer le piston, lequel entraînait avec lui la glissière. Après le premier mouvement de la glissière, le déverrouillage avait lieu, ce qui permettait aux pièces mobiles de reculer en comprimant le ressort récupérateur. Pendant le recul, une paire de griffes retirait la cartouche suivante de la bande d'où elle était placée dans un guide en attendant le retour de la culasse mobile qui l'introduisait ensuite dans la chambre. Ce dispositif quelque peu compliqué était rendu nécessaire par la cartouche à bourrelet qui ne pouvait être retirée de la bande par l'avant. Quand la culasse mobile approchait de sa position avant, une came l'obligeait à se déplacer légèrement vers la droite où elle s'engageait dans un logement de la carcasse et se trouvait donc verrouillée avant le départ du coup. Ce système était efficace, mais supposait que la face avant de la culasse mobile fût bloquée sous un angle tel qu'elle pût fournir l'appui voulu au culot de la cartouche.

Le refroidissement était réalisé par l'utilisation d'un canon très lourd dont l'âme était chromée. Ce canon pouvait être chargé très rapidement et permettait donc à la pièce de fonctionner de façon presque continuelle pendant de longues périodes, sans surchauffe excessive. Bien qu'en 1945, un grand nombre de ces armes eût été fabriqué, la vieille Maxim demeura en service jusqu'à la fin de la guerre.
La pièce était pourvue à l'origine d'un affût très senblable à l'affût Sokolov à petites roues qui équipait les premières Maxim. L'affût était pourvu d'un bouclier amovible, mais il existe un modèle plus récent équipé d'une flèche tibullaire métallique en U. En fait, toutes les pièces s'adâptaient à tous les affûts.

Cette mitrailleuse pouvait également être utilisée à bord de véhicules. Pour se faire, elle est équipée par une armature spéciale munie d'un plateau sur lequel repose la caissette à munitions et d'un récipient destiné à reccueillir les douilles. Elle est en outre pourvue d'une crosse rétractable.
La Goriounov s'est montrée digne de confiance et a été largement utilisée par les pays du bloc communiste. Elle a été fabriquée et employée en grand nombre par les Chinois et beaucoup d'exemplaires furent utilisés au Viet Nam.

Source : Connaissances de l'Histoire, Hachette, n° 25, juin 1980


PS : Comme on me l'a fait pertinement remarqué dans le topic consacré aux blindés, mes articles manquent de photos. Je préfère le dire tout de suite, j'ai un mal fou à me servir des hébergeurs d'image sur les forums de manière autodidacte et autonome. Je suis davantage, il faut le reconnaître, spécialisé dans la rédaction écrite. Je vous prie de bien vouloir m'en excuse et vous promet d'essayer de remédier à ce problème personnel.

Bien cordialement

Tu es sûr que ça s'appelle comme ça ? Avec Google, je n'ai rien trouvé en rapport avec des mitrailleuses en cherchant "Goriounov".

Ave Psychopompos, tu peux essayer avec l'orthographe suivante : SGM Goryunov

Amicalement.

Khrasnaïa Armaiïa Kamaïa ! (l'Armée Rouge est la plus forte !)

Spassiba tovaritch,ça marche !

Une image :