Les exactions allemandes en mai 1940, Division SS Totenkopf
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Les exactions allemandes en mai 1940, Division SS Totenkopf
Voici un compte rendu des exactions de la fin mai 1940, ayant eu lieu au Nord-ouest d’Arras. Les quatres récits sont tirés de témoignages recueillis dans les années 60 par André Coilliot, historien local et retranscrit dans son livre : « Mai 1940, un mois pas comme les autres ». Ces exactions sont l’œuvre de la tristement célèbre 3ème Panzer division Totenkopf et ont provoqué l’émoi dans la région. Voici le premier compte-rendu.
I. le massacre de la famille Lemaître à Etrun.
Le 20 mai François Lemaître a quitté Etrun avec sa famille et un attelage tiré par deux chevaux. Rencontrant les allemands du Côté d’Aubigny en Artois, il renonce à l’exode et fait demi-tour le 22. Il parvient à sa ferme, reconduit les bêtes à l’étable et l’écurie et vaque à ses occupations habituelles. Sa femme et ses enfants n’osent pas trop sortir car il y a bien des tirs au-dessus du village et chacun est inquiet.
Son beau-frère habite quelques mètres plus bas, dans la côte qui descend vers Maroeuil et les deux familles décident de passer la nuit ensemble, dans la cave de la maison de F.Lefebvre. Vont donc se blottir dans le noir, François Lemaître, son épouse, ses quatre enfants dont sa fille mariée et son jeune fils ainsi que son beau frère F.Lefebvre et sa sœur invalide. A partir du petit matin, les tirs s’intensifient et seul le père Lemaître remonte jusqu’à la cuisine où il fait chauffer du café. Il le porte aux siens en annonçant qu’il a vu des allemands dans la cour, dans les jardins et tous les abords.
A cinq cent mètres, les britanniques tiennent Maroeuil et à partir du moulin Hurtrel et des bâtiments des engrais Leloir, empêchent toutes tentatives de progression ennemie. Il est 07 heures trente lorsque se déclenche le drame. Est-ce une patrouille britannique trop engagée vers Etrun qui cause une telle agitation ? Il sera bien difficile de le dire. Les allemands patrouillent et fouillent la maison alors que les tirs d’obus et de mortiers redoublent. Un soldat hurle et menace de lancer une grenade à manche dans la cave. D’autres font alors remonter vivement les civils. Terribles moments pour tous ces gens, qui, apeurés, bousculés, ne savent où se jeter. François Lemaître part vers la rue et sans doute pense-t-il ramener toute sa famille vers son habitation, ou plus loin vers le village ? La sœur infirme de F.Lefebvre demeure dans la cave.
Toute la famille se serre, se dirige dans un petit passage qui mène à la rue. Que vont être alors les événements ? Malgré l’absence de témoignages précis, on peut imaginer le drame qui va se dérouler en quelques minutes.
Un side-car BMW vient de stopper, trois allemands en descendent rapidement. Une patrouille britannique est là, en position de combat, derrière une petite maison. Les civils arrivent dans la rue. Sont-ils soupçonnés d’avoir caché les anglais ? Vivement les malheureux sont plaqués au mur de la grange et sont mis en joue par un des trois allemands, placé de l’autre côté de la rue. Soudain, il s’écroule probablement touché par les tirs des anglais. Ses deux camarades, qui se trouvent à peu de distance, lâchent alors des rafales de MP38 contre le groupe de civils, puis s’échappent vers Etrun. Simultanément, un autre allemand jette une grenade dans l’habitation et un éclat blesse la malheureuse, restée dans la cave. Il reste à constater le drame. Sont tués sur le coup : Mme Lemaître, sa fille mariée Elodie, qui de son corps a protégé son bébé, âgé de treize mois, l’un de fils Lemaître et François Lefebvre. Se relèvent sérieusement touchés, François Lemaître qui a reçu une balle dans le poumon et deux de ses enfants qui sont indemnes. Ils enlèvent leur petit neveu des bras de leur sœur tuée. François Lemaître, bien que souffrant énormément, parviendra à gagner les premières maisons de Maroeuil et confiera ses deux enfants et son petit-fils à des parents et amis. Il y sera soigné. Dès la prise du village, il recevra la visite d’un médecin militaire allemand, mais la gravité de la blessure est telle qu’il succombera deux jours plus tard.
I. le massacre de la famille Lemaître à Etrun.
Le 20 mai François Lemaître a quitté Etrun avec sa famille et un attelage tiré par deux chevaux. Rencontrant les allemands du Côté d’Aubigny en Artois, il renonce à l’exode et fait demi-tour le 22. Il parvient à sa ferme, reconduit les bêtes à l’étable et l’écurie et vaque à ses occupations habituelles. Sa femme et ses enfants n’osent pas trop sortir car il y a bien des tirs au-dessus du village et chacun est inquiet.
Son beau-frère habite quelques mètres plus bas, dans la côte qui descend vers Maroeuil et les deux familles décident de passer la nuit ensemble, dans la cave de la maison de F.Lefebvre. Vont donc se blottir dans le noir, François Lemaître, son épouse, ses quatre enfants dont sa fille mariée et son jeune fils ainsi que son beau frère F.Lefebvre et sa sœur invalide. A partir du petit matin, les tirs s’intensifient et seul le père Lemaître remonte jusqu’à la cuisine où il fait chauffer du café. Il le porte aux siens en annonçant qu’il a vu des allemands dans la cour, dans les jardins et tous les abords.
A cinq cent mètres, les britanniques tiennent Maroeuil et à partir du moulin Hurtrel et des bâtiments des engrais Leloir, empêchent toutes tentatives de progression ennemie. Il est 07 heures trente lorsque se déclenche le drame. Est-ce une patrouille britannique trop engagée vers Etrun qui cause une telle agitation ? Il sera bien difficile de le dire. Les allemands patrouillent et fouillent la maison alors que les tirs d’obus et de mortiers redoublent. Un soldat hurle et menace de lancer une grenade à manche dans la cave. D’autres font alors remonter vivement les civils. Terribles moments pour tous ces gens, qui, apeurés, bousculés, ne savent où se jeter. François Lemaître part vers la rue et sans doute pense-t-il ramener toute sa famille vers son habitation, ou plus loin vers le village ? La sœur infirme de F.Lefebvre demeure dans la cave.
Toute la famille se serre, se dirige dans un petit passage qui mène à la rue. Que vont être alors les événements ? Malgré l’absence de témoignages précis, on peut imaginer le drame qui va se dérouler en quelques minutes.
Un side-car BMW vient de stopper, trois allemands en descendent rapidement. Une patrouille britannique est là, en position de combat, derrière une petite maison. Les civils arrivent dans la rue. Sont-ils soupçonnés d’avoir caché les anglais ? Vivement les malheureux sont plaqués au mur de la grange et sont mis en joue par un des trois allemands, placé de l’autre côté de la rue. Soudain, il s’écroule probablement touché par les tirs des anglais. Ses deux camarades, qui se trouvent à peu de distance, lâchent alors des rafales de MP38 contre le groupe de civils, puis s’échappent vers Etrun. Simultanément, un autre allemand jette une grenade dans l’habitation et un éclat blesse la malheureuse, restée dans la cave. Il reste à constater le drame. Sont tués sur le coup : Mme Lemaître, sa fille mariée Elodie, qui de son corps a protégé son bébé, âgé de treize mois, l’un de fils Lemaître et François Lefebvre. Se relèvent sérieusement touchés, François Lemaître qui a reçu une balle dans le poumon et deux de ses enfants qui sont indemnes. Ils enlèvent leur petit neveu des bras de leur sœur tuée. François Lemaître, bien que souffrant énormément, parviendra à gagner les premières maisons de Maroeuil et confiera ses deux enfants et son petit-fils à des parents et amis. Il y sera soigné. Dès la prise du village, il recevra la visite d’un médecin militaire allemand, mais la gravité de la blessure est telle qu’il succombera deux jours plus tard.
Dernière édition par Hellfire62 le 18/10/2009, 18:59, édité 2 fois
Hellfire62- Général de Brigade
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Re: Les exactions allemandes en mai 1940, Division SS Totenkopf
II. Le massacre de Pont du GY
La cause du drame restera toujours inconnue. Est-ce la vue de nombreux cadavres de leurs camarades SS dans les véhicules détruits sur la route d'Avesnes le Comte? Ou de blessés laissés sans soin (peut-être malmenés) par les militaires français qui les avaient capturés deux jours plus tôt? Est-ce qu'un soldat avait tiré sur eux à l'entrée de hameau? Est-ce parce que des pigeons voyageurs s'étaient envolés du pigeonnier de la ferme? Ou encore que des signaux avaient été faits depuis le grenier de la maison ? Le mystère reste entier sur cette horrible tragédie que nous raconte une jeune fille qui en fut témoin :
Mademoiselle Pillet Simone, employée au café Mayeur, ne sait rien des événements qui se sont déroulés l'avant-veille au carrefour de la route vers Avesnes le Comte. (Des éléments égarés du 13° BCC français partis d'Etrun ont foncé au travers d'une colonne allemande progressant sur la route d'Avesnes le Comte et l'ont totalement anéantie. Ils auront à leur actif la destruction de 12 voitures tout terrain à chenilles, 1 canon antichar et trois canons lourds allemands).
Le café est rempli de réfugiés qui ne savent où aller. Ils ont tous passé la nuit dans la cave, effrayés et inquiets. Il est six heures du matin lorsqu'arrivent les soldats allemands en armes, des ss, qui hurlent, vocifèrent et font sortir tous les habitants et réfugiés. Les uns tentent de prendre des bagages, tout au moins le petit sac ou la petite valise avec l'argent et les papiers, d'autres comme Simone Pillet n'ont même pas le temps d'enfiler une paire de chaussures. Elle part pieds nus...
Ils sont là, plus de cent personnes qui montent la côte, bras en l'air, sévèrement encadrés par des allemands furieux. Ils arrêtent le groupe formé face à la ferme Hermant. Sur le trottoir de droite, il y a deux MG 34 braquées vers la foule qui tremble et n'ose bouger. Les allemands observent leurs prisonniers et font sortir des hommes, un par un, les font avancer jusqu'au milieu de la cour et là, froidement, des gradés sortent leurs revolvers et en abattent 23. Le spectacle est affreux, insupportable et chacun tremble de savoir qui sera le prochain à être emmené de l'autre côté de la route. Arrivent tout à coup deux officiers dans un side-car. L'un d'eux lève un bras, indiquant vraisemblablement que le jeu est terminé...
Les malheureux, toujours bras en l'air, sont alors dirigés à travers champs, dans la direction du bois à l'entrée de Duisans. Ils passeront leur journée debout, le long d'un petit talus, gardés et aussi inquiets des événements qui peuvent encore survenir.
Dans l'après-midi, un officier viendra lancer quelques propos dans un excellent français. Il aimera surtout dire que les troupes allemandes ne font jamais la guerre à la population civile ! Ce n'est que le soir, vers vingt heures, que les otages sont autorisés à rentrer au Pont du Gy, traumatisés, anxieux, outrés et remplis d'une grande tristesse, après les pénibles moments vécus dans la matinée.
Cinq habitations et une ferme étaient incendiés. Dans la cour de la ferme Hermant, les 23 cadavres furent arrosés d'essence et brûlés par les allemands avant qu'ils ne quittent les lieux. Le feu ne les calcina qu'en partie, car le sol où ils étaient tombés était très humide. C'était la fosse à fumier qui était vide... Une femme, Mme Fouache, née Marie Hequet et une petite fille de huit mois : Yvette Piéplu avaient aussi péri carbonisées dans la ferme.
Madame Fouache, âgée de 81 ans et sa fille Colombe avaient quitté Biache Saint Vaast le 19 mai, et avaient couché une première nuit à Saint Laurent Blangy, une seconde à Maroeuil et une troisième aux environs d'Aubigny en Artois, quand les allemands arrivèrent. Le 22 mai, elles décident de revenir vers leur village, mais hélas Colombe est mortellement blessée au cours d'un bombardement sur la route de Saint Pol sur Ternoise. Mme Fouache, éplorée, continue jusqu'à la ferme Hermant et passe la nuit dans la grange avec d'autres réfugiés dont l'abbé Nutte et sa servante. Le 23 mai au matin, après le massacre des civils, les allemands mettent le feu à la ferme. La fureur des SS est telle que Marie Fouache ne peut échapper au brasier. Quant au bébé, malgré les cris deséspérés de sa mère, les brutes ne permettront pas qu'elle aille le prendre dans le landau où il dort.
A la porte de la ferme Hermant, une affiche indiquera : "les propriétaires de cette maison ont été fusillés pour avoir achevés deux blessés allemands".
Parmis les 23 fusillés, on note deux jeunes de 16 et 18 ans. Les autres seront des hommes de tous âges dont trois soldats nord-africains et un soldat français métropolitain. Trois resteront inconnus. Furent incendiés les maisons : Desailly, Danchin, Meyer et les fermes :Hermant et Delory J.
D'après le témoignage de Mme Jean Marie Mustin, née Pillet Simone de Dainville.
La cause du drame restera toujours inconnue. Est-ce la vue de nombreux cadavres de leurs camarades SS dans les véhicules détruits sur la route d'Avesnes le Comte? Ou de blessés laissés sans soin (peut-être malmenés) par les militaires français qui les avaient capturés deux jours plus tôt? Est-ce qu'un soldat avait tiré sur eux à l'entrée de hameau? Est-ce parce que des pigeons voyageurs s'étaient envolés du pigeonnier de la ferme? Ou encore que des signaux avaient été faits depuis le grenier de la maison ? Le mystère reste entier sur cette horrible tragédie que nous raconte une jeune fille qui en fut témoin :
Mademoiselle Pillet Simone, employée au café Mayeur, ne sait rien des événements qui se sont déroulés l'avant-veille au carrefour de la route vers Avesnes le Comte. (Des éléments égarés du 13° BCC français partis d'Etrun ont foncé au travers d'une colonne allemande progressant sur la route d'Avesnes le Comte et l'ont totalement anéantie. Ils auront à leur actif la destruction de 12 voitures tout terrain à chenilles, 1 canon antichar et trois canons lourds allemands).
Le café est rempli de réfugiés qui ne savent où aller. Ils ont tous passé la nuit dans la cave, effrayés et inquiets. Il est six heures du matin lorsqu'arrivent les soldats allemands en armes, des ss, qui hurlent, vocifèrent et font sortir tous les habitants et réfugiés. Les uns tentent de prendre des bagages, tout au moins le petit sac ou la petite valise avec l'argent et les papiers, d'autres comme Simone Pillet n'ont même pas le temps d'enfiler une paire de chaussures. Elle part pieds nus...
Ils sont là, plus de cent personnes qui montent la côte, bras en l'air, sévèrement encadrés par des allemands furieux. Ils arrêtent le groupe formé face à la ferme Hermant. Sur le trottoir de droite, il y a deux MG 34 braquées vers la foule qui tremble et n'ose bouger. Les allemands observent leurs prisonniers et font sortir des hommes, un par un, les font avancer jusqu'au milieu de la cour et là, froidement, des gradés sortent leurs revolvers et en abattent 23. Le spectacle est affreux, insupportable et chacun tremble de savoir qui sera le prochain à être emmené de l'autre côté de la route. Arrivent tout à coup deux officiers dans un side-car. L'un d'eux lève un bras, indiquant vraisemblablement que le jeu est terminé...
Les malheureux, toujours bras en l'air, sont alors dirigés à travers champs, dans la direction du bois à l'entrée de Duisans. Ils passeront leur journée debout, le long d'un petit talus, gardés et aussi inquiets des événements qui peuvent encore survenir.
Dans l'après-midi, un officier viendra lancer quelques propos dans un excellent français. Il aimera surtout dire que les troupes allemandes ne font jamais la guerre à la population civile ! Ce n'est que le soir, vers vingt heures, que les otages sont autorisés à rentrer au Pont du Gy, traumatisés, anxieux, outrés et remplis d'une grande tristesse, après les pénibles moments vécus dans la matinée.
Cinq habitations et une ferme étaient incendiés. Dans la cour de la ferme Hermant, les 23 cadavres furent arrosés d'essence et brûlés par les allemands avant qu'ils ne quittent les lieux. Le feu ne les calcina qu'en partie, car le sol où ils étaient tombés était très humide. C'était la fosse à fumier qui était vide... Une femme, Mme Fouache, née Marie Hequet et une petite fille de huit mois : Yvette Piéplu avaient aussi péri carbonisées dans la ferme.
Madame Fouache, âgée de 81 ans et sa fille Colombe avaient quitté Biache Saint Vaast le 19 mai, et avaient couché une première nuit à Saint Laurent Blangy, une seconde à Maroeuil et une troisième aux environs d'Aubigny en Artois, quand les allemands arrivèrent. Le 22 mai, elles décident de revenir vers leur village, mais hélas Colombe est mortellement blessée au cours d'un bombardement sur la route de Saint Pol sur Ternoise. Mme Fouache, éplorée, continue jusqu'à la ferme Hermant et passe la nuit dans la grange avec d'autres réfugiés dont l'abbé Nutte et sa servante. Le 23 mai au matin, après le massacre des civils, les allemands mettent le feu à la ferme. La fureur des SS est telle que Marie Fouache ne peut échapper au brasier. Quant au bébé, malgré les cris deséspérés de sa mère, les brutes ne permettront pas qu'elle aille le prendre dans le landau où il dort.
A la porte de la ferme Hermant, une affiche indiquera : "les propriétaires de cette maison ont été fusillés pour avoir achevés deux blessés allemands".
Parmis les 23 fusillés, on note deux jeunes de 16 et 18 ans. Les autres seront des hommes de tous âges dont trois soldats nord-africains et un soldat français métropolitain. Trois resteront inconnus. Furent incendiés les maisons : Desailly, Danchin, Meyer et les fermes :Hermant et Delory J.
D'après le témoignage de Mme Jean Marie Mustin, née Pillet Simone de Dainville.
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