D-Day Dodgers
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D-Day Dodgers
Petit pan d'histoire qui mérite sa place, car méconnu mais qui produisit à l'époque son effet.
D-Day Dodgers est une chanson, dont les origines sont à la source d'un scandale retentissant au sein des régiments britanniques opérant sur le front italien durant la seconde guerre mondiale. Derrière cette chanson se cache toute une histoire méconnue, à commencer par celle d'une femme membre du gouvernement britannique, aux idées arrêtées et très éloignée de la vérité, comme on va pouvoir le voir.
La chambre des communes resta active durant la seconde guerre mondiale et certains membres s'y distinguèrent d'une manière plus ou moins remarquée. Ce fut notamment le cas de Lady Astor, tout un personnage en elle-même. Cette américaine emmigra en Grande-Bretagne à la suite d'un premier mariage qui fut un véritable échec, ou elle tomba éperdument amoureuse de la campagne anglaise et ou, son franc-parler et ses points de vue étaient plus ou moins appréciés par les Britanniques eux-mêmes. Toutefois, cette femme, en se mariant à un aristocrate britannique, Lord Astor, un vicomte, sut pénétrer les cercles politiques de Londres et jouir d'une vie confortable.
Durant la première guerre mondiale, cette femme aida par des oeuvres charitables les soldats au front, en se distinguant par certaines de ses facettes et traits de caractère, croyances. Du fait de sa religion (elle était membre de la science chrétienne, -rien à voir avec la scientologie-) et selon les préceptes de cette branche spécifique du catholicisme, elle était persuadé que l'utilisation de pratiques médicales n'étaient d'aucun secours pour les soldats, ce qui, paradoxalement, la fit passer pour la meilleure amie des hommes du front hospitalisés.
La fin de la guerre sonna pour certains aristocrates britanniques le moment de leur entrée en politique. Ce fut le cas de Mosley -qui fonda plus tard la British Union of Fascists- mais également de Lady Astor, qui fut une des premières femmes à occuper des fonctions d'un rang plutôt élevé au sein du gouvernement britannique. Notamment grace à la réputation qu'elle avait acquise durant la 1GM, lorsqu'elle s'était occupée de soldats blessés, en leur donnant une sorte de leçon de foi matinée de courage et d'optimisme.
Cependant, cette femme était autant haïe qu'aimée de la part de ses confrères membres des deux partis régnant (conservateurs et travaillistes) et s'avéra rapidement capable de mots aussi irrévérencieux que malvenus. En qualité de député, elle ne fit que peu de choses qui restèrent dans les mémoires, jusqu'à la veille de la seconde guerre mondiale, ou sa situation prit un tout autre tour.
Pour ainsi dire, elle se fit remarquer par sa manière de mettre les pieds dans le plat de la manière la plus indélicate possible. A la fin des années 1930, elle accompagna l'écrivain George Bernard Shaw pour visiter l'URSS, ce que Shaw devait regretter jusqu'à la fin de ses jours. Astor était une anti-communiste virulente, qui n'hésita pas à poser tout de go cette question à Staline : "Pourquoi avez-vous assassiné autant de Russes ?", ce qui témoigne soit d'un certain courage ou d'une certaine inconscience. Mais cette "visite" en URSS avait été perçue comme une tournée de propagande déguisée, car Shaw avait des sympathies socialistes évidentes.
Il est d'ailleurs étonnant que Shaw ait "copiné" avec Astor, qui ne se privait pas de tenir des propos violemment antisémites dans ses échanges de courriers avec le père du futur président John F. Kennedy, à savoir Joseph Kennedy (lui-même reconnu pour faire preuve d'un antisémitisme évident). Elle eut même des sympathies presqu'ouvertes pour le nazisme, puisqu'elle n'hésita à écrire qu'Hitler était bienvenu pour solutionner ces deux problèmes. Mais, maladroite comme elle était, elle fut également capable de dire à Ribbentropp qu'Hitler ne serait jamais un homme politique sérieux "étant donné sa ressemblance avec Charles Chaplin". Ce genre de commentaires s'amplifia, lorsque l'Allemagne envahit la Tchécoslovaquie pour prendre possession de la région des Sudètes, elle n'hésita pas à dire que les Tchèques qui fuyaient ne pouvaient être que communistes.
Le délire aurait éventuellement pu s'arrêter ici si la guerre n'avait pas éclatée. En pleine seconde guerre mondiale, elle n'hésita pas à critiquer violemment Staline alors qu'il était devenu un allié puis, étant devenue ouvertement anti-catholique (mais pas pour autant anglicane, loin s'en faut), à prétendre que ceux-ci avaient ourdi un complot pour s'emparer du minsitère des affaires étrangères (le foreign office). Mais le pire restait à venir.
Le temps passe, le débarquement en Normandie s'effectue, les troupes alliées libèrent la France et Lady Astor revient sur le devant de la scène ou elle effectue une allocution publique au cours de laquelle elle qualifie les soldats se battant en Italie de D-Day Dodgers.
Littéralement de "personnes ayant évité le Jour-J", puisque selon elle, les troupes stationnées en Italie n'étaient envoyées là-bas que pour se dorer la pilule et profiter du soleil... Tandis que la "vraie guerre" se déroulait en France aux côtés d'Eisenhower qui avait entamé sa croisade de libération des territoires occupés. Selon Lady Astor, les soldats de la 8eme Armée évitaient ainsi le combat en se réfugiant ou en choisissant un théâtre d'opérations qui n'en avait que le nom.
Cela tombait d'autant plus mal que les troupes stationnées sur le front italien avaient clairement pris conscience du fait que beaucoup de matériel nécessaire à la poursuite de la guerre sur leur front était détourné au profit de l'avancée alliée en France puis en Belgique, à un moment ou les combats en Italie n'avaient rien d'une quelconque escarmouche. Sans compter le fait que nombre des officiers britanniques soulignaient le fait qu'eux-mêmes avaient participé à bien des opérations amphibies et notamment des débarquements, bien avant le Jour-J en Normandie, sans parler des vétérans de la campagne d'Afrique.
Il en résulta une vague de protestations au sein des régiments qui alla crescendo et l'affaire s'apaisa à partir du moment ou émergea une chanson oubliée de nos jours, intitulée D-Day Dodgers, dont les paroles sont chantées sur la mélodie du plus grand tube de Marlene Dietrich, Lili Marlene.
Cette chanson connut plusieurs variantes, dont les paroles étaient plus ou moins correctes, se contentant au mieux de souligner avec un cynisme évident que les soldats britanniques en Italie n'étaient pas venus y faire du camping, et au pire recommandaient à Lady Astor de "fermer sa grande gueule ensanglantée".
Un des couplets de la version la moins vulgaire mentionne ceci :
Nous avons débarqué à Salerne, un jour de vacances payé
Les Boches ont amené un orchestre pour nous saluer
Nous montrer les monuments et nous donner du thé
Nous avons tous chanté, la bière était gratuite
Nous sommes les D-Day Dodgers, en vacances en Italie
Un autre cela :
Sur notre chemin vers Florence, on a pris du bon temps
On a pris un bus de Rimini pour traverser la ligne gothique
Puis nous sommes allés à Bologne
Pour nous baigner dans le Po
Puisque nous sommes les D-Day Dodgers, ici en Italie
...
Maintenant Lady Astor, prends ça
Ne viens pas nous faire ton discours
Tu es la fierté de la nation,
Nous pensons que ta gueule est bien trop grande (ouverte),
Nous les D-Day Dodgers sous le soleil d'Italie
Les autres couplets décrivent notamment avec ironie Monte Cassino comme une partie de plaisir, et la chanson se termine sur :
Ecoutez tous, vous les gens de la campagne
Bien que nous ne soyons pas là, nos coeurs sont au pays
Lorsque nous serons de retour, nous espérons que vous nous direz
"Vous avez fait votre petite part, bien que bien loin du pays
Tous les D-Day Dodgers, en vacances en Italie"
Après cette affaire, Lady Astor aurait du s'effacer de la vie politique. Non seulement ce ne fut pas le cas, mais de plus elle trouva moyen de réitérer une autre de ses cinglantes remarques, cette fois-ci à propos des soldats britanniques se battant en Birmanie, plus exactement ceux de la 14eme armée, qu'elle avait qualifiés d'une manière à peine déguisée de "trop noirs à son goût". Cependant, la réaction des soldats et officiers fut différente, ils en furent amusés et les évènements se retournèrent contre Lady Astor. Un bruit courra que la fille de la politicienne avait été infectée par une maladie vénérienne contractée par un des officiers de cette armée à l'occasion de rapports intimes.
En 1945, son mari, excédé par ses frasques, la força à se retirer de la vie politique, ce qu'elle fit plus ou moins, avant de sombrer dans un délire paranoïaque mêlé de racisme...
D-Day Dodgers est une chanson, dont les origines sont à la source d'un scandale retentissant au sein des régiments britanniques opérant sur le front italien durant la seconde guerre mondiale. Derrière cette chanson se cache toute une histoire méconnue, à commencer par celle d'une femme membre du gouvernement britannique, aux idées arrêtées et très éloignée de la vérité, comme on va pouvoir le voir.
La chambre des communes resta active durant la seconde guerre mondiale et certains membres s'y distinguèrent d'une manière plus ou moins remarquée. Ce fut notamment le cas de Lady Astor, tout un personnage en elle-même. Cette américaine emmigra en Grande-Bretagne à la suite d'un premier mariage qui fut un véritable échec, ou elle tomba éperdument amoureuse de la campagne anglaise et ou, son franc-parler et ses points de vue étaient plus ou moins appréciés par les Britanniques eux-mêmes. Toutefois, cette femme, en se mariant à un aristocrate britannique, Lord Astor, un vicomte, sut pénétrer les cercles politiques de Londres et jouir d'une vie confortable.
Durant la première guerre mondiale, cette femme aida par des oeuvres charitables les soldats au front, en se distinguant par certaines de ses facettes et traits de caractère, croyances. Du fait de sa religion (elle était membre de la science chrétienne, -rien à voir avec la scientologie-) et selon les préceptes de cette branche spécifique du catholicisme, elle était persuadé que l'utilisation de pratiques médicales n'étaient d'aucun secours pour les soldats, ce qui, paradoxalement, la fit passer pour la meilleure amie des hommes du front hospitalisés.
La fin de la guerre sonna pour certains aristocrates britanniques le moment de leur entrée en politique. Ce fut le cas de Mosley -qui fonda plus tard la British Union of Fascists- mais également de Lady Astor, qui fut une des premières femmes à occuper des fonctions d'un rang plutôt élevé au sein du gouvernement britannique. Notamment grace à la réputation qu'elle avait acquise durant la 1GM, lorsqu'elle s'était occupée de soldats blessés, en leur donnant une sorte de leçon de foi matinée de courage et d'optimisme.
Cependant, cette femme était autant haïe qu'aimée de la part de ses confrères membres des deux partis régnant (conservateurs et travaillistes) et s'avéra rapidement capable de mots aussi irrévérencieux que malvenus. En qualité de député, elle ne fit que peu de choses qui restèrent dans les mémoires, jusqu'à la veille de la seconde guerre mondiale, ou sa situation prit un tout autre tour.
Pour ainsi dire, elle se fit remarquer par sa manière de mettre les pieds dans le plat de la manière la plus indélicate possible. A la fin des années 1930, elle accompagna l'écrivain George Bernard Shaw pour visiter l'URSS, ce que Shaw devait regretter jusqu'à la fin de ses jours. Astor était une anti-communiste virulente, qui n'hésita pas à poser tout de go cette question à Staline : "Pourquoi avez-vous assassiné autant de Russes ?", ce qui témoigne soit d'un certain courage ou d'une certaine inconscience. Mais cette "visite" en URSS avait été perçue comme une tournée de propagande déguisée, car Shaw avait des sympathies socialistes évidentes.
Il est d'ailleurs étonnant que Shaw ait "copiné" avec Astor, qui ne se privait pas de tenir des propos violemment antisémites dans ses échanges de courriers avec le père du futur président John F. Kennedy, à savoir Joseph Kennedy (lui-même reconnu pour faire preuve d'un antisémitisme évident). Elle eut même des sympathies presqu'ouvertes pour le nazisme, puisqu'elle n'hésita à écrire qu'Hitler était bienvenu pour solutionner ces deux problèmes. Mais, maladroite comme elle était, elle fut également capable de dire à Ribbentropp qu'Hitler ne serait jamais un homme politique sérieux "étant donné sa ressemblance avec Charles Chaplin". Ce genre de commentaires s'amplifia, lorsque l'Allemagne envahit la Tchécoslovaquie pour prendre possession de la région des Sudètes, elle n'hésita pas à dire que les Tchèques qui fuyaient ne pouvaient être que communistes.
Le délire aurait éventuellement pu s'arrêter ici si la guerre n'avait pas éclatée. En pleine seconde guerre mondiale, elle n'hésita pas à critiquer violemment Staline alors qu'il était devenu un allié puis, étant devenue ouvertement anti-catholique (mais pas pour autant anglicane, loin s'en faut), à prétendre que ceux-ci avaient ourdi un complot pour s'emparer du minsitère des affaires étrangères (le foreign office). Mais le pire restait à venir.
Le temps passe, le débarquement en Normandie s'effectue, les troupes alliées libèrent la France et Lady Astor revient sur le devant de la scène ou elle effectue une allocution publique au cours de laquelle elle qualifie les soldats se battant en Italie de D-Day Dodgers.
Littéralement de "personnes ayant évité le Jour-J", puisque selon elle, les troupes stationnées en Italie n'étaient envoyées là-bas que pour se dorer la pilule et profiter du soleil... Tandis que la "vraie guerre" se déroulait en France aux côtés d'Eisenhower qui avait entamé sa croisade de libération des territoires occupés. Selon Lady Astor, les soldats de la 8eme Armée évitaient ainsi le combat en se réfugiant ou en choisissant un théâtre d'opérations qui n'en avait que le nom.
Cela tombait d'autant plus mal que les troupes stationnées sur le front italien avaient clairement pris conscience du fait que beaucoup de matériel nécessaire à la poursuite de la guerre sur leur front était détourné au profit de l'avancée alliée en France puis en Belgique, à un moment ou les combats en Italie n'avaient rien d'une quelconque escarmouche. Sans compter le fait que nombre des officiers britanniques soulignaient le fait qu'eux-mêmes avaient participé à bien des opérations amphibies et notamment des débarquements, bien avant le Jour-J en Normandie, sans parler des vétérans de la campagne d'Afrique.
Il en résulta une vague de protestations au sein des régiments qui alla crescendo et l'affaire s'apaisa à partir du moment ou émergea une chanson oubliée de nos jours, intitulée D-Day Dodgers, dont les paroles sont chantées sur la mélodie du plus grand tube de Marlene Dietrich, Lili Marlene.
Cette chanson connut plusieurs variantes, dont les paroles étaient plus ou moins correctes, se contentant au mieux de souligner avec un cynisme évident que les soldats britanniques en Italie n'étaient pas venus y faire du camping, et au pire recommandaient à Lady Astor de "fermer sa grande gueule ensanglantée".
Un des couplets de la version la moins vulgaire mentionne ceci :
Nous avons débarqué à Salerne, un jour de vacances payé
Les Boches ont amené un orchestre pour nous saluer
Nous montrer les monuments et nous donner du thé
Nous avons tous chanté, la bière était gratuite
Nous sommes les D-Day Dodgers, en vacances en Italie
Un autre cela :
Sur notre chemin vers Florence, on a pris du bon temps
On a pris un bus de Rimini pour traverser la ligne gothique
Puis nous sommes allés à Bologne
Pour nous baigner dans le Po
Puisque nous sommes les D-Day Dodgers, ici en Italie
...
Maintenant Lady Astor, prends ça
Ne viens pas nous faire ton discours
Tu es la fierté de la nation,
Nous pensons que ta gueule est bien trop grande (ouverte),
Nous les D-Day Dodgers sous le soleil d'Italie
Les autres couplets décrivent notamment avec ironie Monte Cassino comme une partie de plaisir, et la chanson se termine sur :
Ecoutez tous, vous les gens de la campagne
Bien que nous ne soyons pas là, nos coeurs sont au pays
Lorsque nous serons de retour, nous espérons que vous nous direz
"Vous avez fait votre petite part, bien que bien loin du pays
Tous les D-Day Dodgers, en vacances en Italie"
Après cette affaire, Lady Astor aurait du s'effacer de la vie politique. Non seulement ce ne fut pas le cas, mais de plus elle trouva moyen de réitérer une autre de ses cinglantes remarques, cette fois-ci à propos des soldats britanniques se battant en Birmanie, plus exactement ceux de la 14eme armée, qu'elle avait qualifiés d'une manière à peine déguisée de "trop noirs à son goût". Cependant, la réaction des soldats et officiers fut différente, ils en furent amusés et les évènements se retournèrent contre Lady Astor. Un bruit courra que la fille de la politicienne avait été infectée par une maladie vénérienne contractée par un des officiers de cette armée à l'occasion de rapports intimes.
En 1945, son mari, excédé par ses frasques, la força à se retirer de la vie politique, ce qu'elle fit plus ou moins, avant de sombrer dans un délire paranoïaque mêlé de racisme...
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Patrie, Courage, Foi. Regarde Saint Michel et saute rassuré.
Wenn de net wellcht metkommen, los es stehn !
Membre du club des survivants du péril thaïlandais, du canon de 88 sulfateur de l'infâme colonel Olrik (rebus: oui russe, non russe, liquide, vomi)
Membre du service de protection de Sa Majesté Impériale, la bien touffue et heureuse nordique.
Ming- Général (Administrateur)
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Localisation : MingLouffie occidentale
Date d'inscription : 04/10/2007
Re: D-Day Dodgers
Merci Ming (cher Président Impérial devrais-je dire...).
Article extrêmement intéressant.
J'avais entendu parler de Lady Astor au travers d'une ligne d'un livre rédigé par Pierre Milza.
Drôle de personnage plutôt.
Votre dévoué.
Article extrêmement intéressant.
J'avais entendu parler de Lady Astor au travers d'une ligne d'un livre rédigé par Pierre Milza.
Drôle de personnage plutôt.
Votre dévoué.
Yeoman 35- Membre d'honneur
- Nombre de messages : 1222
Age : 38
Localisation : Haute-Minglouffie
Date d'inscription : 09/03/2009
Re: D-Day Dodgers
Mais, maladroite comme elle était, elle fut également capable de dire à Ribbentropp qu'Hitler ne serait jamais un homme politique sérieux "étant donné sa ressemblance avec Charles Chaplin".
Simply excellent ! Un vrai vaudeville... Encore faut-il l'imaginer disant cela en King's English...
Thanks for that, Ming
eddy marz- Membre légendaire
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Date d'inscription : 24/03/2008
Re: D-Day Dodgers
Il vous zenprite. En farfouillant chez British Pathe, j'ai trouvé un petit film ou on la voit s'exprimer en public avec sa verve habituelle, c'est la première à parler au micro. L'une des seules qualités qu'on peut lui reconnaître réside autour de la lutte qu'elle mena pour l'émancipation des femmes -bien qu'elle ne fut pas seule à combattre les préjugés, loin s'en faut-.
Voici le lien ou l'on peut la voir au tout début de ce petit film :
http://www.britishpathe.com/record.php?id=12957
Voici le lien ou l'on peut la voir au tout début de ce petit film :
http://www.britishpathe.com/record.php?id=12957
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Patrie, Courage, Foi. Regarde Saint Michel et saute rassuré.
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Ming- Général (Administrateur)
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Date d'inscription : 04/10/2007
Re: D-Day Dodgers
Très bon article, merci Ming
Pour ceux qui souhaitent en entendre une version:
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Phil642- Général (Administrateur)
- Nombre de messages : 7820
Age : 58
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Date d'inscription : 09/05/2006
Re: D-Day Dodgers
Bien vu Phil, je n'avais pas pensé à chercher la chanson sur youtube. C'est nettement mieux maintenant avec
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Ming- Général (Administrateur)
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