Interview de Léon Degrelle
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Laurent "Pink panth
Charlemagne
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Interview de Léon Degrelle
Pourquoi j'ai cru en Hitler
Léon Degrelle
Interview, 1981
Pouvez-vous nous raconter votre première rencontre avec Hitler?
Elle a eu lieu durant l'été de 1933. J'avais déjà assisté à un meeting du Chancelier qui s'était tenu peu de temps après la prise du pouvoir et j'avais été vivement impressionné par l'extraordinaire succès populaire que rencontrait le nouveau maître de l'Allemagne.
L'avenir de ce pays intéressait directement le responsable politique belge que j'étais alors et les souvenirs de la Première Guerre mondiale m'inclinaient à une certaine méfiance. Je fis donc un voyage privé en Allemagne, accompagné de mon épouse et de quelques amis rexistes. Nous étions à peine arrivés à Berlin que nous reçûmes une invitation à déjeuner de Ribbentrop, qui dirigeait la politique étrangère du Reich. Ce déjeuner fut suivi d'une invitation à prendre le thé chez le Führer lui-même. Je dois vous dire que je n'ai pas eu le temps d'apprécier le thé en question. J'ai subi ce jour-là un véritable coup de foudre: Hitler et moi avons été littéralement passionnés l'un par l'autre. Hitler n'était pas un homme comme les autres, il ne ressemblait en rien aux politiciens que j'avais eu l'occasion de rencontrer jusque-là. C'était un homme extrêmement simple, vêtu simplement, parlant simplement, très calme, contrairement à tout ce qu'on a pu raconter. Il était plein d'humour et très drôle dans sa conversation. Sur toutes les questions, politiques, économiques, sociales ou culturelles, il était porteur de vues absolument neuves, qu'il exprimait avec une clarté et une conviction qui entraînaient l'adhésion de ses auditeurs. Il savait conquérir les individus et les foules par le rayonnement étrange de sa personnalité. Il y avait quelque chose de génial chez lui, c'est ce qui lui a permis, simple caporal autrichien d'extraction obscure, de conquérir le pouvoir, de sortir l'Allemagne de l'une des crises les plus terribles de son histoire et d'engager son pays dans un conflit titanesque, où il faudra la coalition de toutes les puissances du monde pour réussir à le vaincre. [Image: Léon Degrelle.]
Les historiens des siècles futurs seront bien obligés, quand les passions se seront apaisées, de lui reconnaître l'importance qui lui revient dans l'histoire du 20ème siècle. Il aura marqué l'histoire autant que Napoléon, même si sa tentative gigantesque a échoué.
Ne craignez-vous pas de choquer l'immense majorité des gens en employant le mot «génie» à propos d'un homme qu'on considère aujourd'hui comme un redoutable criminel?
Il est grand temps de rétablir la vérité à ce propos. La justice du procès de Nuremberg n'était qu'une parodie de justice dictée par les vainqueurs. Les chefs d'accusation de complot, et de complot contre la paix, sont particulièrement grotesques quand on sait comment les bolcheviks sont arrivés au pouvoir en Russie, comment l'URSS s'est partagé la Pologne avec Hitler en 1939 et quand on rappelle que ce sont la France et l'Angleterre qui ont déclaré la guerre à l'Allemagne en septembre 1939, après que celle-ci, je l'admets, eût attaqué la Pologne, avec la bénédiction du camarade Staline. En matière de crimes de guerre, les Alliés feraient bien de regarder ce qu'ils ont fait eux-mêmes avant d'accabler les Allemands. Les bombardements de populations civiles à Dresde, à Tokyo et à Hiroshima ou Nagasaki n'ont pas valu à MM. Churchill, Roosevelt et Truman la vindicte de la conscience universelle. Les massacres de civils réalisés en Allemagne en 1945, notamment celui de Freudenstadt, sont à condamner au même titre que celui d'Oradour, et que dire de la livraison des Cosaques à Staline par les Anglais? N'insistons pas sur le sort qui fut réservé aux Croates par leurs «libérateurs» serbes. La plus grave accusation portée contre l'Allemagne nationale-socialiste est celle de «crimes contre l'humanité» et se rapporte principalement aux exactions et aux massacres perpétrés contre les Juifs. M'étant constamment battu sur le front de l'Est, je n'ai pas de témoignage personnel à apporter à ce sujet, mais je vous renvoie aux travaux très nombreux de ce qu'on appelle aujourd'hui l'école «révisionniste». On ne peut de toute manière juger Hitler et le national-socialisme de ce seul point de vue. Est-ce que les crimes et les génocides autrement considérables qu'ont réalisés les Soviétiques sous Staline et leurs émules en Chine ou en Indochine tout récemment suscitent beaucoup d'états d'âme chez les gens qui se proclament encore aujourd'hui communistes?
Quels sont les aspects qui vous ont initialement le plus frappé dans la politique hitlérienne?
Ce fut tout d'abord son extraordinaire efficacité. Hitler héritait d'un pays ruiné, comptant six millions et demi de chômeurs. En l'espace de trois ans, il l'avait tiré de la crise, bien mieux que n'avait pu le faire Roosevelt pour l'Amérique avec sa politique du New Deal, et, contrairement à une légende tenace, ce n'est pas en lançant dès 1933 une politique de réarmement, qui n'interviendra qu'à partir de 1937, mais en ayant recours à des solutions simples telles que le lancement d'une politique de grands travaux, l'établissement du service du travail pour les jeunes, la mise en œuvre d'une politique sociale qui n'avait alors aucun équivalent en Europe. Congés payés, logements ouvriers, diffusion de la voiture populaire, loisirs organisés, autant de nouveautés qui attachèrent jusqu'à la fin l'immense majorité du peuple allemand à celui qu'il s'était donné pour chef. Il faut en effet rappeler que la victoire politique de Hitler fut obtenue par les voies les plus démocratiques qui soient. Hitler est devenu Chancelier du Reich dans la légalité: toutes les grandes décisions qu'il a prises, le départ de la SDN, la confusion sur son nom des fonctions de chancelier et de président après la mort de Hindenburg, ont été confirmées par des plébiscites au cours desquels il a obtenu des majorités écrasantes et il est vain de prétendre que les Allemands votaient sous la terreur. En janvier 1935, le plébiscite de la Sarre s'est déroulé sous contrôle international et Hitler n'a même pas pu faire un discours sur ce territoire avant le scrutin, ce qui n'a pas empêché les Sarrois de se prononcer à 91 % pour le rattachement à l'Allemagne.
J'étais à Vienne au moment de l'Anschluss et je peux vous dire à quel point il fut accepté dans l'enthousiasme par le peuple autrichien, dont les dirigeants sociaux-démocrates réclamaient déjà, en 1919, la réunion à l'Allemagne interdite par les traités. Les vainqueurs de la Première Guerre mondiale s'étaient faits les champions du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, à condition que cela ne risquât pas de favoriser l'Allemagne vaincue. Une telle hypocrisie ne pouvait durer bien longtemps.
Le national-socialisme apparaît comme un avatar du nationalisme allemand et comme l'héritier du pangermanisme du début du siècle. Il est surprenant qu'il ait pu séduire les étrangers, en l'occurrence un Belge tel que vous.
Il y avait dans le national-socialisme, c'est vrai, une dimension étroitement allemande héritée du 19ème siècle et de l'esprit de revanche qu'avait engendré le traité de Versailles, mais, selon moi, Hitler était à même d'aller bien au-delà de ces conceptions étriquées.
Pour lui, l'Allemagne ne fut qu'un instrument au même titre que la France de 1800 ne fut qu'un instrument pour Napoléon. Ce dernier était à moitié italien, alors que Hitler était Autrichien ; l'un comme l'autre, ils ont voulu réaliser un rêve impérial qui devait logiquement dépasser les frontières étriquées de leur pays d'adoption. J'ai posé un jour la question à Hitler: je lui ai demandé ce qu'il était, s'il était allemand ou européen et il m'a fait cette réponse tout à fait surprenante en me disant: «Je suis grec ...». Il voulait dire par là à quel point il se sentait l'héritier de toute la culture européenne, vieille de trois mille ans, bâtie sur ce vaste espace qui va des forêts germaniques aux côtes méditerranéennes.
Il ne m'a pas caché à quel point il accordait peu d'intérêt aux recherches archéologiques, qui constituaient la manie de Himmler et des gens de l'Ahnenerbe qui cherchaient à privilégier les origines germaniques. Avec un peu plus de temps et poussé par un nombre grandissant d'Européens qui, à la faveur de la guerre, avaient découvert la révolution nationale-socialiste, il aurait dépassé le cadre étroitement germanique pour réaliser une véritable révolution à l'échelle du continent.
A la fin de la guerre, la moitié des effectifs de la Waffen SS était d'origine non allemande et regroupait des représentants de trente nationalités différentes. C'était l'Armée politique du national-socialisme qui était en train de s'européaniser et cela n'aurait pas été sans d'importantes conséquences politiques à moyen terme. Tout cela ne pouvait convenir aux militaires allemands de la caste traditionnelle des officiers prussiens, passéistes et arrogants, qui n'avaient rien compris à l'enjeu du combat que nous avions engagé.
Cette collaboration militaire semble cependant difficilement admissible. L'Allemagne était pour la Belgique ou pour la France l'ennemi de 1940?
Bien sûr, mais nous étions persuadés, surtout après les formidables succès obtenus jusqu'en 1942, que l'Europe allait être longtemps sous l'hégémonie allemande. Dans cette perspective, si nous voulions avoir notre mot à dire dans l'avenir de cette Europe nouvelle, nous devions participer, au même titre que les Allemands, à la croisade contre l'ennemi commun bolchevik. La force d'avenir au sein de l'Armée allemande, c'était la Waffen SS, un magnifique corps d'élite vers lequel nous nous sommes tout naturellement tournés, désireux que nous étions de nous battre pour une cause véritablement révolutionnaire et non pour le vieux conservatisme des vieilles droites de nos différents pays d'origine.
Vous étiez le leader d'un mouvement nationaliste belge qui se réclamait du catholicisme. N'y a-t-il pas une contradiction avec votre engagement aux cotés des armées hitlériennes?
On se trompe là aussi à propos de Hitler. Il était intensément croyant et invoquait souvent le nom de Dieu. Il était de formation chrétienne, il avait même été enfant de chœur et chantre à l'église de sa paroisse. Certains leaders nationaux-socialistes étaient hostiles à l'Eglise, notamment Bormann et Himmler, pour ne pas parler bien sûr de Rosenberg, mais leur influence sur Hitler était à peu près nulle. Il ne prenait pas très au sérieux les recherches de Himmler sur les anciennes religions germaniques et sa politique fut très favorable à l'Eglise catholique, même si celle-ci fournit ensuite les opposants les plus déterminés au régime.
Je l'ai rencontré un matin, alors que je m'apprêtais à aller communier et quand je lui fis part de mon intention -- j'aimais ainsi provoquer l'agacement de mes interlocuteurs allemands, c'était une manière d'exprimer mon indépendance à leur égard -, il n'en fut pas du tout surpris et me répondit que sa mère aurait aimé m'accompagner si elle avait été encore vivante. Il était très discret à ce sujet mais portait un véritable culte au souvenir de sa mère, et ce qu'a raconté à ce sujet Kubizek dans ses Mémoires est très révélateur. Ma religion ne me semblait nullement contradictoire avec mon adhésion aux principes et aux idées avancées par Hitler, et il le comprenait fort bien, au point qu'il me fit un jour cette déclaration: «Si j'avais eu un fils, j'aurais aimé qu'il fût comme vous ...»
Vous parlez des sentiments «européens» de Hitler. Cela surprend quelque peu quand on évoque son attitude à l'égard de la France et de l'Angleterre.
Elle ne fait que confirmer ce que j'avance. En 1940, il a accordé à une France totalement vaincue et écrasée des conditions d'armistice incroyablement favorables si on les compare à celles qui avaient été imposées à l'Allemagne en novembre 1918, à un moment où pas un pouce du territoire allemand n'était encore occupé par les armées alliées victorieuses.
Pour ce qui est de l'Angleterre, Hitler a cherché à la ménager le plus longtemps possible dans la mesure où il a toujours espéré arriver avec elle à un compromis par lequel elle lui aurait laissé les mains libres pour faire l'unité européenne autour de l'Allemagne, celle-ci lui laissant la maîtrise des mers et de son empire colonial. Pour Hitler, les Anglais étaient des Germains et devaient pour cette raison finir par s'entendre avec les Allemands. Certains l'avaient compris, mais pas Churchill, qui était un homme du passé et qui ne réalisa pas que l'Angleterre signait sa propre perte en poursuivant cette guerre qui n'allait servir qu'aux puissances extra-européennes. Ce qu'est devenue aujourd'hui l'Angleterre me dispense de tout commentaire supplémentaire, quand on pense à ce qu'elle fut.
Léon Degrelle
Interview, 1981
Pouvez-vous nous raconter votre première rencontre avec Hitler?
Elle a eu lieu durant l'été de 1933. J'avais déjà assisté à un meeting du Chancelier qui s'était tenu peu de temps après la prise du pouvoir et j'avais été vivement impressionné par l'extraordinaire succès populaire que rencontrait le nouveau maître de l'Allemagne.
L'avenir de ce pays intéressait directement le responsable politique belge que j'étais alors et les souvenirs de la Première Guerre mondiale m'inclinaient à une certaine méfiance. Je fis donc un voyage privé en Allemagne, accompagné de mon épouse et de quelques amis rexistes. Nous étions à peine arrivés à Berlin que nous reçûmes une invitation à déjeuner de Ribbentrop, qui dirigeait la politique étrangère du Reich. Ce déjeuner fut suivi d'une invitation à prendre le thé chez le Führer lui-même. Je dois vous dire que je n'ai pas eu le temps d'apprécier le thé en question. J'ai subi ce jour-là un véritable coup de foudre: Hitler et moi avons été littéralement passionnés l'un par l'autre. Hitler n'était pas un homme comme les autres, il ne ressemblait en rien aux politiciens que j'avais eu l'occasion de rencontrer jusque-là. C'était un homme extrêmement simple, vêtu simplement, parlant simplement, très calme, contrairement à tout ce qu'on a pu raconter. Il était plein d'humour et très drôle dans sa conversation. Sur toutes les questions, politiques, économiques, sociales ou culturelles, il était porteur de vues absolument neuves, qu'il exprimait avec une clarté et une conviction qui entraînaient l'adhésion de ses auditeurs. Il savait conquérir les individus et les foules par le rayonnement étrange de sa personnalité. Il y avait quelque chose de génial chez lui, c'est ce qui lui a permis, simple caporal autrichien d'extraction obscure, de conquérir le pouvoir, de sortir l'Allemagne de l'une des crises les plus terribles de son histoire et d'engager son pays dans un conflit titanesque, où il faudra la coalition de toutes les puissances du monde pour réussir à le vaincre. [Image: Léon Degrelle.]
Les historiens des siècles futurs seront bien obligés, quand les passions se seront apaisées, de lui reconnaître l'importance qui lui revient dans l'histoire du 20ème siècle. Il aura marqué l'histoire autant que Napoléon, même si sa tentative gigantesque a échoué.
Ne craignez-vous pas de choquer l'immense majorité des gens en employant le mot «génie» à propos d'un homme qu'on considère aujourd'hui comme un redoutable criminel?
Il est grand temps de rétablir la vérité à ce propos. La justice du procès de Nuremberg n'était qu'une parodie de justice dictée par les vainqueurs. Les chefs d'accusation de complot, et de complot contre la paix, sont particulièrement grotesques quand on sait comment les bolcheviks sont arrivés au pouvoir en Russie, comment l'URSS s'est partagé la Pologne avec Hitler en 1939 et quand on rappelle que ce sont la France et l'Angleterre qui ont déclaré la guerre à l'Allemagne en septembre 1939, après que celle-ci, je l'admets, eût attaqué la Pologne, avec la bénédiction du camarade Staline. En matière de crimes de guerre, les Alliés feraient bien de regarder ce qu'ils ont fait eux-mêmes avant d'accabler les Allemands. Les bombardements de populations civiles à Dresde, à Tokyo et à Hiroshima ou Nagasaki n'ont pas valu à MM. Churchill, Roosevelt et Truman la vindicte de la conscience universelle. Les massacres de civils réalisés en Allemagne en 1945, notamment celui de Freudenstadt, sont à condamner au même titre que celui d'Oradour, et que dire de la livraison des Cosaques à Staline par les Anglais? N'insistons pas sur le sort qui fut réservé aux Croates par leurs «libérateurs» serbes. La plus grave accusation portée contre l'Allemagne nationale-socialiste est celle de «crimes contre l'humanité» et se rapporte principalement aux exactions et aux massacres perpétrés contre les Juifs. M'étant constamment battu sur le front de l'Est, je n'ai pas de témoignage personnel à apporter à ce sujet, mais je vous renvoie aux travaux très nombreux de ce qu'on appelle aujourd'hui l'école «révisionniste». On ne peut de toute manière juger Hitler et le national-socialisme de ce seul point de vue. Est-ce que les crimes et les génocides autrement considérables qu'ont réalisés les Soviétiques sous Staline et leurs émules en Chine ou en Indochine tout récemment suscitent beaucoup d'états d'âme chez les gens qui se proclament encore aujourd'hui communistes?
Quels sont les aspects qui vous ont initialement le plus frappé dans la politique hitlérienne?
Ce fut tout d'abord son extraordinaire efficacité. Hitler héritait d'un pays ruiné, comptant six millions et demi de chômeurs. En l'espace de trois ans, il l'avait tiré de la crise, bien mieux que n'avait pu le faire Roosevelt pour l'Amérique avec sa politique du New Deal, et, contrairement à une légende tenace, ce n'est pas en lançant dès 1933 une politique de réarmement, qui n'interviendra qu'à partir de 1937, mais en ayant recours à des solutions simples telles que le lancement d'une politique de grands travaux, l'établissement du service du travail pour les jeunes, la mise en œuvre d'une politique sociale qui n'avait alors aucun équivalent en Europe. Congés payés, logements ouvriers, diffusion de la voiture populaire, loisirs organisés, autant de nouveautés qui attachèrent jusqu'à la fin l'immense majorité du peuple allemand à celui qu'il s'était donné pour chef. Il faut en effet rappeler que la victoire politique de Hitler fut obtenue par les voies les plus démocratiques qui soient. Hitler est devenu Chancelier du Reich dans la légalité: toutes les grandes décisions qu'il a prises, le départ de la SDN, la confusion sur son nom des fonctions de chancelier et de président après la mort de Hindenburg, ont été confirmées par des plébiscites au cours desquels il a obtenu des majorités écrasantes et il est vain de prétendre que les Allemands votaient sous la terreur. En janvier 1935, le plébiscite de la Sarre s'est déroulé sous contrôle international et Hitler n'a même pas pu faire un discours sur ce territoire avant le scrutin, ce qui n'a pas empêché les Sarrois de se prononcer à 91 % pour le rattachement à l'Allemagne.
J'étais à Vienne au moment de l'Anschluss et je peux vous dire à quel point il fut accepté dans l'enthousiasme par le peuple autrichien, dont les dirigeants sociaux-démocrates réclamaient déjà, en 1919, la réunion à l'Allemagne interdite par les traités. Les vainqueurs de la Première Guerre mondiale s'étaient faits les champions du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, à condition que cela ne risquât pas de favoriser l'Allemagne vaincue. Une telle hypocrisie ne pouvait durer bien longtemps.
Le national-socialisme apparaît comme un avatar du nationalisme allemand et comme l'héritier du pangermanisme du début du siècle. Il est surprenant qu'il ait pu séduire les étrangers, en l'occurrence un Belge tel que vous.
Il y avait dans le national-socialisme, c'est vrai, une dimension étroitement allemande héritée du 19ème siècle et de l'esprit de revanche qu'avait engendré le traité de Versailles, mais, selon moi, Hitler était à même d'aller bien au-delà de ces conceptions étriquées.
Pour lui, l'Allemagne ne fut qu'un instrument au même titre que la France de 1800 ne fut qu'un instrument pour Napoléon. Ce dernier était à moitié italien, alors que Hitler était Autrichien ; l'un comme l'autre, ils ont voulu réaliser un rêve impérial qui devait logiquement dépasser les frontières étriquées de leur pays d'adoption. J'ai posé un jour la question à Hitler: je lui ai demandé ce qu'il était, s'il était allemand ou européen et il m'a fait cette réponse tout à fait surprenante en me disant: «Je suis grec ...». Il voulait dire par là à quel point il se sentait l'héritier de toute la culture européenne, vieille de trois mille ans, bâtie sur ce vaste espace qui va des forêts germaniques aux côtes méditerranéennes.
Il ne m'a pas caché à quel point il accordait peu d'intérêt aux recherches archéologiques, qui constituaient la manie de Himmler et des gens de l'Ahnenerbe qui cherchaient à privilégier les origines germaniques. Avec un peu plus de temps et poussé par un nombre grandissant d'Européens qui, à la faveur de la guerre, avaient découvert la révolution nationale-socialiste, il aurait dépassé le cadre étroitement germanique pour réaliser une véritable révolution à l'échelle du continent.
A la fin de la guerre, la moitié des effectifs de la Waffen SS était d'origine non allemande et regroupait des représentants de trente nationalités différentes. C'était l'Armée politique du national-socialisme qui était en train de s'européaniser et cela n'aurait pas été sans d'importantes conséquences politiques à moyen terme. Tout cela ne pouvait convenir aux militaires allemands de la caste traditionnelle des officiers prussiens, passéistes et arrogants, qui n'avaient rien compris à l'enjeu du combat que nous avions engagé.
Cette collaboration militaire semble cependant difficilement admissible. L'Allemagne était pour la Belgique ou pour la France l'ennemi de 1940?
Bien sûr, mais nous étions persuadés, surtout après les formidables succès obtenus jusqu'en 1942, que l'Europe allait être longtemps sous l'hégémonie allemande. Dans cette perspective, si nous voulions avoir notre mot à dire dans l'avenir de cette Europe nouvelle, nous devions participer, au même titre que les Allemands, à la croisade contre l'ennemi commun bolchevik. La force d'avenir au sein de l'Armée allemande, c'était la Waffen SS, un magnifique corps d'élite vers lequel nous nous sommes tout naturellement tournés, désireux que nous étions de nous battre pour une cause véritablement révolutionnaire et non pour le vieux conservatisme des vieilles droites de nos différents pays d'origine.
Vous étiez le leader d'un mouvement nationaliste belge qui se réclamait du catholicisme. N'y a-t-il pas une contradiction avec votre engagement aux cotés des armées hitlériennes?
On se trompe là aussi à propos de Hitler. Il était intensément croyant et invoquait souvent le nom de Dieu. Il était de formation chrétienne, il avait même été enfant de chœur et chantre à l'église de sa paroisse. Certains leaders nationaux-socialistes étaient hostiles à l'Eglise, notamment Bormann et Himmler, pour ne pas parler bien sûr de Rosenberg, mais leur influence sur Hitler était à peu près nulle. Il ne prenait pas très au sérieux les recherches de Himmler sur les anciennes religions germaniques et sa politique fut très favorable à l'Eglise catholique, même si celle-ci fournit ensuite les opposants les plus déterminés au régime.
Je l'ai rencontré un matin, alors que je m'apprêtais à aller communier et quand je lui fis part de mon intention -- j'aimais ainsi provoquer l'agacement de mes interlocuteurs allemands, c'était une manière d'exprimer mon indépendance à leur égard -, il n'en fut pas du tout surpris et me répondit que sa mère aurait aimé m'accompagner si elle avait été encore vivante. Il était très discret à ce sujet mais portait un véritable culte au souvenir de sa mère, et ce qu'a raconté à ce sujet Kubizek dans ses Mémoires est très révélateur. Ma religion ne me semblait nullement contradictoire avec mon adhésion aux principes et aux idées avancées par Hitler, et il le comprenait fort bien, au point qu'il me fit un jour cette déclaration: «Si j'avais eu un fils, j'aurais aimé qu'il fût comme vous ...»
Vous parlez des sentiments «européens» de Hitler. Cela surprend quelque peu quand on évoque son attitude à l'égard de la France et de l'Angleterre.
Elle ne fait que confirmer ce que j'avance. En 1940, il a accordé à une France totalement vaincue et écrasée des conditions d'armistice incroyablement favorables si on les compare à celles qui avaient été imposées à l'Allemagne en novembre 1918, à un moment où pas un pouce du territoire allemand n'était encore occupé par les armées alliées victorieuses.
Pour ce qui est de l'Angleterre, Hitler a cherché à la ménager le plus longtemps possible dans la mesure où il a toujours espéré arriver avec elle à un compromis par lequel elle lui aurait laissé les mains libres pour faire l'unité européenne autour de l'Allemagne, celle-ci lui laissant la maîtrise des mers et de son empire colonial. Pour Hitler, les Anglais étaient des Germains et devaient pour cette raison finir par s'entendre avec les Allemands. Certains l'avaient compris, mais pas Churchill, qui était un homme du passé et qui ne réalisa pas que l'Angleterre signait sa propre perte en poursuivant cette guerre qui n'allait servir qu'aux puissances extra-européennes. Ce qu'est devenue aujourd'hui l'Angleterre me dispense de tout commentaire supplémentaire, quand on pense à ce qu'elle fut.
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
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Age : 36
Localisation : Montpellier
Date d'inscription : 11/02/2006
Re: Interview de Léon Degrelle
Le racisme hitlérien ne constituait-il pas un obstacle insurmontable pour la réalisation de l'Europe que vous évoquez?
L'hitlérisme devait échapper au carcan étroitement allemand dans lequel l'avaient confiné les héritiers du nationalisme et du pangermanisme traditionnels. Que signifiait ce «racisme» quand nous trouvions chez les Slaves, Polonais ou Russes, ces magnifiques types blonds aux yeux bleus qu'on nous présentait comme la quintessence de la germanité?
Que signifiait-il quand on sait que la Prusse fut l'œuvre des protestants français émigrés dans le Brandebourg? Tous les Européens appartiennent au même fond racial. Les Lombards étaient des Germains, de même que les Suèves ou les Wisigoths qui s'installèrent en Espagne, et les Scandinaves sont plus nordiques que les Bavarois. Il fallait donc dépasser certaines conceptions trop primaires pour rassembler tous les peuples d'Europe autour de leur héritage commun, autour d'un mythe mobilisateur, la création d'un grand empire mondial qui serait allé de Brest à Vladivostok, le plus formidable ensemble politique, économique, démographique et militaire que le monde eût jamais connu. Etroitement lié au monde arabe, engagé dans le développement des populations arriérées des continents africain et asiatique qui étaient encore sous la domination européenne, une telle construction pouvait changer le cours de l'histoire. Qu'on ne vienne pas me dire qu'une telle puissance aurait été dominatrice et oppressive pour les autres peuples. Faut-il rappeler, par exemple, qu'il y avait trois divisions musulmanes à la Waffen SS? Quand on sait de quelle manière, aujourd'hui, les Soviétiques maintiennent leur domination sur les peuples d'Europe orientale et comment les puissances occidentales nanties s'accommodent de la misère des peuples pauvres, on peut imaginer que les choses auraient pu évoluer autrement si le temps l'avait permis et si les esprits avaient pu évoluer suffisamment vite, notamment du coté des Allemands, dont beaucoup n'avaient rien compris à l'ampleur de la révolution hitlérienne.
Vous ne pouvez contester que le résultat de l'aventure hitlérienne a été catastrophique pour l'Europe qui vous est si chère. Le bilan apparaît bien lourd et on imagine mal comment le programme que vous présentez aurait pu se réaliser.
On ne peut évidemment refaire l'histoire, mais je crois que le bilan des vainqueurs n'est guère plus brillant. L'empire soviétique s'est doté de la première puissance militaire du monde et continue à écraser les aspirations à la liberté des peuples d'Europe de l'Est et, plus récemment, du peuple afghan. Ne parlons pas des holocaustes engendrés en Asie par la victoire des communistes. A l'Ouest, la civilisation du seul profit matériel dégoûte de plus en plus une jeunesse qui ne peut se résoudre à accepter la réduction au niveau de tubes digestifs que lui propose la société de consommation. La délinquance ou la drogue sont la rançon de cette situation. A l'heure où nous assistons au réveil de l'Islam, alors que l'American Way of Life laisse les peuples insatisfaits, aucune espérance n'est offerte à la jeunesse d'Europe, laissée à elle-même et à sa misère spirituelle. Où se trouve la solution? Eh bien, je vais vous surprendre, au risque de déchaîner contre moi la colère de nouveaux ennemis: j'attend beaucoup du peuple russe. Il représente une force encore saine et il ne supportera pas éternellement son régime de bureaucrates gâteux dont l'échec est total dans tous les domaines.
J'espère qu'un jour un jeune Bonaparte sortira de l'Armée rouge comme aurait pu le faire Toukhatchevski en 1938, et qu'il rompra avec le fatras idéologique débile qui étouffe la plus grande nation blanche qui soit encore décidée à agir sur l'histoire. Là où Napoléon et Hitler ont échoué, c'est peut-être le fils de l'un de nos adversaires du Caucase et de Tcherkassy qui réussira en rassemblant autour de la Russie, guérie du virus communiste, tous les peuples européens pour entraîner le monde dans une nouvelle marche en avant.
Interview recueillie par Jean Kapel et publiée dans la revue «Histoire magazine», N° 19, septembre 1981.
quand j'aurais un ptit temps je ferais un post sur lui
L'hitlérisme devait échapper au carcan étroitement allemand dans lequel l'avaient confiné les héritiers du nationalisme et du pangermanisme traditionnels. Que signifiait ce «racisme» quand nous trouvions chez les Slaves, Polonais ou Russes, ces magnifiques types blonds aux yeux bleus qu'on nous présentait comme la quintessence de la germanité?
Que signifiait-il quand on sait que la Prusse fut l'œuvre des protestants français émigrés dans le Brandebourg? Tous les Européens appartiennent au même fond racial. Les Lombards étaient des Germains, de même que les Suèves ou les Wisigoths qui s'installèrent en Espagne, et les Scandinaves sont plus nordiques que les Bavarois. Il fallait donc dépasser certaines conceptions trop primaires pour rassembler tous les peuples d'Europe autour de leur héritage commun, autour d'un mythe mobilisateur, la création d'un grand empire mondial qui serait allé de Brest à Vladivostok, le plus formidable ensemble politique, économique, démographique et militaire que le monde eût jamais connu. Etroitement lié au monde arabe, engagé dans le développement des populations arriérées des continents africain et asiatique qui étaient encore sous la domination européenne, une telle construction pouvait changer le cours de l'histoire. Qu'on ne vienne pas me dire qu'une telle puissance aurait été dominatrice et oppressive pour les autres peuples. Faut-il rappeler, par exemple, qu'il y avait trois divisions musulmanes à la Waffen SS? Quand on sait de quelle manière, aujourd'hui, les Soviétiques maintiennent leur domination sur les peuples d'Europe orientale et comment les puissances occidentales nanties s'accommodent de la misère des peuples pauvres, on peut imaginer que les choses auraient pu évoluer autrement si le temps l'avait permis et si les esprits avaient pu évoluer suffisamment vite, notamment du coté des Allemands, dont beaucoup n'avaient rien compris à l'ampleur de la révolution hitlérienne.
Vous ne pouvez contester que le résultat de l'aventure hitlérienne a été catastrophique pour l'Europe qui vous est si chère. Le bilan apparaît bien lourd et on imagine mal comment le programme que vous présentez aurait pu se réaliser.
On ne peut évidemment refaire l'histoire, mais je crois que le bilan des vainqueurs n'est guère plus brillant. L'empire soviétique s'est doté de la première puissance militaire du monde et continue à écraser les aspirations à la liberté des peuples d'Europe de l'Est et, plus récemment, du peuple afghan. Ne parlons pas des holocaustes engendrés en Asie par la victoire des communistes. A l'Ouest, la civilisation du seul profit matériel dégoûte de plus en plus une jeunesse qui ne peut se résoudre à accepter la réduction au niveau de tubes digestifs que lui propose la société de consommation. La délinquance ou la drogue sont la rançon de cette situation. A l'heure où nous assistons au réveil de l'Islam, alors que l'American Way of Life laisse les peuples insatisfaits, aucune espérance n'est offerte à la jeunesse d'Europe, laissée à elle-même et à sa misère spirituelle. Où se trouve la solution? Eh bien, je vais vous surprendre, au risque de déchaîner contre moi la colère de nouveaux ennemis: j'attend beaucoup du peuple russe. Il représente une force encore saine et il ne supportera pas éternellement son régime de bureaucrates gâteux dont l'échec est total dans tous les domaines.
J'espère qu'un jour un jeune Bonaparte sortira de l'Armée rouge comme aurait pu le faire Toukhatchevski en 1938, et qu'il rompra avec le fatras idéologique débile qui étouffe la plus grande nation blanche qui soit encore décidée à agir sur l'histoire. Là où Napoléon et Hitler ont échoué, c'est peut-être le fils de l'un de nos adversaires du Caucase et de Tcherkassy qui réussira en rassemblant autour de la Russie, guérie du virus communiste, tous les peuples européens pour entraîner le monde dans une nouvelle marche en avant.
Interview recueillie par Jean Kapel et publiée dans la revue «Histoire magazine», N° 19, septembre 1981.
quand j'aurais un ptit temps je ferais un post sur lui
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
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Re: Interview de Léon Degrelle
Est-il necessaire de lui donner encore une tribune 12 ans apres sa mort ?
Re: Interview de Léon Degrelle
Laurent "Pink panth a écrit:Est-il necessaire de lui donner encore une tribune 12 ans apres sa mort ?
Je trouve ça au contraire passionnant. Et comment essayer de comprendre l'Histoire sans essayer de connaître ce que pensaient et ce qu'estimaient juste TOUS ses acteurs? On ne pense pas à censurer les discours d'Hitler... Si on y fait référence et qu'on échange dessus, ce n'est pas pour les encenser, c'est pour essayer de comprendre une période et des évènements. Je ne pense pas que l'on doive censurer ce genre de choses. C'est contre-productif. Ce qui est caché attire, et c'est ce qui est mal expliqué qui peut le plus facilement dégénérer.
Keffer- Général de Division
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Re: Interview de Léon Degrelle
Leon Degrelle reste malgrés ses opinions un trés grand soldat. Et puis si je mets ce genre de chose c'est pour montrer le fanatisme hitlérien.
Charlemagne- Police militaire (Modérateur)
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Re: Interview de Léon Degrelle
Un grand soldat , non, je ne crois pas, un tribun oui.
En tout cas j'ai ouvert une boutanche lorsque j'ai appris sa mort, bon débarras!
Degrelle est entr'autres une des raisons pour laquelle je n'ai jamas mis les pieds en Espagne.
Mais je pense que ce sujet à sa place ici si on sort maintenant autre chose que ces paroles de celui qui ne regrette rien.
En tout cas j'ai ouvert une boutanche lorsque j'ai appris sa mort, bon débarras!
Degrelle est entr'autres une des raisons pour laquelle je n'ai jamas mis les pieds en Espagne.
Mais je pense que ce sujet à sa place ici si on sort maintenant autre chose que ces paroles de celui qui ne regrette rien.
Dernière édition par le 8/9/2006, 22:30, édité 2 fois
Phil642- Général (Administrateur)
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Quelle tribune ?
Laurent "Pink panth a écrit:Est-il necessaire de lui donner encore une tribune 12 ans apres sa mort ?
Mais pourquoi donc parler de tribune ?
Pour l'instant "Charlemagne" n'a pas cité Degrelle en exemple. Il n'a fait que nous livrer le bonhomme tout nu, à charge pour nous de lui tailler des costards comme bon nous semble.
Comment pouvait-on être pro-hitlérien en 1981 ? J'avoue que la question m'intéresse, et la réponse degrellienne aussi. Mais il me semble qu'il ne faut pas être grand clerc pour voir les ficelles : ralliement avec armes et bagages aux pires négationnistes, présentés comme une "école" : donc exit complètement le génocide des Juifs; affirmation sans ambages de la nullité du procès de Nuremberg, avec pour tout argument les crimes des Alliés; reproche fait à ceux d'entre eux qui ont déclaré la guerre en 39 par solidarité avec la Pologne; excuse de cette agression, tout de même brièvement reprochée à Hitler, sous prétexte qu'elle était faite conjointement avec Staline, comme si l'initiative et la volonté de faire la guerre avaient été équitablement réparties entre les deux; minoration du nationalisme de Hitler et foi naïve en son européanisme.
Il n'est donc pas très difficile de retourner ce texte pour conclure que même un fanatique, qui lui avait voué sa vie et entendait lui demeurer fidèle devait se transformer en un rusé contorsionniste pour tracer de Hitler un portrait positif.
Invité- Invité
Re: Interview de Léon Degrelle
Je suis d'accord et j'en profite pour te remercier pour le post. Je n'avais jamais lu cet entretien.charlemagne47 a écrit:Leon Degrelle reste malgrés ses opinions un trés grand soldat. Et puis si je mets ce genre de chose c'est pour montrer le fanatisme hitlérien.
Evidemment que Degrelle était un fanatique et l'est resté jusqu'à sa mort. Mais je pense que le mot fanatisme est un des plus important pour comprendre la Seconde Guerre Mondiale. D'où l'intérêt de lire ce genre de choses.
Keffer- Général de Division
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Re: Interview de Léon Degrelle
Si j'en crois Eddy de Bruyne (et si ma mémoire est bonne), Degrelle ne fut pas un si "grand soldat" que ca. (tres bon propagandiste certainement)
Concernant la valeur historique du point de vue du beau Léon, ca me laisse perplexe car il s'agit là d'une interview d'après-guerre.
Elle ne nous apprend rien (ou tres peu) sur les motivations ou les sentiments du Degrelles de la Seconde Guerre mondiale.
Ce n'est pas de l'Histoire, ce n'est même pas de la propagande historique, c'est de la propagande négationiste et neo-nazie.
Peut-on tout montrer sans commentaires ?
Peut-on mettre n'importe quel texte négationiste ou neo-nazi sans precaution aucune, sous prétexte que cela est utile à la connaissance de ces mouvements ?
Concernant la valeur historique du point de vue du beau Léon, ca me laisse perplexe car il s'agit là d'une interview d'après-guerre.
Elle ne nous apprend rien (ou tres peu) sur les motivations ou les sentiments du Degrelles de la Seconde Guerre mondiale.
Ce n'est pas de l'Histoire, ce n'est même pas de la propagande historique, c'est de la propagande négationiste et neo-nazie.
je vous renvoie aux travaux très nombreux de ce qu'on appelle aujourd'hui l'école «révisionniste».
Peut-on tout montrer sans commentaires ?
Peut-on mettre n'importe quel texte négationiste ou neo-nazi sans precaution aucune, sous prétexte que cela est utile à la connaissance de ces mouvements ?
Re: Interview de Léon Degrelle
Laurent "Pink panth a écrit:
Peut-on tout montrer sans commentaires ?
Peut-on mettre n'importe quel texte négationiste ou neo-nazi sans precaution aucune, sous prétexte que cela est utile à la connaissance de ces mouvements ?
Effectivement des commentaires sont toujours utiles mais lorsqu'on s'intéresse à une période il est important de pouvoir essayer de se faire une idée soi-même (Attention! Je ne dis pas que les idées de Degrelle sont recevables!). Et je pense sincèrement que ce texte n'est pas "n'importe quel texte", c'est un texte (orienté et détestable dans ses idées évidemment) écrit par un des acteurs de l'Histoire, qu'on le veuille ou non. Cela fait quand même une différence avec un néo-nazi né 40 ans après la guerre.
Keffer- Général de Division
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Re: Interview de Léon Degrelle
Tes questions sont pertinentes Laurent.
A nous de démolir ce texte ... et le personnage.
J'en jubile d'avance.
A nous de démolir ce texte ... et le personnage.
J'en jubile d'avance.
Phil642- Général (Administrateur)
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Re: Interview de Léon Degrelle
Laurent "Pink panth a écrit:Si j'en crois Eddy de Bruyne (et si ma mémoire est bonne), Degrelle ne fut pas un si "grand soldat" que ca. (tres bon propagandiste certainement)
Concernant la valeur historique du point de vue du beau Léon, ca me laisse perplexe car il s'agit là d'une interview d'après-guerre.
Elle ne nous apprend rien (ou tres peu) sur les motivations ou les sentiments du Degrelles de la Seconde Guerre mondiale.
Ce n'est pas de l'Histoire, ce n'est même pas de la propagande historique, c'est de la propagande négationiste et neo-nazie.je vous renvoie aux travaux très nombreux de ce qu'on appelle aujourd'hui l'école «révisionniste».
Peut-on tout montrer sans commentaires ?
Peut-on mettre n'importe quel texte négationiste ou neo-nazi sans precaution aucune, sous prétexte que cela est utile à la connaissance de ces mouvements ?
Bonsoir,
les livres de Monsieur Eddy De Bruyne sont très objectifs sur Degrelle par rapport à beaucoup d'autres écrivains, historiens, ... . L'image de Degrelle n'est pas aussi belle que celle qu'on laisse parfois paraître.
Il faut quand même reconnaître qu'il avait des qualités militaires mais parfois au sacrifice de ses hommes. Il se servait aussi du côté militaire pour asseoir sa position politique.
@+, pegase001
Re: Interview de Léon Degrelle
En tous cas le moins que l'on puisse dire c'est que le sujet intéresse et fait débat... C'est passionnant!
Keffer- Général de Division
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Date d'inscription : 23/06/2006
Re: Interview de Léon Degrelle
Que je me fasse bien comprendre.
Une interview de Degrelle realisée avant et pendant la guerre est , toujours à mon humble avis, serait en effet un document historique des plus utile pour connaitre cette periode.
J'ai lu et je lis encore les notes de Deat et de Benoist-Mechin. C'est passionnant et instructif.
Mais est-il judicieux, necessaires et interessant de reproduire et de diffuser une apologie du nazisme ecrite pres de 40 ans apres la fin de la guerre?
Et que nous apprend-elle cette entrevue sur la SGM ? Pas grand chose, avouons-le.
Une interview de Degrelle realisée avant et pendant la guerre est , toujours à mon humble avis, serait en effet un document historique des plus utile pour connaitre cette periode.
J'ai lu et je lis encore les notes de Deat et de Benoist-Mechin. C'est passionnant et instructif.
Mais est-il judicieux, necessaires et interessant de reproduire et de diffuser une apologie du nazisme ecrite pres de 40 ans apres la fin de la guerre?
Et que nous apprend-elle cette entrevue sur la SGM ? Pas grand chose, avouons-le.
Re: Interview de Léon Degrelle
Bonjour,
pour ceux qui sont intéressés par le sujet, je vous conseille de jeter un oeil sur le site de De Bruyne Eddy.
http://www.geocities.com/narwa44/index.htm
@+, pegase001
pour ceux qui sont intéressés par le sujet, je vous conseille de jeter un oeil sur le site de De Bruyne Eddy.
http://www.geocities.com/narwa44/index.htm
@+, pegase001
Re: Interview de Léon Degrelle
Bonjour,
Desole d'intervenir si tard, j'avais rate ce fil.
Les apologies du Nazisme sont un sujet d'actualite. Les falsificateurs negationnistes oeuvrent et ce genre de texte est largement disponible pour quiconque sait se servir de Google. Il existe une Association "Culturelle" (Sic) des Amis de Leon Degrelle qui travaille a rassembler ses textes et leur donner la plus large audience possible.
Donc la demarche de Charly, qui est par ailleurs la demarche de toute l'equipe de Moderation de ce forum, est tres claire : Exposons leurs textes, puis demontons-les soigneusement, ecrabouillons-les avec vigueur, pointons le doigt vers leurs mensonges et si, a la fin d'un fil comme celui-ci nous avons ouverts les yeux d'un jeune membre, un seul, qui aurait pu se faire pieger ailleurs, nous aurons fait oeuvre utile.
Si les textes des falsificateurs negationnistes, ce qu'etait Leon Degrelle a la fin de sa vie, ne sont disponibles que sur les sites negationnistes, donc sans reponses adaptees, ils sont potentiellement dangereux.
Mais s'ils sont, en partie, disponibles sur ce forum, suivis de cinglants dementis et de demonstrations appropriees, ils perdent de leur dangerosite.
Car vois-tu, Laurent, nous ne sommes pas ici QUE pour etudier la SGM et perpetrer la memoire de nos combattants de la Liberte, nous sommes egalement ici pour faire en sorte, avec nos modestes moyens, que les ideaux devoyes qu'ils ont combattu en y perdant souvent la vie n'ai plus jamais droit de cite.
Et que quelqu'un comme toi, avec les idees et les connaissances que tu as, ne se soit pas jete sur ce texte pour le reduire en poussiere de maniere documentee et systematique, mais se contente de demander si le censurer ne serait pas mieux, me decoit, je l'avoue.
Relis ce texte, choisis-toi un paragraphe et dechaine-toi. Et si une jeune membre te reponds par un "Merci, j'avais pas trop compris ca, maintenant c'est clair", tu auras fait, je me repetes, oeuvre utile et, de leurs tombes, quelques Francais Libres te feront un clein d'oeil amical.
Desole d'intervenir si tard, j'avais rate ce fil.
Je suis tout a fait d'accord avec les idees qui sont derriere ton message, Laurent, mais pas d'accord avec ce poste.Laurent "Pink panth a écrit:Mais est-il judicieux, necessaires et interessant de reproduire et de diffuser une apologie du nazisme ecrite pres de 40 ans apres la fin de la guerre?
Et que nous apprend-elle cette entrevue sur la SGM ? Pas grand chose, avouons-le.
Les apologies du Nazisme sont un sujet d'actualite. Les falsificateurs negationnistes oeuvrent et ce genre de texte est largement disponible pour quiconque sait se servir de Google. Il existe une Association "Culturelle" (Sic) des Amis de Leon Degrelle qui travaille a rassembler ses textes et leur donner la plus large audience possible.
Donc la demarche de Charly, qui est par ailleurs la demarche de toute l'equipe de Moderation de ce forum, est tres claire : Exposons leurs textes, puis demontons-les soigneusement, ecrabouillons-les avec vigueur, pointons le doigt vers leurs mensonges et si, a la fin d'un fil comme celui-ci nous avons ouverts les yeux d'un jeune membre, un seul, qui aurait pu se faire pieger ailleurs, nous aurons fait oeuvre utile.
Si les textes des falsificateurs negationnistes, ce qu'etait Leon Degrelle a la fin de sa vie, ne sont disponibles que sur les sites negationnistes, donc sans reponses adaptees, ils sont potentiellement dangereux.
Mais s'ils sont, en partie, disponibles sur ce forum, suivis de cinglants dementis et de demonstrations appropriees, ils perdent de leur dangerosite.
Car vois-tu, Laurent, nous ne sommes pas ici QUE pour etudier la SGM et perpetrer la memoire de nos combattants de la Liberte, nous sommes egalement ici pour faire en sorte, avec nos modestes moyens, que les ideaux devoyes qu'ils ont combattu en y perdant souvent la vie n'ai plus jamais droit de cite.
Et que quelqu'un comme toi, avec les idees et les connaissances que tu as, ne se soit pas jete sur ce texte pour le reduire en poussiere de maniere documentee et systematique, mais se contente de demander si le censurer ne serait pas mieux, me decoit, je l'avoue.
Relis ce texte, choisis-toi un paragraphe et dechaine-toi. Et si une jeune membre te reponds par un "Merci, j'avais pas trop compris ca, maintenant c'est clair", tu auras fait, je me repetes, oeuvre utile et, de leurs tombes, quelques Francais Libres te feront un clein d'oeil amical.
Invité- Général de Division
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Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Interview de Léon Degrelle
Hitler a bien ete nomme Chancelier de maniere legale mais au sein d'un gouvernement de coalition ou les partis de la droite traditionnelle etaient associes et ou Von Pappen avait ete charge par Hidenburg de "controler Hitler". Les Nazis n'avaient pas la majorite au Parlement.Léon Degrelle a écrit:
Il faut en effet rappeler que la victoire politique de Hitler fut obtenue par les voies les plus démocratiques qui soient. Hitler est devenu Chancelier du Reich dans la légalité: toutes les grandes décisions qu'il a prises, le départ de la SDN, la confusion sur son nom des fonctions de chancelier et de président après la mort de Hindenburg, ont été confirmées par des plébiscites au cours desquels il a obtenu des majorités écrasantes et il est vain de prétendre que les Allemands votaient sous la terreur
Puis ce fut le coup de genie de l'incendie du Reichtag, attentat perpetre par une escouade SA qui est entree dans le batiment en passant par un souterrain reliant le Reichtag a la Residence de son President, a savoir Goering.
En accusant les Communistes d'etre les auteurs de l'incendie, Hitler obtint des "pouvoirs speciaux" de Hindenburg, ce qui lui permis d'interdire le Parti Communiste et le Parti Social Democrate.
Des elections generales eurent lieu quelques semaines apres. Le NSDAP n'avait toujours pas la majorite mais comme les votes communistes et sociaux democrates furent invalides, le nouveau Parlement s'est retrouve a majorite Nazie...
C'est grace a ce tour de passe-passe que les Nazis ont pu prendre le pouvoir seuls et immediatement s'atteller a mettre le pays en coupe reglee, sur le plan politique et sur le plan policier.
Les "plebiscites" qui s'en suivirent ne furent que des mascarades. Comment oser voter "Non" alors que tous les dirigeants d'opposition inaugurent les camps de concentration et que les mouchards du NSDAP, de la SA et de la Gestapo naissante vous respirent dans le cou dans la salle de vote... Un certain pourcentage d'Allemands l'on cependant fait et il fallait vraiment "en avoir", je leur rend hommage ici.
Bon, a toi Laurent
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Interview de Léon Degrelle
Daniel Laurent a écrit:Bonjour,
Desole d'intervenir si tard, j'avais rate ce fil.Je suis tout a fait d'accord avec les idees qui sont derriere ton message, Laurent, mais pas d'accord avec ce poste.Laurent "Pink panth a écrit:Mais est-il judicieux, necessaires et interessant de reproduire et de diffuser une apologie du nazisme ecrite pres de 40 ans apres la fin de la guerre?
Et que nous apprend-elle cette entrevue sur la SGM ? Pas grand chose, avouons-le.
Les apologies du Nazisme sont un sujet d'actualite. Les falsificateurs negationnistes oeuvrent et ce genre de texte est largement disponible pour quiconque sait se servir de Google. Il existe une Association "Culturelle" (Sic) des Amis de Leon Degrelle qui travaille a rassembler ses textes et leur donner la plus large audience possible.
Donc la demarche de Charly, qui est par ailleurs la demarche de toute l'equipe de Moderation de ce forum, est tres claire : Exposons leurs textes, puis demontons-les soigneusement, ecrabouillons-les avec vigueur, pointons le doigt vers leurs mensonges et si, a la fin d'un fil comme celui-ci nous avons ouverts les yeux d'un jeune membre, un seul, qui aurait pu se faire pieger ailleurs, nous aurons fait oeuvre utile.
Si les textes des falsificateurs negationnistes, ce qu'etait Leon Degrelle a la fin de sa vie, ne sont disponibles que sur les sites negationnistes, donc sans reponses adaptees, ils sont potentiellement dangereux.
Mais s'ils sont, en partie, disponibles sur ce forum, suivis de cinglants dementis et de demonstrations appropriees, ils perdent de leur dangerosite.
Car vois-tu, Laurent, nous ne sommes pas ici QUE pour etudier la SGM et perpetrer la memoire de nos combattants de la Liberte, nous sommes egalement ici pour faire en sorte, avec nos modestes moyens, que les ideaux devoyes qu'ils ont combattu en y perdant souvent la vie n'ai plus jamais droit de cite.
Et que quelqu'un comme toi, avec les idees et les connaissances que tu as, ne se soit pas jete sur ce texte pour le reduire en poussiere de maniere documentee et systematique, mais se contente de demander si le censurer ne serait pas mieux, me decoit, je l'avoue.
Relis ce texte, choisis-toi un paragraphe et dechaine-toi. Et si une jeune membre te reponds par un "Merci, j'avais pas trop compris ca, maintenant c'est clair", tu auras fait, je me repetes, oeuvre utile et, de leurs tombes, quelques Francais Libres te feront un clein d'oeil amical.
Si tu m'avais entierement lu, tu verrais que nous avons à peu près la même position :
Peut-on tout montrer sans commentaires ?
Peut-on mettre n'importe quel texte négationiste ou neo-nazi sans precaution aucune, sous prétexte que cela est utile à la connaissance de ces mouvements ?
Re: Interview de Léon Degrelle
Certes, mais je constate, a ma grande deception, que tu n'es pas intervenu sur ce fil pour venir nous donner un coup de main a y retablir la Verite.Laurent "Pink panth a écrit:
Si tu m'avais entierement lu, tu verrais que nous avons à peu près la même position :Peut-on tout montrer sans commentaires ?
Peut-on mettre n'importe quel texte négationiste ou neo-nazi sans precaution aucune, sous prétexte que cela est utile à la connaissance de ces mouvements ?
C'est bien beau de se drapper dans le drapeau a Croix de Lorrainne, Laurent, mais cela implique des devoirs, dont celui d'etre disponible, sur le Net et ailleurs, pour y combatre les falsificateurs. Ce que tu ne fais pas. Jamais.
Et je me demandes bien pourquoi.
Et, par consequent, genere dans mon esprit quelques questions a ton sujet.
Invité- Général de Division
- Nombre de messages : 7342
Date d'inscription : 16/07/2006
Re: Interview de Léon Degrelle
Daniel Laurent a écrit:Certes, mais je constate, a ma grande deception, que tu n'es pas intervenu sur ce fil pour venir nous donner un coup de main a y retablir la Verite.Laurent "Pink panth a écrit:
Si tu m'avais entierement lu, tu verrais que nous avons à peu près la même position :Peut-on tout montrer sans commentaires ?
Peut-on mettre n'importe quel texte négationiste ou neo-nazi sans precaution aucune, sous prétexte que cela est utile à la connaissance de ces mouvements ?
C'est bien beau de se drapper dans le drapeau a Croix de Lorrainne, Laurent, mais cela implique des devoirs, dont celui d'etre disponible, sur le Net et ailleurs, pour y combatre les falsificateurs. Ce que tu ne fais pas. Jamais.
Et je me demandes bien pourquoi.
Et, par consequent, genere dans mon esprit quelques questions a ton sujet.
Ne te pose pas trop de question sur moi.....Ce n'est pas le propos. Arrete de personnaliser tout a tout bout de champs.
Sur ce fil, ma position fut solitaire et le ton resta tout le temps cordial et correct. Il suffit que Môssieur Daniel Laurent intervienne pour que je doive subir une lecon de lutte anti-faf et une mise en cause personnelle . Constation etonnante, ce que je considère comme un dérapage vient d'un modérateur.
Restons en là. Ce n'est même pas la peine de suggerer de continuer cette curieuse discorde en MP, je n'ai rien à dire de plus.
Place à l'Histoire
Re: Interview de Léon Degrelle
Raison de plus pour direConstation etonnante, ce que je considère comme un dérapage vient d'un modérateur.
STOP
On respire a grand coup et on reentame un debat plus sereinement.
JP
Invité- Invité
Re: Interview de Léon Degrelle
Daniel Laurent a écrit:
Certes, mais je constate, a ma grande deception, que tu n'es pas intervenu sur ce fil pour venir nous donner un coup de main a y retablir la Verite.
C'est bien beau de se drapper dans le drapeau a Croix de Lorrainne, Laurent, mais cela implique des devoirs, dont celui d'etre disponible, sur le Net et ailleurs, pour y combatre les falsificateurs. Ce que tu ne fais pas. Jamais.
Et je me demandes bien pourquoi.
Et, par consequent, genere dans mon esprit quelques questions a ton sujet.
Daniel , tu dois t'en poser a mon sujet egalement alors . Car je n'interviens que peu ou pas dans ce genre de discussions et je ne traite pas particulierement des français libre ou de la 1ere armée française non plus , dans mes posts .
N'allons pas deduire de la que je cautionne , ou que je ne desire point que la verité soit dite .
Pour ma part, je le dirais clairement , je ne me sens pas "avoir les billes" pour participer, et peut etre que laurent , pour ses raisons , ne desire pas ,tout simplement, s'appesantir sur un sujet auquel il pensait avoir deja donné une reponse ou tout du moins son avis .
Le forum est certes pour developper le maxima de connaissances sur le sujet WW2 et participer a un non oubli de certains facteurs et actes, mais on ne peut pas , honnetement , repprocher aux gens de ne pas vouloir , ou pouvoir ( dans mon cas par exemple) , elaborer de grandes theses sur des sujets delicats sans que cela soit volontaire de leur part .
J'apprecie les deux personnes , et je ne crois pas qu'il y ait réellement matiere a discorde , et si c'est le cas, je me place entre les deux, une bonne baffe de rugbyman a chacun et hop , on repart sur de bonnes bases ;)
Somua- Invité
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