Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
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Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
Source: J'étais garde du corps d'Hitler, 1940-1945, Rochus Misch, Le Cherche Midi, 2006.
1°) Rochus Misch, au service d'Hitler, 1940-1945.
Misch faisait partie du Begleitkommando, commando d'escorte d'Hitler, qui était dirigé, en 1940, par un vieux compagnon du dictateur, Bruno Gesche. Il était entré dans la SS, le 1er octobre 1937, affecté à Leibstandarte, non par vocation idéologique puisqu'il était apolitique mais dans la perspective d'avoir un bon boulot après ses 4 ans de services. Grièvement blessé devant la forteresse de Modlin, le 24 septembre 1939, lors de la campagne de Pologne, et versé après sa guérison, dans une compagnie spéciale pour soldats convalescents, il se lia d'amitié avec le capitaine de compagnie, Wilhelm Monhke, blessé lui aussi durant la campagne de Norvège. Et lorsque Brückner, l'aide de camp du Führer a appelé la compagnie pour disposer de quelqu'un de sûr, pour travailler à la Chancellerie, Monkhe a pensé à Misch.
Sa mission était d'être coursier et il était souvent en contact avec les deux aides de camps d'Hitler, Walter Brückner (qui fut remplacé à l'automne 1940 après un différend avec le [i]Führer par Julius Schaub) et Albert Bormann, le frère du futur secrétaire du NSDAP, Martin.
Le Begleitkommando était composé d'une vingtaine de personnes, hommes à tout faire, devant rester aux côtés du Führer pour servir de "missi dominici" auprès des grands du régime, de coursiers, de standardistes, de charcheurs d'invités aux repas duFührer, et, accessoirement, de gardes du corps armés d'un Walter PP. Misch, resta donc 5 ans aux côtés du Führer, devant cette longévité assez rare, auprès du dictateur, à sa discrétion et à son manque de curiosité pour la chose politique et les cancans.
Il faut noter qu'un second Begleitkommando du RSD (Service de Sécurité du Reich) commandé depuis 1935 par le lieutenant Johann Rauttenhuber était chargé, plus particulièrement, de la sécurité du Führer.
Le livre ne révèle rien de particulier de la vie du Führer qui a déjà été dit, à part deux ou trois événements dont Misch a été le témoin privilégié, et l'affaire Hess en fut un ! Il aborde ce sujet dans un chapitre nommé "L'envol de Hess" pages 112 à 121. Misch fut aux premières loges lors de cet envol, car il avait de très bons rapports avec le valet de chambre de Hess, un certain Joseph Plattzer.
2°) Novembre 1940, l'idée de l'envol germe chez Hess.
Il date l'idée de Hess d'aller en Angleterre pour essayer de négocier une paix séparée avec les british, d'un certain jour de novembre 1940 (il ne se souvient pas de la date exacte. Le Begleitkommando étant chargé de fournir en invités diverses et variés la table du Führer, un des membres se souvint que Hess était dans les parages, dans son chalet alpin, non loin de celui d'Hitler. Le paladin nazi partagea donc, avec d'autres convives (qui ne devaient pas avoir le même métier), le repas au Berghof. A la fin du dîner, un messager a surgi dans la pièce et a remis une dépêche à Otto Dietrich, que le chef de Presse, après l'avoir lue, a remis au Führer. Hitler a lu la missive et s'est exclamé :
"Mais enfin, que dois je faire de plus ? Je ne peux tout de même pas prendre un avion et aller me mettre à genoux devant eux !"
Misch était présent, lors de cette scène, mais il ne sut pas de quoi il s'agissait. Mais il crut comprendre en écoutant des bribes de discussion qu'il s'agissait d'une rencontre au Portugal, entre l'ambassadeur allemand Emil von Rintelen, celui que tout le monde appelait le "facteur d'Hitler", et le comte Bernadotte. Misch en ignore les raisons, mais Nicolas Bourcier, évoque le fait qu'Hitler n'aurait pas reconcer à une possible paix avec la Grande-Bretagne et que d'après Heinrik Eberle et Matthias Uhl,( Das Buch Hitler, Lübbe, Bergisch Gladbach, 2005, p.143), des négociations auraient commencé au mois d'août 1940.
Mais Hess intervint dans la discussion et affirma que si Hitler ne pouvait, effectivement, pas le faire, lui, en revanche, il le pourrait. Le soir même, devant son valet de chambre, Sepp Plattzer, Hess répéta plusieurs fois qu'Hitler ne pouvait pas le faire et Plattzer fut mandé d'aller chercher deux livres d'histoire sur la Grande-Bretagne. Les aides de camps Alfred Leitgen et Karl-Heinz Pintsch furent priés de ne rien divulguer.
3°) Préparation et envol.
Hess devait obtenir, sans éveiller les soupçons, ce que l'on appelait les Parolen, les codes inscrits sur les cartes d'état-major précisant les horaires durant lesquels les avions pouvaient voler au-dessus de certaines régions définies sans être abattus par la DCA. Ces documents précieux ont été habilement soutirés au capitaine d'aviation Hans Baur, le pilote d'Hitler. Après avoir volé les précieux documents, Hess étudiait, dans sa chambre, les plans possibles de vol, souvent en présence de son valet. Plattzer se procura des bottes spéciales pour le saut en parachute et des bandages que l'on enroulait autour des jambes du sauteur.
Hess s'entraînait quasiment tous les jours depuis les usines Messerschmitt d'Augsbourg et lorsqu'Hitler le sut, il interdit expressément à son bras droit de s'adonner au pilotage !
Misch souligne qu'un permier vol fut tenté durant l'hiver 1940-41, mais que celui-ci échoua rapidement, Hessrevenant après quelques minutes de vol. Une deuxième tentative échoua encore, en février, mais la 3eme tentative fut la bonne, le 10 mai.
C'est son aide de camp, Karl-Heinz Printsch qui se présenta le lendemain au Berghof et lorsqu'il lut la lettre de Hess devant le Führer, Misch se souvint que Hitler eut de la peine à garder son calme, ce qui tranchait avec l'attitude habituelle de son chef et qu'il paraissait complètement sonné.
Hitler après avoir convoqué tous les caciques du régime, fit arrêter Printsch et tout l'entourage de Hess, dont le malheureux Plattzer, qui furent envoyés au camp de Sachsenhausen, dans un baraquement spécial et durant deux jours, du 11 au 13 mai, Hitler resta cloîtré dans ses appartements.
4°) Un acte solitaire, d'après Misch
Misch est convaincu que la mission de Hess n'était pas une action secrète décidée par le Führer. Pour lui et ses camarades du Begleitkommando, Hess avait agi seul, dans le fol espoir de négocier avec les anglais. Mais il souligne que le bras droit d'Hitler lui semblait avoir toute sa tête avant sa folle équipée, ne croyant pas une seconde à la folie invoquée par les dirigeants nazis pour expliquer son action. il ajoute qu'Hitler, si il pouvait être parfois colérique ou autoritaire, lui paraissait incapable, d'après ce qu'il avait observé, durant toute ces années, d'un coup tordu ou d'un mensonge éhonté.
1°) Rochus Misch, au service d'Hitler, 1940-1945.
Misch faisait partie du Begleitkommando, commando d'escorte d'Hitler, qui était dirigé, en 1940, par un vieux compagnon du dictateur, Bruno Gesche. Il était entré dans la SS, le 1er octobre 1937, affecté à Leibstandarte, non par vocation idéologique puisqu'il était apolitique mais dans la perspective d'avoir un bon boulot après ses 4 ans de services. Grièvement blessé devant la forteresse de Modlin, le 24 septembre 1939, lors de la campagne de Pologne, et versé après sa guérison, dans une compagnie spéciale pour soldats convalescents, il se lia d'amitié avec le capitaine de compagnie, Wilhelm Monhke, blessé lui aussi durant la campagne de Norvège. Et lorsque Brückner, l'aide de camp du Führer a appelé la compagnie pour disposer de quelqu'un de sûr, pour travailler à la Chancellerie, Monkhe a pensé à Misch.
Sa mission était d'être coursier et il était souvent en contact avec les deux aides de camps d'Hitler, Walter Brückner (qui fut remplacé à l'automne 1940 après un différend avec le [i]Führer par Julius Schaub) et Albert Bormann, le frère du futur secrétaire du NSDAP, Martin.
Le Begleitkommando était composé d'une vingtaine de personnes, hommes à tout faire, devant rester aux côtés du Führer pour servir de "missi dominici" auprès des grands du régime, de coursiers, de standardistes, de charcheurs d'invités aux repas duFührer, et, accessoirement, de gardes du corps armés d'un Walter PP. Misch, resta donc 5 ans aux côtés du Führer, devant cette longévité assez rare, auprès du dictateur, à sa discrétion et à son manque de curiosité pour la chose politique et les cancans.
Il faut noter qu'un second Begleitkommando du RSD (Service de Sécurité du Reich) commandé depuis 1935 par le lieutenant Johann Rauttenhuber était chargé, plus particulièrement, de la sécurité du Führer.
Le livre ne révèle rien de particulier de la vie du Führer qui a déjà été dit, à part deux ou trois événements dont Misch a été le témoin privilégié, et l'affaire Hess en fut un ! Il aborde ce sujet dans un chapitre nommé "L'envol de Hess" pages 112 à 121. Misch fut aux premières loges lors de cet envol, car il avait de très bons rapports avec le valet de chambre de Hess, un certain Joseph Plattzer.
2°) Novembre 1940, l'idée de l'envol germe chez Hess.
Il date l'idée de Hess d'aller en Angleterre pour essayer de négocier une paix séparée avec les british, d'un certain jour de novembre 1940 (il ne se souvient pas de la date exacte. Le Begleitkommando étant chargé de fournir en invités diverses et variés la table du Führer, un des membres se souvint que Hess était dans les parages, dans son chalet alpin, non loin de celui d'Hitler. Le paladin nazi partagea donc, avec d'autres convives (qui ne devaient pas avoir le même métier), le repas au Berghof. A la fin du dîner, un messager a surgi dans la pièce et a remis une dépêche à Otto Dietrich, que le chef de Presse, après l'avoir lue, a remis au Führer. Hitler a lu la missive et s'est exclamé :
"Mais enfin, que dois je faire de plus ? Je ne peux tout de même pas prendre un avion et aller me mettre à genoux devant eux !"
Misch était présent, lors de cette scène, mais il ne sut pas de quoi il s'agissait. Mais il crut comprendre en écoutant des bribes de discussion qu'il s'agissait d'une rencontre au Portugal, entre l'ambassadeur allemand Emil von Rintelen, celui que tout le monde appelait le "facteur d'Hitler", et le comte Bernadotte. Misch en ignore les raisons, mais Nicolas Bourcier, évoque le fait qu'Hitler n'aurait pas reconcer à une possible paix avec la Grande-Bretagne et que d'après Heinrik Eberle et Matthias Uhl,( Das Buch Hitler, Lübbe, Bergisch Gladbach, 2005, p.143), des négociations auraient commencé au mois d'août 1940.
Mais Hess intervint dans la discussion et affirma que si Hitler ne pouvait, effectivement, pas le faire, lui, en revanche, il le pourrait. Le soir même, devant son valet de chambre, Sepp Plattzer, Hess répéta plusieurs fois qu'Hitler ne pouvait pas le faire et Plattzer fut mandé d'aller chercher deux livres d'histoire sur la Grande-Bretagne. Les aides de camps Alfred Leitgen et Karl-Heinz Pintsch furent priés de ne rien divulguer.
3°) Préparation et envol.
Hess devait obtenir, sans éveiller les soupçons, ce que l'on appelait les Parolen, les codes inscrits sur les cartes d'état-major précisant les horaires durant lesquels les avions pouvaient voler au-dessus de certaines régions définies sans être abattus par la DCA. Ces documents précieux ont été habilement soutirés au capitaine d'aviation Hans Baur, le pilote d'Hitler. Après avoir volé les précieux documents, Hess étudiait, dans sa chambre, les plans possibles de vol, souvent en présence de son valet. Plattzer se procura des bottes spéciales pour le saut en parachute et des bandages que l'on enroulait autour des jambes du sauteur.
Hess s'entraînait quasiment tous les jours depuis les usines Messerschmitt d'Augsbourg et lorsqu'Hitler le sut, il interdit expressément à son bras droit de s'adonner au pilotage !
Misch souligne qu'un permier vol fut tenté durant l'hiver 1940-41, mais que celui-ci échoua rapidement, Hessrevenant après quelques minutes de vol. Une deuxième tentative échoua encore, en février, mais la 3eme tentative fut la bonne, le 10 mai.
C'est son aide de camp, Karl-Heinz Printsch qui se présenta le lendemain au Berghof et lorsqu'il lut la lettre de Hess devant le Führer, Misch se souvint que Hitler eut de la peine à garder son calme, ce qui tranchait avec l'attitude habituelle de son chef et qu'il paraissait complètement sonné.
Hitler après avoir convoqué tous les caciques du régime, fit arrêter Printsch et tout l'entourage de Hess, dont le malheureux Plattzer, qui furent envoyés au camp de Sachsenhausen, dans un baraquement spécial et durant deux jours, du 11 au 13 mai, Hitler resta cloîtré dans ses appartements.
4°) Un acte solitaire, d'après Misch
Misch est convaincu que la mission de Hess n'était pas une action secrète décidée par le Führer. Pour lui et ses camarades du Begleitkommando, Hess avait agi seul, dans le fol espoir de négocier avec les anglais. Mais il souligne que le bras droit d'Hitler lui semblait avoir toute sa tête avant sa folle équipée, ne croyant pas une seconde à la folie invoquée par les dirigeants nazis pour expliquer son action. il ajoute qu'Hitler, si il pouvait être parfois colérique ou autoritaire, lui paraissait incapable, d'après ce qu'il avait observé, durant toute ces années, d'un coup tordu ou d'un mensonge éhonté.
Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
je pense qu'hitler aurait aimait une paix séparé avec la grande bretagne pour lutter au mieux "contre le bolchévisme". Cependant Hess, s'il ne s'agissait pas d'un coup de folie, a peut être agit pour l'honneur du fuhrer, par fidélité ou dans un soucis de bien faire alors qu'il n'a peut être rien compris aux inttentions d'hitler. Sujet complexe!!!
Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
bandofbrother a écrit:je pense qu'hitler aurait aimait une paix séparé avec la grande bretagne pour lutter au mieux "contre le bolchévisme". Cependant Hess, s'il ne s'agissait pas d'un coup de folie, a peut être agit pour l'honneur du fuhrer, par fidélité ou dans un soucis de bien faire alors qu'il n'a peut être rien compris aux inttentions d'hitler. Sujet complexe!!!
Oui, Hitler voulait une paix séparée, et juste après la défaite surprise de la France, il a fait un discours au Reichstag, le 19 juillet 1940, où il tend la main aux anglais, propositions refusées nettes par Churchill ! Hitler ne comprit jamais vraiment ce refus ... Car si on sait qu'au sein du cabinet britannique, il y a avait aussi une mouvance pour traiter avec Hitler, Churchill, lui, malgré quelques hésitations, fut intraitable !
Le refus anglais s'inscrivait dans la politique séculaire de l'Angleterre qui a toujours été de privilégier un équilibre des forces sur le continent, qu'avait rompu les allemands en écrasant la France !
Hitler a toujours cru qu'il y aurait une fenêtre pour négocier, et l'Opération Seelowe, prescrite par la directive n°16, le 16 juillet 1940, relève plus d'une tentative d'intimidation pour forcer les anglais à venir à la table des négociations qu'à véritable désir d'Hitler d'envahir l'Angleterre ... Le Führer n'a jamais vraiment cru à cette opération, puisque deux semaines après, il annonce à ses chefs des trois armes qu'il compte envahir l'URSS. Mais il a le secret espoir que Goëring, avec son offensive aérienne sur les îles britanniques, arrive à faire plier la volonté churchillienne et d'amener les britishs à négocier une paix en Europe de l'Ouest.
Paix séparée
Le refus de l'Angleterre ne vient il pas du fait qu'Hitler démontra qu'il n'était pas une personnalité fiable?
Pierre
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piot1968- Sous-lieutenant
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
piot1968 a écrit:Le refus de l'Angleterre ne vient il pas du fait qu'Hitler démontra qu'il n'était pas une personnalité fiable?
Pierre
Le refus anglais a deux causes principales :
- la politique anglaise sur le continent se résume à l'équilibre des puissances en combattant toute puissance hégémonique, or, le Reich qui a battu la France, le devient en juin 1940.
- la personnalité du 1er ministre, Winston Churchill, qui s'est depuis longtemps opposé à Hitler, et fut contre la politique d'appeasement de Chamberlain, et qui n'est donc nullement prêt à négocier avec Hitler.
Dans la mesure où la bataille d'Angleterre a vu la victoire anglaise, il n'y a plus aucun espoir pour les allemands de négocier quoi que ce soit avec les anglais. A la limite, et je pense que c'est une erreur d'Hitler, si l'Axe avait pris l'Egypte et Suez en automne 1940-hiver 40-41, ce qui était largement faisable, vu la disproportion des forces à l'époque, il aurait été possible que Churchill saute, laissant la porte ouverte à une ligne moins dure au sein du cabinet anglais.
Tietie07
Je partage ton avis, Churchill étant dans cette occasion la personnalité de l'époque
piot1968- Sous-lieutenant
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
Je pense que c'était plutôt un plan pour ne pas avoir plusieurs fronts à combattre , car Hitler visait les russes depuis le début et il ne voulait pas en plus les anglais sur le dos
dracir- Général de Division
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
dracir a écrit:
Je pense que c'était plutôt un plan pour ne pas avoir plusieurs fronts à combattre , car Hitler visait les russes depuis le début et il ne voulait pas en plus les anglais sur le dos
Et bien Adolf s'est alors complètement planté dans son évaluation de la tenacité anglaise !
Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
Sans aucun doute la dessus , il a été un peu trop gourmand, a vouloir courir plusieurs lièvres..............
dracir- Général de Division
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
Il y aurait sans doute eu une possibilité ,s'il n'y avait pas eu Churchill (et accessoirement "cette ennemie irréductible de l'Allemagne " qu'était la Reine Elizabeth selon les mots même d'Hitler Or le seul pouvoir du monarque est de choisir le premier ministre dans le parti de la majorité aux Communes)
Major cowburn- Général de Division
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Churchill
La question que je me pose, est celle-ci: que se serait-l passé si l'Angleterre avait signéun traité? Quelles auraient pu être les conséquences?
Amicalement
Pierre
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piot1968- Sous-lieutenant
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
La guerre aurait duré un peu plus longtemps c'est certain , mais je ne pense qu 'il aurait pû venir à bout des russes , les américains étaient derrière eux pour les ravitaillers , si les allemands avaient pour eux la technologie les russes avaient le nombre et ils auraient fini par submerger les divisions allemandes
Et puis , il y avait aussi l'hiver russe , Napoléon a perdu sa grande armée la-bas et Hitler aussi
dracir- Général de Division
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La guerre sans l'Angleterre
dracir a écrit:
La guerre aurait duré un peu plus longtemps c'est certain , mais je ne pense qu 'il aurait pû venir à bout des russes , les américains étaient derrière eux pour les ravitaillers , si les allemands avaient pour eux la technologie les russes avaient le nombre et ils auraient fini par submerger les divisions allemandes
Et puis , il y avait aussi l'hiver russe , Napoléon a perdu sa grande armée la-bas et Hitler aussi
Vous voulez dire que les américains auraient ravitailler les Russes? Y a t il eu un précédent?
Pierre
piot1968- Sous-lieutenant
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
piot1968 a écrit:Vous voulez dire que les américains auraient ravitailler les Russes ?
Les Américains ont bien fourni du matériel aux Russes. Vous devriez rechercher une discussions sur les convois maritimes dans l'océan arctique.
Narduccio- Général (Administrateur)
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
Major cowburn a écrit:Il y aurait sans doute eu une possibilité ,s'il n'y avait pas eu Churchill (et accessoirement "cette ennemie irréductible de l'Allemagne " qu'était la Reine Elizabeth selon les mots même d'Hitler Or le seul pouvoir du monarque est de choisir le premier ministre dans le parti de la majorité aux Communes)
Je n'y crois pas vraiment. La politique séculaire anglaise, a toujours été de maintenir un équilibre sur le Continent, et surtout de refuser que la Belgique et son port d'Anvers, soit annexée par un pays tiers. L'Angleterre aurait, de toute façon, Churchill ou pas, luttée contre le Reich.
Churchill
tietie007 a écrit:Major cowburn a écrit:Il y aurait sans doute eu une possibilité ,s'il n'y avait pas eu Churchill (et accessoirement "cette ennemie irréductible de l'Allemagne " qu'était la Reine Elizabeth selon les mots même d'Hitler Or le seul pouvoir du monarque est de choisir le premier ministre dans le parti de la majorité aux Communes)
Je n'y crois pas vraiment. La politique séculaire anglaise, a toujours été de maintenir un équilibre sur le Continent, et surtout de refuser que la Belgique et son port d'Anvers, soit annexée par un pays tiers. L'Angleterre aurait, de toute façon, Churchill ou pas, luttée contre le Reich.
HormisChurchill, quelqu'un voit-il une personnalité susceptible de mener l'Agleterre comme le fit Churchill?
Perre
piot1968- Sous-lieutenant
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
piot1968 a écrit:tietie007 a écrit:Major cowburn a écrit:Il y aurait sans doute eu une possibilité ,s'il n'y avait pas eu Churchill (et accessoirement "cette ennemie irréductible de l'Allemagne " qu'était la Reine Elizabeth selon les mots même d'Hitler Or le seul pouvoir du monarque est de choisir le premier ministre dans le parti de la majorité aux Communes)
Je n'y crois pas vraiment. La politique séculaire anglaise, a toujours été de maintenir un équilibre sur le Continent, et surtout de refuser que la Belgique et son port d'Anvers, soit annexée par un pays tiers. L'Angleterre aurait, de toute façon, Churchill ou pas, luttée contre le Reich.
HormisChurchill, quelqu'un voit-il une personnalité susceptible de mener l'Agleterre comme le fit Churchill?
Perre
Eden par exemple, qui fut toujours un fervent partisan de la résistance à Hitler. De toute façon l'Angleterre depuis des temps immémoriaux, défend une politique d'équilibre sur le continent, ce qui n'était plus le cas avec la chute de la France. Mais il est à la mode, en ce moment, de penser que sans Churchill, l'Angleterre aurait pu négocier avec Hitler, idée spéculative pour essayer de prouver que l'etablishement anglais était pro-hitlérien. Or si il y a eu des sympathies pour Hitler, en Angleterre, je pense au cercle de Cliveden mené par Lady Astor, il resta numériquement assez faible.
Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
C'est vrai que les Britanniques ont eu l'immense chance d'avoir un personnage hors du commun comme Premier ministre à cette époque : Winston Churchill. Avec un autre, les événements auraient pu être sensiblement différents.
Cordialement.
Vassili
Cordialement.
Vassili
Vassili- Caporal
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
Si j'insiste sur le rôle de Churchill c'est parce que,habitant l'Angleterre quelques années,j'en avais alors discuté avec des gens ayant vécu cette période,tous et toutes m'ont dit que c'était lui grâce à sa personnalité,son humour que l'opinion publique avait été retournée......Eden,son dauphin:trop "High class" passait assez mal auprès des classes populaires,en revanche elles appréciaient la Reine qui avait choisi de rester sous les bombes
Major cowburn- Général de Division
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
Eden a de toute façon mené un rôle prépondérant, Churchill l'a un peu envoyé "partout là où ça allait mal". Sinon si il est certain que d'autres que Winston Churchill (ce qui ne lui enlève aucun mérite) auraient pu mener cette écrasante tâche à bien, il est évident qu'il l'a fait avec brio et superbement d'une part, et que d'autre part un autre gouvernement aurait pu signer une paix avec l'Allemagne.
Winston- Adjudant
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Localisation : 6 pieds sous terre
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
Bonjour Vassili,
Je te demanderai d'aller te présenter dans le forum adéquate comme précisé dans le reglement.
Alors, pour ce présenter, c'est par là:
=> https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/presentation-des-nouveaux-membres-f1/
Et pour le réglement, je t'invite à le relire:
=> https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/reglements-du-forum-f24/reglement-du-forum-mise-a-jour-29-mai-2009-t8533.htm
DKP, équipe modo
Je te demanderai d'aller te présenter dans le forum adéquate comme précisé dans le reglement.
Alors, pour ce présenter, c'est par là:
=> https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/presentation-des-nouveaux-membres-f1/
Et pour le réglement, je t'invite à le relire:
=> https://deuxiemeguerremondia.forumactif.com/reglements-du-forum-f24/reglement-du-forum-mise-a-jour-29-mai-2009-t8533.htm
DKP, équipe modo
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"A Munich, nous avions le choix entre la honte et la guerre, nous avons choisi la honte et nous allons avoir la guerre."
W. Churchill
=> /!\ Reglement du Forum. /!\
=> /!\ Charte du Forum Achats Ventes. /!\
Die korsischen Panzer- Police militaire (Modérateur)
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
piot1968 a écrit:dracir a écrit:
La guerre aurait duré un peu plus longtemps c'est certain , mais je ne pense qu 'il aurait pû venir à bout des russes , les américains étaient derrière eux pour les ravitaillers , si les allemands avaient pour eux la technologie les russes avaient le nombre et ils auraient fini par submerger les divisions allemandes
Et puis , il y avait aussi l'hiver russe , Napoléon a perdu sa grande armée la-bas et Hitler aussi
Vous voulez dire que les américains auraient ravitailler les Russes? Y a t il eu un précédent?
Pierre
Eh oui !! Avec les célèbres " convois de Mourmansk "
dracir- Général de Division
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
Et ce qui intéressait surtout les soviétiques, c'étaient les Jeeps et les camions US pour acheminer rapidement les troupes sur les terrains d'opération.
Pour le reste, les Yaks et autres avions de fabrication soviétique ainsi que les chars (T34 - T35) étaient loin d'être surclassés par leurs homonymes allemands et anglo-saxons.
Cordialement.
Vassili
Pour le reste, les Yaks et autres avions de fabrication soviétique ainsi que les chars (T34 - T35) étaient loin d'être surclassés par leurs homonymes allemands et anglo-saxons.
Cordialement.
Vassili
Vassili- Caporal
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Localisation : Cambrai
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
Pour resumer Rudolf Hess serait parti en Angleterre pour signer un accord de paix avec le Royaume-Uni pour que la Wehrmacht puisse avancer plus rapidement dans l'Est contre l'URSS mais manque de bol son avion chute il se casse une jambe et durant toute la guerre il est emprisonné. Il est succédé par Bormann, mais Hitler prétend que Hess est un fou et qu'il a agit de son plein gré, personnellement je ne vois pas pourquoi Hess aurait pris des initiatives personnelles... Puis dans quel intérêt sachant que le Fuhrer serait contre ?
naze- Capitaine
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Re: Hess en Angleterre, acte isolé ou plan hitlérien ?
Difficile de savoir ce qui s'est réellement passé...
Ce qui est certain, c'est que ce sont les Anglais eux-mêmes qui ont distillé dans l'esprit de certains dignitaires nazis l'idée, en réalité trompeuse, que des accords de paix pouvaient être envisagés entre les deux ennemis. Autrement dit que l'irréductible et incorruptible Churchill avait un adversaire de taille au sein de la Chambre des Lords et surtout favorable à la paix et que celui-ci allait succéder au 'Bouledogue'...
Il s'agissait là en réalité d'une stratégie davantage militaire que politique, visant à donner un peu de répit aux forces armées britanniques qui défendaient alors entièrement seules le monde libre.
En face, l'intérêt stratégique selon la vision allemande et son front de l'Est apparait évidente.
Mais jamais, j'en suis convaincu, l'Angleterre, et particulièrement Churchill et son Roi, n'a envisagé sérieusement une paix quelconque avec l'Allemagne d'Adolf Hitler.
Rudolf Hess fonça tête baissée dans le panneau, probablement poussé par d'Hitler, qui s'est aussitôt distancé de cet échec, lequel avait bien évidemment un goût fort humiliant pour lui.
Et Churchill est resté en poste... pour le bien de l'humanité...
Ce qui est certain, c'est que ce sont les Anglais eux-mêmes qui ont distillé dans l'esprit de certains dignitaires nazis l'idée, en réalité trompeuse, que des accords de paix pouvaient être envisagés entre les deux ennemis. Autrement dit que l'irréductible et incorruptible Churchill avait un adversaire de taille au sein de la Chambre des Lords et surtout favorable à la paix et que celui-ci allait succéder au 'Bouledogue'...
Il s'agissait là en réalité d'une stratégie davantage militaire que politique, visant à donner un peu de répit aux forces armées britanniques qui défendaient alors entièrement seules le monde libre.
En face, l'intérêt stratégique selon la vision allemande et son front de l'Est apparait évidente.
Mais jamais, j'en suis convaincu, l'Angleterre, et particulièrement Churchill et son Roi, n'a envisagé sérieusement une paix quelconque avec l'Allemagne d'Adolf Hitler.
Rudolf Hess fonça tête baissée dans le panneau, probablement poussé par d'Hitler, qui s'est aussitôt distancé de cet échec, lequel avait bien évidemment un goût fort humiliant pour lui.
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