Wehrmacht Asiatique

Salut Pasio'.

Tu peux trouver plus de précisions dans l'ouvrage de Borsarello et Palinckx, (Wehrmacht ou SS ? Heimdal, 2007) que j'ai cité plus haut.

J'aurai souhaité t'en donner plus mais je n'ai plus l'album sous la main. Je te prie de bien vouloir m'en excuser.

Cordialement

Voilà, j'ai retrouvé un exemple type

Fawzi el Koutoub

Dès l'âge de quinze ans, Fawzi el Koutoub, jeune palestinien, avait déclaré la guerre aux Juifs de Jérusalem en lançant dans les autobus de la ligne N°2 des grenades qu'il avait confectionnées avec de vieux obus turcs. Il avait plus tard acheté une grenade Mills à un soldat britannique et célébré cette acquisition en offrant un banquet à ses amis. Mais il ne s'était mis à table qu'après être allé la jeter dans un café juif voisin. Il devait même se vanter d'avoir personnellement lancé 56 grenades sur des Juifs pendant la révolte de 1936.
Sa véritable contribution au terrorisme était cependant infiniment plus diabolique. L'agilité de ses doigts et son esprit inventif lui permirent d'imaginer de nouvelles combinaisons pour rendre ses projectiles plus meurtriers. Il fabriqua une fronde qui donnait à ses grenades une portée de plusieurs centaines de mètres. Pour empêcher leur explosion prématurée, il eut l'idée de bloquer leur percuteur en les enfilant dans un bracelet de verre. Quand la grenade frappait sa cible, le bracelet en se cassant libérait le percuteur.
Les performances d'El Koutoub finirent par attirer l'attention des Anglais. il dut s'enfuir à Damas, puis à Bagdad. Plus tard, pendant la guerre, Hadj Amin le fit venir à Berlin et lui offrit l'occasion de développer ses talents en lui faisant suivre un entraînement de commando SS en Hollande. Au bout d'un an, quand le jeune Palestinien eut maîtrisé les techniques les plus subtiles du terrorisme, les nazis lui demandèrent de rentrer en Palestine à la tête d'un groupe de quatre saboteurs. El Koutoub refusa. Tant d'ingratitude lui valut de la pert des Allemands un châtiment d'un raffinement tout particulier. Menottes aux poignets et yeux bandés, il fut conduit par la Gestapo dans l'endroit le plus paradoxal que les nazis pouvaient trouver pour un Arabe qui avait voué son existence à tuer des Juifs de son pays. El Koutoub fut jeté dans un camp de concentration pour Juifs !
Pendant trois mois, il y partagea les souffrances des squelettes humains qui l'entouraient. Seule une intervention personnelle du Mufti auprès de Himmler lui évita de les accompagner dans la chambre à gaz. Libéré, il se rendit à Berlin où il travailla dans un service de propagande en langue arabe. Quand les Russes encerclèrent la ville, il dépouilla de son uniforme un cadavre de soldat allemand, enveloppa son bras dans un faux pansement et s'enfuit vers le sud. Il alla ainsi jusqu'à Salzbourg où il fut capturé par les Américains. Quatre mois plus tard, sa nationalité ayant été établie, il fut libéré.
El Koutoub erra ensuite de port en port à la recherche d'un bateau pour la Palestine. Il finit par en trouver un à Marseille. Grâce à son séjour dans un camp de concentration, il put se faire passer pour un survivant des chambres à gaz et s'embarquer pour la Terre Promise en compagnie de 1 500 réfugiés Juifs.
Dès le retour d'Abdel Kader al-Husseini à Jérusalem, il le rejoignit comme spécialiste des explosifs. La suite de son histoire est intimement liée à l'histoire de Jérusalem dès 1948.

Source : D. Lapierre, L. Collins, Ô Jérusalem


Cordialement

Il exista en france une unite recrutée parmis les travailleurs nord africains qui releva du sd .peux nombreux +-50 individus peux motivés ils furent surtout engages dans des actions relevant des bureaux d'achat avant d'etre engages contre les maquis du sud ouest ou ils se distinguerent par leur vols pillages viols et leurs manque de valeur combativent.Ils semblent que les survivants furent incorpores d'office au sein de la division ss 'anchar'sort que connurent aussi les survivants musulmans de la legion indienne.Sort ultime inconnu... mais les titistes n'etaient pas tendre...

Bonjour Hermine.

Exact, il s'agissait de la Phalange Africaine qui a été commandée pour un temps par l'ancien truand Laffont, reconverti dans le collaborationnisme et qui avait son "QG" au 93 rue Lauriston à Paris.

Cordialement